un simple agrégateur, lecteur de flux rss pour tout suivre .... par: fonds d'écran - Kriss Feed, version : 7 - Google
  • Thursday 18 February 2021 - 13:38

    Récemment, un nombre assez correct de personnes installent des systèmes de chauffage autonomes dans leur maison, car les avantages de ces systèmes par rapport au chauffage centralisé sont évidents.

    Pourquoi utiliser un chauffage d’appoint?

    Premièrement, les factures des services publics sont souvent trop chères et les gens sont obligés de payer non seulement pour le chauffage et l’eau chaude qui leur sont livrésmais également pour les fuites incontrôlées d’eau chaude alors qu’ils approchent encore du consommateur final. Des fuites similaires se produisent en raison d’une délabrement excessif des lignes de distribution. Comme toujours, les représentants des services publics n’ont pas d’argent pour les réparations et ne souhaitent absolument pas subir de pertes pour des pertes non comptabilisées. Nous sommes donc obligés de payer au-delà de ce que nous utilisons. Et le chauffage dans nos maisons est allumé strictement selon le programme de la température moyenne quotidienneDeuxièmement

    Remplacer son chauffage principal par un chauffage d’appoint?

    Une question légitime et justifiable se pose donc: le moment est-il venu de rejeter à temps le système de chauffage centralisé conventionnel et, en outre, l’eau chaude? Le fonctionnement de ces systèmes est non seulement instable, mais les tarifs de chauffageainsi que les prix de la fourniture d’eau chaudeont tendance à augmenter, ce qui donne à penser que ce sera encore plus cher.

    Ce triste constat nous amène  à jeter notre dévolu sur le chauffage d’appoint le plus économique afin de passer l’hiver au chaud à moindre frais. Ne fonctionnant qu’à la demande et en fonction des besoins, un chauffage d’appoint moderne se révèle une solution légitime et efficace. Il est même possible pour beaucoup d’entre eux d’être mis en route grâce à l’enceinte connectée Amazon Echo Dot. Cela permet encore de faire des économies en rentrant dans une maison chaude après le travail.

    L’article Avantages du chauffage d’appoint est apparu en premier sur mp3playerstore.

  • Wednesday 17 February 2021 - 18:27

    Non, ceci n’est pas un article sponsorisé destiné à vous faire inscrire sur ce site.

    En fait, vu que je suis pas mal de créateurs américains qui font sans cesse la promotion de cette plateforme (qu’ils ont eux-mêmes monté), je me suis dit que j’allais essayer. Surtout que c’était pas cher (1 € par mois, soit 12 € par an pour l’offre promotionnelle) et que je suis également excédé par YouTube dans son ensemble (qui est devenue une immonde pompe à fric insupportable à utiliser).

    Bref, j’ai essayé Nebula.

    C’était l’an dernier, tout début 2020.

    Au début le service était jeune et manquait de maturité. Les vidéos étaient là, mais le site n’était pas utilisable, en tout cas pas pour moi : lecteur vidéo pourri, site trop lourd, pas de flux RSS

    Du coup, je leur avais envoyé un e-mail avec une liste de suggestions. Ils m’ont répondu et m’ont dit qu’ils allaient regarder tout ça.

    Hier, je retente le truc. Un an après, donc.

    Concernant la lourdeur de la page

    L’image suivante parle d’elle-même :

    Nebula temps de chargement.
    C’est quoi le souci ?

    • 347 requêtes (dont la moitié renvoient des erreurs).
    • Une page qui pèse 30 Mo, et ça c’est sans la vidéo : c’est juste la page d’accueil.
    • Une minute pour charger la page.

    Pour info, la page de YouTube fait 3 Mo et charge en 5 secondes. C’est pas léger, mais c’est supportable.

    Sur Nebula, ça charge des images en JPEG non compressés et en maxi format, ça charge 15 fois le même fichier CSS et y a une flopée de requêtes qui renvoient des erreurs.

    Dîtes, vous êtes sûrs de savoir coder ?

    Concernant le lecteur vidéo

    Ça ne pose problème à personne ça :

    Le lecteur vidéo de Nebula
    Pourquoi tout cet espace vide sur la page ?
    Ah et qu’est-ce que j’en ai à foutre de votre application Android ou iOS : je suis sur mon PC !

    Ça me prend 15 secondes et 2 lignes de CSS pour obtenir un truc bien :

    Nebula modifié.
    Voilà ce qu’il faudrait.
    C’est pas compliqué à faire, si ?

    Ah ben forcément, quand on utilise des iframe de merde dans un code HTML bordélique, c’est sûr que c’est plus compliqué qu’un simple élément video.

    Mais bon, si c’est pas sur-réfléchi et ultra-complexifié au maximum, ça n’intéresse personne lors des réunions du comité exécutif, je sais, je sais…

    Oh et non, passer en plein écran, non merci. J’ai un écran 4K et ma connexion ne permet pas de regarder en 4K (encore faudrait-il que cette définition soir proposée pour la vidéo, ce qui n’est pas le cas).
    Donc je regarde mes vidéos dans la fenêtre du navigateur. Ça ne veut pas dire que j’aime les visionner en miniature non plus : y a un juste milieu.

    Ah et merde à la fin : le CSS offre la propriété « resize », c’est pas pour rien. Ça permet de redimensionner un élément de la page à sa guise. Donc faites pas les idiots.

    Concernant le flux RSS

    Y en a toujours pas.
    C’est quand-même dingue.

    Conclusion

    Je veux bien faire un effort et lâcher quelques pièces pour avoir du contenu de qualité sur une plateforme sans pub.
    Mais faut que ça soit viable et utilisable. C’est pas comme si ce que je demande était compliqué !

    Mais là c’est juste ridicule. Vous êtes une plateforme web pour regarder des vidéos et suivre des créateurs, vous ne savez même pas faire une page web ni un lecteur vidéo et on peut suivre personne par RSS.

    Bref, c’est encore pas avec ça qu’ils vont tuer Youtube.

  • Wednesday 17 February 2021 - 12:41

    De la nocivité des ondes à la bouffe bio et aux réseaux pédophiles, de la politique de la crise COVID à la distribution de vaccins : et si les complots étaient bien réels ? Réels mais pas tout à fait comme on les imagine.

    Le complot des ondes électromagnétiques

    Lorsque je me retrouve face à une personne qui me parle de la nocivité des ondes électromagnétiques, je lui demande d’abord si elle sait ce qu’est, physiquement, une telle onde. Dans la totalité des cas que j’ai vécus, la personne avoue son ignorance totale.

    Une onde électromagnétique n’est qu’une série de particules, appelées photons, qui voyagent en vibrant à une certaine fréquence. Pour une certaine plage de fréquence, les photons deviennent visibles. On appelle cela… la lumière. Il y’a d’autres fréquences que nous ne voyons pas : l’infrarouge, l’ultraviolet et, bien entendu, les ondes radio.

    Les ondes radio sont tellement difficiles à détecter qu’il est nécessaire de fabriquer des antennes particulièrement sophistiquées pour les capter. Antennes qui équipent nos téléphones.

    Les ondes électromagnétiques peuvent être absorbées. L’énergie de leur vibration se transforme alors en chaleur. Pour vous en convaincre, il vous suffit de vous promener sous la plus grande source électromagnétique à notre disposition : le soleil. Les ondes émises par le soleil vous réchauffent. À trop grandes doses, elles peuvent même vous brûler. C’est le fameux « coup de soleil ». C’est également le principe qu’utilise votre four à micro-ondes, qui envoie des ondes à une fréquence dont l’énergie se transmet particulièrement bien à l’eau. C’est pour cela que votre four reste froid : il ne réchauffe que l’eau.

    Les ondes électromagnétiques qui possèdent une très grande quantité d’énergie peuvent faire sauter un électron de l’atome qu’elles vont toucher. Cet atome est ionisé. Si un trop grand nombre d’atomes de notre ADN est ionisé, cet ADN ne pourra plus être réparé et cela peut induire des cancers. Il faut bien entendu une exposition longue, répétée à une source très puissante.

    Par exemple le soleil. Responsable de nombreux cancers de la peau. Ou bien les rayons X, utilisés pour faire des radiographies médicales. L’avantage des ondes à très haute énergie, c’est qu’elles interagissent avec la première chose qu’elles touchent et qu’elles sont donc arrêtées facilement. C’est pour ça qu’il y’a des petits rideaux de caoutchouc plombé sur le tapis à rayons X  des aéroports. Ces protections servent essentiellement à protéger les employés qui, sans cela, seraient exposés en permanence aux rayons X. Pour le voyageur qui ne fait que passer deux fois par an, c’est bien moins essentiel.

    En ce sens, les antennes GSM sont un peu comme des phares. Ils émettent des rayons électromagnétiques de la même façon. Seule la fréquence est différente.

    Si un phare peut éblouir voire même brûler si on s’approche à quelques centimètres, personne n’ose imaginer que l’exposition à un phare puisse provoquer des cancers ou être nocive. De même pour votre routeur wifi : il n’émet pas plus d’énergie que votre ampoule halogène.

    S’inquiéter de l’impact des ondes électromagnétiques semble donc absurde. Même si on venait à découvrir que certaines fréquences très précises pouvaient avoir un effet délétère, nous sommes dans un bain permanent d’ondes électromagnétiques depuis l’aube de l’humanité. Il est donc raisonnable de penser que tout impact actuellement inconnu, si un tel impact existe, est anecdotique.

    Pourtant, je pense que les « anti-ondes » ont raison.

    Les ondes sont nocives. Non pas parce qu’elles sont des ondes, mais à cause de l’usage que nous en faisons. Aujourd’hui, nous sommes en permanence hyperconnectés. Nos téléphones bruissent de notifications indésirables que nous ne savons pas désactiver. Nos maisons regorgent de petites lampes qui clignotent pour nous dire que le réseau est actif, que la tablette recharge. Quand je dors dans une chambre d’hôtel, je dois démonter la télévision pour accéder au routeur caché derrière et le débrancher. Non pas à cause des ondes, mais parce que je ne supporte pas ces lumières vertes clignotantes dans l’obscurité, lumière agrémentée de l’insupportable œil rouge luisant de la télévision en veille.

    Comment ne pas être stressé à l’idée des millions de bits qui nous transperce en permanence pour aller notifier notre voisin de restaurant qu’une nouvelle vidéo YouTube est disponible ? Comment dormir en sachant toute cette activité qui nous traverse ? Les expériences ont montré que la sensibilité électromagnétique est belle et bien réelle. Que les gens en souffrent. Mais qu’elle n’est pas causée par la présence d’ondes électromagnétiques. Elle est causée par la croyance qu’il y’a des ondes électromagnétiques.

    Les anti-ondes ont intuitivement perçu le problème. Avant de l’assigner à une raison qui n’est pas sous leur contrôle.

    D’une manière générale, toutes les théories conspirationnistes sont des constructions basées sur un problème très juste. Problème auquel on a créé une cause artificielle absurde ou exagérée, cause qui symbolise et personnifie le problème afin d’avoir l’impression de le comprendre.

    C’est pour cela que prouver l’absurdité d’une théorie du complot ne fonctionne pas. Le complot existe généralement réellement. Mais il est beaucoup trop simple, banal. Ce qui donne un sentiment d’impuissance. En lui donnant un nom, on se crée un ennemi identifié et la possibilité d’agir, de le combattre activement.

    Le complot du deep state

    Selon la légende, Dame Carcas libéra la ville de Carcassonne, assiégée par Charlemagne depuis cinq ans. La population mourant de faim, Dame Carcas eut l’idée de prendre le dernier porc de la ville, de nourrir avec le dernier sac de blé avant de le jeter du haut des remparts sur les assaillants. Ceux-ci se dirent que si la ville pouvait se permettre de balancer un porc nourri au blé, c’est qu’elle avait encore de nombreuses ressources et qu’il était préférable de lever le siège. Charlemagne ne se posa pas la question de savoir comment la ville pouvait avoir encore autant de ressources après cinq années de siège. Alors que les troupes s’éloignaient, Dame Carcas fit sonner les cloches de la ville qui en tirera désormais son nom : Carcas sonne !

    La plupart des théories du complot se heurtent à un problème fondamental : leur réalité implique des milliers de spécialistes de domaines extrêmement différents travaillant dans le secret le plus total au sein d’une organisation incroyablement parfaite et efficace qui ne ferait jamais la moindre erreur. Or, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que dès que trois personnes travaillent ensemble, l’inefficacité est la loi.

    Pour vous en convaincre, il vous suffit de regarder des films d’espionnage. L’histoire est toujours là même : un service ultra-secret de contre-espionnage lutte contre une organisation ultra-secrète d’espionnage qui cherche à accomplir son rôle en mettant au grand jour le service de contre-espionnage, qui s’engage donc dans une lutte de contre-contre-espionnage. C’est particulièrement marquant dans les « Missions Impossibles » ou dans la série Alias. Un peu de recul permet de se rendre compte que toutes ces organisations… ne servent strictement à rien. Même les scénaristes, spécialistes de la fiction, n’arrivent pas à trouver des idées pour justifier l’existence de telles organisations. On parachute alors artificiellement un terroriste qui veut faire sauter une bombe nucléaire, afin de camoufler légèrement la fatuité du scénario.

    La réalité des services d’espionnage est tout autre. Des fonctionnaires qui, pour justifier leur budget et l’existence de leurs nombreux emplois, vont jusqu’à inventer des complots (un truc qui revient aussi dans Mission Impossible). Contrairement à Tom Cruise, les milliardaires surpuissants et les espions sont des humains qui mangent, dorment, font caca et se grattent les hémorroïdes. Ils font des erreurs de jugement, se laissent emporter par leur idéologie et leur sentiment de toute-puissance.

    Et oui, ils tentent de favoriser leurs intérêts, même de manière illégale ou immorale. Cela consiste essentiellement à tenter de convaincre le monde d’acheter leur merde (le marketing), de commettre des délits d’initiés sur les plateformes boursières et de financer du lobbying politique pour que les lois soient en leur faveur. Là se trouvent les véritables complots, les véritables scandales qui ne requièrent la complicité que de quelques personnes, qui ne nécessitent pas de compétence ou de technologie particulière et qui ne sont, la plupart du temps, même pas secrets du tout !

    La plupart des innovations secrètes de la guerre froide n’étaient que des canulars qui servaient à effrayer le camp adverse : rayons de la mort, rayon de contrôle des esprits, contacts extra-terrestres. D’ailleurs, les innovations réelles étaient tout sauf secrètes. La bombe nucléaire, la conquête spatiale, l’informatique et les prémices d’Internet. Comme le cochon de Dame Carcas, tout était entièrement public et les seules choses vraiment secrètes étaient ce qui n’existait pas, dans une tentative d’intoxication informationnelle.

    Dans certains cas, la recherche des services secrets mènera à quelques rares avancées réelles. Ce fut par exemple le cas de Clifford Cocks qui inventa la cryptographie asymétrique en 1973 pour le compte des services secrets anglais. Malheureusement, cette invention purement théorique ne pouvait être mise en pratique sans un développement que Cocks ne pouvait réaliser seul. Elle fut dont jetée aux oubliettes avant que le concept ne soit redécouvert de l’autre côté de l’Atlantique, 3 ans plus tard, par Diffie, Hellman et Merkle qui la publieront et lanceront les bases d’une nouvelle science : la cryptographie informatique. Une fois encore l’histoire démontre que rien n’est réellement possible dans le secret et l’isolement. Le mythe de l’entrepreneur scientifique solitaire fonctionne dans les romans d’Ayn Rand (quand c’est un bon) et Ian Flemming (quand c’est un mauvais), pas dans la réalité.

    La notion de « Deep state » ou d’élites secrètes prenant les décisions est plus rassurante que la vérité selon laquelle, oui, nos dirigeants sont corrompus, mais tout simplement comme des humains, pour favoriser leurs petits intérêts personnels en lieu et place de l’intérêt général. Le tout, en faisant des erreurs et en tentant de se justifier moralement que leur profit est bien pour l’intérêt général (comme la théorie du ruissellement des richesses ou l’idée selon laquelle la richesse se mérite). Les complots existent, mais ils sont petits, mesquins et pas particulièrement secrets.

    Le complot des vaccins

    L’idée d’un vaccin avec des puces pour nous surveiller ou des chemtrails pour contrôler nos esprits (technologies qui semblent complètement impossibles dans l’état actuel de nos connaissances et qu’il serait donc particulièrement difficile de développer en marge de la communauté scientifique, dans le secret le plus total) nous sert à oublier que nos téléphones nous surveillent déjà très bien et fournissent plus de données que ne peuvent en exploiter les gouvernements, que la télévision nous abrutit parfaitement, et que nous avons choisi de les utiliser, que personne ne nous a jamais forcés.

    De même, les anti-vaccins pointent, avec justesse, le fait que l’oligopole pharmaceutique a un intérêt commercial évident à ce que nous soyons le plus possible malade pour consommer le plus de médicaments. Qu’à travers les brevets, l’industrie pharmaceutique privatise d’énormes budgets publics pour les transformer en juteux profits, parfois au détriment de notre santé. Mais il est difficile de se passer des médicaments. Il est donc plus simple d’attaquer les vaccins, médicaments dont la procédure est impressionnante (une piqure) et qui ont, à très court terme, un effet néfaste (fièvre ou durillon). Pire, on ne perçoit jamais l’utilité d’un vaccin. Si un vaccin fonctionne, on se dira toute sa vie qu’il n’était pas nécessaire… Et qu’on a été victime d’un complot.

    Le vaccin, qui est probablement la plus belle invention de l’humanité en ce qui concerne le confort et l’espérance de vie, sert donc très injustement d’étendard à l’intuitif conflit d’intérêts et à la rapacité (réelle) de l’industrie pharmaceutique. La plupart des médicaments sont beaucoup moins efficaces que ce qu’ils prétendent, ils sont vendus à grands coups de marketing. Le simple fait que les devantures de pharmacie soient transformées en gigantesques panneaux publicitaires est un scandale en soi. Les vaccins sont peut-être l’exception la plus sûre, la plus bénéfique et la plus surveillée. Mais c’est aussi intuitivement la plus facile à critiquer.

    Et ces critiques sont parfois nécessaires : les vaccins étant peu rentables (on ne les prend qu’une fois dans sa vie), l’industrie pharmaceutique tente de les faire développer sur des fonds publics à travers les universités avant de s’arroger tous les bénéfices en les revendant très cher aux états… qui ont financé leur mise au point ! L’université d’Oxford avait d’ailleurs annoncé son souhait de mettre son vaccin COVID dans le domaine public, sur le modèle de l’Open Source, avant de se raviser sous, à ce qu’il parait, la pression de la fondation Bill Gates. Un complot qui, sans remettre en cause la qualité du vaccin, me semble parfaitement plausible et réaliste. À  croire que les complots absurdes comme les puces 5G dans les vaccins sont inventés exprès pour décrédibiliser la moindre des critiques et nous détourner des véritables problématiques. À noter que la fondation Bill Gates joue un rôle positif prépondérant dans l’éradication de la polio. Rien n’est jamais parfaitement noir ni blanc. Le monde est complexe.

    Le complot des réseaux pédophiles

    Pour faire une bonne théorie du complot, il suffit donc de reprendre les souffrances réelles, de les amalgamer avec une histoire séduisante et choquante. Un exemple parmi tant d’autres est la persistance des théories de réseaux pédophiles très sophistiqués pour les élites. Parfois mâtinée de satanisme et de cannibalisme pour le décorum.

    La pédophilie est bel et bien un problème de notre société. Hélas, elle est majoritairement présente au sein des familles elles-mêmes. Les enfants sont le plus souvent abusés par un parent ou un proche de confiance (comme l’ont souvent été les prêtres). Mais imaginer qu’un oncle ou un père puisse violer un enfant de sa propre famille est tellement affreux que nous rejetons la faute sur les ultra-riches. Ultra-riches qui ne font qu’ajouter de l’huile sur le feu en ayant parfois une sexualité débridée par un sentiment d’impunité, sentiment exacerbé par une culture machiste du viol menant parfois réellement à la pédophilie comme les affaires Weinstein ou Polanski.

    Le traumatisme de l’affaire Dutroux en Belgique s’explique en partie, car il est difficile d’admettre qu’un pauvre type complètement malade puisse tout simplement enlever des gamines dans sa camionnette et les planquer dans sa cave. Que son nom était bien sur la liste des suspects, mais que la lenteur de la police à le démasquer s’explique essentiellement par l’application aveugle des procédures administratives en vigueur à l’époque, procédures ralenties par certains conflits de pouvoir au sein de la hiérarchie (ce qui a conduit, d’ailleurs, à une refonte complète de la police en Belgique). Il y’a un certain réconfort à imaginer que le crime n’est pas juste une série de malchances et de mesquineries administratives, mais bien la volonté d’une organisation toute puissante impliquant jusqu’à la famille royale.

    Les complots de la juiverie internationale et de QAnon

    Les théories du complot sont généralement l’illustration d’une perte de confiance justifiée envers les garants de la moralité et de l’autorité. Elles fleurissent le plus souvent en période de désarroi profond. La misère économique des années 30, juste après le krach boursier, permettra de mettre en avant la théorie séculaire de la cabale juive avec les conséquences que l’on sait en Allemagne. Je ne peux d’ailleurs m’empêcher de vous recommander l’excellent « Le cimetière de Prague », d’Umberto Eco, pour une illustration romancée de cette cabale.

    La crise financière de 2008 n’échappe pas à la règle. Sur ses cendres naitront Donald Trump et QAnon qui n’ont, d’un point de vue historique, aucune originalité. Tout semble être, à la lettre près, issu des théories complotistes du passé.

    Des thèses absurdes, mais avec, encore une fois, une intuition d’un problème très juste. Le problème de l’existence de l’industrie de la finance. Comment se fait-il qu’une industrie qui ne semble produire rien de concret pour les citoyens lambdas, qui génère des milliards, qui semble rendre chacun de ses membres millionnaires, comment se fait-il que cette industrie aux pratiques incompréhensibles reçoivent autant d’argent du gouvernement lors d’une difficulté qu’elle a elle-même créé ? Comment se fait-il que, dans ce qui se présente comme une démocratie, le principal facteur pour arriver au pouvoir soit la richesse ? Comment se fait-il que tous nos meilleurs cerveaux issus des écoles d’ingénieurs, de science ou d’administration soient recrutés dans le domaine de la finance ?

    À ce sujet, je conseille le magnifique discours de Fabrice Luchini (préparé, mais jamais déclamé) dans le film « Alice et le maire ». Un film qui illustre de manière très réaliste les dessous de la politique : des gens stressés, qui enchainent les réunions et qui n’ont plus le temps de penser. Comment voulez-vous que ces organisations dont la vision à long terme relève de la prochaine élection puissent sérieusement mettre en place des complots d’envergure ?

    Le complot de la malbouffe

    Les théories du complot ne peuvent que diviser. Les intuitifs savent qu’elles représentent un problème réel. Les rationnels peuvent démontrer qu’elles sont absurdes et en viennent à nier l’existence du problème initial. Les deux camps ne peuvent donc plus se parler. Les comportements sensés et absurdes se mélangent.

    Entrez dans un magasin de nourriture bio et vous serez abasourdi par le fatras de concepts dont une simple boîte de conserve peut se revendiquer.

    Votre boîte est « bio ». Cela signifie qu’elle a reçu un label comme quoi elle utilisait une quantité limitée de certains pesticides.

    La démarche est rationnelle. Si la nocivité des pesticides sur l’humain n’est pas toujours démontrée, elle l’est sur le vivant. L’absorption des pesticides par le corps a été démontrée et l’hypothèse que ces pesticides puissent avoir un impact sur la santé est sérieusement étudiée.

    Votre boîte est également dans un emballage « écologique ». Cela semble intuitif, mais, malheureusement, la culture biologique produit énormément plus de CO2 que la culture avec pesticide. Ceci dit, les pesticides ont également un impact environnemental non négligeable, même si ce n’est pas du CO2.

    L’aliment est également garanti sans OGM. Là, cela devient plus étrange. La nature produit en effet des OGM en permanence. C’est même le principe de l’évolution. Les OGM pourraient donc être particulièrement bénéfiques, par exemple en étant plus nutritifs. Rejeter les OGM, c’est rejeter le principe du bouturage, vieux comme l’agriculture. Mais le rejet des OGM est, encore une fois, le symptôme d’un réel problème, à savoir la volonté d’apposer une propriété intellectuelle sur les semences, procédé monopolistique dangereux. La lutte anti-OGM n’est pas tant contre le principe de l’OGM lui-même (la plupart des anti-OGM ne savent d’ailleurs pas ce qu’est un OGM) qu’une défiance envers ceux qui prétendent manipuler la nourriture sans vouloir nous dire comment ni nous permettre de le faire nous-mêmes. La défiance envers l’industrie qui pratique l’OGM  est pertinente. La défiance envers le principe même de l’OGM ne l’est sans doute pas.

    Enfin, il arrive que votre nourriture (ou vos produits de beauté, s’ils sont de la marque Weleda) soit issue des principes de la biodynamie. La biodynamie est un concept inventé par Rudolf Steiner, un illuminé notoire qui a décidé de réinventer la philosophie, les sciences, la médecine, l’éducation et la religion en se basant uniquement sur son intuition. Il n’y connaissait strictement rien en agriculture, mais a un jour improvisé une conférence devant une centaine d’amis, dont seule une minorité d’agriculteurs, sur la meilleure manière de cultiver. Cette conférence a été retranscrite par une sténographe, mais Steiner lui-même a dit plusieurs fois qu’il n’avait pas relu cette transcription et que sa conférence avait pour objectif d’être orale, pas écrite. Que la transcription devait comporter énormément d’erreurs. Il mourra peu après sans jamais relire ni même mentionner le terme « biodynamie » qui sera inventé par après.

    Il n’empêche que cette transcription erronée d’une conférence improvisée par un non-agriculteur passionné d’occultisme et de magie sert aujourd’hui de référence à toute une industrie. Les règles sont du style : « Telle plante doit être plantée quand Mars est visible dans le ciel parce que les fleurs sont rouges et que Mars est rouge. Et il faut répandre des rats morts dans le compost durant les nuits de pleines lunes parce que ça le fait ». Tout livre ou agriculteur qui se revendique de la biodynamie aujourd’hui ne fait qu’une chose : reprendre les élucubrations sans aucune substance empirique issues de la transcription erronée d’une seule et unique conférence d’un illuminé. Bref, la définition même de la théologie. Cependant, si on supprime toute la partie ésotérique, on retrouve les fondements de l’agriculture biologique. Comme n’importe quelle religion, la biodynamie est donc loin d’avoir tout faux. Tout simplement parce que, statistiquement, avoir tout faux est aussi improbable que d’avoir tout vrai et parce que, comme le souligne Kahneman, l’intuition est souvent juste. Mais pas toujours. Ce qui est son gros problème.

    Donc, en achetant de la nourriture bio, ce que je fais personnellement, je mélange le plus souvent du sensé, du pas complètement sensé et de l’absurde total.

    Tout cela à cause d’un problème intuitif bien réel : on possède désormais un confort suffisant pour faire le difficile concernant notre nourriture et force est de constater qu’on bouffe de la merde. À travers le sucre et les graisses saturées, les producteurs de nourriture ne cherchent qu’à nous rendre addicts à moindre coût au mépris le plus total de notre santé. Les aliments sont manipulés pour paraitre jolis en magasin, au détriment de leur composition. Depuis des décennies, des arnaques intellectuelles, parfois promues par nos gouvernements, ont servi les intérêts industriels (par exemple le fait de boire du lait pour renforcer les os ou le principe de la pyramide alimentaire, principe sans aucun fondement scientifique). Le complot est donc bel et bien réel !

    Le complot des complotistes

    Nous le sentons alors nous cherchons à préserver notre santé, à diminuer nos cancers en nous protégeant des ondes électromagnétiques et en bouffant bio. Ce qui, objectivement, pourrait avoir un impact positif. Très faible, mais ce n’est pas impossible.

    Mais vous savez ce qui a un impact majeur sur notre santé ?

    La cigarette, les pots d’échappement de voiture, l’alcool. Supprimez ces trois-là, dont deux sont à votre portée immédiate, et cela aura un million de fois plus d’effet que de bouffer bio et de mettre son GSM en mode avion la nuit. Pour un effet maximal, diminuez également la viande rouge, cancérigène établi, et faites 30 minutes d’exercice par jour.

    Ils sont là les complots qui en veulent à votre santé. Ils crèvent les yeux. C’est le lobby du tabac qui fait qu’il est légal de fumer en public, en empestant autour de soi. C’est le lobby automobile qui vous vend des SUV en vous faisant pester sur les embouteillages et en tuant les jeunes adultes inconscients qui roulent à pleine vitesse. C’est le lobby de l’alcool qui fait des cartes blanches contre le concept de « tournée minérale » en Belgique et qui subventionne les cercles étudiants, ce sont les Facebook et Google qui accaparent toute votre vie privée et mettent en place des procédés monopolistiques qui les rendent incontournables.

    Nous pouvons tous lutter contre ces complots qui nous menacent directement dans notre intégrité physique et mentale. Les plus grandes causes de mortalités évitables, hors suicide, peuvent se résumer à alcool, tabac et bagnole.

    Mais c’est très difficile de renoncer à sa clope, à sa bagnole et à son compte Facebook. Alors on poste contre les vaccins, contre les OGMs et contre la 5G. On manifeste contre ce qu’on ne peut pas vraiment changer. Quitte à se mettre en danger un fumant de l’herbe « bio », en buvant des alcools distillés artisanalement et en refusant les vaccins pour ses enfants. Tout en le clamant haut et fort sur Facebook.

    À force de remettre en question l’autorité, on se tourne alors vers des sources d’autorités sans aucune légitimité, mais qui nous font du bien. On prétend ne pas vouloir se faire manipuler et on va se mettre dans les pattes des intérêts commerciaux des gourous, des shamans et des vendeurs de cruches qui énergétisent l’eau. Sous prétexte de ne pas vouloir obéir, on en vient à faire exactement le contraire de ce que les autorités disent, sans réfléchir au fait qu’on est encore plus facilement manipulable, comme l’enfant qui dit toujours non et à qui on dit « Ne mange surtout pas ta soupe ! ».

    Si vous pensez qu’un domaine quelconque est corrompu, de l’industrie alimentaire à la recherche scientifique, vous avez probablement raison. Mais ce n’est pas contre le domaine en question qu’il faut lutter, c’est contre la corruption. L’industrie de l’alimentation biologique, celle du cannabis, celle des cristaux énergétiques et des réseaux de coaching anti-cancer astrologique sont tout aussi corrompus, tout comme l’est la politique écologique. Ils comportent une partie de gens honnêtes dilués dans une population ne cherchant qu’à vider votre portefeuille.

    Le plus dur à accepter c’est que, non, on ne nous cache pas la vérité. Elle est là, devant les yeux de qui veut bien la voir. Il n’y a rien de secret, rien de mystérieux. L’intelligence moyenne reste la même, quel que soit le niveau de richesse ou de pouvoir politique. Mais cette réalité est difficile à accepter, car elle n’offre pas de réponse toute faite, parce qu’elle n’offre aucune certitude, que des probabilités, parce qu’elle va très souvent en contradiction avec nos convictions et nos actions passées. Et parce que, si le complot est le plus souvent inventé ou exagéré, la souffrance qui en résulte est elle bien réelle.

    Pour aller plus loin :  complot du Covid et autres lectures

    « Vaincre les épidémies », par Didier Pittet et Thierry Crouzet.

    Inventeur du gel hydroalcoolique que nous utilisons désormais tous les jours, Didier Pittet est un spécialiste suisse mondialement reconnu des maladies infectieuses et des épidémies. Dans ce livre, il retrace sa découverte du Covid, sa comparaison avec les autres épidémies (H1N1, grippe aviaire) et son expérience de devenir l’expert de référence pour Macron, qui enverra un jet privé le chercher pour l’amener à une réunion de l’Élysée. Ce livre illustre donc à merveille la vision d’une personne qui fait partie du plus haut niveau de pouvoir en ce qui concerne le COVID. Au menu : incompétences à tous les niveaux de décisions, conflits politiques qui impactent des décisions qui devraient être purement scientifiques, tentatives pas souvent efficaces de manipuler l’opinion publique « dans le bon sens » à travers le marketing. Dans le COVID comme partout, les complots sont bel et bien présents, mais tellement petits, humains, mesquins…

    Didier Pittet vient d’être fait Docteur honoris causa de l’université où j’enseigne l’Open Source. Ce que je salue, car, avec la formule de son gel hydroalcoolique, il est un pionnier de l’Open Source dans le domaine de la santé.

    Thierry Crouzet revient sur la nécessité de créer un vaccin Open Source.


    https://tcrouzet.com/2020/12/02/je-veux-la-paix-dit-le-vaccin-mais-je-fais-la-guerre/

    Ce qui n’est malheureusement pas le cas, comme je l’ai raconté, à cause de la fondation Bill Gates.


    https://khn.org/news/rather-than-give-away-its-covid-vaccine-oxford-makes-a-deal-with-drugmaker/

    Dans son intervention, le parlementaire belge François De Smet tente de trouver un juste milieu entre les mesures anti-Covid et les libertés publiques. Loin de crier au complot, dans un sens ou dans l’autre, il milite pour un équilibre raisonnable. Cela devient tellement rare que cela mérite d’être souligné. De la même façon, il avait dénoncé les procédures entourant le marché des vaccins anti-covid tout en militant pour plus de transparence. Un politicien qui me fait plaisir. Il risque de ne pas avoir beaucoup de voix. D’ailleurs, il ne semble intéresser personne d’autre que moi.

    https://francoisdesmet.blog/2021/02/05/chambre-debat-covid-et-libertes-publiques/

    https://francoisdesmet.blog/2020/12/22/chambre-vaccins-et-transparence/

    Bad science, un livre et une chronique qui revient sur les arnaques scientifiques de l’industrie pharmaceutique, depuis Big Pharma aux laboratoires bio/indépendants qui fournissent les compléments alimentaires « alternatifs » (je n’ai pas lu le livre, je me fie à la critique de Cory Doctorow).


    https://memex.craphound.com/2010/10/19/bad-science-comes-to-the-usa-ben-goldacres-tremendous-woo-fighting-book-in-print-in-the-states/

    « Le cimetière de Prague », d’Umberto Eco. Avec sa verve habituelle, Eco nous plonge dans la vie d’un faussaire obligé de créer de toutes pièces les preuves d’un complot. Jouissif.

    Compte-rendu de l’incompétence des services secrets anglais


    https://www.bbc.co.uk/blogs/adamcurtis/entries/3662a707-0af9-3149-963f-47bea720b460

    Un très long témoignage sur comment les théories du complot nous manipulent et sur le parallèle entre la diététique « alternative », les religions et les complots politiques.


    https://wisetendersnob.medium.com/this-secret-message-could-change-your-life-wellness-culture-jesus-and-qanon-cd576e53c9c8

    Photo by Markus Spiske on Unsplash

    Je suis @ploum, ingénieur écrivain. Abonnez-vous par mail ou RSS pour ne rater aucun billet (max 2 par semaine). Je suis convaincu que Printeurs, mon dernier roman de science-fiction vous passionnera. Commander mes livres est le meilleur moyen de me soutenir et de m’aider à diffuser mes idées !

    Ce texte est publié sous la licence CC-By BE.

  • Tuesday 16 February 2021 - 18:18

    Et tant que j’y suis avec l’e-mail : va falloir que les sites arrêtent de jouer au con avec.

    Beaucoup de sites les utilisent correctement, mais y a aussi un sacré paquet de zozos qui font de la merde.

    Je ne parle pas du spam, de la revente de l’adresse à des régies de pubs. Ces comportements sont à chier mais les sites web savent très bien ce qu’ils font.

    Il y a aussi des trucs qui ne sont pas forcément malveillants, mais dont le résultat est tout le même.

    Premier exemple : Tipeee.
    Je n’ai plus de compte chez eux. Pourtant, je reçois encore parfois des e-mails de leur part parce qu’un créateur envoie des e-mails à ceux qui les ont soutenu par le passé, et comme j’étais dedans, je reçois ces e-mail. Oui c’est codé avec les pieds.

    Désinscription ? Mon cul. Le compte n’est pas supprimé et les informations associées non plus. La seule chose qui est révoquée, c’est mon droit d’accès au compte, qui lui existe toujours.

    Deuxième exemple : KissKissBankBank (un Kickstater français).
    Une fois qu’on soutient un projet et que l’auteur du projet publie une mise à jour, on reçoit un e-mail. Ok, pourquoi pas, même si j’aimerais pouvoir désactiver ça.

    En pratique, ils n’envoient pas un e-mail avec le message de l’auteur. Ça serait trop pratique. Non : ils t’envoie un e-mail avec un bouton « cliquez là pour lire l’annonce ! ». How about va te faire voir ?

    À noter que Kickstarter, lui, donne bien la news entière dans l’e-mail qu’ils envoient.

    Troisième exemple : oui.sncf.
    Eux j’ai carrément bloqué leur e-mails par l’anti-spam. Il est en effet impossible de se désinscrire : y a pas de lien de désinscription ! Il faut leur envoyer un putain de courrier papier ! C’était pas illégal ça ?

    Étrangement, ces trois exemples sont français. Y a vraiment un problème avec les sites français, j’ai l’impression.

    Soit ils n’embauchent pas de testeurs d’expérience utilisateur, soit c’est supervisé par un guignol sans connaissances des bonnes pratiques. Mais y a un sérieux problème et c’est chiant.

    Et je ne parle pas des e-mails dont l’encodage des caractéres est foireux, dont les liens sont cassés, dont l’en-tête est corrompu… bref, les e-mails jamais testé par l’équipe de stagiaires qui a pondu le bouzin.

  • Tuesday 16 February 2021 - 17:43

    J’adore l’e-mail. Et je n’aime pas les papiers.

    Sauf que parfois, faut conserver des papiers : factures, relevés, etc.
    Que ce soit OVH (mon FAI), Free mon opérateur mobile ou mes factures d’eau, j’enregistre tout, tous les mois, en PDF.

    Avant, OVH m’envoyait les factures en PDF par e-mail, en pièce jointe.

    Mais ça, c’était avant.

    Avant, Free m’envoyait ses factures en PDF par e-mail, en pièce jointe.

    Mais ça, c’était avant.

    Avant, je recevais mes factures d’eau par PDF aussi.

    Mais ça c’était avant.

    Maintenant y a des éoliennes. Et ça c’est à vent. Pardon.

    Heu… Pour les e-mails : maintenant ils t’envoient tous un message avec un lien.
    Faut cliquer sur le lien.
    Oops : avant de cliquer, on s’assure que le lien est légitime.
    Ensuite, faut cliquer sur le lien.
    Faut retrouver ses ID de connexion, puis se connecter sur le site.
    Faut trouver le bouton caché pour l’historique des factures.
    Faut ouvrir le PDF.
    Faut faire fichier > enregistrer une copie et c’est bon, enfin.

    Avant, on faisait « enregistrer la pièce jointe ». Et c’était bon.

    Ouais je sais, j’ai une vie horrible.

    Mais franchement : vous savez m’envoyer un e-mail, l’e-mail supporte les pièces jointes. Pourquoi ne pas envoyer la facture en pièce-jointe par e-mail ?
    C’est pas assez « corporate » ?
    Ça ne permet pas d’écrire de cookie sur mon PC ?
    Ça fausse le nombre de visites sur votre site ?

    Vous faites chier, c’est du temps de perdu pour moi. Avant je recevais mes papiers par courrier, je n’étais pas obligé d’aller en agence pour les récupérer !

    Même remarque pour les employeurs (qui passent tous par des problèmes comme Coffreo), les marchands en ligne ou autre. Vous avez mon e-mail, donc au lieu de me spammer, servez-vous-en !

    PS : oui, je vous conseille de constituer des archives de relevés et autres factures. Le jour où vous changez de FAI, d’opérateur, de banque, et que votre compte est facturé, tous ces fichiers deviennent inaccessibles (quand le site ne décide pas tout simplement d’en rendre l’accès payant — coucou la banque postale, à l’époque)


    Je remarque par contre que les e-marchands allemands m’envoient systématiquement les factures en PDF (y compris les marchands chez Amazon).

    C’est une obligation légale en Allemagne, c’est ça ? En tout cas c’est une bonne chose.

  • Tuesday 16 February 2021 - 15:45
    Comme tous les utilisateurs d'aspirateurs munis de sacs interchangeables, il arrive un jour où il vous faut acheter d'autres sacs quand tous sont passés à la poubelle. Le gros problème dans ce cas est surtout le prix car si les aspirateurs avec sacs sont parmi les moins chers, les accessoires, les pièces détachées ne sont pas donnés du tout.
    Alors comment faire : acheter des sacs en boutique ou en ligne ?
    Des aspirateurs, il y en a maintenant de nombreuses catégories sachant que celle de base reste la première à avoir été commercialisée à grand échelle, à savoir les aspirateurs, le plus souvent à fil, à tirer et qui ont un sac à poussière généralement en papier qu'il faut jeter une fois plein et, surtout remplacer par un neuf...

    Où trouver des sacs d'aspirateurs de rechange pour mon appareil ?

    Là, il faut bien faire attention ... Si vous avez un appareil qui commence à dater, ne vous faites pas trop d'illusions pour trouver un sac neuf en magasin ... vous y trouverez juste ceux destiné aux appareils vendus récemment ! Si c'est une marque connue, l'affaire peut-être jouable en passant commande, mais il vous faudra et de la patience et ... payer plus cher ...
    La seconde solution consiste à vous lancer dans une vaste recherche sur Internet pour trouver un sac d'aspirateur pour votre modèle ou, au moins, un équivalent. Et, encore là, deux possibilités: les grands sites généralistes de ventes en ligne bien connus, ou des sites justement bien spécialisés dans  ce genre de demande, des sites comme Fixpart qui disposent de milliers de références disponibles dans des domaines bien spécialisés, ici dans notre exemple, le domaine de la vente en ligne de pièces détachées d'appareils électroménagers, et là cela devient souvent et un gain de temps, et un gain d'argent ...
    Faites le test, comparez, vous verres par vous mêmes !!!
    poussière
    poussière : avalée elle est stockée dans un sac .
    Toute cette poussière dont nous soulage un aspirateur finit bien quelque part ... dans un sac bien sûr ... mais selon les modèles d'aspirateurs cette " notion de sac " n'est pas la même ...

    Trouver les meilleurs prix en ligne.

    Si vous partez à la recherche de l'objet miracle sur Internet, cherchez à la fois les sacs qui sont d'origine ( la bonne marque ) comme ceux qui sont des équivalences, mais soyez sûrs de vous quant aux équivalences !
    Prenez le temps de faire votre petit comparateur personnel sur un brouillon papier à côté de vous, car cela m'étonnerait beaucoup qu'il existe un comparateur d'achat pour les pièces détachées d'appareils électroménagers ...
    Cela aura surtout le gros avantage de vous faire découvrir une foule de sites dans lesquels souvent se cachent quelques petites perles rares.
    En matières de sacs de rechange pour les aspirateurs, il est certain que vous allez tomber dans les premiers résultats sur sur les habituels ténors e la Vente en ligne, tels Amazon, Ebay, CDiscount et autres, sur les classiques versions Internet des grandes surfaces comme Darty, Boulanger, Auchan et j'en passe, mais ...
    aspirateur
    aspirateur : utile mais à entretenir aussi !
    En fouinant ainsi, vous verrez, vous ferez de belles découvertes. Ici dans cet article je pense plus précisément à un site comme " Fixpart " qui contient pour quasiment tous ceux qui concerne les appareils électroménagers, de tous genres, de toutes marques, aussi de toute année de fabrication, des centaines de milliers de références en ligne et, il faut le dire, en stock !
    Cela ne vous revient pas forcément plus cher, mais quand vous connaissez un site bien spécialisé de ce style vous pouvez y trouver directement plusieurs références correspondant au produit, à la pièce, recherchés, ce qui est un sacré gain de temps, ensuite vous pouvez comparer avec " ailleurs " et bien souvent vous laissez le " ailleurs " parce que vous n'y gagnez pas grand chose, il vous manque même très souvent la compétence, les conseils, la fiabilité que l'on trouve chez de vrais spécialistes ...
    Pensez-y, et pas que pour vos ... sacs d’aspirateurs ... :)
    © refOK.fr - duplication interdite
  • Tuesday 16 February 2021 - 10:06
    En SEO, aviez-vous déjà pensé à étudier un site sous la forme d'un entonnoir d'URL ? C'est très efficace, surtout avec l'impact visuel très concret pour votre client, votre patron ou vous-même.
  • Monday 15 February 2021 - 19:44
    from PluXml

    🇬🇧 A new PluXml version is available. This 5.8.6 minor version brings fixes listed below. Some of them were introduced with the 5.8.5 version, so I highly recommend you to do this update on your websites that are using this version.


    🇫🇷 Une nouvelle version de PluXml est disponible. Cette version mineure, corrige des anomalies introduites par la version 5.8.5, je vous recommande donc fortement d'installer cette mise à jour sur vos sites web utilisant cette version de PluXml.


    Changelog

    [+] Update PHPMailer 6.2.0 : security fixes and PHP 8.0 compatibility (P3ter)
    [+] Distinct article and comment rss feeds configuration #521 (thx3r)
    [+] Refine plxMotor::urlRewrite() to use parse_url() #520 (bazooka07)
    FIX Missing thumbnail in first article #518 #525 (bazooka07, sudwebdesign)
    FIX Error when editing .htaccess when Apache is not installed (P3ter)
    FIX 404 Error when accessing /blog with url rewriting (bazooka07)
    FIX Error on article publication caused by regex in plxMotor::artInfoFromFilename() #522 (bazooka07)
    FIX Wording change on the capcha question #523 (Thx3r)

    Thanks to bazooka07, sudwebdesign and thx3r for their contributions to this PluXml version.

  • Monday 15 February 2021 - 10:57
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/burma/coup-images-feb21/000_92b8y7.jpg Bangkok - En Birmanie, La colère a pris le dessus. Les Birmans manifestent massivement, depuis début février, assurant qu'ils se battront jusqu'au bout contre le coup d'Etat de l'armée.  Dix ans après l'avènement de la démocratie après presque un demi-siècle de dictature, les jeunes en particulier ne veulent plus céder. Récit en images de cette mobilisation historique couverte par nos journalistes sur place.
  • Friday 12 February 2021 - 12:50
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/iraq/baghdad-farewell-feb21/000_1qv6bc.jpg “Quand je suis arrivé en Irak en 2017, je me disais bien qu'il y avait forcément quelque chose de magique”, écrit Ali Choukeir, ancien correspondant à Bagdad. Quatre ans, des révoltes, quelques attentats et bien des drames plus tard, voici son au revoir à un pays auquel il s'est attaché pour toujours.
  • Thursday 11 February 2021 - 22:56
    from serelit

    Quelque soit le mode de chauffage que l’on souhaite, la recherche de l’économie est importante. Le Poêle à pellet occasion ne fait pas exception à la règle.

    Il est vrai que seuls les magasins spécialisés proposent ce type de produits. Il est assez rare de trouver des bonnes affaires mis à part pendant les périodes de soldes ou en cas de liquidation totale. Internet demeure un des moyens les plus simples de dénicher le meilleur poele a pellet occasion. La plupart des modèles proposés sont relativement gros et lourd. D’autres sont, au contraire plus petit mais leur rendement est moins important. Un appareil de petit gabarit aura plus de mal à chauffer une habitation que n’en aura un plus volumineux.

    Le tirage et la chambre de combustion étant réduits. Souvent placé dans un coin de pièce ou dans un emplacement qui s’apparente à celui d’une cheminée, il faut que le poêle soit suffisamment puissant pour procurer de la chaleur partout dans la pièce voire même dans les pièces qui se situent autour ou au fond d’un couloir. Le but étant que ce type de chauffage se suffise à lui-même et ne soit pas à associer avec des convecteurs électriques ou en complément d’un chauffage central. Quelque soit votre choix, il convient de veiller à trouver la perle rare tout en évitant les pièges qui peuvent survenir après quelques utilisations.

    Trouver la bonne affaire

    Sur Internet, chez les professionnels ou chez les marchands physiques, les offres de poele a pellet occasion ne manques pas. Le problème est souvent le même. A savoir que la plupart des acheteurs ne sont pas des spécialistes de ce type de matériel. Il est donc quelques fois compliqué de détecter la vraie bonne affaire. Les vendeurs, les conseils et les avis sont là pour vous aiguiller dans votre recherche. Les spécificités de l’appareil doivent être présent et pouvoir ainsi donner un complément d’information sur la consommation et le rendement. Tout ceci a pour but de vous éviter de tomber dans le panneau en choisissant un produit inadapté ou en mauvais état.

     

    Les risques de l’occasion

    Comme pour une voiture, ce qui compte ce ne sont pas les parties visibles mais le cœur de l’appareil qui compte. Un poele a pellet occasion qui aura mal était entretenu s’avèrera une ruine à l’utilisation. Sans compter le fait qu’il peut y avoir des risques pour l’habitation et la santé.

    Quand on réalise son achat directement à un particulier, les garanties sont inexistantes ou presque.

    Le fait de passer par un professionnel doit permettre à l’inverse de s’assurer du bon état de fonctionnement de l’appareil.

    Généralement une révision est effectuée pour confirmer cela.

    Pour ne pas se faire gruger, lisez le dossier complet des chauffages d’appoint.

    L’article Poêle a pellet occasion est apparu en premier sur serelit.

  • Wednesday 10 February 2021 - 12:24

    Trop souvent épinglé pour ses dérapages politiques, Eric Zemmour a été repéré dans son appartement du 16ème arrondissement de Paris se dirigeant sur le boulevard périphérique Parisien au volant de son véhicule haut de gamme français Renault Scénic, le tout en effectuant des dérapages.

    « Je prends beaucoup de plaisir à drifter sur la poudreuse j’avoue, un vrai plaisir ce véhicule même si je l’ai un peu un abîmé la dernière fois que je suis allé à Calais faire tourner un peu le moteur. » a expliqué la personnalité politique, interrogée par un autre automobiliste présent sur place, qui a réussi à prendre une photo du véhicule d’Eric Zemmour sous la neige, un véhicule audacieux et fougueux.

    Image result for scenic neige
    Le Scénic d’Eric Zemmour utilisé pour effectuer des dérapages dans la neige

    « Je fais tout ça pour le plaisir de la conduite, en passant de dérapage en dérapage, parfois il faut en faire des vrais. Sincèrement l’adhérence de mes nouveaux pneus Continental Grand Touring All Seasons est folle, j’ai pas peur de rouler sur les trottoirs ou d’accélérer quand je vois un journaliste de gauche pour lui exploser son petit carnet de merde de gauchiasse sur mon pare-brise Valleo dernier cri. » a témoigné l’artiste raciste incompris.

    Sa conduite, tout comme ses dérapages tendent naturellement vers la droite, « un problème de direction d’après mon garagiste, mais j’ai peur que le problème soir plus sérieux. »

    L’article Eric Zemmour épinglé pour un nouveau dérapage dans la neige avec son Scénic est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Tuesday 09 February 2021 - 09:48
    Le diagramme en radar dans RM Tech aide à repérer très vite où sont les principaux problèmes techniques SEO d'un site. Explications...
  • Monday 08 February 2021 - 18:21

    J’ai une manie qui est que j’ai du mal à jeter les vieilles choses.

    La raison que je m’invoque à chaque fois : « ça peut servir », ou « au cas où ».

    Du coup, mes tiroirs sont remplis de bric-à-brac en tout genre, et mes placards remplis de cartons plein de trésors. On pourrait dire que c’est le bordel. Mais je sais exactement ce que j’ai et [pas toujours très] exactement où tout se trouve.

    En particulier, j’ai un espace de rangement où je range mes trucs informatiques : des câbles, des vieux CD d’installation, des centaines d’adaptateurs USB en tout genre, des vieux claviers, des disquettes, des pièces de PC qu’ils ne fabriquent plus depuis 15 ans… Bref, de tout.

    Eh ben ça m’a servi, pour une fois !

    Mon téléphone actuel (BQ Aquaris X2), je l’ai depuis 2018 : c’est un téléphone incroyable, hyper-fluide et sous Android One. Même après bientôt 3 ans, il est d’une fluidité comme au premier jour. En plus il y a des options sympa et ne manque de rien. Malheureusement, BQ, le fabriquant, n’existe plus. Ils ne font plus de téléphones. Ce téléphone est désormais introuvable neuf.

    Pourquoi ça m’emmerde ? Parce que je suis maladroit.

    Malgré ses qualités, la batterie du téléphone n’a pas trop survécu à son âge et aux canicules qu’il a traversé deux étés de suite. J’ai perdu environ 60 % de l’autonomie initiale. J’ai donc voulu changer la batterie.

    Les batteries inamovibles, c’est la merde. En la retirant, malgré ma délicatesse, j’ai endommagé le connecteur de l’écran tactile. Tout fonctionnait encore, sauf le tactile. Du coup je ne pouvais rien faire, sinon l’allumer et l’éteindre. Je me suis senti con.

    Heureusement, mon téléphone sauvegarde les fichiers téléchargés, les photos et les captures d’écran sur mon NAS tous les soirs : je n’ai rien perdu de ce côté-là.
    Par contre, mes vieux SMS et certains fichiers de config, ne sont pas sauvegardés et étaient encore dessus.

    Du coup comment faire ?

    Les téléphones récents peuvent accueillir un clavier ou une souris. En bluetooth par exemple. Mais sans tactile, impossible d’activer le bluetooth.

    Sur mon PC j’ai un clavier et une souris sans fil : ils utilisent un petit récepteur sans fil USB et la souris se connecte sur ça.

    Sauf que mon téléphone a une prise USB-C. Meh.

    Ah et je me suis souvenu, qu’un jour en 2015, j’avais reçu un petit gadget (avec un autre téléphone, un Elephone P5000) qui se branchait en Micro-USB dans le téléphone et dans lequel je pouvais mettre une clé USB normale. C’est donc un connecteur Micro-USB-Mâle_USB-Normal-Femelle (adaptateur « OTG »).

    Un adaptateur OTG.

    Ce truc était censé permettre le partage d’énergie : le P5000 avait une batterie de 5 000 mAh qui lui permettait de tenir 5 jours, ou de charger un autre téléphone. Le connecteur ne m’a jamais servi.

    En plus de ça, je dispose aussi de connecteurs Micro-USB_USB-C, pour charger mon téléphone récent avec les chargeurs anciens.

    Du coup je me suis dit, je vais essayer : connecteur OTG –> adaptateur USB-C/Micro-USB –> Connecteur sans fil pour la souris. Je n’avais guère d’espoir, et pourtant…

    … Ça marche !

    Happy face meme.
    Et on peut piloter le téléphone avec une souris : le pointeur apparait. Un clic c’est un « touch » et pour les gestes tactiles comme le glissement, on fait comme un drag-n-drop. Tout à fait intuitif.

    J’étais sur le cul, mais ça m’a servi de récupérer mes SMS, d’exporter les fichiers de config de quelques logiciels (Nova, K9-Mail…) pour les réimporter sur un autre téléphone.
    Ouais, je suis un vieux grincheux : j’aime pas le changement et j’aime retrouver mes marques. C’est aussi pour ça que je déteste changer mes appareils. Je passe du temps à choisir très méticuleusement mes outils, ce n’est donc pas pour changer tous les 6 mois. D’ailleurs, dans le cas contraire je n’aurais pas cherché à changer la batterie de mon téléphone, j’aurais changé de téléphone.


    Bref, maintenant tout est résolu ou presque, c’est l’heure des leçons :

    Premièrement, faites gaffe quand vous démontez vos trucs. Ne tirez pas sur tout, allez-y doucement. Et si vous ne voyez pas ce que vous faites, n’y insérez pas une lame (même en plastique) : il y a peut-être un connecteur fragile en dessous… Ah et regardez les tutos de réparation sur Youtube. Rien n’est trop simple. On ne fait la connerie qu’une seule fois.

    Deuxièmement, je suis content d’une chose : je respecte les plannings de mes sauvegardes. Tout est intégralement sauvegardé chaque soir quand je rentre chez moi et passe en Wifi. Je vais mettre en place la même chose pour mes SMS : ça va devenir nécessaire. Mais ce qui est sauvegardé a très bien fonctionné. J’en suis content : mes fichiers sont en lieu sûr. J’espère que c’est le cas aussi pour vous.

    Troisièmement, ne jetez pas vos câbles, adaptateurs, pièces de rechanges, boîtes… Tout peut toujours servir.

    Quatrièmement, essayez les branchements improbables. Ça ne m’a rien coûté de brancher 3 adaptateurs à la suite et franchement mes espoirs que ça marche étaient faibles. Mais ça a marché. Certains adaptateurs ne laissent passer que la charge et pas les données, mais d’autres, comme ici, permettent à tout de fonctionner. C’est cool.

  • Sunday 07 February 2021 - 14:00
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/rsa_6402.jpg “Il est des paysages si étranges qu'ils ne semblent pas de ce monde”, écrit Maria Lorente, directrice du bureau de l'AFP à Buenos Aires, après son périple en Bolivie dans les pas d'Evo Morales, de retour dans son pays après un an d'exil. Carnet de route jusqu'à Uyuni, dans le sud du pays andin, où se trouve la plus grande étendue de sel du monde,  à plus de 3.500 mètres d'altitude, et la plus vaste réserve mondiale de lithium, un site d'une beauté renversante. 
  • Friday 05 February 2021 - 10:34
    Si vous êtes joueur dans l'âme, si vous voulez parier en ligne, cela ne se fait pas en un clic de doigts ... C'est un Monde bien spécial dans lequel les perdants sont beaucoup plus nombreux que les gagnants !!!
    Il faut avant toute autre chose être bien au fait du déroulement de cette sorte de paris sportifs, voire même, encore mieux, suivre des formations qui sont dispensées, le plus souvent,directement en ligne, travaux pratiques à l'appui ... :)
    Il y a beaucoup d'exemples sur Internet concernant les Paris Sportifs en Ligne, beaucoup donnent des  astuces, des conseils, mais beaucoup moins essaie de diffuser des formations le plus souvent élaborées par des gens qui sont passés par là, avant nous ... Prenons donc le cas de Maxence Rigottier , un web-marketteur qui commence à prendre sa place en diffusant notamment ce genre de formations en vidéo ou en ligne.

    Cinq formations avec des vidéos pour les Paris Sportifs en ligne.

    Elle peuvent paraître simples, compliquées, inutiles, importantes, futiles ou essentielles, mais l'on ne peut en parler qu'après les avoir suivies, appliquées et , surtout, en avoir tiré les leçons, en avoir fait un réel bilan pour pouvoir passer du côté positif et rentable de ce Monde en ligne.
    vidéo
    vidéo : des formations diffusées directement en ligne .

    Gazon Futé.

    Pour une formation sur les paris sportifs,l'on peu déjà dire, au moins, que le titre est plus que bien choisi !
    Cette première formation vous propose:
    - un revenu supplémentaire réalisé en ligne.
    - des pronostics pour parier sur les matches de football.
    - une méthode qui vous est révélée en vidéo.
    - des outils comme les professionnels du foot ou des paris sportifs.

    Des pronostics bien spécifiques et bien établis.

    Ici, vous allez trouver :
    - une méthode de sécurisation pour vos gains, avant de commencer.
    - un " lexique " des termes techniques en matière de paris et de pronostiques.
    - comment choisir un bookmaker adapté ?
    - un récapitulatif de cette méthode clair et réutilisable.

    Sécuriser ses pronostics.

    Plusieurs vidéos pour établir une stratégie de sécurité vis à vis de vos différents paris:
    - découverte des principaux bookmakers, tels que Arjel, Winamax, Unibet, PMU, Betclic et autres Parions Web ...
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    - les paris ' remboursés ' sur tous les sites.
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    Augmenter son capital avec un travail régulier.

    Plus spécifique à Betfair:
    - les côtes et la liquidité.
    - la fiabilité relative de certains pronostics.
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    Et oui, nous en sommes tous là, nous en sommes tous à espérer gagner le gros lot, alors que la solution de la sagesse est peut-être d'apprendre, de mettre en plus des stratégie pour obtenir des gains moindres mais progressifs et plus durable ...
    Le Monde des Paris Sportif est quand même un Monde bien à part et il faut savoir où l'on met les pieds ...
    Wikipédia nous le rappelle, par ce petit résumé:
    " Un pari sportif consiste à miser de l'argent sur un évènement lors d'une rencontre sportive. Il existe de nombreux types de paris, dont les plus simples consistent à parier sur la victoire d'une équipe précise. Chaque pari a une cote et c'est elle qui permet de connaître à l'avance, en fonction de la somme misée, le montant gagné si l'évènement se produit.  "
    - Les paris se font en général chez des bookmakers qui sont des organismes autorisés à proposer aux joueurs de parier. Les paris sportifs étaient interdits en France jusqu'au 10 juin 2010, la veille de l'ouverture de la Coupe du monde de football. À compter de cette date, l'Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) a été créée à la suite de la loi relative à l'ouverture à la concurrence des jeux d'argent et de hasard en ligne. Elle est chargée de réguler le marché et distribue des agréments officiels aux opérateurs. Ils sont très prospères au Royaume-Uni par exemple.
    - La cote d'un pari permet de savoir quel serait le gain en cas de réalisation de l'évènement (victoire d'une équipe, nombre de buts marqués, etc.). Celle-ci est calculée et proposée par les bookmakers en fonction de leurs estimations des probabilités de survenance de l'évènement en se basant notamment sur des données statistiques, l'historique des rencontres et de manière générale toutes les informations disponibles pertinentes. Elle tient également compte de la répartition des sommes misées par les parieurs. Les cotes proposées peuvent donc varier au cours du temps en fonction de ces critères.
    - Si désormais les paris sportifs sont légaux pour le grand public, d’autres règles drastiques demeurent : tout acteur de compétition sportive et lié d’une façon ou d’une autre à des opérateurs de paris sportifs, se voit dans l’obligation de ne pas participer à des opérations en relations avec les paris sportifs. Ainsi, les clubs de sport professionnels affiliés à des fédérations sportives agrégées stipulent dans les contrats qu’ils font signer à leurs joueurs, l’interdiction de prendre part à des paris sportifs sous peine de poursuite judiciaire. De nombreux évènements montrent que cette loi est utile et nécessaire, comme l’illustre l’affaire des paris truqués en handball, en 2012, et l’implication de sept joueurs du MAHB et deux du PSG.

    Et maintenant, à vous de jouer, à vous de parier ( peut-être ), mais surtout prenez votre temps et tenez-nous informés ...   :)
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  • Friday 05 February 2021 - 08:33
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  • Thursday 04 February 2021 - 14:38

    How to create the long-lasting computer that will save your attention, your wallet, your creativity, your soul and the planet. Killing monopolies will only be a byproduct.

    Each time I look at my Hermes Rocket typewriter (on the left in the picture), I’m astonished by the fact that the thing looks pretty modern and, after a few cleaning, works like a charm. The device is 75 years old and is a very complex piece of technology with more than 2000 moving parts. It’s still one of the best tools to focus on writing. Well, not really. I prefer the younger Lettera 32, which is barely 50 years old (on the right in the picture).

    Typewriters are incredibly complex and precise piece of machinery. At their peak in the decades around World War II, we built them so well that, today, we don’t need to build any typewriters anymore. We simply have enough of them on earth. You may object that it’s because nobody uses them anymore. It’s not true. Lots of writers keep using them, they became trendy in the 2010s and, to escape surveillance, some secret services started to use them back. It’s a very niche but existing market.

    Let’s that idea sink in: we basically built enough typewriters for the world in less than a century. If we want more typewriters, the solution is not to build more but to find them in attics and restore them. For most typewriters, restoration is only a matter of taking the time to do it. There’s no complex skills or tools involved. Even the most difficult operations could be learned alone, by simple trial and error. The whole theory needed to understand a typewriter is the typewriter itself.

    By contrast, we have to change our laptops every three or four years. Our phones every couple of years. And all other pieces of equipment (charger,router, modem,printers,…) need to be changed regularly.

    Even with proper maintenance, they simply fade out. They are not compatible with their environment anymore. It’s impossible for one person alone to understand perfectly what they are doing, let alone repair them. Batteries wear out. Screen cracks. Processors become obsolete. Software becomes insecure when they don’t crash or refuse to launch.

    It’s not that you changed anything in your habits. You still basically communicate with people, look for information, watch videos. But today your work is on Slack. Which requires a modern CPU to load the interface of what is basically a slick IRC. Your videoconference software uses a new codec which requires a new processor. And a new wifi router. Your mail client is now 64 bits only. If you don’t upgrade, you are left out in the cold.

    Of course, computers are not typewriters. They do a lot more than typewriters.

    But could we imagine a computer built like a typewriter? A computer that could stay with you for your lifetime and get passed to your children?

    Could we build a computer designed to last at least fifty years?

    Well, given how we use the resources of our planet, the question is not if we could or not. We need to do it, no matter what.

    So, how could we build a computer to last fifty years ? That’s what I want to explain in this essay. In my notes, I’m referring to this object as the #ForeverComputer. You may find a better name. It’s not really important. It’s not the kind of objects that will have a yearly keynote to present the new shiny model and ads everywhere telling us how revolutionary it is.

    Focusing on timeless use cases

    There’s no way we can predict what will be the next video codec or the next wifi standard. There’s no point in trying to do it. We can’t even guess what kind of online activity will be trendy in the next two years.

    Instead of trying to do it all, we could instead focus on building a machine that will do timeless activities and do them well. My typewriter from 1944 is still typing. It is still doing something I find useful. Instead of trying to create a generic gaming station/Netflix watching computer, let’s accept a few constraints.

    The machine will be built to communicate in written format. It means writing and reading. That covers already a lot of use cases. Writing documents. Writing emails. Reading mails, documents, ebooks. Searching on the network for information. Reading blogs and newsletters and newsgroups.

    It doesn’t seem much but, if you think about it, it’s already a lot. Lots of people would be happy to have a computer that does only that. Of course, the graphic designers, the movie makers and the gamers would not be happy with such a computer. That’s not the point. It’s just that we don’t need a full-fledged machine all the time. Dedicated and powerful workstations would still exist but could be shared or be less often renewed if everybody had access to its own writing and reading device.

    By constraining the use cases, we create lots of design opportunities.

    Hardware

    The goal of the 50-year computer is not to be tiny, ultra-portable and ultra-powerful. Instead, it should be sturdy and resilient.

    Back in the typewriter’s day, a 5 kg machine was considered as ultraportable. As I was used to a 900 g MacBook and felt that my 1,1kg Thinkpad was bulky, I could not imagine being encumbered. But, as I started to write on a Freewrite (pictured between my typewriters), I realised something important. If we want to create long-lasting objects, the objects need to be able to create a connection with us.

    A heavier and well-designed object feels different. You don’t have it always with you just in case. You don’t throw it in your bag without thinking about it. It is not there to relieve you from your boredom. Instead, moving the object is a commitment. A conscious act that you need it. You feel it in your hands, you feel the weight. You are telling the object: « I need you. You have a purpose. » When such a commitment is done, the purpose is rarely « scroll an endless stream of cat videos ». Having a purpose makes it harder to throw the object away because a shiny new version has been released. It also helps draw the line between the times where you are using the object and the times you are not.

    Besides sturdiness, one main objective from the ForeverComputer would be to use as little electricity as possible. Batteries should be easily swappable.

    In order to become relevant for the next 50 years, the computer needs to be made of easily replaceable parts. Inspirations are the Fairphone and the MNT Reform laptop. The specifications of all the parts need to be open source so anybody can produce them, repair them or even invent alternatives. The parts could be separated in a few logical blocks : the computing unit, which include a motherboard, CPU and RAM, the powering unit, aka the battery, the screen, the keyboard, the networking unit, the sound unit and the storage unit. All of this come in a case.

    Of course, each block could be made of separate components that could be fixed but making clear logical blocks with defined interfaces allows for easier compatibility.

    The body requires special attention because it will be the essence of the object. As for the ship of Theseus, the computer may stay the same even if you replace every part. But the enclosing case is special. As long as you keep the original case, the feeling toward the object would be that nothing has changed.

    Instead of being mass-produced in China, ForeverComputers could be built locally, from open source blueprints. Manufacturers could bring their own skills in the game, their own experience. We could go as far as linking each ForeverComputer to a system like Mattereum where modifications and repairs will be listed. Each computer would thus be unique, with a history of ownership.

    As with the Fairphone, the computer should be built with materials as ethical as possible. If you want to create a connection with an object, if you want to give him a soul, that object should be as respectful of your ethical principles as possible.

    Opiniated choices

    As we made the choice to mostly use the computer for written interaction, it makes sense, in the current affair of the technology, to use an e-ink screen. E-ink screens save a lot of power. This could make all the difference between a device that you need to recharge every night, replacing the battery every two years, and a device that basically sit idle for days, sometimes weeks and that you recharge once in a while. Or that you never need to recharge if, for example, the external protective case comes with solar panels or an emergency crank.

    E-ink is currently harder to use with mouses and pointing devices. But we may build the computer without any pointing device. Geeks and programmers know the benefit of keyboard oriented workflows. They are efficient but hard to learn.

    With dedicated software, this problem could be smartly addressed. The Freewrite has a dedicated part of the screen, mostly used for text statistics or displaying the time. The concept could be extended to display available commands. Most people are ready to learn how to use their tools. But, by changing the interface all the time with unexpected upgrades, by asking designers to innovate instead of being useful, we forbid any long-term learning, considering users as idiots instead of empowering them.

    Can we create a text-oriented user interface with a gradual learning curve? For a device that should last fifty years, it makes sense. By essence, such device should reveal itself, unlocking its powers gradually. Careful design will not be about « targeting a given customer segment » but « making it useful to humans who took the time to learn it ».

    Of course, one could imagine replacing the input block to have a keyboard with a pointing device, like the famous Thinkpad red dot. Or a USB mouse could be connected. Or the screen could be a touchscreen. But what if we tried to make it as far as we could without those?

    E-ink and no pointing would kill the endless scrolling, forcing us to think of the user interface as a textual tool that should be efficient and serve the user, even if it requires some learning. Tools need to be learned and cared. If you don’t need to learn it, if you don’t need to care for it, then it’s probably not a tool. You are not using it, you are the one used.

    Of course, this doesn’t mean that every user should learn to program in order to be able to use it. A good durable interface requires some learning but doesn’t require some complex mental models. You understand intuitively how a typewriter works. You may have to learn some more complex features like tabulations. But you don’t need to understand how the inside mechanism works to brink the paper forward with each key press.

    Offline first

    Our current devices expect to be online all the time. If you are disconnected for whatever reason, you will see plenty of notifications, plenty of errors. In 2020, MacOS users infamously discovered that their OS was sending lots of information to Apple’s servers because, for a few hours, those servers were not responding, resulting in an epidemic of bugs and error. At the same time, simply trying to use my laptop offline allowed me to spot a bug in the Regolith Linux distribution. Expecting to be online, a small applet was trying to reconnect furiously, using all the available CPU. The bug was never caught before me because very few users go offline for an extended period of time (it should be noted that it was fixed in the hours following my initial report, open source is great).

    This permanent connectivity has a deep effect on our attention and on the way we use computers. By default, the computer is notifying us all the time with sounds and popups. Disabling those requires heavy configuration and sometimes hack. On MacOS, for example, you can’t enable No Disturb mode permanently. By design, not being disturbed is something that should be rare. The hack I used was to configure the mode to be set automatically between 3AM and 2AM.

    When you are online, your brain knows that something might be happening, even without notification. There might be a new email waiting for you. A new something on a random website. It’s there, right on your computer. Just move the current window out of the way and you may have something that you are craving: newness. You don’t have to think. As soon as you hit some hard thought, your fingers will probably spontaneously find a diversion.

    But this permanent connectivity is a choice. We can design a computer to be offline first. Once connected, it will synchronise everything that needs to be: mails will be sent and received, news and podcasts will be downloaded from your favourite websites and RSS, files will be backuped, some websites or gemini pods could even be downloaded until a given depth. This would be something conscious. The state of your sync will be displayed full screen. By default, you would not be allowed to use the computer while it is online. You would verify that all the sync is finished then take the computer back offline. Of course, the full screen could be bypassed but you would need to consciously do it. Being online would not be the mindless default.

    This offline first design would also have a profound impact on the hardware. It means that, by default, the networking block could be wired. All you need is a simple RJ-45 plug.

    We don’t know how wifi protocols will change. There are good chance that today’s wifi will not be supported by tomorrow’s routers or only as a fallback alternative. But chances are that RJ-45 will stay for at least a few decades. And if not RJ-45, a simple adaptor could be printed.

    Wifi has other problems: it’s a power hog. It needs to always scan the background. It is unreliable and complex. If you want to briefly connect to wifi, you need to enable wifi, wait for the background scan, choose the network where to connect, cross your fingers that it is not some random access point that wants to spy your data, enter the password. Wait. Reenter that password because you probably wrote a zero instead of a O. Wait. It looks to be connected. Is it? Are the files synchronised? Why was the connection interrupted? Am I out of range? Are the walls too thick?

    By contrast, all of this could be achieved by plugging a RJ-45 cable. Is there a small green or orange light? Yes, then the cable is well plugged, problem solved. This also adds to the consciousness of connection. You need to walk to a router and physically connect the cable. It feels like loading the tank with information.

    Of course, the open source design means that anybody could produce a wifi or 5G network card that you could plug in a ForeverComputer. But, as with pointing devices, it is worth trying to see how far we could go without it.

    Introducing peer-to-peer connectivity

    The Offline First paradigm leads to a new era of connectivity: physical peer to peer. Instead of connecting to a central server, you could connect two random computers with a simple cable.

    During this connection, both computers will tell each other what they need and, if by any chance they can answer one of those needs, they will. They could also transmit encrypted messages for other users, like bottles in the sea. If you ever happen to meet Alice, please give her this message.

    Peer-to-peer connectivity implies strong cryptography. Private information should be encrypted with no other metadata than the recipient. The computer connecting to you have no idea if you are the original sender or just one node in the transmission chain. Public information should be signed, so you are sure that they come from a user you trust.

    This also means that our big hard disks would be used fully. Instead of sitting on a lot of empty disk spaces, your storage will act as a carrier for others. When full, it will smartly erase older and probably less important stuff.

    In order to use my laptop offline, I downloaded Wikipedia, with pictures, using the software Kiwix. It only takes 30Go of my hard drive and I’m able to have Wikipedia with me all the time. I only miss a towel to be a true galactic hitchhiker.

    In this model, big centralised servers only serve as a gateway to make things happen faster. They are not required anymore. If a central gateway disappears, it’s not a big deal.

    But it’s not only about Wikipedia. Protocols like IPFS may allow us to build a whole peer-to-peer and serverless Internet. In some rural areas of the planet where broadbands are not easily available, such Delay Tolerant Networks (DTNs) are already working and extensively used, including to browse the web.

    Software

    It goes without saying that, in order to built a computer that could be used for the next 50 years, every software should be open source.

    Open source means that bugs and security issues could be solved long after the company that coded them has disappeared. Once again, look at typewriters. Most companies have disappeared or have been transformed beyond any recognition (try to bring back your IBM Selectric to an IBM dealer and ask for a repair, just to see the look on their face. And, yes, your IBM Selectric is probably exactly 50 years old). But typewriters are still a thing because you don’t need a company to fix them for you. All you need is a bit of time, dexterity and knowledge. For missing parts, other typewriters, sometimes from other brands, can be scavenged.

    For a fifty-year computer to hit the market, we need an operating system. This is the easiest part as the best operating systems out there are already open source. We also need a user interface who should be dedicated to our particular needs. This is hard work but doable.

    The peer-to-peer offline-first networking part is probably the most challenging part. As said previously, essential pieces like IPFS already exist. But everything needs to be glued together with a good user interface.

    Of course, it might make sense to rely on some centralised servers first. For example, building on Debian and managing to get all dedicated features uploaded as part of the Official Debian repository already offers some long-term guarantees.

    The main point is to switch our psychological stance about technological projects. Let’s scrap the Silicon Valley mentality of trying to stay stealthy then to suddenly try to get as many market share as possible in order to hire more developers.

    The very fact that I’m writing this in the public is a commitment to the spirit of the project. If we ever manage to build a computer which is usable in 50 years and I’m involved, I want it highlighted that since the first description, everything was done in the open and free.

    More about the vision

    A computer built to last 50 years is not about market shares. It’s not about building a brand, raising money from VC and being bought by a monopoly. It’s not about creating a unicorn or even a good business.

    It’s all about creating a tool to help humanity survive. It’s all about taking the best of 8 billion brains to create this tool instead of hiring a few programmers.

    Of course, we all need to pay bills. A company might be a good vehicle to create the computer or at least parts of it. There’s nothing wrong with a company. In fact, I think that a company is currently the best option. But, since the very beginning, everything should be built by considering that the product should outlast the company.

    Which means that customers will buy a tool. An object. It will be theirs. They could do whatever they want with it afterward.

    It seems obvious but, nowadays, nearly every high technological item we have is not owned by us. We rent them. We depend on the company to use them. We are not allowed to do what we want. We are even forced to do things we don’t want such as upgrading software at an inappropriate time, sending data about us and hosting software we don’t use that can’t be removed or using proprietary clouds.

    When you think about it, the computer built to last 50 years is trying to address the excessive consumption of devices, to fight monopolies, to claim back our attention, our time and our privacy and free us from abusive industries.

    Isn’t that a lot for a single device? No because those problems are all different faces of the same coin. You can’t fight them separately. You can’t fight on their own grounds. The only hope? Changing the ground. Changing the rules of the game.

    The ForeverComputer is not a replacement. It will not be better than your MacBook or your android tablet. It will not be cheaper. It will be different. It will be an alternative. It will allow you to use your time on a computer differently.

    It doesn’t need to replace everything else to win. It just needs to exist. To provide a safe place. Mastodon will never replace Twitter. Linux desktop never replaced Windows. But they are huge successes because they exist.

    We can dream. If the concept becomes popular enough, some businesses might try to become compatible with that niche market. Some popular websites or services may try to become available on a device which is offline most of the time, which doesn’t have a pointer by default and which has only an e-ink screen.

    Of course, those businesses would need to find something else than advertising, click rates and views to earn money. That’s the whole point. Each opportunity to replace an advertising job (which includes all the Google and Facebook employees) by an honest way to earn money is a step in destroying our planet a bit less.

    Building the first layers

    There’s a fine equilibrium at play when an innovation tries to change our relationship with technology. In order to succeed, you need technologies, a product and contents. Most technologists try to build technologies first, then products on top of it then waits for content. It either fails or become a niche thingy. To succeed, there should be a game of back and forth between those steps. People should gradually use the new products without realising it.

    The ForeverComputer that I described here would never gain real traction if released today. It would be incompatible with too much of the content we consume every day.

    The first very small step I imagined is building some content that could, later, be already compatible. Not being a hardware guy (I’m a writer with a software background), it’s also the easiest step I could do today myself.

    I call this first step WriteOnly. It doesn’t exist yet but is a lot more realistic than the ForeverComputer.

    WriteOnly, as I imagine it, is a minimalist publishing tool for writers. The goal is simple : write markdown text files on your computer. Keep them. And let them published by WriteOnly. The readers will choose how they read you. They can read it on a website like a blog, receive your text by email or RSS if they subscribed, they can also choose to read you through Gemini or DAT or IPFS. They may receive a notification through a social network or through the fediverse. It doesn’t matter to you. You should not care about it, just write. Your text files are your writing.

    Features are minimal. No comments. No tracking. No statistics. Pictures are dithered in greyscale by default (a format that allows them to be incredibly light while staying informative and sharper than full-colour pictures when displayed on an e-ink screen).

    The goal of WriteOnly is to stop having the writers worrying about where to post a particular piece. It’s also a fight against censorship and cultural conformity. Writers should not try to write to please the readers of a particular platformn according to the metrics of that platform moguls. They should connect with their inner selves and write, launching words into the ether.

    We never know what will be the impact of our words. We should set our writing free instead of reducing it to a marketing tool to sell stuff or ourselves.

    The benefit of a platform like WriteOnly is that adding a new method of publishing would automatically add all the existing content to it. The end goal is to have your writing available to everyone without being hosted anywhere. It could be through IPFS, DAT or any new blockchain protocol. We don’t know yet but we can already work on WriteOnly as an open source platform.

    We can also already work on the ForeverComputer. There will probably be different flavours. Some may fail. Some may reinvent personal computing as we know it.

    At the very least, I know what I want tomorrow.

    I want an open source, sustainable, decentralised, offline-first and durable computer.

    I want a computer built to last 50 years and sit on my desk next to my typewriter.

    I want a ForeverComputer.

    Make it happen

    As I said, I’m a software guy. I’m unlikely to make a ForeverComputer happen alone. But I still have a lot of ideas on how to do it. I also want to focus on WriteOnly first. If you think you could help make it a reality and want to invest in this project contact me on lionel at ploum.net.

    If you would like to use a ForeverComputer or WriteOnly, you can either follow this blog (which is mostly in French) or subscribe here to a dedicated mailing list. I will not sell those emails, I will not share them and will not use them for anything else than telling you about the project when it becomes reality. In fact, there’s a good chance that no mail will ever be sent to that dedicated mailing list. And to make things harder, you will have to confirm your email address by clicking on a link in a confirmation mail written in French.

    Further Reads

    « The Future of Stuffs », by Vinay Gupta. A short, must-read, book about our relationship with objects and manufacturing.

    « The Typewriter Revolution », by Richard Polt. A complete book and guide about the philosophy behind typewriters in the 21st century. Who is using them, why and how to use one yourself in an era of permanent connectivity.

    NinjaTrappeur home built a digital typewriter with an e-ink screen in a wooden case:
    https://alternativebit.fr/posts/ultimate-writer/

    Another DIY project with an e-ink screen and a solar panel included:
    https://forum.ei2030.org/t/e-ink-low-power-cpu-solar-power-3-sides-of-the-same-lid/82

    SL is using an old and experimental operating system (Plan9) which allows him to do only what he wants (mails, simple web browsing and programming).
    http://helpful.cat-v.org/Blog/2019/12/03/0/

    Two artists living off the grid on a sail boat and connecting only rarely.
    https://100r.co/site/working_offgrid_efficiently.html

    « If somebody would produce a simple typewriter, an electronic typewriter that was silent, that I could use on airplanes, that would show me a screen of 8 1/2 by 11, like a regular page, and I could store it and print it out as a manuscript, I would buy one in a second! » (Harlan Ellison, SF writer and Startrek scenarist)
    http://harlanellison.com/interview.htm

    LowTech magazine has an excellent article about low-tech Internet, including Delay Tolerant Networks.
    https://solar.lowtechmagazine.com/2015/10/how-to-build-a-low-tech-internet.html

    Another LowTech magazine article about the impact typewriters and computers had on office work.
    https://solar.lowtechmagazine.com/2016/11/why-the-office-needs-a-typewriter-revolution.html

    UPDATE 6th Feb 2020 : Completely forgot about Scuttlebutt, which is an offline-first, p2p social network. It does exactly what I’m describing here to communicate.

    https://scuttlebutt.nz/get-started/

    A good very short introduction about it on BoingBoing :

    https://boingboing.net/2017/04/07/bug-in-tech-for-antipreppers.html

    UPDATE 8th Feb 2020 : The excellent « Tales from the Dork Web » has an issue on The 100 Year Computer which is strikinly similar to this piece.

    https://thedorkweb.substack.com/p/the-100-year-computer

    I also add this attempt at a Offline-first protocol : the Pigeon protocol :

    https://github.com/PigeonProtocolConsortium/pigeon-spec

    And another e-ink DIY typewriter :

    https://hackaday.com/2019/02/18/offline-e-paper-typewriter-lets-you-write-without-distractions/

    UPDATE 15th Feb 2020 : Designer Micah Daigle has proposed the concept of the Prose, an e-ink/distraction free laptop.

    https://medium.com/this-should-exist/prose-a-distraction-free-e-ink-laptop-for-thinkers-writers-4182a62d63b2

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  • Thursday 04 February 2021 - 07:05

    Un personnage en légo avec le logo radioactif.
    En vue de la politique française qui est plutôt dans le sens de fermer des centrales nucléaires et les remplacer par des énergies fossiles, tout ça pour plaire au public qui semble avoir « peur » du nucléaire, j’ai écrit un article (sur mon blog scientifique) pour expliquer le fonctionnement d’une centrale nucléaire. Juste le fonctionnement.

    Je pense que beaucoup de gens ont peur du nucléaire, car on l’associe à Fukushima, Tchernobyl, aux bombes… au lieu de l’associer à une énergie décarbonée, puissante, peu chère et parmi les plus sécurisées du monde.

    Mon article sur le fonctionnement est là : Comment fonctionne une centrale nucléaire ?

    Hier par contre, je découvre que l’excellente chaîne YouTube « KurtzGesagt » a sortie une vidéo avec comme thème « How Many People Did Nuclear Energy Kill? Nuclear Death Toll », autrement dit « combien de personnes sont mortes à cause de l’énergie nucléaire ? ».

    Vous regardez la vidéo si ça vous dit (comme d’hab sur cette chaîne, y a les sources et il n’y a pas de point de vu initial d’imposé). Je résume ici.

    Une chose à garder en tête : dans la vidéo et concernant le comparatif final, ils ont plus les chiffres les plus pessimistes possibles concernant le nucléaire. Ces chiffres sont généralement avancés par les soi-disant « écologistes » et sont très nettement exagérés, d’un facteur x15 par rapport aux chiffres officiels, dans le cas de Tchernobyl par exemple.

    Ainsi, pour Tchernobyl seul, les chiffres officiels parlent de 4 000 morts directs ou indirects (31 personnes sont morts directement à Tchernobyl, essentiellement des pompiers). Les chiffres les plus pessimistes, de la part du groupe Les Verts (en Europe) parlent de 60 000 « morts prématurées d’ici 2075 » à cause de l’accident.

    Pour Fukushima, au moment de l’accident, personne n’est mort directement à cause de l’exposition aux radiations (comme le furent les pompiers à Tchernobyl). Les morts dus à l’accident le sont à cause du chaos relatif à l’évacuation. Là également, le chiffre le plus pessimiste est plus grand : ils parlent de 1 000 morts prématurés potentielles. Une personne est morte à ce jour d’une cause directement imputable aux radiations.

    Parallèlement, la vidéo mentionne un autre accident dû à la production d’énergie : la rupture du barrage hydroélectrique de Banqiao en Chine en 1975, dont la cause est — comme pour Fukushima — une cause naturelle (un typhon ; alors que c’était un séisme suivi d’un raz-de-marée pour Fukushima).
    Ici, on parle d’un nombre de morts directes entre 85 000 et 240 000, à cause du barrage cédé et de la vague d’eau qui en suivit. Même les chiffres les plus optimistes écrasent donc les chiffres les plus pessimistes pour Tchernobyl… tout ça avec un barrage, donc une énergie propre et sans risque… non ?

    Quant aux énergies fossiles, vous regardez la vidéo pour les détails, mais l’OMS — les mêmes qui donnent « seulement » 4 000 morts pour Tchernobyl — parle de 4 000 000 de morts liés aux énergies fossiles… chaque année.
    Et on estime à 100 000 000 (cent millions) de morts prématurées au cours des 50 dernières années.

    Suffit de faire le calcul maintenant : même si tous les réacteurs nucléaires du monde explosaient avec les conséquences de Tchernobyl — et chaque centrale comporte plusieurs réacteurs —, le nombre de morts dues à la pollution conséquente des énergies fossiles serait toujours 4 fois plus importante.

    Donc juste « lol ».

    On comprend donc très bien pourquoi certains vont jusqu’à dire que le nucléaire a sauvé beaucoup de vie qui seraient autrement mortes à cause des énergies fossiles. Pour exemple, la politique antinucléaire et pro-charbon de l’Allemagne aurait ainsi provoqué 1100 morts supplémentaires… annuelles depuis 2011.

    Et ne venez pas me dire « c’est normal, car le charbon produit une plus grande part d’énergie dans le monde que le nucléaire ». Ceci est vrai, mais l’argument ne tient pas. En terme de morts par TWh d’énergie produite, le nucléaire s’en sort d’autant mieux. Là aussi, ils en parlent très bien dans la vidéo.

    ~

    Le nucléaire n’est pas parfait, mais comme la Démocratie est le pire de tous les régimes à l’exception de toutes les autres, JE pense, que le nucléaire est le pire de toutes les sources d’énergie à l’exception de toutes les autres pour adresser les problèmes actuels ; tous facteurs confondus : production électrique continue et non-intermitente, quantité de combustible, déchets stockable… Je le redis : rien n’est parfait, mais pour le moment je pense que c’est la meilleure option que l’on a pour sortir du fossile (sur toute la chaine).

    Quand (Covid à part, dont j’espère qu’on se sera débarrassé dans quelques années), le plus gros problème auquel l’Humanité fait face actuellement, ce n’est pas un tas de déchets nucléaires, mais un problème de une montagne de 50 000 000 000 de tonnes de CO2 pompées dans l’atmosphère chaque année (sans compter les autres polluants liés aux énergies fossiles) que nous devons régler, et rapidement.

    ~

    Pour info, la vidéo n’en parle pas, mais le charbon (qui compense toutes les centrales nucléaires fermées depuis 10 ans en Europe) libère également des radiations dans l’air. Sous la forme de radon, principalement (comme si le CO2 et les particules fines cancérigènes ne suffisaient pas). Et les émissions de rayonnement dues au charbon sont environ 10 fois plus importante que celles de l’industrie du nucléaire. Excusez du peu, là aussi. Mais le charbon c’est ancestral et moins dangereux, hein ?

    image d’en-tête de awee_19

  • Wednesday 03 February 2021 - 17:52

    Hier mon livreur a laissé un avis de passage (non pour l’instant pas de désagrément, ça va venir, je ne m’en fais pas).

    En voici une photo partielle :

    Photo d’un avis de passage.
    Évidemment, je m’empresse de vouloir programmer une nouvelle livraison sur leur site. Là on me demande le numéro du colis.

    Et là je me suis fait avoir. J’ai tapé :

    PAO 057 25

    Qu’est-ce qui va pas ? Ben en fait, ce n’est pas un « O » (lettre O capitale), mais le chiffre zéro (0).

    C’est tout con comme problème, mais c’en est un. Et autant j’ai l’habitude de jongler entre les O, Q, o, 0 ou encore les l, I, i, 1, | (lettres L minuscule ou i majuscule, ou le chiffre un, la barre verticale, etc.) et on s’y fait quand c’est sur un écran et dans une police d’écriture donnée, autant quand c’est écrit à la main, c’est tout de suite moins fun.

    Dans ce cas présent, j’ai autant de tentatives que je veux : je m’en fous. Mais imaginez si vous avez remplis 3 pages de formulaires sur le site des impôts et qu’on vous demande de taper un captcha ou un code qui contient ce genre de caractères… et que — bien-sûr — si vous vous trompez, tout le formulaire est perdu… C’est moins fun.

    Pour le présent code, j’ai deux idées de solution à proposer :

    • soit on vire tous les caractères susceptibles de poser problèmes (c’est ce qu’ils font sur les plaques d’immatriculation : les O, 0, E, 1 sont supprimés) ;
    • soit on les regroupe de façon plus intelligente : au lieu de « PA0 / 057 / 25 », on fera « PA / 0057 / 25 » (là aussi, les plaques d’immatriculation font ça : pas de doutes, quand il s’agit de flasher les contrevenants, ils pensent à tout :-D).

    D’ailleurs, ce soir je tombe sur un autre problème, dans les captchas justement. Voici mon test anti-robot :

    Capture d’écran d’un captcha ambigu.
    Étant bête et méchant, je rentre « j ». Il s’agit de la troisième lettre du mot (si on peut appeler ça un mot) après le S et le V.
    Résultat ? Faux bien-sûr : le résultat attendu était le « v ».

    Car au fond, ce qu’il voulait dire, c’est mettre le troisième caractère et la chaîne et non pas la troisième lettre en excluant les chiffres !

    Même chose : un peu de rigueur, des tests en situation réelle et quelques retours d’utilisateurs lors de la phase de débogage auraient pu éviter ce genre de soucis. Ce captcha fonctionne très bien sur le plan technique, mais pour l’utilisateur, ce n’est pas forcément clair et cela pose problème.

  • Wednesday 03 February 2021 - 11:11

    « Il suffit de le regarder pour comprendre qu’il a pas une tête d’incesteur, ce mec là malgré le fait qu’il soit acteur il reste avant tout un homme comme n’importe lequel d’entre nous. Est ce que n’importe quel homme est un incesteur ? Je ne crois pas non. Personne n’est jamais venu me voir en me disant qu’il était incesteur. Ainsi, j’en déduis tout naturellement qu’il n’y en a pas. » a expliqué Marcus, 56 ans.

    Pourtant, lorsqu’on la rencontré pour la première fois, il avait pas donné l’impression d’une personne bête, loin de là. On s’était dit à la rédaction que si on avait besoin d’un avocat ce serait Marcus qu’on prendrait, alors qu’à l’époque on ne savait même pas encore sa profession à ce bon vieux Marcus. Pourtant, il est éditorialiste pour Voleurs Actuels, le magazine d’extrême droite accusateur et conversatiste. Autant dire qu’ici les paris avaient fusé et que beaucoup de personnes ont perdu beaucoup d’argent avec ces paris idiots.

    « Qui a invité ce Marcus déjà ? » est vite devenue la question qui fuse au sein des locaux de Francheinfo, tout le monde se renvoie la balle, personne ne l’a envoyé cet email apparemment. « On m’a dit que c’est peut être le stagiaire du premier qui l’a envoyé » nous explique l’homme chargé de l’entretien de nos bureaux, alors que pourtant nous n’avons ni bureaux, ni premier étage, ni stagiaire d’ailleurs. Pourtant, c’était bien de sa faute et ça nous arrangeait bien car nous avions notre parfait coupable.

    « Je l’ai invité car il avait une tête de mec qui sait ce qu’il dit, effectivement je me suis trompé, ce sont des choses qui arrivent. Svp maintenant libérez moi de votre crâne, vous n’avez pas de stagiaire, pas de locaux et pas d’invité masculiniste convaincu. C’est tout dans votre tête Pierre. » nous a expliqué le stagiaire du premier étage, viré depuis cet incident.

    « Ce qu’il faut bien comprendre c’est deux notions, le consentement et la présomption d’innocence. Cet acteur dont on parle, il ne faut pas l’entacher d’affaires comme ça, le traîner dans la boue alors qu’on a encore que les paroles de la fille de l’acteur qui se serait faite violer il y a quelques années. Cela fait tellement longtemps maintenant qu’il faudrait avoir une mémoire d’éléphant pour se souvenir de tout. Je dis pas que ça a pas eu lieu, je dis juste que l’écouter comme si c’était une preuve c’est un peu beaucoup, il faudrait plus de preuves quoi. On peut pas se baser que sur des paroles » a expliqué homme qui défendait l’acteur uniquement sur des paroles.

    Nous espérons en tout cas à la rédaction que Marcus change, afin de surprendre nos prochains pronostics et permettre à notre comptable de sourire une fois depuis 1987.

    L’article « Il a pourtant pas une tête d’incesteur » par ce mec qui a pourtant pas une tête de con est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Tuesday 02 February 2021 - 16:03

    Miriam y croyait dur comme fer : l’amour c’est pour moi. Après 4 relations échouées à cause d’égos aussi immenses que le manque d’écoute et d’empathie dont les propriétaires des égos ont fait preuve tout au long de ces tentatives de couple avortées, Miriam s’était convaincue que Pierrick était le bon (ndlr pas le chimiste car celui ci est décédé en 1804), enfin !

    Cependant, gros coup dur quand elle va consulter son médecin traitant, après une osculation rapide et une vérification sur Doctissimo il s’agissait en réalité d’un cancer de l’estomac au stade avancé, rien à voir avec Pierrick avec qui depuis 4 ans maintenant elle partage un petit logement individuel en banlieue de Pau, échelonné sur un crédit de 25 ans. Stupéfaite, Miriam n’en revient pas de la nouvelle, apprenant d’une part son décès proche et d’une autre celui imminent de son couple qui, nous a-t’elle témoigné, « était parfait en tout points enfin hormis au niveau sexuel et au niveau de la vie de couple. »

    Je crois que je préfère mourir tout de suite.

    Voilà pourtant 4 ans que Miriam pensait vivre le parfait amour avec Pierrick, qui, même s’il ne la respectait pas et n’arrivait jamais à trouver ses affaires comme un grand sans lui demander, était à peu près l’homme idéal. Grand, élancé, un physique entretenu et une bonté hors norme. C’est comme ça qu’elle aurait préféré Pierrick, c’est comme ça qu’elle pensait voir Pierrick avant de découvrir que son amour en son sein était sa maladie qui la conduisait vers la douce pente d’un décès en chimiothérapie.

    « Je préfère rien lui dire, lui qui pensait que j’étais encore amoureux de lui depuis qu’il a pris l’habitude de pèter au lit, tout en prétextant l’existence d’un chien et en l’accusant, le tout en se pensant drôle. Il va tomber de haut si jamais un jour il apprend que j’ai ressenti plus de sentiments pour la plaque de chocolat milka de ce matin que pour lui en 4 ans de relation inutile. » a témoigné la jeune femme, résolument décidée à démarrer une nouvelle vie dédiée au sexe sans lendemain.

    « Je compte bien vivre chaque jour comme le dernier, sauf évidemment si c’est aujourd’hui le dernier et dans ce cas ça aura sûrement été trop t.. « 

    L’article Après 4 ans de couple elle avait encore des papillons dans le ventre : c’était un cancer est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Tuesday 02 February 2021 - 12:39

    Les chiffres sont formels reconnait enfin Gabriel Attal, porte parole officiel du gouvernement : on connait un ralentissement de la hausse du nombre de cas, le premier depuis plus de deux semaines. Les scientifiques, eux, restent réservés sur ces chiffres que « personne ne comprend vraiment » a reconnu Hector Thierry travaillant au CHU de Tours.

    « On nous a demandé notre avis sur la question, on pense d’après les chiffres qu’on connaît actuellement un ralentissement du ralentissement de la hausse du nombre de cas, enfin c’est un collègue à la machine à café qui a sorti cette phrase et on l’a mise dans le rapport interministériel sur la gestion de la crise. Sincèrement ne prenez pas cette annonce au pied de la lettre, il s’agit d’une estimation. » a expliqué le chercheur, alors qu’une pile massive de dossiers vient à s’écraser lourdement derrière lui, écrasant un chat.

    Ce qui est certain, c’est que cette annonce a bon dos alors que les chiffres du chômage sont nuancés explique la ministre du travail Valérie Pécresse. « La diminution de la hausse continue du ralentissement du nombre de demandeurs d’emploi est une information a prendre avec énormément de pincettes étant donné que nous n’avons pas encore réussi à comprendre l’information, mais il s’agirait d’après certaines personnes d’une plutôt bonne nouvelle, alors que d’autres y voient plutôt une nouvelle peu réjouissante. Qu’on se le dise le plus important est la façon dont on appréhende cette information. »

    Pour sa part, Gabriel Attal appelle à la vigilance contre les fake news, alors que de nombreux médias parodiques s’amusent à reprendre ses titres pour les détourner, comme Le Gorafi qui titrerait demain « Le ralentissement de l’accélération de la montée en puissance du CoVid 19 inquiète les écoles« .

    L’article « Il y a un ralentissement du ralentissement de la hausse du nombre de cas » Gabriel Attal est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Monday 01 February 2021 - 15:50

    De plus de plus d’options sont disponibles pour transformer notre maison en cerveau géant, gérant votre vie et votre chauffage à votre place. Cependant, encore aucune option d’entre elles n’offre la possibilité de rendre les habitants de ladite maison plus intelligents, leur permettant ainsi de comprendre que la fin est proche et inéluctable, et que l’intelligence acquise n’est que brouillard devant un futur gouffre qui se creuse devant nous.

    Michel, propriétaire d’une maison toute équipée durement payée par des années des labeur d’un travail passionnant, est récemment tombé des nues en apprenant que son choix d’acheter une maison intelligente à haut potentiel (HP) n’a pas solutionné la crise climatique mondiale aussi rapidement qu’il aurait pu le penser. « Voilà déjà plus de deux mois que j’ai investit dans cette maison à haut potentiel énergétique et pourtant les glaciers continuent à fondre à ce que j’ai vu au 13h, et les forêts continuent de brûler chaque été en Corse, enfin je sais pas si c’est lié mais j’ai pas payé pour ça ». a expliqué le jeune cadre très peu dynamique.

    Dynamiques, ses statistiques sur l’application smartphone de sa maison connectée le sont : température exacte du chauffage par étage, énergie collectée par ses panneaux photovoltaïques en temps réel, température de la cuvette des toilettes mais également surpoids de Michel pesé aux 100 grammes près grâce à sa balance connectée. Dans cet univers totalement communiquant et interconnecté, le plus déconnecté est sans doute le propriétaire, Michel, qui avoue ne plus trop comprendre le bricolage de la maison maintenant que tout est électronique. « L’héritage de générations d’hommes, de père en fils, permettant de comprendre le fonctionnement du bricolage basique et de subvenir aux besoins de la famille pour par exemple chauffer la maison comme à l’époque des mammouths, est désormais remplacer par de vulgaires boitiers électroniques à seulement 389€ par mois. Lamentable. Mais très efficace. »

    Aussi triste que ça puisse apparaitre, la maison est devenue plus intelligente que ses propriétaires, depuis l’enregistrement de cette entrevue la maison a passé un double master en agro écologie et a soutenue une thèse sur la permaculture en milieu péri-urbain, félicitations à elle.

    L’article Cette maison intelligente abrite sans surprise une famille de cons est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Monday 01 February 2021 - 09:16

    Après une plainte pour viol et de nombreuses accusations corroborant le fait que Gérald Moussa Darmanin ne serait pas une personne très agréable à avoir dans son répertoire, celui-ci vient de porter plainte contre sa propre personne après avoir reçu un de ses sms qu’il a jugé comme « insistant et provenant d’une personne peu digne de confiance ».

    Une affaire qui « risque bien d’éclabousser les plus hautes sphères de l’Etat », a expliqué l’avocat de Gérald Darmanin, plaignant contre Gérald Darmanin qu’il accuse de harcèlement après l’envoi d’un sms en provenance de Gérald Darmanin, homme politique déjà mêlé à des affaires de harcèlement et viol. « Il faut bien comprendre que ce genre de personne ne s’arrête devant rien, vous lui dites non il comprend continue et voilà où on est quelques années plus tard. » a expliqué l’avocat maitre Barrière devant l’auditoire stupéfait. Ce message ne serait que l’iceberg qui cache la montagne, comme le montre la liste énorme de messages qui n’ont pas été envoyés faute de réseau, dont un :

    Patates pq sausice fromton salsifi crême frèche

    Sms de gerald Darmanin le 10/08/201

    L’affaire pourrait prendre plus d’importance car nous avons été informés que l’accusé, tout comme le plaignant, serait actif dans les plus hautes sphères gouvernementales et ainsi pourrait entacher certaines personnalités de la scène politique française comme le ministre Gérald Darmanin, lié d’après le Connard Enneigé, aux proches du plaignant.

    L’enquête est en cours afin de déterminer le niveau de lourdeur de l’accusé par rapport à l’échelle de Strauss-Kahn, référence dans le milieu du harcèlement, avec l’aide d’un spécialiste du domaine (vraisemblablement monsieur Strauss-Kahn lui-même) ce qui permettra d’aboutir à un rapport complet de 98 pages expliquant la situation avec les mots du plaignant.

    Plus d’informations après l’enquête actuellement en cours.

    L’article Darmanin reçoit un de ses sms et porte plainte pour harcèlement est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Tuesday 26 January 2021 - 07:14
    J'ai 75 ans et cette fable est gravée dans ma mémoire depuis l'école primaire. Je m'en suis énormément servie pour l'éducation de mes petites filles quand elle se chamaillaient avec leurs copines à l'école maternelle. Je leur rappelle encore maintenant pour plaisanter. Même à la plus grande qui poursuit ses études à l'école vétérinaire de Lyon.
  • Monday 25 January 2021 - 20:42

    i
    Macron a indiqué vouloir investir 1,8 milliard d’euros dans la recherche pour la physique quantique. Évidemment, vu ce montant astronomique (environ 26 € par français), et en pleine période de pandémie, l’on peut se demander si c’est bien pertinent.

    En fait, on se demande à quoi la quantique, ou un ordinateur quantique peut bien nous servir.

    La réponse est assez simple, en fait : les ordinateurs actuels ne sont peut-être pas des ordinateurs quantiques, mais ils fonctionnent grâce à la physique quantique et sa compréhension. Les semi-conducteurs, la mémoire vive, les SSD ou la mémoire flash fonctionnent en partie grâce à ça et parce qu’on a compris et appris à utiliser la physique quantique.

    En plus, dans le contexte actuel, pour étudier la forme géométrique du virus Sars-CoV-2, on a utilisé des microscopes électroniques. Ces derniers fonctionnent grâce à l’effet tunnel (pour les microscopes à effet tunnel). L’effet tunnel est un effet purement quantique.

    Sans compter toutes les projections de l’évolution de l’épidémie, rendues possibles par la « machine learning », pour le côté informatique.

    Je ne vais pas rentrer dans les détails sur ce qu’est un ordinateur quantique (vous lirez cet article), mais pour résumer : autant l’on ne verra jamais de machines quantiques pour faire du traitement de texte ou pour surfer sur le net, autant ces machines quantiques sont potentiellement plus puissantes pour aider la recherche médicale, sociale, physique, économique… et quand je dis « plus puissantes », je parle d’un facteur plus grand que le nombre d’atomes dans l’univers !

    Donc est-ce que l’investissement dans la recherche en quantique et en informatique quantique va nous sortir du Covid ? Je ne sais pas. Mais cela va à coup sûr nous aider. Directement ou indirectement.

    Concernant la recherche fondamentale, maintenant, et l’argent que l’on y investit pour des résultats futurs… J’en ai déjà parlé plein de fois :

    À chaque fois que nous avons investi dans la recherche, que ce soit la recherche au CERN (physique nucléaire, dont quantique), ou les programmes spatiaux, ou la recherche en mathématique, en biologie, en volcanisme ou ce que vous voulez, à chaque fois ça a eu des retombées économiques ou des avancées sociales et médicales énormes.

    Quelques exemples ?

    Quand on va dans l’espace, on n’est plus soumis à la pesanteur (c’est le principe d’être en apesanteur). Si on reste en apesanteur durant des mois, nos muscles et os s’atrophient et se fragilisent. La Nasa connaît bien ce problème et a dû chercher des solutions. Ces solutions nées de la recherche spatiale sont aujourd’hui appliquées pour les patients atteints d’ostéoporose, une maladie ici sur Terre où les os sont fragilisés.

    Idem pour les yeux : là aussi l’apesanteur déforme l’œil et donc la vue. La chirurgie de l’œil au laser a été mise au point pour la Nasa, mais aujourd’hui elle profite à tous ceux qui ont besoin.

    Les masques sanitaires, dont les FFP2, fonctionnent grâce aux forces intermoléculaires et l’électrostatique. Là aussi la mise en pratique de ces phénomènes sont rendus possibles grâce à nos connaissances en physique fondamentale, dont la quantique.

    Un dernier exemple tiré de la recherche spatiale et profitant aujourd’hui au domaine médical : l’étude des nébuleuses aux confins de la Galaxie soumis à l’action des champs magnétiques stellaires est exactement le principe qui a permis les IRM ! L’IRM est née de la recherche spatiale. Oh et là aussi tout ça est possible, car on a compris des choses en physique quantique…

    Les exemples ne manquent pas.
    Et les applications directes ou indirectes qui naîtront de chaque euro investi dans la recherche en physique fondamentale dans le futur ne manqueront pas non plus.

    image d’en-tête de Michael Dziedzic

  • Monday 25 January 2021 - 18:31

    Du code javascript sur une capture d’écran.
    De plus en plus de sites sont en AJAX même pour les pages les plus simples. Comprendre : la page envoyée par le serveur au navigateur est vide, et ne contient qu’un script. C’est le script qui va récupérer — dans un second temps — les données de l’article : titre, contenu, date… Ceci ne va pas s’arranger dans l’avenir car c’est comme ça que sont faites les applicables web (PWA).

    Sauf que cela pose un problème technique dans certains cas. Pour ma part, dans le cas où je partage un lien sur mon site. Je le fais par un raccourci dans la barre d’adresse. Mon serveur récupère alors la page dont l’URL se trouve dans la barre d’adresse… sauf qu’il n’interprète pas les scripts, lui.
    Du coup, il détecte un titre absent, ou vide et ne me préremplit pas le champ du titre. Je suis obligé de le faire moi-même à la main.

    C’est le cas par exemple de Twitter. Cherchez dans le code source(Ctrl+U) sur une page d’un tweet seul la balise « title » : elle est vide ou absente. Pourtant la page affiche un titre : c’est qu’il a été ajouté dynamiquement par un script.

    Comment contourner ça ?

    Ben dites à votre serveur de s’identifier comme Google Bot.

    Les sites et blogs veulent que Google détecte leur site y compris le titre. Donc s’ils voient un « Google Bot », ils lui envoient une page simplifiée, sans script à la con.

    Si vous utilisez Wget ou cURL, ajoutez une option pour spécifier l’user-agent utilisé et mettez ça :

    Mozilla/5.0 (compatible; Googlebot/2.1; +http://www.google.com/bot.html)


    C’est ce que je fais désormais dans mon lecteur RSS et donc mon outil pour partager des liens et parser les pages HTML. Pour le moment ça n’a jamais aussi bien marché.

    En plus de ça, certains sites tronquent leurs articles pour vous forcer à vous abonner pour lire la suite (paywall). Par contre, ces mêmes sites distribuent l’intégralité de l’article au Google Bot.

    Donc si vous vous dites à votre navigateur de s’identifier comme Google Bot, vous pouvez avoir accès à l’article entier. Sur une page simplifiée, plus légère, sans pub, ni scripts.


    Outre l’astuce d’accéder à un contenu, c’est quand-même absolument grandiose d’en être arrivé là.

    D’un côté une partie des sites mettent des captchas partout pour savoir si vous êtes bien un humain et avoir accès aux fonctionnalités, de l’autre, les pages qu’ils servent aux robots indexeurs sont 100 fois mieux que celles servies aux humains.

    Ça montre une chose : ces sites-là n’en ont rien à foutre de leurs visiteurs. Ils vendent de l’espace publicitaire, et attirent les visiteurs dont ils pourrissent la navigation tant qu’ils n’ont pas payé (en euros, en données personnelles, avec leur âme ou en sacrifiant un chaton) avec un titre putaclic qui devra remonter convenablement dans les moteurs de recherche. C’est ça leur business. En attendant, ce sont bien les internautes qui sont emmerdés, ou dans mon cas, les codeurs qui veulent récupérer le titre d’un tweet dans un script.



    Mise à jour : J’avais déjà écrit tout ce qui se trouve ci-dessus quand Seb poste ça : https://sebsauvage.net/links/?Dj7B4Q
    C’est un cas pratique de ce qui est exposé ci-dessus : certaines [toutes petites] entreprises (restau, typiquement) passent exclusivement par FB pour publier leurs tarifs, prestations, horaires ou coordonnées. Google peut accéder à tout ça (d’où les horaires affichés directement dans les résultats de recherche), mais pas l’internaute qui doit s’inscrire et vendre son âme pour les voir et voir le reste des informations.


    image d’en-tête de Luca Bravo

  • Saturday 23 January 2021 - 17:01
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/usa/us-politics/trump-leaves-jan21/000_8z74ca.jpg Mercredi 20 janvier,  Brendan Smialowski, photographe de l'AFP à Washington, avait pour mission de couvrir le carré réservé aux VIP pendant l'investiture du démocrate Joe Biden. Bernie Sanders lui, se trouvait parmi ces invités, et avait visiblement froid en cette matinée glaciale du nord-est américain. Il a croisé les bras sur sa poitrine, ses mains dans des moufles un peu trop grandes. Click.  Brendan a appuyé sur le déclencheur détente. Jennie Matthews raconte la suite de l'histoire, celle d'une image devenue en quelques heures à peine l'inspiration d'un festival de mèmes.  
  • Friday 22 January 2021 - 23:50
    Un email d'abuse au site hébergeur (OVH) en l'occurence peut aussi être efficace. Au bout d'un certain temps, OVH va en avoir marre et ve demander au spammeur d'arrêter s'il ne veut pas être viré. Pour un client à 10€ / mois, je pense qu'OVH n'hésitera pas à le virer
  • Friday 22 January 2021 - 18:09

    Un crayon à nouveau affûté.
    Comme j’indiquais dans mon précédent article, je vais essayer de revenir un peu sur le blog et dans les liens.

    Depuis quelque temps (quelques années en fait), j’ai assez décalé ma présence en ligne sur Twitter, délaissant un peu le blog.
    Non seulement je trouve ça dommage pour le blog — mon blog ! — mais en plus, c’est plutôt dangereux. Chez Twitter, on n’est pas chez soi.

    C’est Twitter qui y décide ce qu’on peut y dire, c’est Twitter qui décide si vous avez le droit d’y être ou non. Me parlez pas de Mastodon : à moins de créer une instance sur mon site (ce qui serait beaucoup trop lourd pour moi), je n’ai pas envie de me déplacer de Twitter à une instance de Mastodon (quelle qu’elle soit), ça ne serait pas vraiment une avancée sur la forme.

    La remarque concernant Twitter peut être valable aussi pour Facebook et Youtube, même si j’interviens surtout sur Twitter.

    Je ne vais pas délaisser Twitter pour autant : l’interaction là-bas me plaît et y a pas mal de gens bien (une fois qu’on a bloqué les cons). Je veux rester en contact avec eux.
    Ceci dit, je vais me recentrer ici : si j’ai un lien à commenter, je vais peu à peu le le faire ici de plus en plus, soit dans les liens au fil du web, soit sur le blog. De toute façon, les deux sont postés automatiquement sur Twitter aussi.

    Par ailleurs, histoire de garder l’interaction, je rouvre les commentaires ici.

    Les commentaires ont été fermés, ouverts, fermés de nouveau, rouvert, et refermés, le tout plusieurs fois. On va voir comment ça va se passer. Les commentaires seront modérés : je les activerai individuellement avant qu’ils ne soient visibles. Là aussi je referais un article pour parler de ça, car c’est pas simple de gérer les commentaires. Je ne dis pas que c’est chiant ni que je n’aime pas ça, bien au contraire, je dis juste que ce n’est pas simple.

    Bref, tout ça pour dire que non, mon blog n’est pas mort, et le principe d’un « blog personnel » non plus. On arrive sur les 12 ans de vie de ce site (et c’est une éternité : si vous savez le nombre de blogs que j’ai vu naître et mourir entre temps…). Il a vécu tout ce temps et vivra encore longtemps.

    Au plaisir d’écrire et de vous lire :D

    Image d’Angeline Litvin

  • Wednesday 20 January 2021 - 19:10
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/usa/us-politics/trump-leaves-jan21/000_8z69v2.jpg Washington D.C. -  Il ne lui restait plus que 180 minutes. Le président de la première puissance mondiale Donald J. Trump a gravi les marches de la passerelle d’accès à Air Force One, dont l’élégante silhouette s’imposait dans l’aube glacée de ce 20 janvier.
  • Wednesday 20 January 2021 - 18:21
    L'oeil humain est très souvent notre standard, mais avec la macrophotographie, l'objectif photo dépasse nos limites et nous permet de faire, de voir, des choses que nous ne pouvons pas habituellement réaliser. Mieux qu'un gros coup de zoom sur un objet, c'est plutôt comme si nous avions alors la faculté de nous mettre à son échelle, à sa taille, et toute notre vision se met alors à changer ...
    macro-photo
    macro-photo : un autre Monde ...
    La photographie est pour certains un loisir, une passion, parfois une spécialité et tout ceci peut nous entraîner dans les méandres de la technologie et des références à la prise de vue. Voir, regarder, admirer la photo d'un objet, ou autre sujet, pris de très près est souvent surprenant, surprenant mais facile, réussir à réaliser soi-même ce genre de cliché demande pourtant un autre matériel, d'autres techniques également que la photo courante ...

    Qu'est-ce que la macrophotographie ?

    La macrophotographie est le synonyme le plus utilisé pour la " photomacrographie " qui correspond à des techniques photos permettant de prendre des clichés d'objet de petite taille.
    Lorsque l'on parle " macrophotographie ", l'expression suit les règles d'agrandissement des objets allant des coefficients d'agrandissement de x1 à x10.
    Les habitués s'expriment le plus souvent en utilisant les termes " macro-photo " ou encore " macro ".
    C'est donc un domaine bien précis du monde de la photographie en général car il demande le plus souvent des appareils, ou plutôt des objectifs plus spécifiques que la normale, des positions de prise de vue bien spéciales, une patience à toute épreuve surtout ...
    La photomacrographie va donc plus loin que la " proxiphotographie " mais reste en deçà des performances de rapprochement, d'agrandissement de la " photomicrographie ", des termes techniques certes, mais qu'il est utiles de connaître.

    24 sujets en macrophotographie.

    Le domaine, vous vous en dotez , de la macro-photo est immense, on ne peut qu'en donner un infime aperçu, mais avec l'espoir que cela sensibilisera les lecteurs qui auront alors envie d'aller observer les " petites choses " de plus près, pour leur plaisir et pour le notre, c'est plutôt le but de cette modeste galerie ...

    Des fonds d'écran hors du commun à télécharger.

    Vous pouvez donc, comme à l'accoutumé, prendre votre temps pour visualiser les photographies ( en macro ! ) présentées ici, en cliquant sur les vignettes pour les agrandir, et aussi bien sûr, faire votre choix personnel pour en télécharger autant que vous voulez, afin de les placer en fond d'écran sur le bureau de votre ordinateur.
    Quand vous l'allumerez ensuite, vous ne verrez plus les choses de la même manière ...   :)
    © www.unesourisetmoi.info
  • Tuesday 19 January 2021 - 12:16
    Serait il possible d’utiliser l’image fond-ecran_tablette_1 pour mettre du texte dessus et le poster sur les réseaux ?
  • Tuesday 19 January 2021 - 10:00
    Que s'est-il passé avec le Core Update Google de décembre 2020 ? Que faut-il faire pour remonter en SEO ? Découvrez des pistes...
  • Friday 15 January 2021 - 19:35
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/espagne/madrid-snow-jan21/000_8yf42a.jpg “Tout avait démarré comme un conte de Noël après l’heure, jeudi 7 janvier, au-lendemain de la fête des rois mages si importante en Espagne”, écrit Alvaro Villalobos, journaliste au bureau de l'AFP à Madrid. Pendant quelques heures Madrid a vécu une tempête de neige historique, et une parenthèse de joie collective comme suspendue dans le temps.  
  • Friday 15 January 2021 - 13:06

    Le XVIIIe siècle et les réseaux présociaux

    En 1793, au cœur de la Révolution française, la plupart des députés girondins, particulièrement les brissotins, sont arrêtés et exécutés par les Montagnards dirigés par Robespierre. C’est la fameuse Terreur durant laquelle Robespierre voit dans la moindre idée modérée une menace contre la révolution.

    Bien qu’il ne soit pas officiellement Girondin, un mandat d’arrestation est également émis contre le député, mathématicien et philosophe Condorcet, ami de Brissot. Condorcet est un idéaliste optimiste. Opposé à la peine de mort, il s’est refusé à voter pour l’exécution de Louis XVI, crime contre-révolutionnaire s’il en est.

    Piètre orateur, Condorcet est un homme d’écrit d’une grande finesse et d’une grande intelligence, mais avec des compétences sociales limitées. S’il a utilisé sa plume essentiellement pour étudier les mathématiques, notablement celle du vote, et défendre ses idéaux (très en avance sur leur temps, notamment sur l’égalité des droits des hommes, des femmes, des noirs, sur la nécessité d’une éducation gratuite obligatoire et de qualité voire même sur une forme de revenu de base), il n’hésite pas à la tremper dans le fiel pour critiquer vivement les différents extrémistes que sont pour lui Robespierre ou Marat.

    Car, au 18e siècle, pas besoin de Facebook pour s’insulter publiquement. Les publications, souvent éphémères et autoéditées, se suivent et se répondent avec virulence pour le plus grand plaisir des Parisiens. Le troll le plus célèbre étant assurément Voltaire.

    Forcé de se cacher dans une petite chambre pour ne pas être guillotiné comme ses camarades, Condorcet va d’abord écrire toute sa rage, tenter de rétablir la vérité à travers des missives qu’il fait parvenir à différentes publications.

    Percevant qu’il s’épuise et dépérit, Sophie de Condorcet, son épouse et complice, lui enjoint d’arrêter d’écrire contre les autres et le convainc d’écrire pour lui. Écoutant les conseils de son épouse, Condorcet va se mettre à rédiger ce qui sera son Opus Magna : « Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain ».

    Bien que pourchassé et ayant vu ses amis guillotinés, Condorcet aux abois et sentant sa fin proche livre un plaidoyer humaniste et optimiste sur le futur de l’humanité. Le manuscrit achevé, il quittera sa chambre au bout de neuf mois par crainte de faire condamner sa logeuse. La brave dame sait qu’elle sera guillotinée sans procès si Condorcet est trouvé chez elle, elle refuse néanmoins à le laisser sortir et celui-ci doit user d’un subterfuge pour s’éclipser. Après deux jours d’errances, Condorcet est arrêté comme étant suspect, mais pas reconnu. Le temps de l’enquête, il est placé dans une petite prison locale où il décèdera mystérieusement. Suicide ou crise cardiaque liée à une piètre santé ? On ne le saura jamais.

    L’histoire de Condorcet me revient à l’esprit chaque fois que je vois passer des débats, des attaques, des réponses détaillées à ces attaques (souvent de bonne foi). C’est une histoire à garder en mémoire chaque fois que l’envie vous prendra d’interagir sur les réseaux sociaux ou de pondre un virulent billet de blog à charge.

    Livres vs réseaux

    Car les réseaux sociaux sont mathématiquement bien pires que ce qu’on imaginait. Même si on construisait un réseau social éthique/bio/fairtrade/cycliste/sans gluten qui ne tente pas de nous vendre n’importe quelle merde ni de nous faire réagir à tout prix, le simple fait que ce soit un réseau social est suffisant pour que la qualité des messages mis en avant soit inversement proportionnelle au nombre de messages sur ledit réseau.

    En résumé : au plus il y’a de messages, au plus votre lecture ne sera qu’un petit pourcentage des messages (logiques) et au plus la qualité moyenne des messages baissera.

    => http://meta.ath0.com/2020/12/social-notwork/

    La conclusion optimiste c’est qu’il est difficile de faire un plus grand réseau que Facebook, que leurs algorithmes tirent encore plus la qualité vers le bas et que, mathématiquement, on aurait touché le fond. Ce que vous lisez sur Facebook serait donc la lie de l’humanité, le pire du pire.

    La bonne nouvelle, c’est que si vous vous éloignez un instant de l’écran, que vous allez jusqu’à la bibliothèque municipale (voire celle de votre salon qui est devenue purement décorative depuis que vous avez un smartphone), vous trouverez des tas de choses à lire qui représente généralement le meilleur de l’humanité (particulièrement les vieux livres qui restent classiques ou populaires). Je vous invite à essayer, vous allez voir, l’effet est saisissant ! (même si c’est perturbant de ne pas avoir des notifications et des discussions qui interrompent la lecture).

    Bon, encore faut-il que les éditeurs jouent leur rôle :  celui de forcer les artistes à innover, à sortir des sentiers battus. Malheureusement, ils font exactement le contraire en tentant de formater les œuvres, d’éviter de prendre des risques pour s’assurer une rentabilité. Or, les réels succès seront originaux.

    => https://unspicilege.org/index.php?post/Des-auteurs-et-des-artistes

    Grandir pour vendre de la merde

    Il semble y avoir un fil conducteur. Plus on devient grand, plus on produit de la merde. Comme le souligne Vinay Gupta dans son excellent « The Future Of Stuff » (livre très court qui ressemble au Capital de Marx live-tweeté par un cyberpunk sous amphés), le but du tailleur est de faire des vêtements qui vous aillent bien. C’est l’essence de son métier, de sa réputation, de son business. Le but d’un producteur de vêtements est de les vendre. C’est très différent. Le métier est différent et les produits seront différents. En fait, le vêtement peut même être immettable, on s’en fout s’il se vend.

    Et lorsqu’une grosse entreprise se retrouve, par erreur, à faire un bon produit, elle s’arrange immédiatement pour corriger le tir. Désolé, on l’a pas fait exprès.

    Pour ceux qui ont installé des réseaux wifi dans les années 2010, le WRT54G de Linksys était le meilleur routeur qu’il était possible d’acheter. La raison ? On pouvait flasher le firmware pour le remplacer par un logiciel open source permettant plein de choses (comme de servir de répétiteur, de configurer la puissance de chacune des antennes, d’installer un firewall, etc. Perso, j’utilisais DD-WRT). Mais ce n’était en fait pas volontaire. Linksys avait sous traité la gestion de la puce à Broadcom qui avait lui-même sous-traité le développement du firmware à une obscure boîte asiatique, laquelle avait tout simplement mis un Linux. Or, Linux étant sous GPL, il a bien fallu rendre les sources publiques.

    Cela ne faisait pas les affaires de Cisco, qui venait de racheter Linksys, pour une raison toute simple : le firmware open source offrait des fonctionnalités normalement réservées aux produits bien plus onéreux. L’astuce qu’a trouvée Cisco ? Sortir une nouvelle version du WRT54G avec un processeur moins puissant et moins de mémoire, histoire d’empêcher la version open source de tourner.

    Ce qui illustre bien que le but d’une entreprise n’est, en règle générale, pas de faire un bon produit pour les consommateurs, mais, au contraire, tenter de les forcer à acheter la plus mauvaise qualité possible.

    => https://tedium.co/2021/01/13/linksys-wrt54g-router-history/

    L’idéologie de la Silicon Valley est qu’il faut soit croître au point de contrôler le monde, soit se faire racheter par un plus gros, soit disparaitre. Gardons à l’esprit que ce n’est qu’une idéologie. Et que nous sommes en train d’en subir les effets néfastes. Non, Gemini ou Mastodon ne remplaceront pas le web et Twitter. On s’en fout. Le but est d’être une alternative, pas un remplacement.

    Mon premier conseil ? Évitez de travailler pour les grands monopoles.

    Drew DeVault explique pourquoi c’est une mauvaise idée de bosser pour les GAFAM. Une mauvaise idée à la fois pour vous et pour le monde. Même si vous êtes super bien payé, vous jouez à la roulette russe avec votre avenir.

    => https://drewdevault.com/2021/01/01/Megacorps-are-not-your-dream-job.html

    La vie privée et le respect mutuel

    Mon second conseil ?

    Même si tout cela vous passe par-dessus la tête, faites un effort d’écouter lorsque les gens qui s’intéressent au sujet expliquent des choses. Pour le moment, si vous utilisez Whatsapp, on vous demande certainement d’installer Signal.

    Et bien, faites-le ! Ça ne vous coûte que quelques minutes d’effort et quelques mégaoctets d’espace sur votre téléphone.

    Je sais bien que vous avez déjà trois messageries, que vous vous en foutez, que vous n’avez rien à cacher.

    Mais c’est par simple respect des autres. En installant Whatsapp, vous avez fourni à Facebook tout votre carnet d’adresses, y compris ceux qui ne souhaitent pas être sur Facebook. La moindre des choses que vous pouvez faire est de permettre à vos amis pour qui c’est important de vous contacter sur Signal. Personne ne vous demande d’abandonner Whatsapp. On vous demande juste de ne pas rajouter à la pression sociale d’utiliser un service Facebook.

    C’est comme pour les fumeurs : on ne vous demande pas d’arrêter de fumer, mais juste de ne pas nous forcer à fumer (même si, pour reprendre l’analogie, nous continuons à subir le tabagisme passif).

    Alors, oui, Signal n’est pas parfait. Mais il est très bien alors installez-le par simple soutien citoyen envers ceux qui ne souhaitent pas être totalement pistés par Facebook. C’est bien leur droit, non ? En fait, la question est plutôt inverse : en quoi auriez-vous le droit d’imposer Whatsapp à vos contacts qui ne le souhaitent pas ?

    => https://standblog.org/blog/post/2021/01/13/Par-quoi-remplacer-WhatsApp

    Si vous voulez aller plus loin dans l’exploration de la protection de la vie privée, voici le plug-in pour navigateur que j’attendais : Privacy Redirect. Il redirige Twitter, Instagram, Youtube, Reddit, Google Maps et Google vers des « miroirs » ou des alternatives qui préservent la vie privée tout en vous permettant d’accéder au contenu. C’est bien entendu complètement configurable et il est facile de désactiver un filtre particulier temporairement. J’utilise Teddit pour accéder aux liens Reddit et j’ai installé le logiciel Freetube, qui s’ouvre en dehors du navigateur, et permet de visualiser les vidéos Youtube rapidement et sans pub! J’ai également découvert que si l’interface d’Open Street Maps n’est pas aussi facile que celle de Google Maps, les résultats sont tout à fait utilisables. Je n’ai même pas besoin de me forcer : je tape machinalement « maps » et arrive sur openstreetmaps. Bon, pour la recherche, je reste à Duckduckgo parce que Searx est vraiment très expérimental.

    Bref, un excellent outil pour tenter de changer ses habitudes à moindre effort.

    => https://github.com/SimonBrazell/privacy-redirect

    S’informer hors des monopoles

    Pour s’informer en dehors des réseaux sociaux, il reste les bons vieux flux RSS, les mailings-liste et même… Gemini. Je vous explique ma routine matinale pour lire Gemini grâce au client en ligne de commande AV-98. C’est très geek, ce n’est pas pour tout le monde, mais ça me change des onglets ouverts dans tous les sens.

    => https://linuxfr.org/users/ploum/journaux/augmenter-le-rendement-de-votre-moulage-de-pres-de-174

    J’ai d’ailleurs lancé mon gemlog, en anglais.

    => gemini://rawtext.club/~ploum/

    Si Gemini ne vous intéresse pas, vous pouvez vous en passer sans soucis. Si vous avez raté mon billet expliquant ce qu’est Gemini, le voici.

    => https://ploum.net/gemini-le-protocole-du-slow-web/

    Ce qu’il y’a de rafraichissant avec Gemini, c’est l’impression de lire des textes tout simplement humains. Il n’y a pas de volonté de convaincre, pas de followers, pas de likes, pas de statistiques. Il y’a un plaisir calme à lire des avis, même complètement divergents, sur Gemini. Le fait d’être en ligne de commande et sans images y est également pour beaucoup.

    Mais j’avoue que Gemini est encore limité. Je m’informe et m’inspire principalement par flux RSS.

    Si je ne devais garder qu’un seul flux RSS, ce serait le Pluralistic de Cory Doctorow. Chaque jour, Cory poste un long billet composé de plusieurs sujets qu’il développe brièvement. C’est super intéressant, super bien résumé. Comme il poste ça sur Twitter, Mastodon, sa mailing-liste, son site web et Tumblr, que chaque billet vient avec des images et un colophon, je lui avais demandé quelle était sa technique de travail. Il m’avait répondu qu’il comptait justement en parler pour fêter le premier anniversaire de Pluralistic.

    Je trouvais que, même avec de bons outils et bien automatisé, le tout devait être un travail de titan. Il s’avère que Cory n’utilise pas d’outils particuliers. Pire, il se complique la vie en postant tout d’abord dans Twitter puis en copiant/collant dans Mastodon et Tumblr puis en remettant tout dans un fichier XML qu’il édite à la main. Il va jusqu’à écrire à la main le code HTML pour la licence Creative Commons. Et faire ses montages photos dans Gimp. Et ça, tous les jours !

    Insupportable pour un programmeur. Un lecteur l’a tellement pris en pitié qu’il lui a fait un script python pour simplifier certaines opérations. Cela reste néanmoins complètement inefficace. Mais une petite référence a attiré mon attention. Son père faisait de la mise en page de publications à la main, en coupant des morceaux de papier et les collant pour faire des compositions. Cory a l’impression de refaire le même travail.

    Et peut-être que cette inefficacité est essentielle pour lui permettre de digérer ce qu’il a lu, de relire ce qu’il écrit. En étant inefficace, il est immergé plusieurs heures dans ce qu’il a écrit. Il ne cherche pas à optimiser ses clicks, ses visiteurs. Il ne cherche pas à poster rapidement, à être efficace. Il est tailleur et non pas producteur de vêtements. Force est de constater que cela se sent.

    => https://pluralistic.net/2021/01/13/two-decades/

    Bds et pub obligatoire pour Printeurs

    Outre les flux et les biographies de Condorcet, je lis aussi des Bds.

    Je viens de terminer le 4e tome d’Aspic, par Gloris et Lamontagne. Une série vraiment brillante. Ce n’est pas un chef-d’œuvre absolu, mais lorsqu’un très bon dessin se met au service de personnages particulièrement attachants et d’une véritable histoire, il serait malvenu de bouder notre plaisir.

    Loin d’être une série à rallonge avec une intrigue infinie (coucou XIII et Sillage), Aspic propose plutôt des enquêtes en deux tomes, enquêtes qui mélangent allègrement un côté enfantin et un côté adulte assez sombre.

    À propos de livres adultes et sombres, Tonton Alias a fait une critique de Printeurs où il me compare… à Cory Doctorrow !

    Je rapprocherais Printeurs des romans d’anticipation technologiques de Cory Doctorow. J’y ai trouvé quelques idées vraiment brillantes, comme l’idée du ciblage publicitaire comme outil de drague ou de surveillance.

    Il a aussi quelque chose qui manque souvent aux bouquins de Doctorow: une intrigue trépidante. C’est un bon page-turner.

    => https://alias.erdorin.org/printeurs-de-ploum/

    Il émet également des remarques négatives avec lesquelles je suis relativement d’accord. Pour les véritables amateurs de SF, Printeurs est un brin désuet. C’était assumé, car pensé au départ comme un hommage aux séries pulp des années 50. Je prends note pour m’améliorer.

    Ceci dit, si vous n’êtes pas convaincu, je vous invite à lire ce qu’en disent Sebsauvage et d’autres mastonautes :

    => https://sebsauvage.net/links/?SlHGmQ

    Notamment Sebiii et Pyves, qui se plaignent d’avoir failli faire une nuit blanche à cause de moi.

    => https://mastodon.social/@Sebiiiii/105321398407717687
    => https://framapiaf.org/@Pyves/105389956170119860

    Purexo m’a également fait le plaisir de publier une critique de Printeurs… sur Gemini ! Je me demande si Printeurs est le premier roman critiqué sur Gemini.

    => gemini://purexo.mom/blog/2020/12-16-critique-printeurs.gmi

    Si cela vous a convaincu, voici le lien pour commander :

    => https://www.plaisirvaleurdhistoire.com/shop/38-printeurs

    Mais si ce genre de SF n’est pas votre truc, je comprends parfaitement. J’espère vous surprendre agréablement avec mes futurs écrits.

    Je vous remercie d’avoir accordé du temps pour me lire. Vous écrire à vous, mes abonnés ou lecteurs occasionnels, est à la fois un plaisir et un processus intellectuel important pour moi. J’espère que ce plaisir est partagé et je vous souhaite une excellente journée.

    Image : Mort de Condorcet, musée de la Révolution Française.

    Je suis @ploum, ingénieur écrivain. Abonnez-vous par mail ou RSS pour ne rater aucun billet (max 2 par semaine). Je suis convaincu que Printeurs, mon dernier roman de science-fiction vous passionnera. Commander mes livres est le meilleur moyen de me soutenir et de m’aider à diffuser mes idées !

    Ce texte est publié sous la licence CC-By BE.

  • Monday 11 January 2021 - 16:44
    from PluXml

    (en) A new PluXml version is available. This 5.8.5 minor version brings fixes listed below. I take advantage of this article to wish you a happy new year for 2021. Let's hope that this year we will see the end of the health crisis and the beginning of our lifestyles questioning.


    (fr) Une nouvelle version de PluXml est disponible. Cette version mineure, estampillé 5.8.5, apporte son lot de correctif, dont vous retrouverez la liste plus bas dans l’article. Je profite de cette occasion pour vous souhaiter une bonne année 2021. Espérons que cette année marquera la fin de la crise sanitaire et le début d’une remise en question de nos modes de vie.


    Changelog

    [+] Refine url rewriting rule #497 (bazooka07)
    FIX Allow punctuation in articles and pages titles #505 (bazooka07)
    FIX plxShow::catList() and plxShow::catId multiples article with same category #495 (bazooka07)
    FIX Check if resetting password is not allowed before password change #500 (lolo3129, P3ter)
    FIX Error with password reset token generation (P3ter)
    FIX Check if a user profil is defined in the current session before changing it when necessary #511 (bazooka07)
    FIX Allow comments default value #516 (bazooka07)

    Thanks to bazooka07 and lolo3129 for their contributions to this PluXml version.

  • Sunday 10 January 2021 - 17:24

    Trump orange with hair.
    Ça y est, suite aux conneries de Trump, voilà que tous les grands réseaux sociaux le dégagent (source) :

    • Twitter
    • Facebook
    • Google
    • Snapchat
    • Instagram
    • Youtube
    • Spotify
    • Reddit
    • Twitch
    • TikTok
    • Pinterest
    • Shopify

    Bien-sûr, tout le monde crie à la censure, à commencer par les pro-Trump, mais pas que.

    Perso je n’y vois pas de censure, mais de la modération.

    J’explique.

    Pour moi il y a une différence entre :

    • avoir le droit de publier un livre, mais voir que personne ne l’achète ;
    • ne pas avoir le droit de publier un livre.

    Si personne n’achète votre bouquin, est-ce que c’est de la censure ? Non, c’est juste que personne n’est intéressé et que vous avez écrit de la merde.

    Bien.

    Maintenant qui empêche Trump d’installer un serveur chez lui, d’ouvrir un blog et de partager ce qu’il a à dire là-dessus ? Personne. Donc qu’il le fasse. Il pourra s’exprimer.
    Le type est milliardaire : on ne va pas me faire croire qu’il n’a pas les ressources pour le faire (ou le faire faire).

    Si, à ce moment-là, le gouvernement ou n’importe quel acteur tiers fasse couper l’accès à son site pour des motifs illégitimes, là, on pourra parler de censure. Mais pas avant.

    Car non, ce n’est pas le cas pour l’instant.

    Actuellement, Donald Trump déverse des torrents de haine, appelle à l’insurrection et partage des « fake-news » à longueur de journée. Ces choses-là sont prohibées par les CGU de tous les réseaux-sociaux. Des CGU qu’il est censé avoir accepté en s’inscrivant dessus. Des CGU que vous et moi avons accepté également, si nous sommes sur ces mêmes réseaux sociaux.

    Libre à nous de les respecter ou non. Mais si on ne les respecte pas, on s’expose à perdre notre compte. Ce sont les règles du jeu.
    Et si on joue un peu trop avec le feu, ben… on se le fait rappeler. C’est comme ça, parce qu’on a accepté ça.

    Le problème, ce n’est pas Twitter ou Facebook qui bloquent des gens.

    Le problème c’est pourquoi est-ce qu’on accepte que Twitter ou Facebook jouent les policiers comme ça ? Pourquoi ne veut-on pas ouvrir nos propres blogs ? Pourquoi ne veut-on pas revenir vers un internet décentralisé ou personne ne peut jamais nous bloquer pour un oui ou pour un non ?

    La réponse : parce que Twitter ou Facebook c’est simple. On donne son mail, ils s’occupent du reste. Alors que avoir son propre blog, c’est compliqué. Ne dîtes pas le contraire : c’est compliqué. Et non, Wordpress.com, Medium ou Skyblog ne sont pas une solution : il y a des CGU aussi et vous n’y êtes pas chez vous non plus.

    Maintenant, si vous avez peur que Twitter vous « censure », que YouTube vous démonétise ou que Facebook vous bloque, y a pas trente-six solutions : n’allez pas sur ces sites. Ouvrez un blog indépendant et parlez à travers ça. C’est difficile, oui, mais je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans la vie on n’a rien sans rien. Et encore : y a des gens sympas qui donnent de leur temps, de leur énergie pour vous faciliter le travail. J’ai bien dit « faciliter le travail », pas « faire le travail ».

    Et Trump du coup, ce que j’en pense ?

    Car oui, après tout, ceci est mon blog, j’y dis aussi ce que je pense. Ceci dit, ça reste seulement mon avis, mais je le donne sans rien de plus : je ne pleurerais pas lui. Déjà parce que je ne l’aime pas et ensuite parce que ses idées, actes et paroles sont indéfendables à mes yeux.

    Par ailleurs, tout ce qu’il dit est entièrement contraire aux CGU des sites dont il a été banni. Donc quel est le problème ?

    Le seul problème que je vois dans toute cette histoire, c’est « pourquoi maintenant » ? Ça fait 4 ans que ce type est président des USA et autant de temps qu’il déverse sa haine partout sur le net. Pourquoi n’a-t-il pas été bloqué avant ? Pour le coup, oui, les différents réseaux sociaux ont été lâches. N’importe quelle personne comme vous et moi aurait été banni après 3 tweets. Pas lui. Le problème est là. M’enfin, ils doivent avoir leur raison, même si le fait qu’il soit président ne justifie pas tout à mes yeux.


    Oh et juste un truc : même si vous faites un site web intouchable à vous, chez vous, il subsiste la loi.

    Vous avez le droit d’avoir les idées que vous voulez : c’est la définition d’un pays libre. Mais partager la haine, appeler à l’insurrection, ça, ça reste interdit par la loi.
    Du coup, se faire fermer un site pédo-nazi, est-ce que c’est de la censure ? Je dirais que non : le motif sera légitime. « légitime » voulant dire ici « conforme à la loi », rien de plus ; à chacun d’avoir son avis ensuite : comme j’ai dit, on est dans un pays libre et peut avoir les idées que l’on veut.

    Donc le web n’est pas non plus une zone de non-droit, et avoir son propre site-web non plus.
    On est juste hors d’atteinte de l’avis d’un tiers : on est seul à bord de son navire, seul responsable, seul à parler. Seul à assumer et à répondre de ce qu’on y dit, aussi. Ça aussi, peut-être que ça fait peur. Mais je pense réellement que la facilité reste la raison principale qui fait que la plupart des gens — moi y compris — ont Facebook ou autre.


    Un autre truc : pourquoi j’utilise Twitter, Facebook, etc. ?

    Ça me regarde. Je n’ai pas à me justifier.

    Est-ce que je pleurerais quand on fermera mon compte ? Non. Au mieux j’en rigolerais parce que ça sera pour une raison débile (cf ça), au pire ça sera dommage car certains de mes contacts ne sont que sur ces réseaux.

    Toujours est-il que je conserve mon site : ce dernier était là bien avant mon compte Twitter, Facebook et sera là bien après aussi. Et si vous voulez me suivre, faîtes le avant tout ici.
    Je sais que je passe pas mal de temps sur Twitter et moins ici, ces derniers temps. Je vais essayer de changer ça. Car oui : même si mes tweets sont éphémères et pas destinés à être conservées, il y a d’autres choses que je préfère conserver et pour ça, j’ai mon site.

    Enfin, une autre raison : parfois j’ai juste envie d’être politiquement incorrect. Dire des choses que Twitter ou Facebook n’aimeraient pas. Donc je fais ça ici. Avoir son propre blog permet ça.

    image de Charles Deluvio

  • Thursday 07 January 2021 - 12:00
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/usa/us-politics/congress-invasion-jan21/000_8ya2dm.jpg Washington - Mercredi au petit matin, un grand jour de couverture se préparait au bureau de l'AFP à Washington: pas moins de 17 reporters texte, vidéo et photo sur le terrain pour couvrir un des rites les plus importants de la démocratie américaine: la proclamation par le Congrès des résultats de l'élection présidentielle américaine.  
  • Thursday 07 January 2021 - 10:28

    Hier après midi aux Etats-Unis, quelques forcenés ont réussi à s’immiscer dans le Capitole, abritant les deux chambres du congrès, l’équivalent de notre Assemblée Nationale française. Suite à cet incident, qui s’est déroulé après l’incitation au soulèvement diffusé sur les réseaux par le président non élu Donald Trump, la garde nationale et des milices se sont déployées pour mettre en place une première journée de couvre-feu dans la plus grande ville du comté, Washington.

    Secoué par de nombreux soulèvements au sein du nord de l’Etat vers les frontières Canadiennes, nous retenons surtout une année 2020 critique au niveau sanitaire et humain, avec une explosion du nombre de pauvres et un exode massif vers les points de distribution de nourriture du pays. Distribué en grand nombre, le papier hygiénique est désormais pourvu par les chaînes de grande distribution en grand nombre pour contrer une épidémie de capitalisme massif, tout comme les vaccins qui arrivent depuis les nations unies d’Asie pour éradiquer une énième vague de l’épidémie de COVID foudroyant qui touche la nation depuis mars 2020.

    C’est la situation sanitaire critique actuelle, tout comme ces soulèvements dans la plus grande ville du comté, qui ont incité les nations unies et l’ONU à se réunir en urgence afin de lancer une stratégie de pacification entre les USA et son peuple développant de nombreux pôles de guerrilla. Ce qui inquiète les autorités internationales est la présence de nombreuses personnes lourdement armées dont des personnes racistes soutenant une politique misogyne, religieuse extrémiste et à travers le pays lancée par une minorité blanche. Réfutant depuis la première heure les résultats d’une élection qu’il juge « frauduleuse », le président déchu Trump incite à travers les médias locaux et nationaux à une rébellion et à un chaos pour protester contre ces élections dont les résultats ne semblent guère plaire au président déchu.

    Réuni en urgence, le groupe d’experts internationaux a entamé la stratégie de pacification « Eagle destroy with blood » en désignant la Croatie pour mener une première intervention dans le nord est du pays, où de nombreux groupuscules indépendants de nationalistes radicaux détiennent encore 6 villes dont la ville de Washington. Plus de 600 hommes arriveront d’ici demain grâce à l’aide de l’alliance méditerranéenne « Eurogrheb », avec pour première mission de réduire les pertes humaines dans un pays rongé par corruption, nationalisme et violences de gang.

    Il ne reste plus qu’à espérer que le président déchu Trump n’appelle pas ouvertement à l’insurrection raciste à travers le pays, ce qui pousserait sûrement les nations unies à se réunir une nouvelle fois pour discuter d’une intensification des interventions, avec pour objectif final la mise en place d’élections démocratiques, et d’un gouvernement reconnu et stable.

    L’article La Croatie intervient aux USA afin de rétablir un climat de paix est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Friday 01 January 2021 - 09:56
    from Liste
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/afp-special/000_1pz8yi.jpg Voici une sélection des blogs de 2020 et de certaines des meilleures photos de l'année. Meilleurs voeux à tous pour 2021 !
  • Wednesday 30 December 2020 - 17:25
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/france/arts-culture/litterature-journalistesafp-dec20/livre-iii-marclambron.jpg Ouvrir un roman, et y découvrir un ou une collègue imaginaire. Les reporters de l’Agence France-Presse ont été les personnages de plusieurs fictions, dont dernièrement le divertissant Comédies françaises d’Éric Reinhardt. Plusieurs auteurs expliquent à Hugues Honoré, journaliste chargé des livres, de la littérature et du secteur de l'édition, ce qui les a amenés à se saisir de nous, obscurs journalistes d’agence, comme source d’inspiration.
  • Wednesday 23 December 2020 - 21:57
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/france/societe-sport-loisirs/sport-nopublic-covid-dec20/000_1vi0br.jpg Comme d’habitude, la musique retentit à fond dans les tribunes, un peu toujours les mêmes morceaux, quelle que soit l’enceinte. Les rubricards foot de l’agence consultés ont la playlist en tête, bien claire: Jump, de Van Halen,  le célèbre hymne de la Ligue des champions sur tous les matches de Coupe d'Europe, ou encore le Cant del Barça au Camp Nou. Mais la vraie musique, la clameur des spectateurs sans laquelle les stars n'existeraient pas s'est tue. Comme l'écrit Fanny Carrier, Coordinatrice sportive de l'AFP pour le Grand Ouest de la France, le sport à huis-clos, sans supporters, réserve quand même quelques surprises... 
  • Wednesday 23 December 2020 - 13:25

    Quand j’étais petit, j’étais un jedi de la ligne de commande. Parce qu’il n’y avait pas le choix pour gérer son ordinateur et parce que j’aimais bien bidouiller.

    J’ai donc démarré ma vie informatique avec l’installation et l’utilisation de MS-DOS, un temps que les moins de 20 30 ans ne peuvent (heureusement) pas connaître.

    À l’époque, il fallait se farcir un gros manuel en papier ressemblant à ça :

    J’en ai chié, franchement, car en ligne de commande, la moindre faute de frappe et c’est raté.

    Vous avez saisi le contexte ? Génial.

    Hé bien figurez-vous qu’il s’agit de ma madeleine de Proust informatique.
    J’adore tripoter de la ligne de commande. Ce n’est pas sale, peut-être un peu déviant mais en tout cas, je retourne faire mumuse assez souvent.

    J’ai déjà écrit sur le presque parfait émulateur de MS-DOS qu’est DOSBox, je vous laisse vous y replonger, c’était en 2018 et la dernière version stable officielle datait de fort longtemps auparavant, alors que les sources étaient toujours en cours de développement.
    Le constat n’a pas changé : la dernière version stable est la 0.74-3 et date de 2019, avec une version française à jour.
    Côté Ubuntu, elle est bien sûr disponible dans les dépôts.

    Le problème pour moi réside dans le fait que même si l’équipe continue le développement, les binaires (fichiers exécutables) ne sont pas compilés officiellement.
    De plus, de nombreux patchs existent sur le forum officiel, mais rares sont ceux intégrés dans le code source.
    Enfin, le développement s’appuie sur la bibliothèque SDL 1.x, dont la dernière version date de 2012, la version 2.x ayant pris le relai.
    Tout ceci donne un programme qui boîte un peu et manque surtout d’options permettant de pousser l’émulation dans des fonds inaccessibles et surtout, il reste pas mal de bugs non résolus.
    Je rajouterai que les développeurs semblent mystérieusement coincés dans un monde où les retours communautaires et les outils plus modernes sont inexistants (les sources restent sur SourceForge malgré les possibilités plus avancées de Git/GitHub, les patchs restent ignorés, etc.)…

    Mais que faire dans un monde Libre et Ouvert (DOSBox est sous licence GPL) ?
    Dériver le projet bien sûr 🙂 !

    Pour résumer la situation : plusieurs développeurs hors du projet ont dérivé les sources pour permettre, tout en suivant le développement principal, d’intégrer des patchs en les testant auparavant et de corriger divers bugs tout en proposant des options de configuration en plus.
    Parmi ces dérivés, j’ai noté DOSBox-x (disponible en snap), DOSBox-ECE et celui que je préfère DOSBox-Staging.

    Sous Ubuntu, même si un snap est disponible, DOSBox-Staging est disponible en PPA (version stable ou développement).

    Une fois installé, si le fichier de configuration n’est pas présent au premier lancement, il sera créé d’office et vous le trouverez dans ~/.config/dosbos/dosbox-staging.conf (ou dosbox-staging-git.conf).

    Les options disponibles sont plutôt explicites (et expliquées).
    Pour ce qui est de la langue de Molière, j’ai décidé de mettre la main à la pâte :

    • création du fichier de langue anglaise (dans DOSBox : config -writelang nomfichier.ext)
    • traduction des clefs déjà existantes dans la version officielle 0.74-3 en reprenant la traduction française disponible
    • traduction de zéro pour toutes les autres clefs liées à DOSBox-Staging

    Cela a permit de discuter avec les développeurs pour voir comment moderniser le système de langue (qui n’est pas en UTF-8, bonjour les conversions pour passer du fichier DOSBox à l’UTF-8 puis la reconversion une fois traduit pour tester le résultat) à l’avenir.

    Le résultat, qui sera, je pense distribué avec une prochaine version stable, est disponible sur GitHub (dossier contrib/translations/fr) et il suffit, une fois téléchargé le fichier fr_FR.lng dans le dossier de configuration de DOSBox-Staging, de renseigner son nom dans le fichier .conf adéquat sous la valeur language=fr_FR.lng et en voiture Simone !

    Pour l’utilisation de base, je vous conseille de vous créer un répertoire équivalent au disque dur C de DOSBox, que vous monterez avec la commande mount C chemin et de passer en clavier français avec keyb fr, les deux instructions pouvant se mettre à la fin du fichier de configuration (remplaçant AUTOEXEC.BAT pour les connaisseurs).

  • Tuesday 22 December 2020 - 19:27

    Je possède une Hyundai Ioniq PHEV, donc une voiture hybride rechargeable. Ce n’est pas une électrique pure. Je fais néanmoins tous mes trajets quotidiens en 100 % électrique (travail, courses, etc.).

    Je discute aussi un peu autour de moi à propos de la conduite électrique, ses avantages, ses inconvénients, ses particularités. Je note qu’il y a pas mal d’idées reçues et d’idées fausses autour des voitures électriques (EV) et de la conduite électrique.

    Je ne me décris pas comme un expert en EV, mais j’ai quand-même constaté quelques astuces et phénomènes et je vais essayer de partager tout ça ici.

    Notez : ces astuces / idées reçues s’appliquent à la conduite électrique (sur les PHEV et les EV). La conduite en Hybride (thermique + électrique) est encore différente et il y aura là également des choses techniques très intéressantes à dire ainsi que des astuces pour consommer moins !

    Enfin, ma voiture étant une PHEV et non pas une EV, certaines remarques peuvent être biaisées, notamment sur le fait qu’une batterie vide n’est pas un problème pour moi (j’ai encore le moteur thermique derrière) ou encore que la charge soit si lente (elle n’est accélérée que sur les EV).

    Idée fausse 1 : « la voiture recharge en roulant »

    Alors non : quand on roule en électrique, la batterie ne se recharge pas.
    La batterie se recharge seulement quand l’inertie de la voiture suffit à maintenir son allure (en descente, donc) et quand on freine (freinage régénératif).

    Quand vous appuyez sur le champignon, la batterie ne se rechargera pas. Au contraire, et c’est normal.

    En effet, ce n’est pas le but : le but d’une EV c’est d’utiliser l’électricité pour se déplacer, donc de faire tourner les roues avec l’énergie d’une batterie. Pas de recharger la batterie. La recharge, elle se fait sur une borne ou une prise chez vous.

    Ce qui arrive en revanche, c’est que l’énergie cinétique de votre voiture (votre vitesse) est réinjectée dans la batterie lorsque vous freinez pour vous arrêter. En freinant, vous voulez délibérément réduire votre énergie cinétique. Dans une voiture normal, cette énergie est envoyée dans les freins et perdue ; dans une électrique ou une hybride, cette énergie est réinjectée dans la batterie pour être réutilisée.

    Dans une EV, grâce au moteur électrique qui fonctionne aussi bien en dynamo, vous récupérez quelques kilowatts. En descente aussi : au lieu de freiner avec les freins, vous utilisez votre frein moteur régénératif : les roues font tourner le moteur en mode dynamo et vous ralentissez tout en réinjectant l’énergie dans la batterie.

    Une chose est sûr, si votre batterie indique 100 km d’autonomie, vous n’en ferez pas 200 en disant « de toute façon la batterie va se recharger en roulant ».
    Ça semble évident, mais j’ai déjà entendu la remarque.

    Idée reçue 2 : « il faut absolument freiner, comme ça la batterie se recharge ! »

    Non.
    Il ne sert à rien de monter à 100 km/h puis de laisser la voiture ralentir en espérant recharger la batterie. Cela ne marchera pas.

    Ce que vous consommez en courant pour monter à 100 km/h sera toujours supérieur à ce que vous récupérerez lors de la décélération.

    Tout simplement car à chaque transformation d’énergie, il y a des pertes. Ainsi, quand on convertit de l’électricité en vitesse, on perd 10 %. Et si l’on cherche à transformer cette vitesse en électricité via la récupération, on perd de nouveau 10 % (juste pour info, pour ceux qui se diraient « les EV c’est nul, y a des pertes » : dans une thermique, les pertes énergétiques constituent 60 à 80 %, hein).

    Donc sur tout le cycle électricité → vitesse → électricité, on n’a récupéré que 80 %. En vrai, d’ailleurs, on perd nettement plus lors de régénération, mais je ne rentre pas dans les détails.

    Retenez simplement que si vous voulez aller loin, il est inutile de chercher à aller dans la zone « régénération » à tout prix. Au contraire : si vous régénérez, vous ralentirez, et si vous ralentissez, ben ça ne sert à rien car une voiture ne sert pas à ça. C’est contre-productif.
    Le but c’est de faire un max de kilomètres avec une charge : si vous ralentissez, vous n’augmenterez pas les kilomètres aussi vite, ni aussi efficacement que si vous maintenez votre allure en laissant l’énergie fluer toujours des batteries vers les roues.

    Le freinage régénératif est juste un bonus qui permet de récupérer de l’énergie qui serait autrement perdue.
    Cela est utile dans les grandes descentes en montagne (où l’on récupère plusieurs dizaines de kilomètres d’autonomie en descendant un col de 1000 mètres par exemple), mais ça n’est pas en montant une montagne puis en descendant qu’on recharge une EV. Une hybride simple, oui, mais pas une EV : les deux sont différents.

    Idée reçue 3 : « L’autonomie est plus grande en ville que sur l’autoroute ! »

    Ceci est vrai.

    Contrairement à une voiture thermique, la voiture électrique aura une autonomie la plus grande à basse vitesse, tout simplement, car l’efficience du moteur électrique ne dépend pas de la vitesse (contrairement au thermique).
    Il ne subsiste alors que les frottements de l’air et de la route, qui eux sont beaucoup élevés à haute vitesse. Une thermique a un rendement désastreux à faible vitesse, mais pas une électrique.

    C’est pour cette raison qu’il existe autant de petites voitures électriques citadines : Citroën C0, Peugeot Ion, Renault Twizzy, etc. : ces voitures ont une petite batterie pensée pour le quotidien et en ville et s’en sortent très bien. La Poste utilise une importante flotte de véhicules électriques car les tout petits trajets entrecoupées d’arrêts sont le top pour un moteur électrique, mais un enfer pour une thermique.

    Beaucoup mieux qu’une grosse voiture Diesel, où les trajets courts et lents sont juste une catastrophe écologique et économique : les moteurs thermiques sont à leur plus économique rapporté au kilomètre à vitesse raisonnable (80-110 km/h), mais en dehors, même en dessous, ils consomment davantage au 100 km.

    Bien-sûr, il existe aussi des EV avec des grosses batteries pour faire de la route : Tesla, Zoe, Ioniq, e-Golf, etc. : ces voitures font 300 à 500 bornes. Mais là aussi, le débat n’est pas là.

    Idée reçue 4 : « on regarde constamment sa jauge ! »

    Alors oui, au début, on surveille ça jauge. En tout cas, perso je l’ai fait : c’était ma première voiture électrifiée. Ceci dit, avec ma thermique avant, je regardais aussi la jauge de gazole, bien-que ça descendait nettement moins vite.

    Mais une fois qu’on a pris l’habitude, et qu’on visualise ce qu’une recharge complète peut faire, on ne regarde plus. Je sais que j’arriverais à destination quoi qu’il arrive, donc on s’en fiche ! Je ne découvre plus la capacité de la batterie, désormais, tout comme je ne découvre plus la capacité d’un réservoir d’essence.

    Si vous avez 200 km d’autonomie, que ce soit en électrique ou en essence, et qu’il vous reste 300 km à faire, vous savez que vous aurez à vous arrêter. Mais si c’est juste un trajet de 100 km, alors il n’y a aucun problème.

    Après on va me dire qu’avec qu’une PHEV, c’est de la triche : si la batterie est vide, j’ai encore 1 000 km d’autonomie en essence. Mais quand-même : je pense que les conducteurs d’EV purs le diront : au début, ouais on surveille un peu, mais après, quand on connaît la voiture, non.

    En fait, sur une EV, il convient de charger dès qu’on peut le faire. Pas forcément quand la batterie est vide.
    Quand on a une thermique, on fait le plein une fois par mois quand y a plus d’essence et c’est reparti. On ne retournera à la pompe que le mois suivant.

    Quand on a une électrique, on recharge quand on peut, c’est-à-dire tous les soirs en rentrant chez soi, typiquement.

    Du coup, l’autonomie de 300 km, on n’en voit jamais le bout : le plein est fait tous les matins sans s’en rendre compte. Ce n’est donc pas parce que vous faites 500 km par semaine (5 × 100 km) que vous aurez du mal à rouler avec une électrique qui a 300 km d’autonomie : au contraire, c’est largement assez !

    Sur une électrique, on recharge quand on fait ses courses, quand on est au Mc Do, ou dans n’importe quel parking équipé. Brancher un câble, ça prend 30 secondes (10 secondes quand la borne dispose elle-même déjà d’un câble). Donc la jauge remonte souvent et la batterie n’est jamais vide.

    Les 300 km d’autonomie ne sont alors limitants que lors d’un trajet fait d’une seule traite plus long que ça.

    Idée reçue 5 : « les bornes sont toujours en panne ! »

    Alors là, oui.

    Je n’ai qu’une PHEV, donc je m’en fiche un peu, mais je cherche quand-même à voir comment ça se passe et où sont les bornes, à quoi elles ressemblent, leurs différences…

    Et pour le coup, je dois bien dire que les bornes ne sont pas assez nombreuses (2 prises pour un parking d’hypermarché, par exemple), donc souvent occupées… et souvent en panne.
    Il m’est déjà arrivé de faire 150 km en traversant des tas de villages et à chaque fois, les bornes étaient en panne. Ceci serait impensable pour des stations essences, mais semble la norme ici. Selon les endroits, en trouver une qui marche relève de l’exploit.

    Et quand je parle d’une borne en panne, c’est soit une borne qui affiche une erreur, soit une borne totalement éteinte et impossible à allumer.
    Je ne parle même pas du lancement de la charge : erreur de paiement, type d’abonnement, mauvais câble/prise, place occupée par un 4x4….

    Il y a des applications, comme l’indispensable Chargemap, qui recensent les bornes et permettent de dire en direct si elles marchent ou non. C’est cool et collaboratif, mais ça ne suffit pas pour combler un réseau de charge défaillant.

    Pour le reste, une EV sera bien pour les trajets de tous les jours (la preuve : même avec ma PHEV et mes 60 km d’autonomie je fais tout en électrique), mais dès que vous voulez allez plus loin, il faut encore prévoir son trajet et prier pour ne pas tomber sur une borne en panne ou occupée.

    À mes yeux, à ce jour, il n’y a que Tesla qui a ce qu’il faut : les stations sont correctement implantées, la recharge est rapide et les stations sont grandes (6 à 10 places) et donc rarement occupées à 100 %. Mais une Tesla, c’est cher. Comme je l’ai déjà dit, c’est pour ça que je suis sur une PHEV. Les EV autres que Tesla sont une blague à cause du réseau de charge, et je fais régulièrement des trajets de 300+ km, d’où mon problème.

    Idée fausse 6 : « la conduite électrique, c’est mou ! »

    Non.
    C’est tout simplement faux.

    La plupart des voitures ont un mode « éco » qui limite le couple moteur et réduit ainsi la consommation. Mais ils ont aussi un mode « normal » ou un mode « sport », où l’ordinateur de bord débride tout ce que la batterie et le moteur peuvent donner, et là le moindre coup d’accélérateur et on a l’impression de décoller.

    Même avec une « petite » voiture électrique (Zoé par exemple), les démarrages sont de très loin plus puissants que n’importe quelle voiture thermique (hormis bien-sûr des sportives et les supercars, bien que les Tesla accélèrent plus vite entre 0 et 100 que la grande majorité d’être elles).

    Ah et c’est silencieux en plus de ça et l’entretien se limite au lave-glace, quel confort !

    Idée reçue 7 : « les voitures électriques ont toutes des looks de soucoupes volantes ! »

    Alors la plupart des EV ont des looks atypiques, autant dehors que dedans, c’est vrai.

    La raison est probablement parce que ces voitures sont différentes, à la fois sur leur philosophie, leur façon qu’elles se conduisent… et leur conception.

    Les constructeurs peuvent briser le moule vieux d’un siècle pour s’aventurer sur des designs innovants et différents.

    Les voitures électriques ont ainsi 5 vraies places (la place centrale à l’arrière n’est plus gênée par le passage du pot d’échappement par terre), beaucoup d’espace de rangement (pas de boîte de vitesse volumineuse, un coffre à l’avant et à l’arrière, et la grande souplesse dans la gestion du ou des moteurs autorise une intégration beaucoup plus poussée de l’électronique de bord.

    D’où leur côté futuriste par rapport à une voiture thermique de gamme normale.

    Ceci dit, il existe aussi des voitures électriques qui ressemblent à une voiture traditionnelle : suffit de voir la Hyundai Ioniq, celle que j’ai (en PHEV). Certes le look est atypique à lui-seul, mais l’intérieur ne ressemble pas à un cockpit de navette spatiale, bien au contraire.
    Et comme Hyundai a fait un châssis commun pour la HEV, la PHEV et l’EV, la version électrique pure a le même look, globalement.

    Ces voitures étant également plus chères à construire, le client doit en avoir pour son argent, et le constructeur est « obligé » d’en faire une voiture plus haut de gamme, avec beaucoup d’options à la pointe ou à la mode.

    Car oui, il faut le dire : des voitures électriques d’entrée de gamme (10 à 15 000 €) et avec une autonomie acceptable (> 300 km) n’existent pas encore.

    Idée reçue 8 : « l’autonomie annoncée n’est jamais atteinte ! »

    Alors oui, les autonomies, sont toujours mieux dans les publicités qu’en vrai. Il en va de même pour les consommations en carburant des voitures thermiques.
    Les autonomies « constructeurs » sont aussi calculées sur des cycles de conduits bien précis (cycles normalisé « WLTP »). Ces cycles permettent au mieux de comparer un véhicule à un autre, mais ne sont pas représentatifs de la vie normale, encore moins à votre conduite à vous, qui diffère de la mienne ou de celle n’importe qui.

    Si la pub dit 4 L/100 km, en vrai vous serez au moins à 5 L/100 km. C’est pour ça qu’il est essentiel d’essayer une voiture avant d’acheter.

    De plus, les autonomies qui s’affichent dans votre voiture tiennent compte de votre façon de conduire et des conditions de conduite (température, météo etc).

    On note cependant quelques constantes, comme le chauffage.

    Une voiture thermique propose un chauffage issue des pertes thermiques du moteur. Le chauffage n’augmente donc pas la consommation.
    Dans une électrique, les pertes thermiques sont minimes. Le chauffage se fait donc par des résistances chauffantes, reliées à la batterie. Si l’on met le chauffage, l’autonomie diminue car on tire de l’énergie dans la batterie.

    Cette diminution est d’environ 10 à 20 % selon les voitures (plus le trajet est long, plus on s’approche des 10 %). En revanche, le chauffage et le désembuage sur une électrique prend 10 secondes : pas besoin d’attendre que le moteur chauffe. C’est l’avantage.

    Autre point : les pneus.
    C’est par les pneus que le moteur transmet sa puissance à la route et force l’avancée de la voiture.
    Par conséquent, le choix des pneus influe beaucoup sur l’autonomie et la consommation. Les pneus été, à la gomme plus dure et avec une résistance au roulement plus faible permettent des économies d’énergie, alors que les pneus hiver, plus tendres, provoquent davantage de pertes élastiques et forcent une consommation plus importante. Là aussi, cela peut aller jusqu’à 10 % d’autonomie en moins en hiver. Ceci est valable pour toutes les voitures, EV ou non.

    Aussi : la météo
    Si vous avez les essuie glace, les phares, le désembuage allumés… la batterie 12 V se vide et c’est la batterie de propulsion qui la recharge. De plus, un moteur électrique consomme d’autant plus que la charge sur le moteur est importante (alors qu’un moteur thermique, c’est l’inverse, et c’est la vitesse de rotation qui influe le plus). Un véhicule électrique est donc beaucoup plus sensible au vent, y compris latéral. D’un autre côté, un vent arrière sera un net avantage sur la consommation, plus nette que sur une thermique.

    De plus : votre conduite
    La conduite électrique est différente d’une thermique, ou d’une hybride. Je reparlerais de la conduite hybride dans un autre article, mais sur une thermique, la conduite la plus efficiente est atteinte quand le moteur tourne lentement et à forte charge. C’est à dire qu’il faut éviter de monter dans les tours et d’y rester, et passer au rapport de vitesse plutôt tôt que tard.
    Aussi, une voiture électrique se recharge lorsque vous freinez : à l’approche d’un STOP ou d’un rond point, d’un feu, relâchez l’accélérateur et laissez la voiture glisser sur son élan, puis utilisez le freinage régénératif (dans la Ioniq, ça passe par les palettes au volant). Si vous maintenez votre allure et que vous freinez des plaquettes sur les 5 derniers mètres (conduite sportive), vous consommez davantage à cause de l’allure maintenue, mais en plus vous ne récupérez pas l’énergie au freinage comme la voiture peut le faire… et vous usez vos plaquettes inutilement : utiliser massivement le freinage régénératif permet d’économiser les plaquettes en plus de toutes les économies précédentes.


    Il est évident que tout ça ne doit pas être une prise de tête constante.

    Mais je peux vous assurer, et ça vaut même sur une thermique, qu’une conduite légère permet de consommer moins et d’économiser beaucoup. Une petite essence consomme 4,4 L/100 km en ville+campagne+autoroute si l’on s’y prend bien (et sans se trainer !).

    De même, une électrique pourra tenir ses promesses si on apprend à l’utiliser en gardant en tête son fonctionnement différent d’une voiture thermique.

    Enfin, spécifiquement pour la Hyundai Ioniq…

    Les autonomies annoncées pour la Ioniq se tiennent dans les conditions idéales (pas de chauffage, beau temps, pneus été) et à vitesse légale. Je fais 60 km avec une charge pour 62 annoncés. C’est totalement correct.

    Les autonomies affichées sur le tableau de bord semblent, elles, très justes et fiables. C’est une remarque qui revient très souvent chez Kia-Hyundai (Ioniq, Kona, Soul…).

    Donc globalement, si la voiture vous indique 20 km, vous tiendrez ces 20 km sur le plat (car c’est sûr que si les 20 derniers km jusqu’à chez vous se font avec une pente à 10 %, les choses sont différentes, bien que l’ordinateur de bord connaît la topographie du terrain et en tient compte si vous utilisez la navigation assistée).

    Quoi retenir ?

    Si je dois résumer ce que la conduite en EV implique, je dirais :

    • rechargez quand vous pouvez, tous les soirs typiquement : vous ne verez pas le bout de la batterie et vous pourrez faire 1 000 km sans consommer une goutte d’essence.
    • au quotidien roulez en écoconduite ou conduite normal, pas sportive
    • en hiver, les pneus et le chauffage influent fortement (10-20 %) sur l’autonomie.

    Ces deux derniers points sont valables également pour les voitures thermiques. Mais vu qu’une thermique fait plutôt 600 à 1000 bornes avec un plein, l’autonomie n’est pas réellement un argument de vente, d’autant plus que les stations services sont plus nombreuses que les stations de charge.

    Ça va changer, je l’espère, en attendant faut faire avec.

  • Friday 18 December 2020 - 18:23
    Pour faire un pari sportif, il faut connaitre son fonctionnement. Et même lorsque c’est le cas, savoir à chaque fois quel type de pari faire est une autre maitrise qu’il faut acquérir. Si vous débutez, commencez donc par découvrir les grandes catégories et les principaux types de paris sportifs proposés en ligne sur différents sites : simples, combinés, résultat ou encore double chance.
    Dans l’univers des paris sportifs en ligne, ce n’est pas la variété de marché qui manque. Les bookmakers proposent une bonne gamme de types de paris, chacun avec ses règles et son principe. Et que vous soyez débutant ou pro, c’est important de comprendre le fonctionnement de chaque type de pari.
    Les paris sportifs peuvent se classer en 2 catégories, selon le moment où ils se font et selon les issues possibles. Découvrez-les ci-dessous ainsi que les types de paris les plus populaires et les meilleurs bookmakers qui les proposent.
    pari sportif
    pari sportif : une pratique courante .

    Types de paris les plus populaires.

    Les paris suivant le moment où les jeux se font.
    Selon l’instant où l’on peut faire des paris, nous classons les types de paris sportifs en 2 ensembles : les paris avant match et les pairs en direct/live.
    - Les paris sportifs avant match : Ce sont les plus répandus sur le marché. Le joueur mise avant que la partie ne commence, et une fois qu’elle a débuté, les jeux sont faits et aucun pari n’est plus accepté.
    - Les paris sportifs en direct : Ce sont des offres nouvellement inventées. Plus attractives et intéressantes, elles permettent de miser une fois la parie commencée et à tout moment avant la fin. Elles stimulent alors beaucoup l’adrénaline des joueurs.
    Les paris suivant le nombre d’issues possibles.
    Un évènement de pari sportif peut avoir au moins 2 issues possibles. Le nombre maximum de possibilités n’est pas fixe et dépend bien entendu du pari en question. Selon le nombre d’issues possibles, nous classons les types de paris en 3 ensembles : les paris à 2, à 3 et à plus de 3 possibilités.
    Les paris à 2 issues.
    Ce sont les plus simples. Ils conviennent bien aux sports individuels où la partie nulle est rare, voire impossible. Ou aux rencontres spéciales de sports collectifs où il faut forcément un gagnant, comme les finales par exemple. Dans cette catégorie, vous avez les paris tels que le face-à-face et le plus/moins.
    Les paris à 3 issues.
    Ce sont les types les plus fréquents et les plus pratiqués aussi. Ils conviennent bien aux sports où, en plus des victoires possibles d’une des parties en jeu, le match nul peut se produire également. Vous avez dans cette catégorie les paris 1X2 et les paris à handicap.
    Les paris à 4 issues et plus.
    Ce sont les plus complexes. Ils demandent donc beaucoup d’attention et de la maitrise. Ils peuvent se faire dans toutes les disciplines sportives. Dans cette catégorie, vous trouverez les paris comme le Mi-temps/Fin du match, le pari à long terme, le pari multiple ou combiné.
    Les types de paris les plus populaires

    Types de paris les plus populaires chez les bookmakers. 

    tirage
    tirage : le moment le plus attendu de chaque parieur !
    Les types de paris sont très nombreux et nous ne pouvons pas tous les détailler. C’est pourquoi cette partie sera dédiée essentiellement aux types de paris les plus populaires chez les bookmakers.
    - Le plus/moins : Dans une rencontre de football par exemple le bookmaker propose un seuil (toujours un nombre décimal) de buts en fin de partie. Le parieur choisit si le nombre de but sera en-dessous ou au-dessus du seuil.
    - Le 1X2 : Il est classique et consiste à parier sur une possibilité entre 3 : la victoire d’une des équipes en jeu ou sur une partie nulle.
    - Le handicap : Ce pari consiste à miser sur une possibilité parmi 3. Pour une partie de football par exemple, le bookmaker fixe un seuil (toujours un nombre entier) de buts que l’équipe gagnante aura en plus sur l’équipe perdante.
    - La double chance : c’est un pari où le parieur mise sur 2 des 3 possibilités. Donc, pour un classico Barça vs Real, les possibilités de double chance sont Barça ou Nul, Real ou Nul, et Barça ou Real (pas de match nul).
    - Le score exact : Très simple, c’est un pari aux possibilités infinies et aux cotes énormes. Il consiste à prédire le score final à la fin d’une partie.
    - Le pari combiné : Ce type de pari consiste à faire une mise sur 2 ou plusieurs évènements et les cotes se multiplient successivement à votre mise pour calculer votre gain probable.
    - Le pari simple : C’est le pari le plus joué. Peu importe le nombre d’issues possible, il consiste à parier sur un seul évènement.

    Où trouver les bookmakers avec les meilleures variétés de paris ?

    Avec tous ces types de paris, il est évident que les meilleurs bookmakers doivent proposer le plus possible car plus le marché est varié mieux c’est. Si vous recherchez les bookmakers avec les meilleures variétés de paris, vous en trouverez beaucoup. Mais, Varieur Montague , notre auteur et expert en paris sportifs en ligne dont le profil est disponible ici, vous recommande vivement Winamax.
    Winamax   est un bookmaker Français fiable qui propose outre sa grande diversité de paris, des bonus et promotions intéressants, une assistance impeccable, ainsi que des délais courts. Il dispose d’une application sans bugs ni publicité qui a conquis beaucoup de parieurs Européens.
    Aussi, pour vos paris en live, Winamax achète régulièrement les droits de retransmission de rencontres spéciales qu’il diffuse sur sa plateforme. Alors que voulez-vous de plus ? Vous avez trouvé votre bookmaker !
    © refOK.fr - duplication interdite
  • Thursday 17 December 2020 - 09:48

    Je suis convaincu que des romans très populaires seront bientôt écrits par des intelligences artificielles. Je n’exclus pas la possibilité que ce soit déjà le cas. Pourtant, je réalise que mon métier d’écrivain est essentiel et je n’ai pas peur de la concurrence des algorithmes. En fait, je l’accueille même à bras ouverts.

    Car, sous le vocable « Intelligence Artificielle » se cache une réalité plus prosaïque : de simples algorithmes nourris par des quantités astronomiques de données et qui ne font que nous offrir une variation sur ces mêmes données. Tout ce qui est généré par l’intelligence artificielle est obsolète, ressassé. Il n’y a pas d’idée nouvelle. Parfois, on peut trouver une nouvelle manière de voir les choses anciennes, ce qui n’est pas dénué d’intérêt. Mais l’intelligence artificielle considère le passé comme un ensemble de règles immuables, infranchissables.

    C’est la raison pour laquelle les intelligences artificielles sont régulièrement accusées de racisme, de sexisme. Elles ne sont que le reflet de notre société, un simple miroir. Elles ne pourront pas nous faire évoluer.

    L’écrivain, au contraire, apporte sa sensibilité, sa vision, sa créativité. Son écriture est une relation humaine avec le lecteur, par delà la distance, par delà les siècles.

    Le texte est porté par son contexte. Pour le lecteur, une connaissance même succincte de la vie de l’auteur transformera son interprétation personnelle, la manière dont il se l’appropriera. Le texte n’est, au fond, que le début d’une conversation. Une conversation qui peut parfois s’étendre par delà les siècles, englobant des dizaines d’écrivains, des milliers de lecteurs. Une conversation qui peut avoir l’apparence de s’achever, ne faisant que planter une graine invisible, graine qui germera des années plus tard sans que personne ne se souvienne de son origine.

    Présent sur ce blog depuis plus de 16 années, j’ai la chance d’expérimenter l’impact de l’écriture sur la création de relations humaines. Depuis la lectrice que j’ai épousée, les lecteurs qui m’écrivent régulièrement à ceux qui m’avouent me lire depuis 10 ans et avoir l’impression de me connaitre intimement alors que je n’ai jamais entendu parler d’eux.

    Avec la publication de Printeurs au format papier, je redécouvre cette intimité, cette proximité avec les lecteurs. Je me suis glissé dans leur lit le soir, je leur ai tenu compagnie plusieurs heures voire plusieurs jours. Je les ai empêchés de dormir. Ils ont pesté contre moi au petit matin, m’accusant d’être responsable de leur fatigue. Avant de me retrouver le soir même et de me glisser contre leur oreiller.

    Cette relation intime, sensuelle, a forcément un impact sur moi. Je ne me sens pas dans la peau d’un écrivain dans sa tour d’ivoire dont les livres sont des blocs de marbre indépendants. Tout comme quand je suis sur scène et que je « sens » le public, que je m’adapte à lui, j’écris avec mes lecteurs, je me nourris de ces interactions impalpables qui vont complètement faire évoluer mes écrits futurs.

    Le paroxysme de cette influence revenant à ma première lectrice, mon épouse. Non contente de remettre régulièrement en question mes croyances, mes habitudes par ses réflexions, elle n’hésite pas à me renvoyer à machine à écrire. À titre d’anecdote, elle a totalement transformé le chapitre 000110 de Printeurs pour en faire un texte qu’une femme peut lire sans pester sur la prétention des hommes blancs à connaitre la physiologie féminine. Elle me transforme et, par la même occasion, transforme mes futurs écrits.

    Aucun algorithme d’intelligence artificielle ne peut ni ne pourra jamais évoluer de cette manière. Tout ce qu’un algorithme produit n’est qu’un artefact du passé. Si demain les écrivains venaient à disparaitre pour être remplacés par des logiciels, aucune nouvelle idée n’apparaitrait. Aucun risque littéraire. Aucune remise en question. Nous serions condamnés à lire et à relire toujours la même chose, à végéter dans le marasme de l’immobilité intellectuelle.

    Certes, les algorithmes seront certainement meilleurs pour produire des textes « qui se vendent ». Après tout, c’est déjà le cas avec la musique. Mais ces écrits seront dans l’impossibilité de créer des liens humains. Tout simplement parce qu’un lien implique deux humains. Par définition.

    À ce jeu, l’écrivain de best-seller, le philosophe académique ou le blogueur anonyme suivi par une poignée de lecteurs seront toujours meilleurs que le plus pointu des algorithmes. Leurs écrits sont des briques essentielles à la construction de l’humanité.

    L’écriture est un métier magique, car la concurrence y est toujours la bienvenue. Les lecteurs s’enrichissent de leurs lectures, lisent de plus en plus, découvrent. Tout nouvel écrit, loin d’entrer en compétition avec les autres, est au contraire une porte d’entrée qui élargira le champ des lecteurs.

    Le lecteur d’un seul livre se perd dans un fanatisme religieux. Le lecteur de plusieurs livres découvre graduellement la finitude de sa connaissance. À force de lire, il développe une identité, une analyse propre et un appétit insatiable. J’ai confiance que les lecteurs découvriront très vite les limites des textes générés par une intelligence artificielle.

    Le seul réel danger, le seul ennemi des écrivains étant ce qui nous empêche de lire, ce qui nous pousse à passer du temps devant les écrans et les publicités plutôt qu’à réfléchir, méditer, apprendre. À consommer du contenu plutôt qu’à apprécier des idées.

    Cet ennemi n’est pas seulement celui des écrivains. C’est celui de l’humanité tout entière !

    Photo by Possessed Photography on Unsplash

    Je suis @ploum, ingénieur écrivain. Abonnez-vous par mail ou RSS pour ne rater aucun billet (max 2 par semaine). Je suis convaincu que Printeurs, mon dernier roman de science-fiction vous passionnera. Commander mes livres est le meilleur moyen de me soutenir !

    Ce texte est publié sous la licence CC-By BE.

  • Wednesday 16 December 2020 - 13:09
    C'est plus dur qu'avant de faire indexer (et même crawler) des pages dans Google. Découvrez ce qui a changé chez Google et comment savoir si votre site est concerné.
  • Monday 14 December 2020 - 10:57

    Aparté technique sur le choix d’un logiciel d’écriture et de correspondance sous Linux.

    Toute la Gaule est occupée. Toute ? Non…

    Je suis devenu passionnément linuxien lors d’une des dernières longues nuits du siècle précédent. Pour me guider dans cette conversion, je m’accrocherai religieusement à l’incroyable formation Debian d’Alexis de Lattre. Formation qui m’accompagnera pendant des mois et m’influencera au point de publier mon premier livre sur le sujet après un lustre et de l’enseigner à l’université 15 années plus tard.

    https://formation-debian.viarezo.fr/

    Alexis de Lattre y présente notamment l’éditeur de texte Vim. Je deviendrai donc un utilisateur de Vim, pestant contre les rares fois où j’aurai à utiliser Emacs.

    Bien plus tard, je tenterai plusieurs fois d’approfondir mes connaissances de Vim grâce à l’excellent « Vim pour les humains » de Vincent Jousse, disponible à prix libre.

    https://vimebook.com/fr

    Note pour ceux qui ne connaissent que peu ou prou le monde Linux : Vim et Emacs sont deux éditeurs de texte aux philosophies d’utilisation radicalement opposées. Ce sont tous les deux des logiciels très puissants, mais qui nécessitent un investissement important avant d’être maitrisés. Il est de coutume, entre technophiles, de se considérer partisan de l’un et de critiquer l’autre. C’est un peu comme se disputer pour du poisson pas frais dans un célèbre village gaulois. Cela fait partie des traditions, c’est bon enfant, mais on reste néanmoins unis face aux hordes de légionnaires.

    Le secret de la potion magique

    Aimant écrire, aimant le clavier, il est normal que je me passionne pour l’optimisation de mon poste d’écriture. La douloureuse gestation de la nouvelle « Le vampire de Paris » me fera prendre conscience de l’importance de l’ergonomie et me motivera à utiliser une disposition de clavier Bépo.

    https://ploum.net/le-vampire-de-paris/

    L’effet sera incroyable : j’écris plus, j’écris mieux. J’y prends beaucoup plus de plaisir et je n’ai plus mal aux articulations.

    https://ploum.net/216-le-bepo-sur-le-bout-des-doigts/

    Entre-temps, une évolution s’est marquée dans ma carrière. Je n’écris désormais plus de code. J’alterne uniquement entre le texte brut et les courriels.

    Pour mes textes, j’utilise Zettlr, dont l’organisation et le mode Zettelkasten me conviennent très bien. Il y’aurait certainement moyen d’arriver à un fonctionnement similaire avec Vim, mais je n’y suis jamais parvenu. Zettlr fonctionne suffisamment bien pour que je n’éprouve pas le besoin de trouver une alternative même si, parfois, je regrette de devoir utiliser la souris et je peste sur la lenteur de Zettlr.

    En conséquence, je n’utilise presque plus Vim. Pourtant loin d’avoir été un utilisateur avancé, je perds chaque jour un peu plus mes réflexes.

    Je peste, par contre, sur le temps passé à écrire dans les logiciels de courriel que je trouve affreux, anti-pratiques, complexes. Plutôt que de simplement lire, écrire archiver et rechercher, il faut gérer des myriades de dossiers, de mouvements de souris, de boutons, de clic droit.

    J’ai tenté une configuration Mutt/Notmuch (permettant d’utiliser Vim pour rédiger ses emails), mais la complexité était telle que j’ai abandonné. Je souhaite garder avant tout une configuration simple et facilement reproductible sur plusieurs ordinateurs.

    Je lis régulièrement l’enthousiasme des utilisateurs d’Emacs. Parfois, un doute m’étreint : devrais-je abandonner mon identité de Vimeur, historique plus que pratique, et tenter d’apprendre Emacs ? Emacs pourrait-il devenir un prototype de client de correspondance dont je rêve pour écrire mes emails ?

    https://ploum.net/pour-un-logiciel-de-correspondance-plutot-quun-client-mail/

    Après tout, j’ai le souvenir que Richard Stallman, le créateur d’Emacs, répondait à ses emails de manière complètement déconnectée, que ses mails se synchronisaient automatiquement dès qu’il avait une connexion. De mon côté, la tâche est complexifiée par l’utilisation du Bridge Protonmail, mais rien qui semble insurmontable.

    Hélas, j’ai beau avoir passé quelques heures sur des tutoriaux Emacs, je n’ai encore jamais réussi à accrocher.

    Ils sont fous ces Romains !

    Investir dans Vim/mutt ? Prendre le temps d’apprendre Emacs malgré un cerveau presque quarantenaire ? Ou, tout simplement, accepter l’instabilité de Geary (qui, parfois, n’envoie pas les mails sans me prévenir, ce qui a cassé toute ma confiance) ou la rage permanente qu’est l’exposition à Thunderbird, son interface de vaisseau spatial du siècle précédent et sa recherche inutilisable (lors d’une recherche sur un patronyme, un mail envoyé la veille à la personne concernée apparait derrière une centaine de mails vieux de plus de 10 ans et qui contiennent un mot qui ressemble vaguement à ce nom. Tout bonnement insupportable, je préfère encore recourir à l’interface web) ?

    Bref, quel outil pour reprendre plaisir à lire et écrire des emails sous Linux tout en ayant la certitude que les mails sont facilement trouvables et bien envoyés ? Étonnant comme cette question reste difficile à répondre en 2020.

    C’est un peu comme si la philosophie monopolistique de la Silicon Valley avait déteint sur notre créativité. Les investisseurs californiens ont en effet ce concept de « kill zone ». Ne surtout pas innover dans un domaine où un monopole s’est déjà établi et semble indétrônable. En conséquence, ce sera soit Gmail et Outlook, qui lisent et trient nos emails, décidant à notre place lesquels doivent avoir de l’importance, soit un vieux Thunderbird en Clickorama dont l’interface n’a pas évolué depuis 20 ans…

    Comme si l’offre pléthorique de services de discussion centralisés distrayait les développeurs pour nous faire oublier la correspondance décentralisée. Comme si on voulait nous faire détester l’email, notre dernier espace de liberté.

    Il ne me reste qu’à rejoindre l’un des derniers villages peuplés de fous qui résistent encore et toujours à l’envahisseur. Mais vais-je rejoindre le petit guerrier intrépide Vimix et son petit chien Muttix ? Ou bien le livreur de menhir Emacsix, qui est tombé dans la potion magique quand il était petit ?

    Je serais curieux de lire vos réflexions et vos expériences sur votre blog, votre gemlog, dans un journal Linuxfr ou, bien entendu, par mail.

    Photo par Ferran Cornellà sur Wikimedia.

    Je suis @ploum, ingénieur écrivain. Abonnez-vous par mail ou RSS pour ne rater aucun billet (max 2 par semaine). Je suis convaincu que Printeurs, mon dernier roman de science-fiction vous passionnera. Commander mes livres est le meilleur moyen de me soutenir !

    Ce texte est publié sous la licence CC-By BE.