Olympe de Gouges : fiche sur Google.
Elles a produit de nombreux écrits, notamment des titres comme : 'écrits politiques', 'théâtre politique', 'déclaration des droits de la femme et de la citoyenne', 'femme réveille-toi !', des œuvres complètes résumées en deux tomes; des pièces de théâtre, des brochures, des affiches, des articles et nouvelles dont la liste est quasiment incroyable pour son époque.
( une liste complète se trouve ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Olympe_de_Gouges#.C5.92uvres )
Si les combats qu'elle menait, contre les injustices, annonçait ceux de notre siècle, à son époque, écrire et émettre ainsi de telles opinions à cette époque était totalement inconcevable, elle a su, elle a voulu s'exprimer, mais ce régime de la " Terreur " a eu vite fait de réussir à la faire taire ...
Car la fin de son histoire ne fut pas gaie du tout, surtout à cette époque:
' Dans ses écrits du printemps 1793, elle dénonça la montée en puissance de la dictature montagnarde, partageant l’analyse de Vergniaud sur les dangers de dictature qui se profilait, avec la mise en place d’un Comité de salut public, le 6 avril 1793, qui s’arrogeait le pouvoir d’envoyer les députés en prison. Après la mise en accusation du parti girondin tout entier à la Convention, le 2 juin 1793, elle adressa au président de la Convention une lettre où elle s’indignait de cette mesure attentatoire aux principes démocratiques (9 juin 1793), mais ce courrier fut censuré en cours de lecture. S’étant mise en contravention avec la loi de mars 1793 sur la répression des écrits remettant en cause le principe républicain ( elle composa une affiche à caractère fédéraliste ou girondin sous le titre de Les Trois urnes ou le Salut de la patrie, par un voyageur aérien ), elle fut arrêtée par les Montagnards le 20 juillet 1793, jour de l'affichage du texte, et déférée le 6 août 1793 devant le tribunal révolutionnaire qui l’inculpa.' ( Wikipédia )
Elle est considérée, par beaucoup et à juste titre, comme une des pionnières du féminisme, souvent prise pour emblème par les mouvements pour la libération des femmes.
Olympe de Gouges monta sur l’échafaud avec courage et dignité et avant que la lame ne tombe, eut le temps de s'écrier " Enfants de la Patrie vous vengerez ma mort ! ".
Elle avait alors 45 ans, ce 3 novembre 193, sur la guillotine ...