un simple agrégateur, lecteur de flux rss pour tout suivre .... par: fonds d'écran - Kriss Feed, version : 7 - Google
  • Thursday 12 February 2015 - 14:01

    PluXml utilise dans son code php plusieurs constantes définies dans différents fichiers.
    Voici par ordre alphabétique la liste exhaustive avec la signification et la valeur par défaut de ces constantes

    PLX_ADMIN
    • Permet de savoir si on est dans la zone d'administration
    • Valeur à true si présence dans l'administration
    • Fichier: core/lib/class.plx.admin.php
    PLX_AUTHPAGE
    • Permet de savoir si on est sur la page d'identification de la zone d'administration
    • Valeur à true si présence sur la mire de connexion
    • Fichier: core/admin/auth.php
    PLX_CHARSET
    • Jeux de caractères utilisé pour l'affichage du site
    • Valeur par défaut: 'UTF-8'
    • Fichier: core/lib/config.php
    PLX_CONFIG_PATH
    • Chemin vers le dossier content les fichiers de configuration
    • Valeur par défaut: data/configuration/
    • Fichier: config.php
    PLX_CORE
    • Chemin vers le dossier core
    • Valeur par défaut: PLX_ROOT.'core/'
    • Fichiers: index.php, core/admin/prepend.php, feed.php, install.php, sitemap.php, update/index.php
    PLX_MICROTIME
    • Timestamp UNIX initialisé avec l'appel de la fonction getMicrotime()
    • Fichier: core/lib/config.php
    PLX_PLUGINS
    • Chemin vers le dossier des plugins paramétrés dans l'administration (Paramètres > Configuration avancée)
    • Fichier: core/lib/class.plx.motor.php
    PLX_ROOT
    • Chemin relatif vers la racine du site
    • Valeur par défaut: './' si coté visiteur ou '../../' si coté zone administration
    • Fichiers: index.php, core/admin/prepend.php, feed.php, install.php, sitemap.php, update/index.php
    PLX_UPDATE
    • Chemin vers le dossier contenant les scripts de mise à jour
    • Valeur par défaut: PLX_ROOT.'update/'
    • Fichier update/class.plx.update.php
  • Thursday 23 April 2015 - 13:57

    Grâce au CSS3 il est simple et rapide d'afficher les articles sur plusieurs colonnes.
    Juste quelques lignes de code dans la feuille de style de son thème sont nécessaires pour changer la disposition du contenu des articles.

  • Tuesday 12 May 2015 - 10:11

    Cette astuce a été publiée sur le forum de PluXml par David Revoy. Parce qu'elle est très facile à mettre en place et peut être très utile pour les concepteurs de thème, j'ai trouvé dommage qu'elle reste noyée dans tous les sujets du forum.

  • Friday 29 May 2015 - 08:00

    Voici quelques lignes de code à ajouter dans votre thème pour afficher à coté du titre des articles une icône NEW informant qu'il s'agit d'un nouvel article récemment publié.

  • Friday 12 June 2015 - 09:04

    Par défaut les commentaires dans PluXml sont affichés par date croissante et numérotés chronologiquement de 1 en 1, du plus petit au plus grand.

    Voici les modifications à faire pour afficher les commentaires de façon décroissante, avec la date et le compteur du plus grand au plus petit.

  • Wednesday 24 June 2015 - 13:00

    Grâce à la magie du css, nous allons modifier la taille de la première lettre du texte des articles pour créer une lettrine.

  • Wednesday 15 July 2015 - 11:28

    Avec la sortie de la version 5.4 de PluXml, une nouvelle fonctionnalité est apparue, celle de pouvoir créer des thèmes pour la zone d'administration et de les déclarer facilement dans les paramètres.

    Je vous propose donc les 4 thèmes suivant et de voir comment les installer:

  • Thursday 16 July 2015 - 13:48

    Depuis la version 5.4 de PluXml, il est possible d'afficher le contenu d'une page statique à partir de son titre ou de son url.

    Rappel de l'utilisation de la fonction staticInclude() permettant d'afficher une page statique à partir de son identifiant mais aussi maintenant comment l'utiliser à partir de son titre ou de son url.

  • Monday 20 July 2015 - 08:56
    Si vous développez des plugins pour PluXml, voici comment afficher les boutons dans la barre d'action sur les écrans d'administration ou de configuration des plugins.

  • Friday 24 July 2015 - 11:58
  • Friday 04 September 2015 - 10:30
    Dans le gestionnaire de médias, sur l'écran pour envoyer des fichiers sur le serveur, une taille pour les miniatures est cochée par défaut. Par exemple comme ceci:

    Pour changer la sélection et avoir par défaut "Pas de miniature", aller dans les Paramètres > Options d'affichage et pour la ligne Créer miniatures passer la valeur à Non

    De retour dans le gestionnaire de médias c'est la ligne Pas de miniature qui sera maintenant cochée par défaut

  • Thursday 29 October 2015 - 13:43
  • Thursday 05 November 2015 - 09:00
    Si vous utiliser le thème par défaut de PluXml, deux liens pour accéder aux flux rss des articles et des commentaires sont visibles dans la sidebar.

    Nous allons voir comment ajouter rapidement une icône devant ces liens afin d'obtenir l'affichage suivant:

  • Wednesday 18 November 2015 - 10:30

    Pour rappel CKEditor est un éditeur de texte disponible sous forme de plugin pour PluXml facilitant la rédaction des articles. Le plugin est disponible sur la page dédiée des Plugins de pluxopolis.net.

    CKEditor dispose lui aussi d'un système de plugin interne permettant de rajouter des nouvelles fonctionnalités. Nous allons voir comment rajouter un compteur de mot pour la version 4.5.3 du plugin CKEditor pour PluXml.

    Le nombre de mots est affiché en bas à droite de l'éditeur

  • Friday 15 April 2016 - 09:15

    Vous venez de mettre à jour votre PluXml en version 5.5, et l'indentation des commentaires n'est pas visible.
    Normal, votre thème doit être modifié pour ajouter l'affichage des commentaires imbriqués.
    Je vous donne les 3 étapes de base pour faire la migration de l'affichage des commentaires et profiter de cette nouvelle fonctionnalité propre à PluXml 5.5

  • Tuesday 03 May 2016 - 09:51

    Depuis la version 5.5, un gestionnaire de thème est disponible dans PluXml à partir du menu Paramètres > Thèmes

    Les thèmes disponibles sont visibles sous forme de liste avec une image de prévisualisation et différentes informations (auteur, n° de version, etc...). On peut donc choisir et activer le thème à utiliser coté visiteur. Le thème activé est toujours le premier de la liste.

    Pour les développeurs, voici les consignes à respecter pour l'image de prévisualisation et comment renseigner le fichier infos.xml qui contient les informations sur le thème.

  • Wednesday 04 May 2016 - 08:44

    L'image d'accroche est une nouvelle fonctionnalité de PluXml 5.5 qui permet d'illustrer un article avec une image. L'ajout de l'image se fait facilement grâce aux champs prévus au niveau de l'écran de rédaction d'un article.

    Une fois la mise en forme de l'affichage mise en place au niveau du thème, la présentation sera identique pour chaque article. Ce qui facilite la publication pour avoir une présentation homogène à chaque article.

    Nous allons voir comment positionner cette image d'accroche à droite ou à gauche du chapô, simplement à partir de quelques lignes de code css à rajouter dans le fichier theme.css de son thème

  • Monday 09 May 2016 - 12:47

    Avec le gestionnaire de thème apparu depuis la version 5.5 de PluXml, il est possible d'ajouter une aide aux thèmes, visible sous forme d'un lien Aide au niveau du descriptif du thème. Cet aide peut servir par exemple à indiquer à l'utilisateur des pré-requis, comme les plugins à installer pour le bon fonctionnement du thème.

    Nous allons voir quel fichier utiliser et comment le renseigner pour afficher l'aide d'un thème.

  • Monday 30 May 2016 - 10:15

    Envie d'afficher la liste des menus des pages statiques sous forme de menus déroulants ?

    Comme on essaye toujours de faire les choses simples avec PluXml avec un minimun de modification, voici comment réaliser des listes déroulantes à partir des groupes des menus des pages statiques avec uniquement du code css.

  • Tuesday 12 July 2016 - 14:13
    Seules quelques lignes de code css sont à rajouter dans la feuille de style de son thème pour remplacer le lien "Lire la suite" par une image. Voyons en détail comment faire...

  • Wednesday 20 July 2016 - 15:00

    Bout de code donné récemment sur le forum de http://pluxml.org pour tester l'activation d'un plugin coté visiteur.

    
    <?php
    if(isset($plxMotor->plxPlugins->aPlugins['nom_du_plugin']))
    	echo "plugin actif";
    else
    	echo "plugin inexistant ou inactif";
    ?>
    
    Remplacer "nom_du_plugin" par le nom du plugin à tester (ex: plxMyContact)

    Quand un plugin est activé, il apparaît dans le tableau $plxMotor->plxPlugins->aPlugins
    Il suffit alors de tester si l'index de tableau existe.

    PS: Pour le même test coté administration, remplacer $plxMotor par $plxAdmin

  • Tuesday 17 January 2017 - 08:30

    Au lieu d'afficher tous les commentaires d'un article, voici un bout de code à utiliser pour n'afficher qu'un seul article pris au hasard.

    Éditez le fichier commentaires.php présent dans le dossier de votre thème (exemple: /themes/defaut/commentaires.php)

    en dessous de la ligne

    
    <?php if($plxShow->plxMotor->plxRecord_coms): ?>
    
    copiez le code suivant
    
    <?php
    	$comments = $plxShow->plxMotor->plxRecord_coms;
    	$comment[0] = $comments->result[rand(0, $comments->size -1)];
    	$plxShow->plxMotor->plxRecord_coms = new plxRecord($comment);
    ?>
    
  • Thursday 19 January 2017 - 11:30

    Nous allons voir en 2 étapes comment afficher la liste des catégories dans un menu déroulants, dans la barre des menus des page statiques

    1ère étape: modification du fichier thème

    Éditer le fichier header.php de votre thème (exemple /themes/defaut/header.php)

    Localisez les lignes suivantes

    
    <?php $plxShow->staticList($plxShow->getLang('HOME'),'<li class="#static_status" id="#static_id"><a href="#static_url" title="#static_name">#static_name</a></li>'); ?>
    <?php $plxShow->pageBlog('<li id="#page_id"><a class="#page_status" href="#page_url" title="#page_name">#page_name</a></li>'); ?>
    
    Remplacez les par le code suivant
    
    <?php $plxShow->staticList($plxShow->getLang('HOME'),'<li class="#static_status" id="#static_id"><a href="#static_url" title="#static_name">#static_name</a></li>'); ?>
    <li class="submenus">
    	<a href="#">Catégories</a>
    	<ul>
    		<?php $plxShow->catList('','<li id="#cat_id"><a class="#cat_status" href="#cat_url" title="#cat_name">#cat_name</a> (#art_nb)</li>'); ?>
    	</ul>
    </li>
    <?php $plxShow->pageBlog('<li id="#page_id"><a class="#page_status" href="#page_url" title="#page_name">#page_name</a></li>'); ?>
    
    

    2ième étape: modification de la feuille de style

    Éditer le fichier theme.css de votre thème (exemple /themes/defaut/css/theme.css)

    Rajoutez à la fin du fichier les lignes suivantes

    
    .submenus ul {
        position: relative;
        left: -9999px;
        float: left;
    	margin: 0;
    	padding: 0;
        list-style: none;
    	z-index: 999;
    }
    .submenus:hover ul {
    	left: 0;
    	color: #fff;
    	background-color:#000;
    }
    .submenus:hover ul li {
    	font-size: 0.9rem;
    	clear: both;
    	float: left;
    	padding: 2px 10px 2px 10px;
    	width: 100%;
    }
    .submenus:hover ul li a {
        display: inline-block;
    	margin: 0;
    	padding: 3px 0 3px 0;
    }
    .submenus:hover ul li a:hover {
    	text-decoration: none;
    }
    

    Et voilà, à vous d'adaptez en fonction de vos besoins et de votre thème.

  • Wednesday 05 April 2017 - 13:30

    Avec la sortie de PluXml 5.6, une nouvelle fonctionnalité, certes basique mais qui peut être très utile, est apparue dans le gestionnaire de médias, celle permettant de renommer facilement un fichier.

    Comme le montre l'animation ci-dessous, en cliquant sur la petite icône "Renommer fichier" vous pourrez saisir le nouveau nom du fichier à partir d'une fenêtre de dialogue.

    Notez qu'il n'est pas nécessaire de saisir l'extension du fichier. Si aucune extension est saisie, PluXml ajoutera automatiquement l'extension existante du fichier à la fin du nouveau nom.

    Petite remarque, pensez qui si l'image que vous renommez est utilisée dans un article, le fait de changer son nom provoquera une erreur d'affichage au niveau de l'article car l'ancien fichier ne sera plus trouvé: changer le nom physique d'un fichier, ne change pas son lien dans les articles.

  • Wednesday 31 May 2017 - 15:00

    Pour remplacer la barre actuelle des menus dans le thème par défaut de PluXml 5.6 et la rendre fixe, éditez le fichier themes/defaut/css/theme.css et remplacer les lignes suivantes:
    
    .nav {
    	background-color: #fff;
    	height: 4rem;
    	text-align: left;
    	margin-top: 1rem;
    }
    
    par
    
    .nav {
    	background-color: #fbfbfb;
    	height: 4rem;
    	text-align: center;
    	padding-top: 0.5rem;
    	position: fixed;
    	width: 100%;
    	z-index: 1;
    	border-bottom: 1px #eee solid;
    }
    
    La barre sera ainsi fixe en haut de l'écran lors de l'utilistion du scroll vertical à la souris et les menus seront centrés.
  • Monday 12 June 2017 - 10:00
    Nous allons voir comment installer une image en guise de bannière dans le thème par défaut de PluXml 5.6, de manière à remplacer :

    par :

  • Tuesday 04 December 2018 - 16:37

    Pluxopolis est en cours de migration.

    Il pourrait y avoir des dysfonctionnements pendant quelques heures.

    Merci pour votre patience. :)

  • Wednesday 12 December 2018 - 06:55

    Agrémentée d'un nouveau thème utilisant PluCSS 1.3, la version 5.7 de PluXml apporte quelques nouveautés, tel que la possibilité de gérer l'ordre des catégories et des pages statiques par drag and drop. L'ordre de chargement des plugins est également concerné par cette fonctionnalité.

  • Sunday 16 December 2018 - 19:02

    Ressources pour PluXml

    Pluxopolis vient de mettre en ligne un centre de ressources et de téléchargements pour PluXml.

    Plugins, thèmes, scripts utiles et inutiles utilisables pour n'importe quel site internet, lien vers la documentation officielle, adresses vers des dépôts de plugins/thèmes des utilisateurs les plus investis dans le dévelopement de notre CMS préféré, vous trouverez votre bonheur.

    https://ressources.pluxopolis.net

  • Monday 31 December 2018 - 16:23

    C'est ce qu'on lit d'habitude sur la banderole sur les vitrine de magasins qui changent d'équipe de gestion et notre site a le devoir de vous signaler cet événement.

    Pas que le blog soit une boutique ou que Stéphane Ferrari ancien chef de projet PluXml soit fatigué de notre CMS préféré ou en ait marre, mais notre ami, de part ses engagements professionnels et un déménagement dans le sud de la France, a passé la main à justement une nouvelle équipe et c'est votre serviteur, Jack Paloque-Berges (Jack31 sur les forums), qui prend la relève en ce qui concerne Pluxopolis.

    Le contenu et la vocation ne changeront pas.

    Le titre "Devenir un pro de PluXml, mais pas seulement..." reste d'actualité et le "pas seulement" prends la forme d'une nouvelle section sobrement nommée "Centre de ressources et de téléchargements pour PluXml" et, si il n'y a pour le moment pas d'autres projet de développement de l'ensemble, je compte sur des désirs et envies des visiteurs pour me faire des propositions. De la collaboration quoi ! ;)

    En attendant, habitués ou pas de ce site, je vous souhaite encore et toujours beaucoup de bonheur avec PluXml et Pluxopolis.

    Jack Paloque-Berges

  • Monday 31 December 2018 - 16:58

    A départ, il n'était question que de mettre à disposition des utilisateurs qu'un répertoire contenant le maximum de plugins, thèmes et scripts parfois un peu disséminés, mais est vite venu le problème des mises à jour pas toujours évidentes surtout pour de vieilles reliques qui, si la plupart du temps elles fonctionnent encore, peuvent offrir des tourments aux néo-utilisateurs.

  • Tuesday 08 January 2019 - 12:36
    Nous avons pour notre CMS préféré toutes sortes de plugins qui sont des programmes additionnels  ajoutant de nouvelles fonctionalités à PluXml sans toucher au core (code principal) et c'est très bien comme cela.
     
    Parmi des dizaines d'autres, il y en a un qui sort du lot et nous avons interviewé son concepteur pour en savoir davantage.
  • Sunday 04 August 2019 - 22:33
    Après trois ans de recherches et d'expérimentation et l'aide du FABLAB Sapiens de St Laurent de Neste (65), j'ai mis au point et construit un orgue de barbarie électronique  fonctionnel, simple, et réalisable à peu de frais par n’importe quel bricoleur même s’il ne connaît rien à l’électronique.

    Le concept étant qu'il est difficile pour un profane de concevoir un tel appareil sans connaissances surtout quand on ne sait rien de la diffusion de musique avec manivelle, j'ai passé plusieurs mois à chercher à résoudre cette difficulté et le résultat est ce tutoriel avec photos, dessins et schémas très précis qui a été conçus pour parer à ce besoin.

    Lire la suite...

  • Tuesday 22 December 2020 - 19:27

    Je possède une Hyundai Ioniq PHEV, donc une voiture hybride rechargeable. Ce n’est pas une électrique pure. Je fais néanmoins tous mes trajets quotidiens en 100 % électrique (travail, courses, etc.).

    Je discute aussi un peu autour de moi à propos de la conduite électrique, ses avantages, ses inconvénients, ses particularités. Je note qu’il y a pas mal d’idées reçues et d’idées fausses autour des voitures électriques (EV) et de la conduite électrique.

    Je ne me décris pas comme un expert en EV, mais j’ai quand-même constaté quelques astuces et phénomènes et je vais essayer de partager tout ça ici.

    Notez : ces astuces / idées reçues s’appliquent à la conduite électrique (sur les PHEV et les EV). La conduite en Hybride (thermique + électrique) est encore différente et il y aura là également des choses techniques très intéressantes à dire ainsi que des astuces pour consommer moins !

    Enfin, ma voiture étant une PHEV et non pas une EV, certaines remarques peuvent être biaisées, notamment sur le fait qu’une batterie vide n’est pas un problème pour moi (j’ai encore le moteur thermique derrière) ou encore que la charge soit si lente (elle n’est accélérée que sur les EV).

    Idée fausse 1 : « la voiture recharge en roulant »

    Alors non : quand on roule en électrique, la batterie ne se recharge pas.
    La batterie se recharge seulement quand l’inertie de la voiture suffit à maintenir son allure (en descente, donc) et quand on freine (freinage régénératif).

    Quand vous appuyez sur le champignon, la batterie ne se rechargera pas. Au contraire, et c’est normal.

    En effet, ce n’est pas le but : le but d’une EV c’est d’utiliser l’électricité pour se déplacer, donc de faire tourner les roues avec l’énergie d’une batterie. Pas de recharger la batterie. La recharge, elle se fait sur une borne ou une prise chez vous.

    Ce qui arrive en revanche, c’est que l’énergie cinétique de votre voiture (votre vitesse) est réinjectée dans la batterie lorsque vous freinez pour vous arrêter. En freinant, vous voulez délibérément réduire votre énergie cinétique. Dans une voiture normal, cette énergie est envoyée dans les freins et perdue ; dans une électrique ou une hybride, cette énergie est réinjectée dans la batterie pour être réutilisée.

    Dans une EV, grâce au moteur électrique qui fonctionne aussi bien en dynamo, vous récupérez quelques kilowatts. En descente aussi : au lieu de freiner avec les freins, vous utilisez votre frein moteur régénératif : les roues font tourner le moteur en mode dynamo et vous ralentissez tout en réinjectant l’énergie dans la batterie.

    Une chose est sûr, si votre batterie indique 100 km d’autonomie, vous n’en ferez pas 200 en disant « de toute façon la batterie va se recharger en roulant ».
    Ça semble évident, mais j’ai déjà entendu la remarque.

    Idée reçue 2 : « il faut absolument freiner, comme ça la batterie se recharge ! »

    Non.
    Il ne sert à rien de monter à 100 km/h puis de laisser la voiture ralentir en espérant recharger la batterie. Cela ne marchera pas.

    Ce que vous consommez en courant pour monter à 100 km/h sera toujours supérieur à ce que vous récupérerez lors de la décélération.

    Tout simplement car à chaque transformation d’énergie, il y a des pertes. Ainsi, quand on convertit de l’électricité en vitesse, on perd 10 %. Et si l’on cherche à transformer cette vitesse en électricité via la récupération, on perd de nouveau 10 % (juste pour info, pour ceux qui se diraient « les EV c’est nul, y a des pertes » : dans une thermique, les pertes énergétiques constituent 60 à 80 %, hein).

    Donc sur tout le cycle électricité → vitesse → électricité, on n’a récupéré que 80 %. En vrai, d’ailleurs, on perd nettement plus lors de régénération, mais je ne rentre pas dans les détails.

    Retenez simplement que si vous voulez aller loin, il est inutile de chercher à aller dans la zone « régénération » à tout prix. Au contraire : si vous régénérez, vous ralentirez, et si vous ralentissez, ben ça ne sert à rien car une voiture ne sert pas à ça. C’est contre-productif.
    Le but c’est de faire un max de kilomètres avec une charge : si vous ralentissez, vous n’augmenterez pas les kilomètres aussi vite, ni aussi efficacement que si vous maintenez votre allure en laissant l’énergie fluer toujours des batteries vers les roues.

    Le freinage régénératif est juste un bonus qui permet de récupérer de l’énergie qui serait autrement perdue.
    Cela est utile dans les grandes descentes en montagne (où l’on récupère plusieurs dizaines de kilomètres d’autonomie en descendant un col de 1000 mètres par exemple), mais ça n’est pas en montant une montagne puis en descendant qu’on recharge une EV. Une hybride simple, oui, mais pas une EV : les deux sont différents.

    Idée reçue 3 : « L’autonomie est plus grande en ville que sur l’autoroute ! »

    Ceci est vrai.

    Contrairement à une voiture thermique, la voiture électrique aura une autonomie la plus grande à basse vitesse, tout simplement, car l’efficience du moteur électrique ne dépend pas de la vitesse (contrairement au thermique).
    Il ne subsiste alors que les frottements de l’air et de la route, qui eux sont beaucoup élevés à haute vitesse. Une thermique a un rendement désastreux à faible vitesse, mais pas une électrique.

    C’est pour cette raison qu’il existe autant de petites voitures électriques citadines : Citroën C0, Peugeot Ion, Renault Twizzy, etc. : ces voitures ont une petite batterie pensée pour le quotidien et en ville et s’en sortent très bien. La Poste utilise une importante flotte de véhicules électriques car les tout petits trajets entrecoupées d’arrêts sont le top pour un moteur électrique, mais un enfer pour une thermique.

    Beaucoup mieux qu’une grosse voiture Diesel, où les trajets courts et lents sont juste une catastrophe écologique et économique : les moteurs thermiques sont à leur plus économique rapporté au kilomètre à vitesse raisonnable (80-110 km/h), mais en dehors, même en dessous, ils consomment davantage au 100 km.

    Bien-sûr, il existe aussi des EV avec des grosses batteries pour faire de la route : Tesla, Zoe, Ioniq, e-Golf, etc. : ces voitures font 300 à 500 bornes. Mais là aussi, le débat n’est pas là.

    Idée reçue 4 : « on regarde constamment sa jauge ! »

    Alors oui, au début, on surveille ça jauge. En tout cas, perso je l’ai fait : c’était ma première voiture électrifiée. Ceci dit, avec ma thermique avant, je regardais aussi la jauge de gazole, bien-que ça descendait nettement moins vite.

    Mais une fois qu’on a pris l’habitude, et qu’on visualise ce qu’une recharge complète peut faire, on ne regarde plus. Je sais que j’arriverais à destination quoi qu’il arrive, donc on s’en fiche ! Je ne découvre plus la capacité de la batterie, désormais, tout comme je ne découvre plus la capacité d’un réservoir d’essence.

    Si vous avez 200 km d’autonomie, que ce soit en électrique ou en essence, et qu’il vous reste 300 km à faire, vous savez que vous aurez à vous arrêter. Mais si c’est juste un trajet de 100 km, alors il n’y a aucun problème.

    Après on va me dire qu’avec qu’une PHEV, c’est de la triche : si la batterie est vide, j’ai encore 1 000 km d’autonomie en essence. Mais quand-même : je pense que les conducteurs d’EV purs le diront : au début, ouais on surveille un peu, mais après, quand on connaît la voiture, non.

    En fait, sur une EV, il convient de charger dès qu’on peut le faire. Pas forcément quand la batterie est vide.
    Quand on a une thermique, on fait le plein une fois par mois quand y a plus d’essence et c’est reparti. On ne retournera à la pompe que le mois suivant.

    Quand on a une électrique, on recharge quand on peut, c’est-à-dire tous les soirs en rentrant chez soi, typiquement.

    Du coup, l’autonomie de 300 km, on n’en voit jamais le bout : le plein est fait tous les matins sans s’en rendre compte. Ce n’est donc pas parce que vous faites 500 km par semaine (5 × 100 km) que vous aurez du mal à rouler avec une électrique qui a 300 km d’autonomie : au contraire, c’est largement assez !

    Sur une électrique, on recharge quand on fait ses courses, quand on est au Mc Do, ou dans n’importe quel parking équipé. Brancher un câble, ça prend 30 secondes (10 secondes quand la borne dispose elle-même déjà d’un câble). Donc la jauge remonte souvent et la batterie n’est jamais vide.

    Les 300 km d’autonomie ne sont alors limitants que lors d’un trajet fait d’une seule traite plus long que ça.

    Idée reçue 5 : « les bornes sont toujours en panne ! »

    Alors là, oui.

    Je n’ai qu’une PHEV, donc je m’en fiche un peu, mais je cherche quand-même à voir comment ça se passe et où sont les bornes, à quoi elles ressemblent, leurs différences…

    Et pour le coup, je dois bien dire que les bornes ne sont pas assez nombreuses (2 prises pour un parking d’hypermarché, par exemple), donc souvent occupées… et souvent en panne.
    Il m’est déjà arrivé de faire 150 km en traversant des tas de villages et à chaque fois, les bornes étaient en panne. Ceci serait impensable pour des stations essences, mais semble la norme ici. Selon les endroits, en trouver une qui marche relève de l’exploit.

    Et quand je parle d’une borne en panne, c’est soit une borne qui affiche une erreur, soit une borne totalement éteinte et impossible à allumer.
    Je ne parle même pas du lancement de la charge : erreur de paiement, type d’abonnement, mauvais câble/prise, place occupée par un 4x4….

    Il y a des applications, comme l’indispensable Chargemap, qui recensent les bornes et permettent de dire en direct si elles marchent ou non. C’est cool et collaboratif, mais ça ne suffit pas pour combler un réseau de charge défaillant.

    Pour le reste, une EV sera bien pour les trajets de tous les jours (la preuve : même avec ma PHEV et mes 60 km d’autonomie je fais tout en électrique), mais dès que vous voulez allez plus loin, il faut encore prévoir son trajet et prier pour ne pas tomber sur une borne en panne ou occupée.

    À mes yeux, à ce jour, il n’y a que Tesla qui a ce qu’il faut : les stations sont correctement implantées, la recharge est rapide et les stations sont grandes (6 à 10 places) et donc rarement occupées à 100 %. Mais une Tesla, c’est cher. Comme je l’ai déjà dit, c’est pour ça que je suis sur une PHEV. Les EV autres que Tesla sont une blague à cause du réseau de charge, et je fais régulièrement des trajets de 300+ km, d’où mon problème.

    Idée fausse 6 : « la conduite électrique, c’est mou ! »

    Non.
    C’est tout simplement faux.

    La plupart des voitures ont un mode « éco » qui limite le couple moteur et réduit ainsi la consommation. Mais ils ont aussi un mode « normal » ou un mode « sport », où l’ordinateur de bord débride tout ce que la batterie et le moteur peuvent donner, et là le moindre coup d’accélérateur et on a l’impression de décoller.

    Même avec une « petite » voiture électrique (Zoé par exemple), les démarrages sont de très loin plus puissants que n’importe quelle voiture thermique (hormis bien-sûr des sportives et les supercars, bien que les Tesla accélèrent plus vite entre 0 et 100 que la grande majorité d’être elles).

    Ah et c’est silencieux en plus de ça et l’entretien se limite au lave-glace, quel confort !

    Idée reçue 7 : « les voitures électriques ont toutes des looks de soucoupes volantes ! »

    Alors la plupart des EV ont des looks atypiques, autant dehors que dedans, c’est vrai.

    La raison est probablement parce que ces voitures sont différentes, à la fois sur leur philosophie, leur façon qu’elles se conduisent… et leur conception.

    Les constructeurs peuvent briser le moule vieux d’un siècle pour s’aventurer sur des designs innovants et différents.

    Les voitures électriques ont ainsi 5 vraies places (la place centrale à l’arrière n’est plus gênée par le passage du pot d’échappement par terre), beaucoup d’espace de rangement (pas de boîte de vitesse volumineuse, un coffre à l’avant et à l’arrière, et la grande souplesse dans la gestion du ou des moteurs autorise une intégration beaucoup plus poussée de l’électronique de bord.

    D’où leur côté futuriste par rapport à une voiture thermique de gamme normale.

    Ceci dit, il existe aussi des voitures électriques qui ressemblent à une voiture traditionnelle : suffit de voir la Hyundai Ioniq, celle que j’ai (en PHEV). Certes le look est atypique à lui-seul, mais l’intérieur ne ressemble pas à un cockpit de navette spatiale, bien au contraire.
    Et comme Hyundai a fait un châssis commun pour la HEV, la PHEV et l’EV, la version électrique pure a le même look, globalement.

    Ces voitures étant également plus chères à construire, le client doit en avoir pour son argent, et le constructeur est « obligé » d’en faire une voiture plus haut de gamme, avec beaucoup d’options à la pointe ou à la mode.

    Car oui, il faut le dire : des voitures électriques d’entrée de gamme (10 à 15 000 €) et avec une autonomie acceptable (> 300 km) n’existent pas encore.

    Idée reçue 8 : « l’autonomie annoncée n’est jamais atteinte ! »

    Alors oui, les autonomies, sont toujours mieux dans les publicités qu’en vrai. Il en va de même pour les consommations en carburant des voitures thermiques.
    Les autonomies « constructeurs » sont aussi calculées sur des cycles de conduits bien précis (cycles normalisé « WLTP »). Ces cycles permettent au mieux de comparer un véhicule à un autre, mais ne sont pas représentatifs de la vie normale, encore moins à votre conduite à vous, qui diffère de la mienne ou de celle n’importe qui.

    Si la pub dit 4 L/100 km, en vrai vous serez au moins à 5 L/100 km. C’est pour ça qu’il est essentiel d’essayer une voiture avant d’acheter.

    De plus, les autonomies qui s’affichent dans votre voiture tiennent compte de votre façon de conduire et des conditions de conduite (température, météo etc).

    On note cependant quelques constantes, comme le chauffage.

    Une voiture thermique propose un chauffage issue des pertes thermiques du moteur. Le chauffage n’augmente donc pas la consommation.
    Dans une électrique, les pertes thermiques sont minimes. Le chauffage se fait donc par des résistances chauffantes, reliées à la batterie. Si l’on met le chauffage, l’autonomie diminue car on tire de l’énergie dans la batterie.

    Cette diminution est d’environ 10 à 20 % selon les voitures (plus le trajet est long, plus on s’approche des 10 %). En revanche, le chauffage et le désembuage sur une électrique prend 10 secondes : pas besoin d’attendre que le moteur chauffe. C’est l’avantage.

    Autre point : les pneus.
    C’est par les pneus que le moteur transmet sa puissance à la route et force l’avancée de la voiture.
    Par conséquent, le choix des pneus influe beaucoup sur l’autonomie et la consommation. Les pneus été, à la gomme plus dure et avec une résistance au roulement plus faible permettent des économies d’énergie, alors que les pneus hiver, plus tendres, provoquent davantage de pertes élastiques et forcent une consommation plus importante. Là aussi, cela peut aller jusqu’à 10 % d’autonomie en moins en hiver. Ceci est valable pour toutes les voitures, EV ou non.

    Aussi : la météo
    Si vous avez les essuie glace, les phares, le désembuage allumés… la batterie 12 V se vide et c’est la batterie de propulsion qui la recharge. De plus, un moteur électrique consomme d’autant plus que la charge sur le moteur est importante (alors qu’un moteur thermique, c’est l’inverse, et c’est la vitesse de rotation qui influe le plus). Un véhicule électrique est donc beaucoup plus sensible au vent, y compris latéral. D’un autre côté, un vent arrière sera un net avantage sur la consommation, plus nette que sur une thermique.

    De plus : votre conduite
    La conduite électrique est différente d’une thermique, ou d’une hybride. Je reparlerais de la conduite hybride dans un autre article, mais sur une thermique, la conduite la plus efficiente est atteinte quand le moteur tourne lentement et à forte charge. C’est à dire qu’il faut éviter de monter dans les tours et d’y rester, et passer au rapport de vitesse plutôt tôt que tard.
    Aussi, une voiture électrique se recharge lorsque vous freinez : à l’approche d’un STOP ou d’un rond point, d’un feu, relâchez l’accélérateur et laissez la voiture glisser sur son élan, puis utilisez le freinage régénératif (dans la Ioniq, ça passe par les palettes au volant). Si vous maintenez votre allure et que vous freinez des plaquettes sur les 5 derniers mètres (conduite sportive), vous consommez davantage à cause de l’allure maintenue, mais en plus vous ne récupérez pas l’énergie au freinage comme la voiture peut le faire… et vous usez vos plaquettes inutilement : utiliser massivement le freinage régénératif permet d’économiser les plaquettes en plus de toutes les économies précédentes.


    Il est évident que tout ça ne doit pas être une prise de tête constante.

    Mais je peux vous assurer, et ça vaut même sur une thermique, qu’une conduite légère permet de consommer moins et d’économiser beaucoup. Une petite essence consomme 4,4 L/100 km en ville+campagne+autoroute si l’on s’y prend bien (et sans se trainer !).

    De même, une électrique pourra tenir ses promesses si on apprend à l’utiliser en gardant en tête son fonctionnement différent d’une voiture thermique.

    Enfin, spécifiquement pour la Hyundai Ioniq…

    Les autonomies annoncées pour la Ioniq se tiennent dans les conditions idéales (pas de chauffage, beau temps, pneus été) et à vitesse légale. Je fais 60 km avec une charge pour 62 annoncés. C’est totalement correct.

    Les autonomies affichées sur le tableau de bord semblent, elles, très justes et fiables. C’est une remarque qui revient très souvent chez Kia-Hyundai (Ioniq, Kona, Soul…).

    Donc globalement, si la voiture vous indique 20 km, vous tiendrez ces 20 km sur le plat (car c’est sûr que si les 20 derniers km jusqu’à chez vous se font avec une pente à 10 %, les choses sont différentes, bien que l’ordinateur de bord connaît la topographie du terrain et en tient compte si vous utilisez la navigation assistée).

    Quoi retenir ?

    Si je dois résumer ce que la conduite en EV implique, je dirais :

    • rechargez quand vous pouvez, tous les soirs typiquement : vous ne verez pas le bout de la batterie et vous pourrez faire 1 000 km sans consommer une goutte d’essence.
    • au quotidien roulez en écoconduite ou conduite normal, pas sportive
    • en hiver, les pneus et le chauffage influent fortement (10-20 %) sur l’autonomie.

    Ces deux derniers points sont valables également pour les voitures thermiques. Mais vu qu’une thermique fait plutôt 600 à 1000 bornes avec un plein, l’autonomie n’est pas réellement un argument de vente, d’autant plus que les stations services sont plus nombreuses que les stations de charge.

    Ça va changer, je l’espère, en attendant faut faire avec.

  • Sunday 10 January 2021 - 17:24

    Trump orange with hair.
    Ça y est, suite aux conneries de Trump, voilà que tous les grands réseaux sociaux le dégagent (source) :

    • Twitter
    • Facebook
    • Google
    • Snapchat
    • Instagram
    • Youtube
    • Spotify
    • Reddit
    • Twitch
    • TikTok
    • Pinterest
    • Shopify

    Bien-sûr, tout le monde crie à la censure, à commencer par les pro-Trump, mais pas que.

    Perso je n’y vois pas de censure, mais de la modération.

    J’explique.

    Pour moi il y a une différence entre :

    • avoir le droit de publier un livre, mais voir que personne ne l’achète ;
    • ne pas avoir le droit de publier un livre.

    Si personne n’achète votre bouquin, est-ce que c’est de la censure ? Non, c’est juste que personne n’est intéressé et que vous avez écrit de la merde.

    Bien.

    Maintenant qui empêche Trump d’installer un serveur chez lui, d’ouvrir un blog et de partager ce qu’il a à dire là-dessus ? Personne. Donc qu’il le fasse. Il pourra s’exprimer.
    Le type est milliardaire : on ne va pas me faire croire qu’il n’a pas les ressources pour le faire (ou le faire faire).

    Si, à ce moment-là, le gouvernement ou n’importe quel acteur tiers fasse couper l’accès à son site pour des motifs illégitimes, là, on pourra parler de censure. Mais pas avant.

    Car non, ce n’est pas le cas pour l’instant.

    Actuellement, Donald Trump déverse des torrents de haine, appelle à l’insurrection et partage des « fake-news » à longueur de journée. Ces choses-là sont prohibées par les CGU de tous les réseaux-sociaux. Des CGU qu’il est censé avoir accepté en s’inscrivant dessus. Des CGU que vous et moi avons accepté également, si nous sommes sur ces mêmes réseaux sociaux.

    Libre à nous de les respecter ou non. Mais si on ne les respecte pas, on s’expose à perdre notre compte. Ce sont les règles du jeu.
    Et si on joue un peu trop avec le feu, ben… on se le fait rappeler. C’est comme ça, parce qu’on a accepté ça.

    Le problème, ce n’est pas Twitter ou Facebook qui bloquent des gens.

    Le problème c’est pourquoi est-ce qu’on accepte que Twitter ou Facebook jouent les policiers comme ça ? Pourquoi ne veut-on pas ouvrir nos propres blogs ? Pourquoi ne veut-on pas revenir vers un internet décentralisé ou personne ne peut jamais nous bloquer pour un oui ou pour un non ?

    La réponse : parce que Twitter ou Facebook c’est simple. On donne son mail, ils s’occupent du reste. Alors que avoir son propre blog, c’est compliqué. Ne dîtes pas le contraire : c’est compliqué. Et non, Wordpress.com, Medium ou Skyblog ne sont pas une solution : il y a des CGU aussi et vous n’y êtes pas chez vous non plus.

    Maintenant, si vous avez peur que Twitter vous « censure », que YouTube vous démonétise ou que Facebook vous bloque, y a pas trente-six solutions : n’allez pas sur ces sites. Ouvrez un blog indépendant et parlez à travers ça. C’est difficile, oui, mais je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans la vie on n’a rien sans rien. Et encore : y a des gens sympas qui donnent de leur temps, de leur énergie pour vous faciliter le travail. J’ai bien dit « faciliter le travail », pas « faire le travail ».

    Et Trump du coup, ce que j’en pense ?

    Car oui, après tout, ceci est mon blog, j’y dis aussi ce que je pense. Ceci dit, ça reste seulement mon avis, mais je le donne sans rien de plus : je ne pleurerais pas lui. Déjà parce que je ne l’aime pas et ensuite parce que ses idées, actes et paroles sont indéfendables à mes yeux.

    Par ailleurs, tout ce qu’il dit est entièrement contraire aux CGU des sites dont il a été banni. Donc quel est le problème ?

    Le seul problème que je vois dans toute cette histoire, c’est « pourquoi maintenant » ? Ça fait 4 ans que ce type est président des USA et autant de temps qu’il déverse sa haine partout sur le net. Pourquoi n’a-t-il pas été bloqué avant ? Pour le coup, oui, les différents réseaux sociaux ont été lâches. N’importe quelle personne comme vous et moi aurait été banni après 3 tweets. Pas lui. Le problème est là. M’enfin, ils doivent avoir leur raison, même si le fait qu’il soit président ne justifie pas tout à mes yeux.


    Oh et juste un truc : même si vous faites un site web intouchable à vous, chez vous, il subsiste la loi.

    Vous avez le droit d’avoir les idées que vous voulez : c’est la définition d’un pays libre. Mais partager la haine, appeler à l’insurrection, ça, ça reste interdit par la loi.
    Du coup, se faire fermer un site pédo-nazi, est-ce que c’est de la censure ? Je dirais que non : le motif sera légitime. « légitime » voulant dire ici « conforme à la loi », rien de plus ; à chacun d’avoir son avis ensuite : comme j’ai dit, on est dans un pays libre et peut avoir les idées que l’on veut.

    Donc le web n’est pas non plus une zone de non-droit, et avoir son propre site-web non plus.
    On est juste hors d’atteinte de l’avis d’un tiers : on est seul à bord de son navire, seul responsable, seul à parler. Seul à assumer et à répondre de ce qu’on y dit, aussi. Ça aussi, peut-être que ça fait peur. Mais je pense réellement que la facilité reste la raison principale qui fait que la plupart des gens — moi y compris — ont Facebook ou autre.


    Un autre truc : pourquoi j’utilise Twitter, Facebook, etc. ?

    Ça me regarde. Je n’ai pas à me justifier.

    Est-ce que je pleurerais quand on fermera mon compte ? Non. Au mieux j’en rigolerais parce que ça sera pour une raison débile (cf ça), au pire ça sera dommage car certains de mes contacts ne sont que sur ces réseaux.

    Toujours est-il que je conserve mon site : ce dernier était là bien avant mon compte Twitter, Facebook et sera là bien après aussi. Et si vous voulez me suivre, faîtes le avant tout ici.
    Je sais que je passe pas mal de temps sur Twitter et moins ici, ces derniers temps. Je vais essayer de changer ça. Car oui : même si mes tweets sont éphémères et pas destinés à être conservées, il y a d’autres choses que je préfère conserver et pour ça, j’ai mon site.

    Enfin, une autre raison : parfois j’ai juste envie d’être politiquement incorrect. Dire des choses que Twitter ou Facebook n’aimeraient pas. Donc je fais ça ici. Avoir son propre blog permet ça.

    image de Charles Deluvio

  • Friday 22 January 2021 - 18:09

    Un crayon à nouveau affûté.
    Comme j’indiquais dans mon précédent article, je vais essayer de revenir un peu sur le blog et dans les liens.

    Depuis quelque temps (quelques années en fait), j’ai assez décalé ma présence en ligne sur Twitter, délaissant un peu le blog.
    Non seulement je trouve ça dommage pour le blog — mon blog ! — mais en plus, c’est plutôt dangereux. Chez Twitter, on n’est pas chez soi.

    C’est Twitter qui y décide ce qu’on peut y dire, c’est Twitter qui décide si vous avez le droit d’y être ou non. Me parlez pas de Mastodon : à moins de créer une instance sur mon site (ce qui serait beaucoup trop lourd pour moi), je n’ai pas envie de me déplacer de Twitter à une instance de Mastodon (quelle qu’elle soit), ça ne serait pas vraiment une avancée sur la forme.

    La remarque concernant Twitter peut être valable aussi pour Facebook et Youtube, même si j’interviens surtout sur Twitter.

    Je ne vais pas délaisser Twitter pour autant : l’interaction là-bas me plaît et y a pas mal de gens bien (une fois qu’on a bloqué les cons). Je veux rester en contact avec eux.
    Ceci dit, je vais me recentrer ici : si j’ai un lien à commenter, je vais peu à peu le le faire ici de plus en plus, soit dans les liens au fil du web, soit sur le blog. De toute façon, les deux sont postés automatiquement sur Twitter aussi.

    Par ailleurs, histoire de garder l’interaction, je rouvre les commentaires ici.

    Les commentaires ont été fermés, ouverts, fermés de nouveau, rouvert, et refermés, le tout plusieurs fois. On va voir comment ça va se passer. Les commentaires seront modérés : je les activerai individuellement avant qu’ils ne soient visibles. Là aussi je referais un article pour parler de ça, car c’est pas simple de gérer les commentaires. Je ne dis pas que c’est chiant ni que je n’aime pas ça, bien au contraire, je dis juste que ce n’est pas simple.

    Bref, tout ça pour dire que non, mon blog n’est pas mort, et le principe d’un « blog personnel » non plus. On arrive sur les 12 ans de vie de ce site (et c’est une éternité : si vous savez le nombre de blogs que j’ai vu naître et mourir entre temps…). Il a vécu tout ce temps et vivra encore longtemps.

    Au plaisir d’écrire et de vous lire :D

    Image d’Angeline Litvin

  • Monday 25 January 2021 - 18:31

    Du code javascript sur une capture d’écran.
    De plus en plus de sites sont en AJAX même pour les pages les plus simples. Comprendre : la page envoyée par le serveur au navigateur est vide, et ne contient qu’un script. C’est le script qui va récupérer — dans un second temps — les données de l’article : titre, contenu, date… Ceci ne va pas s’arranger dans l’avenir car c’est comme ça que sont faites les applicables web (PWA).

    Sauf que cela pose un problème technique dans certains cas. Pour ma part, dans le cas où je partage un lien sur mon site. Je le fais par un raccourci dans la barre d’adresse. Mon serveur récupère alors la page dont l’URL se trouve dans la barre d’adresse… sauf qu’il n’interprète pas les scripts, lui.
    Du coup, il détecte un titre absent, ou vide et ne me préremplit pas le champ du titre. Je suis obligé de le faire moi-même à la main.

    C’est le cas par exemple de Twitter. Cherchez dans le code source(Ctrl+U) sur une page d’un tweet seul la balise « title » : elle est vide ou absente. Pourtant la page affiche un titre : c’est qu’il a été ajouté dynamiquement par un script.

    Comment contourner ça ?

    Ben dites à votre serveur de s’identifier comme Google Bot.

    Les sites et blogs veulent que Google détecte leur site y compris le titre. Donc s’ils voient un « Google Bot », ils lui envoient une page simplifiée, sans script à la con.

    Si vous utilisez Wget ou cURL, ajoutez une option pour spécifier l’user-agent utilisé et mettez ça :

    Mozilla/5.0 (compatible; Googlebot/2.1; +http://www.google.com/bot.html)


    C’est ce que je fais désormais dans mon lecteur RSS et donc mon outil pour partager des liens et parser les pages HTML. Pour le moment ça n’a jamais aussi bien marché.

    En plus de ça, certains sites tronquent leurs articles pour vous forcer à vous abonner pour lire la suite (paywall). Par contre, ces mêmes sites distribuent l’intégralité de l’article au Google Bot.

    Donc si vous vous dites à votre navigateur de s’identifier comme Google Bot, vous pouvez avoir accès à l’article entier. Sur une page simplifiée, plus légère, sans pub, ni scripts.


    Outre l’astuce d’accéder à un contenu, c’est quand-même absolument grandiose d’en être arrivé là.

    D’un côté une partie des sites mettent des captchas partout pour savoir si vous êtes bien un humain et avoir accès aux fonctionnalités, de l’autre, les pages qu’ils servent aux robots indexeurs sont 100 fois mieux que celles servies aux humains.

    Ça montre une chose : ces sites-là n’en ont rien à foutre de leurs visiteurs. Ils vendent de l’espace publicitaire, et attirent les visiteurs dont ils pourrissent la navigation tant qu’ils n’ont pas payé (en euros, en données personnelles, avec leur âme ou en sacrifiant un chaton) avec un titre putaclic qui devra remonter convenablement dans les moteurs de recherche. C’est ça leur business. En attendant, ce sont bien les internautes qui sont emmerdés, ou dans mon cas, les codeurs qui veulent récupérer le titre d’un tweet dans un script.



    Mise à jour : J’avais déjà écrit tout ce qui se trouve ci-dessus quand Seb poste ça : https://sebsauvage.net/links/?Dj7B4Q
    C’est un cas pratique de ce qui est exposé ci-dessus : certaines [toutes petites] entreprises (restau, typiquement) passent exclusivement par FB pour publier leurs tarifs, prestations, horaires ou coordonnées. Google peut accéder à tout ça (d’où les horaires affichés directement dans les résultats de recherche), mais pas l’internaute qui doit s’inscrire et vendre son âme pour les voir et voir le reste des informations.


    image d’en-tête de Luca Bravo

  • Monday 25 January 2021 - 20:42

    i
    Macron a indiqué vouloir investir 1,8 milliard d’euros dans la recherche pour la physique quantique. Évidemment, vu ce montant astronomique (environ 26 € par français), et en pleine période de pandémie, l’on peut se demander si c’est bien pertinent.

    En fait, on se demande à quoi la quantique, ou un ordinateur quantique peut bien nous servir.

    La réponse est assez simple, en fait : les ordinateurs actuels ne sont peut-être pas des ordinateurs quantiques, mais ils fonctionnent grâce à la physique quantique et sa compréhension. Les semi-conducteurs, la mémoire vive, les SSD ou la mémoire flash fonctionnent en partie grâce à ça et parce qu’on a compris et appris à utiliser la physique quantique.

    En plus, dans le contexte actuel, pour étudier la forme géométrique du virus Sars-CoV-2, on a utilisé des microscopes électroniques. Ces derniers fonctionnent grâce à l’effet tunnel (pour les microscopes à effet tunnel). L’effet tunnel est un effet purement quantique.

    Sans compter toutes les projections de l’évolution de l’épidémie, rendues possibles par la « machine learning », pour le côté informatique.

    Je ne vais pas rentrer dans les détails sur ce qu’est un ordinateur quantique (vous lirez cet article), mais pour résumer : autant l’on ne verra jamais de machines quantiques pour faire du traitement de texte ou pour surfer sur le net, autant ces machines quantiques sont potentiellement plus puissantes pour aider la recherche médicale, sociale, physique, économique… et quand je dis « plus puissantes », je parle d’un facteur plus grand que le nombre d’atomes dans l’univers !

    Donc est-ce que l’investissement dans la recherche en quantique et en informatique quantique va nous sortir du Covid ? Je ne sais pas. Mais cela va à coup sûr nous aider. Directement ou indirectement.

    Concernant la recherche fondamentale, maintenant, et l’argent que l’on y investit pour des résultats futurs… J’en ai déjà parlé plein de fois :

    À chaque fois que nous avons investi dans la recherche, que ce soit la recherche au CERN (physique nucléaire, dont quantique), ou les programmes spatiaux, ou la recherche en mathématique, en biologie, en volcanisme ou ce que vous voulez, à chaque fois ça a eu des retombées économiques ou des avancées sociales et médicales énormes.

    Quelques exemples ?

    Quand on va dans l’espace, on n’est plus soumis à la pesanteur (c’est le principe d’être en apesanteur). Si on reste en apesanteur durant des mois, nos muscles et os s’atrophient et se fragilisent. La Nasa connaît bien ce problème et a dû chercher des solutions. Ces solutions nées de la recherche spatiale sont aujourd’hui appliquées pour les patients atteints d’ostéoporose, une maladie ici sur Terre où les os sont fragilisés.

    Idem pour les yeux : là aussi l’apesanteur déforme l’œil et donc la vue. La chirurgie de l’œil au laser a été mise au point pour la Nasa, mais aujourd’hui elle profite à tous ceux qui ont besoin.

    Les masques sanitaires, dont les FFP2, fonctionnent grâce aux forces intermoléculaires et l’électrostatique. Là aussi la mise en pratique de ces phénomènes sont rendus possibles grâce à nos connaissances en physique fondamentale, dont la quantique.

    Un dernier exemple tiré de la recherche spatiale et profitant aujourd’hui au domaine médical : l’étude des nébuleuses aux confins de la Galaxie soumis à l’action des champs magnétiques stellaires est exactement le principe qui a permis les IRM ! L’IRM est née de la recherche spatiale. Oh et là aussi tout ça est possible, car on a compris des choses en physique quantique…

    Les exemples ne manquent pas.
    Et les applications directes ou indirectes qui naîtront de chaque euro investi dans la recherche en physique fondamentale dans le futur ne manqueront pas non plus.

    image d’en-tête de Michael Dziedzic

  • Wednesday 03 February 2021 - 17:52

    Hier mon livreur a laissé un avis de passage (non pour l’instant pas de désagrément, ça va venir, je ne m’en fais pas).

    En voici une photo partielle :

    Photo d’un avis de passage.
    Évidemment, je m’empresse de vouloir programmer une nouvelle livraison sur leur site. Là on me demande le numéro du colis.

    Et là je me suis fait avoir. J’ai tapé :

    PAO 057 25

    Qu’est-ce qui va pas ? Ben en fait, ce n’est pas un « O » (lettre O capitale), mais le chiffre zéro (0).

    C’est tout con comme problème, mais c’en est un. Et autant j’ai l’habitude de jongler entre les O, Q, o, 0 ou encore les l, I, i, 1, | (lettres L minuscule ou i majuscule, ou le chiffre un, la barre verticale, etc.) et on s’y fait quand c’est sur un écran et dans une police d’écriture donnée, autant quand c’est écrit à la main, c’est tout de suite moins fun.

    Dans ce cas présent, j’ai autant de tentatives que je veux : je m’en fous. Mais imaginez si vous avez remplis 3 pages de formulaires sur le site des impôts et qu’on vous demande de taper un captcha ou un code qui contient ce genre de caractères… et que — bien-sûr — si vous vous trompez, tout le formulaire est perdu… C’est moins fun.

    Pour le présent code, j’ai deux idées de solution à proposer :

    • soit on vire tous les caractères susceptibles de poser problèmes (c’est ce qu’ils font sur les plaques d’immatriculation : les O, 0, E, 1 sont supprimés) ;
    • soit on les regroupe de façon plus intelligente : au lieu de « PA0 / 057 / 25 », on fera « PA / 0057 / 25 » (là aussi, les plaques d’immatriculation font ça : pas de doutes, quand il s’agit de flasher les contrevenants, ils pensent à tout :-D).

    D’ailleurs, ce soir je tombe sur un autre problème, dans les captchas justement. Voici mon test anti-robot :

    Capture d’écran d’un captcha ambigu.
    Étant bête et méchant, je rentre « j ». Il s’agit de la troisième lettre du mot (si on peut appeler ça un mot) après le S et le V.
    Résultat ? Faux bien-sûr : le résultat attendu était le « v ».

    Car au fond, ce qu’il voulait dire, c’est mettre le troisième caractère et la chaîne et non pas la troisième lettre en excluant les chiffres !

    Même chose : un peu de rigueur, des tests en situation réelle et quelques retours d’utilisateurs lors de la phase de débogage auraient pu éviter ce genre de soucis. Ce captcha fonctionne très bien sur le plan technique, mais pour l’utilisateur, ce n’est pas forcément clair et cela pose problème.

  • Thursday 04 February 2021 - 07:05

    Un personnage en légo avec le logo radioactif.
    En vue de la politique française qui est plutôt dans le sens de fermer des centrales nucléaires et les remplacer par des énergies fossiles, tout ça pour plaire au public qui semble avoir « peur » du nucléaire, j’ai écrit un article (sur mon blog scientifique) pour expliquer le fonctionnement d’une centrale nucléaire. Juste le fonctionnement.

    Je pense que beaucoup de gens ont peur du nucléaire, car on l’associe à Fukushima, Tchernobyl, aux bombes… au lieu de l’associer à une énergie décarbonée, puissante, peu chère et parmi les plus sécurisées du monde.

    Mon article sur le fonctionnement est là : Comment fonctionne une centrale nucléaire ?

    Hier par contre, je découvre que l’excellente chaîne YouTube « KurtzGesagt » a sortie une vidéo avec comme thème « How Many People Did Nuclear Energy Kill? Nuclear Death Toll », autrement dit « combien de personnes sont mortes à cause de l’énergie nucléaire ? ».

    Vous regardez la vidéo si ça vous dit (comme d’hab sur cette chaîne, y a les sources et il n’y a pas de point de vu initial d’imposé). Je résume ici.

    Une chose à garder en tête : dans la vidéo et concernant le comparatif final, ils ont plus les chiffres les plus pessimistes possibles concernant le nucléaire. Ces chiffres sont généralement avancés par les soi-disant « écologistes » et sont très nettement exagérés, d’un facteur x15 par rapport aux chiffres officiels, dans le cas de Tchernobyl par exemple.

    Ainsi, pour Tchernobyl seul, les chiffres officiels parlent de 4 000 morts directs ou indirects (31 personnes sont morts directement à Tchernobyl, essentiellement des pompiers). Les chiffres les plus pessimistes, de la part du groupe Les Verts (en Europe) parlent de 60 000 « morts prématurées d’ici 2075 » à cause de l’accident.

    Pour Fukushima, au moment de l’accident, personne n’est mort directement à cause de l’exposition aux radiations (comme le furent les pompiers à Tchernobyl). Les morts dus à l’accident le sont à cause du chaos relatif à l’évacuation. Là également, le chiffre le plus pessimiste est plus grand : ils parlent de 1 000 morts prématurés potentielles. Une personne est morte à ce jour d’une cause directement imputable aux radiations.

    Parallèlement, la vidéo mentionne un autre accident dû à la production d’énergie : la rupture du barrage hydroélectrique de Banqiao en Chine en 1975, dont la cause est — comme pour Fukushima — une cause naturelle (un typhon ; alors que c’était un séisme suivi d’un raz-de-marée pour Fukushima).
    Ici, on parle d’un nombre de morts directes entre 85 000 et 240 000, à cause du barrage cédé et de la vague d’eau qui en suivit. Même les chiffres les plus optimistes écrasent donc les chiffres les plus pessimistes pour Tchernobyl… tout ça avec un barrage, donc une énergie propre et sans risque… non ?

    Quant aux énergies fossiles, vous regardez la vidéo pour les détails, mais l’OMS — les mêmes qui donnent « seulement » 4 000 morts pour Tchernobyl — parle de 4 000 000 de morts liés aux énergies fossiles… chaque année.
    Et on estime à 100 000 000 (cent millions) de morts prématurées au cours des 50 dernières années.

    Suffit de faire le calcul maintenant : même si tous les réacteurs nucléaires du monde explosaient avec les conséquences de Tchernobyl — et chaque centrale comporte plusieurs réacteurs —, le nombre de morts dues à la pollution conséquente des énergies fossiles serait toujours 4 fois plus importante.

    Donc juste « lol ».

    On comprend donc très bien pourquoi certains vont jusqu’à dire que le nucléaire a sauvé beaucoup de vie qui seraient autrement mortes à cause des énergies fossiles. Pour exemple, la politique antinucléaire et pro-charbon de l’Allemagne aurait ainsi provoqué 1100 morts supplémentaires… annuelles depuis 2011.

    Et ne venez pas me dire « c’est normal, car le charbon produit une plus grande part d’énergie dans le monde que le nucléaire ». Ceci est vrai, mais l’argument ne tient pas. En terme de morts par TWh d’énergie produite, le nucléaire s’en sort d’autant mieux. Là aussi, ils en parlent très bien dans la vidéo.

    ~

    Le nucléaire n’est pas parfait, mais comme la Démocratie est le pire de tous les régimes à l’exception de toutes les autres, JE pense, que le nucléaire est le pire de toutes les sources d’énergie à l’exception de toutes les autres pour adresser les problèmes actuels ; tous facteurs confondus : production électrique continue et non-intermitente, quantité de combustible, déchets stockable… Je le redis : rien n’est parfait, mais pour le moment je pense que c’est la meilleure option que l’on a pour sortir du fossile (sur toute la chaine).

    Quand (Covid à part, dont j’espère qu’on se sera débarrassé dans quelques années), le plus gros problème auquel l’Humanité fait face actuellement, ce n’est pas un tas de déchets nucléaires, mais un problème de une montagne de 50 000 000 000 de tonnes de CO2 pompées dans l’atmosphère chaque année (sans compter les autres polluants liés aux énergies fossiles) que nous devons régler, et rapidement.

    ~

    Pour info, la vidéo n’en parle pas, mais le charbon (qui compense toutes les centrales nucléaires fermées depuis 10 ans en Europe) libère également des radiations dans l’air. Sous la forme de radon, principalement (comme si le CO2 et les particules fines cancérigènes ne suffisaient pas). Et les émissions de rayonnement dues au charbon sont environ 10 fois plus importante que celles de l’industrie du nucléaire. Excusez du peu, là aussi. Mais le charbon c’est ancestral et moins dangereux, hein ?

    image d’en-tête de awee_19

  • Monday 08 February 2021 - 18:21

    J’ai une manie qui est que j’ai du mal à jeter les vieilles choses.

    La raison que je m’invoque à chaque fois : « ça peut servir », ou « au cas où ».

    Du coup, mes tiroirs sont remplis de bric-à-brac en tout genre, et mes placards remplis de cartons plein de trésors. On pourrait dire que c’est le bordel. Mais je sais exactement ce que j’ai et [pas toujours très] exactement où tout se trouve.

    En particulier, j’ai un espace de rangement où je range mes trucs informatiques : des câbles, des vieux CD d’installation, des centaines d’adaptateurs USB en tout genre, des vieux claviers, des disquettes, des pièces de PC qu’ils ne fabriquent plus depuis 15 ans… Bref, de tout.

    Eh ben ça m’a servi, pour une fois !

    Mon téléphone actuel (BQ Aquaris X2), je l’ai depuis 2018 : c’est un téléphone incroyable, hyper-fluide et sous Android One. Même après bientôt 3 ans, il est d’une fluidité comme au premier jour. En plus il y a des options sympa et ne manque de rien. Malheureusement, BQ, le fabriquant, n’existe plus. Ils ne font plus de téléphones. Ce téléphone est désormais introuvable neuf.

    Pourquoi ça m’emmerde ? Parce que je suis maladroit.

    Malgré ses qualités, la batterie du téléphone n’a pas trop survécu à son âge et aux canicules qu’il a traversé deux étés de suite. J’ai perdu environ 60 % de l’autonomie initiale. J’ai donc voulu changer la batterie.

    Les batteries inamovibles, c’est la merde. En la retirant, malgré ma délicatesse, j’ai endommagé le connecteur de l’écran tactile. Tout fonctionnait encore, sauf le tactile. Du coup je ne pouvais rien faire, sinon l’allumer et l’éteindre. Je me suis senti con.

    Heureusement, mon téléphone sauvegarde les fichiers téléchargés, les photos et les captures d’écran sur mon NAS tous les soirs : je n’ai rien perdu de ce côté-là.
    Par contre, mes vieux SMS et certains fichiers de config, ne sont pas sauvegardés et étaient encore dessus.

    Du coup comment faire ?

    Les téléphones récents peuvent accueillir un clavier ou une souris. En bluetooth par exemple. Mais sans tactile, impossible d’activer le bluetooth.

    Sur mon PC j’ai un clavier et une souris sans fil : ils utilisent un petit récepteur sans fil USB et la souris se connecte sur ça.

    Sauf que mon téléphone a une prise USB-C. Meh.

    Ah et je me suis souvenu, qu’un jour en 2015, j’avais reçu un petit gadget (avec un autre téléphone, un Elephone P5000) qui se branchait en Micro-USB dans le téléphone et dans lequel je pouvais mettre une clé USB normale. C’est donc un connecteur Micro-USB-Mâle_USB-Normal-Femelle (adaptateur « OTG »).

    Un adaptateur OTG.

    Ce truc était censé permettre le partage d’énergie : le P5000 avait une batterie de 5 000 mAh qui lui permettait de tenir 5 jours, ou de charger un autre téléphone. Le connecteur ne m’a jamais servi.

    En plus de ça, je dispose aussi de connecteurs Micro-USB_USB-C, pour charger mon téléphone récent avec les chargeurs anciens.

    Du coup je me suis dit, je vais essayer : connecteur OTG –> adaptateur USB-C/Micro-USB –> Connecteur sans fil pour la souris. Je n’avais guère d’espoir, et pourtant…

    … Ça marche !

    Happy face meme.
    Et on peut piloter le téléphone avec une souris : le pointeur apparait. Un clic c’est un « touch » et pour les gestes tactiles comme le glissement, on fait comme un drag-n-drop. Tout à fait intuitif.

    J’étais sur le cul, mais ça m’a servi de récupérer mes SMS, d’exporter les fichiers de config de quelques logiciels (Nova, K9-Mail…) pour les réimporter sur un autre téléphone.
    Ouais, je suis un vieux grincheux : j’aime pas le changement et j’aime retrouver mes marques. C’est aussi pour ça que je déteste changer mes appareils. Je passe du temps à choisir très méticuleusement mes outils, ce n’est donc pas pour changer tous les 6 mois. D’ailleurs, dans le cas contraire je n’aurais pas cherché à changer la batterie de mon téléphone, j’aurais changé de téléphone.


    Bref, maintenant tout est résolu ou presque, c’est l’heure des leçons :

    Premièrement, faites gaffe quand vous démontez vos trucs. Ne tirez pas sur tout, allez-y doucement. Et si vous ne voyez pas ce que vous faites, n’y insérez pas une lame (même en plastique) : il y a peut-être un connecteur fragile en dessous… Ah et regardez les tutos de réparation sur Youtube. Rien n’est trop simple. On ne fait la connerie qu’une seule fois.

    Deuxièmement, je suis content d’une chose : je respecte les plannings de mes sauvegardes. Tout est intégralement sauvegardé chaque soir quand je rentre chez moi et passe en Wifi. Je vais mettre en place la même chose pour mes SMS : ça va devenir nécessaire. Mais ce qui est sauvegardé a très bien fonctionné. J’en suis content : mes fichiers sont en lieu sûr. J’espère que c’est le cas aussi pour vous.

    Troisièmement, ne jetez pas vos câbles, adaptateurs, pièces de rechanges, boîtes… Tout peut toujours servir.

    Quatrièmement, essayez les branchements improbables. Ça ne m’a rien coûté de brancher 3 adaptateurs à la suite et franchement mes espoirs que ça marche étaient faibles. Mais ça a marché. Certains adaptateurs ne laissent passer que la charge et pas les données, mais d’autres, comme ici, permettent à tout de fonctionner. C’est cool.

  • Tuesday 16 February 2021 - 17:43

    J’adore l’e-mail. Et je n’aime pas les papiers.

    Sauf que parfois, faut conserver des papiers : factures, relevés, etc.
    Que ce soit OVH (mon FAI), Free mon opérateur mobile ou mes factures d’eau, j’enregistre tout, tous les mois, en PDF.

    Avant, OVH m’envoyait les factures en PDF par e-mail, en pièce jointe.

    Mais ça, c’était avant.

    Avant, Free m’envoyait ses factures en PDF par e-mail, en pièce jointe.

    Mais ça, c’était avant.

    Avant, je recevais mes factures d’eau par PDF aussi.

    Mais ça c’était avant.

    Maintenant y a des éoliennes. Et ça c’est à vent. Pardon.

    Heu… Pour les e-mails : maintenant ils t’envoient tous un message avec un lien.
    Faut cliquer sur le lien.
    Oops : avant de cliquer, on s’assure que le lien est légitime.
    Ensuite, faut cliquer sur le lien.
    Faut retrouver ses ID de connexion, puis se connecter sur le site.
    Faut trouver le bouton caché pour l’historique des factures.
    Faut ouvrir le PDF.
    Faut faire fichier > enregistrer une copie et c’est bon, enfin.

    Avant, on faisait « enregistrer la pièce jointe ». Et c’était bon.

    Ouais je sais, j’ai une vie horrible.

    Mais franchement : vous savez m’envoyer un e-mail, l’e-mail supporte les pièces jointes. Pourquoi ne pas envoyer la facture en pièce-jointe par e-mail ?
    C’est pas assez « corporate » ?
    Ça ne permet pas d’écrire de cookie sur mon PC ?
    Ça fausse le nombre de visites sur votre site ?

    Vous faites chier, c’est du temps de perdu pour moi. Avant je recevais mes papiers par courrier, je n’étais pas obligé d’aller en agence pour les récupérer !

    Même remarque pour les employeurs (qui passent tous par des problèmes comme Coffreo), les marchands en ligne ou autre. Vous avez mon e-mail, donc au lieu de me spammer, servez-vous-en !

    PS : oui, je vous conseille de constituer des archives de relevés et autres factures. Le jour où vous changez de FAI, d’opérateur, de banque, et que votre compte est facturé, tous ces fichiers deviennent inaccessibles (quand le site ne décide pas tout simplement d’en rendre l’accès payant — coucou la banque postale, à l’époque)


    Je remarque par contre que les e-marchands allemands m’envoient systématiquement les factures en PDF (y compris les marchands chez Amazon).

    C’est une obligation légale en Allemagne, c’est ça ? En tout cas c’est une bonne chose.

  • Tuesday 16 February 2021 - 18:18

    Et tant que j’y suis avec l’e-mail : va falloir que les sites arrêtent de jouer au con avec.

    Beaucoup de sites les utilisent correctement, mais y a aussi un sacré paquet de zozos qui font de la merde.

    Je ne parle pas du spam, de la revente de l’adresse à des régies de pubs. Ces comportements sont à chier mais les sites web savent très bien ce qu’ils font.

    Il y a aussi des trucs qui ne sont pas forcément malveillants, mais dont le résultat est tout le même.

    Premier exemple : Tipeee.
    Je n’ai plus de compte chez eux. Pourtant, je reçois encore parfois des e-mails de leur part parce qu’un créateur envoie des e-mails à ceux qui les ont soutenu par le passé, et comme j’étais dedans, je reçois ces e-mail. Oui c’est codé avec les pieds.

    Désinscription ? Mon cul. Le compte n’est pas supprimé et les informations associées non plus. La seule chose qui est révoquée, c’est mon droit d’accès au compte, qui lui existe toujours.

    Deuxième exemple : KissKissBankBank (un Kickstater français).
    Une fois qu’on soutient un projet et que l’auteur du projet publie une mise à jour, on reçoit un e-mail. Ok, pourquoi pas, même si j’aimerais pouvoir désactiver ça.

    En pratique, ils n’envoient pas un e-mail avec le message de l’auteur. Ça serait trop pratique. Non : ils t’envoie un e-mail avec un bouton « cliquez là pour lire l’annonce ! ». How about va te faire voir ?

    À noter que Kickstarter, lui, donne bien la news entière dans l’e-mail qu’ils envoient.

    Troisième exemple : oui.sncf.
    Eux j’ai carrément bloqué leur e-mails par l’anti-spam. Il est en effet impossible de se désinscrire : y a pas de lien de désinscription ! Il faut leur envoyer un putain de courrier papier ! C’était pas illégal ça ?

    Étrangement, ces trois exemples sont français. Y a vraiment un problème avec les sites français, j’ai l’impression.

    Soit ils n’embauchent pas de testeurs d’expérience utilisateur, soit c’est supervisé par un guignol sans connaissances des bonnes pratiques. Mais y a un sérieux problème et c’est chiant.

    Et je ne parle pas des e-mails dont l’encodage des caractéres est foireux, dont les liens sont cassés, dont l’en-tête est corrompu… bref, les e-mails jamais testé par l’équipe de stagiaires qui a pondu le bouzin.

  • Wednesday 17 February 2021 - 18:27

    Non, ceci n’est pas un article sponsorisé destiné à vous faire inscrire sur ce site.

    En fait, vu que je suis pas mal de créateurs américains qui font sans cesse la promotion de cette plateforme (qu’ils ont eux-mêmes monté), je me suis dit que j’allais essayer. Surtout que c’était pas cher (1 € par mois, soit 12 € par an pour l’offre promotionnelle) et que je suis également excédé par YouTube dans son ensemble (qui est devenue une immonde pompe à fric insupportable à utiliser).

    Bref, j’ai essayé Nebula.

    C’était l’an dernier, tout début 2020.

    Au début le service était jeune et manquait de maturité. Les vidéos étaient là, mais le site n’était pas utilisable, en tout cas pas pour moi : lecteur vidéo pourri, site trop lourd, pas de flux RSS

    Du coup, je leur avais envoyé un e-mail avec une liste de suggestions. Ils m’ont répondu et m’ont dit qu’ils allaient regarder tout ça.

    Hier, je retente le truc. Un an après, donc.

    Concernant la lourdeur de la page

    L’image suivante parle d’elle-même :

    Nebula temps de chargement.
    C’est quoi le souci ?

    • 347 requêtes (dont la moitié renvoient des erreurs).
    • Une page qui pèse 30 Mo, et ça c’est sans la vidéo : c’est juste la page d’accueil.
    • Une minute pour charger la page.

    Pour info, la page de YouTube fait 3 Mo et charge en 5 secondes. C’est pas léger, mais c’est supportable.

    Sur Nebula, ça charge des images en JPEG non compressés et en maxi format, ça charge 15 fois le même fichier CSS et y a une flopée de requêtes qui renvoient des erreurs.

    Dîtes, vous êtes sûrs de savoir coder ?

    Concernant le lecteur vidéo

    Ça ne pose problème à personne ça :

    Le lecteur vidéo de Nebula
    Pourquoi tout cet espace vide sur la page ?
    Ah et qu’est-ce que j’en ai à foutre de votre application Android ou iOS : je suis sur mon PC !

    Ça me prend 15 secondes et 2 lignes de CSS pour obtenir un truc bien :

    Nebula modifié.
    Voilà ce qu’il faudrait.
    C’est pas compliqué à faire, si ?

    Ah ben forcément, quand on utilise des iframe de merde dans un code HTML bordélique, c’est sûr que c’est plus compliqué qu’un simple élément video.

    Mais bon, si c’est pas sur-réfléchi et ultra-complexifié au maximum, ça n’intéresse personne lors des réunions du comité exécutif, je sais, je sais…

    Oh et non, passer en plein écran, non merci. J’ai un écran 4K et ma connexion ne permet pas de regarder en 4K (encore faudrait-il que cette définition soir proposée pour la vidéo, ce qui n’est pas le cas).
    Donc je regarde mes vidéos dans la fenêtre du navigateur. Ça ne veut pas dire que j’aime les visionner en miniature non plus : y a un juste milieu.

    Ah et merde à la fin : le CSS offre la propriété « resize », c’est pas pour rien. Ça permet de redimensionner un élément de la page à sa guise. Donc faites pas les idiots.

    Concernant le flux RSS

    Y en a toujours pas.
    C’est quand-même dingue.

    Conclusion

    Je veux bien faire un effort et lâcher quelques pièces pour avoir du contenu de qualité sur une plateforme sans pub.
    Mais faut que ça soit viable et utilisable. C’est pas comme si ce que je demande était compliqué !

    Mais là c’est juste ridicule. Vous êtes une plateforme web pour regarder des vidéos et suivre des créateurs, vous ne savez même pas faire une page web ni un lecteur vidéo et on peut suivre personne par RSS.

    Bref, c’est encore pas avec ça qu’ils vont tuer Youtube.

  • Friday 19 February 2021 - 14:34

    La France, c’est deux salles, deux ambiances.

    La première, chez les étudiants :

    i
    (tweet)

    L’autre au Palais :

    i
    (capture)

    Tout ça au moment où la majorité présidentielle vient de rejeter la proposition de loi qui aurait permis aux jeunes dès 18 ans de prétendre à toucher le RSA.

    Vous aussi passez une bonne journée :-)

  • Sunday 21 February 2021 - 13:59

    Photo d’un journal déchiré sur le sol.
    On n’a beau qu’être de personnes lambda, qui n’ont rien à nous reprocher[1] ou à cacher[2], nos données personnelles restent précieuses quand-même, aux yeux des Gafam notamment.

    Pourquoi ? Comment ?

    Pour les Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft, bref, toutes les boîtes du numérique qui font leur blé en ligne et bien souvent gratuitement), nos données sont leur modèle économique.

    Google est gratuit. Facebook aussi. Twitter, Instagram et Youtube également. Pourtant leurs bénéfices net se chiffre en milliards de dollars. J’en ai déjà parlé.

    Ce fric leur est donné par les marques qui vendent des trucs (Coca-Cola, Nike, Renault… bref n’importe qui possédant des trucs à vendre). Ces marques payent Google ou Facebook pour qu’ils affichent des pubs sur les écrans des internautes. L’internaute, intéressé par la pub, va cliquer et acheter le produit, et voilà l’argent qui rentre.
    Tout le monde est content et l’internaute a dépensé son fric.

    Mais pourquoi « nos données » ?
    La télé vit avec la pub, pourtant elle n’exploite pas nos données ! Un panneau publicitaire non plus !

    Eh bien… La télé envoie une pub identique à tout le monde. Or, tout le monde n’est pas intéressé par tel ou tel produit.
    Un couple sans enfants s’en fiche des pubs pour les couches pour bébé. Un retraité se fiche des pubs pour les fournitures scolaires.

    C’est là qu’intervient le profilage, principalement sur internet : le profilage permet d’associer une personne (vous) à vos préférences. Comme ça, vous aurez des pubs ciblées : en gros, le couple sans enfants n’aura plus de pubs pour des couches mais autre chose.

    Comment ?

    Eh ben grâce à vous ! Par exemple, Coca-Cola fait une page Facebook et des gens vont « liker ». Hop, voilà du monde qui aimera les pubs pour les nouveaux produits de la marque. Idem pour la page « Nike », « Renault », et ainsi de suite.

    Bien-sûr, ici vous avez sciemment liké la page en question. Il n’en reste pas moins que ce « like » innocent est exploité par Facebook. Il en va de même quand vous renseignez votre école, votre travail (pratique pour vous afficher la publicité de la pizzeria du coin tous les midis), vos sports préférés (pour afficher les pubs pour les maillots ou les matchs), les hobbies…

    Autre exemple, moins direct : Google. Google connaît vos requêtes.

    Si vous cherchez plusieurs fois dans le mois « suis-je enceinte ? », « comment tomber enceinte ? », « test de grossesse » ou ce genre de choses, il vous affichera les annonces, au choix :

    • des couches pour bébé (oui encore)
    • des tests de grossesse
    • des sages-femmes à domicile

    Ce cas-là est déjà arrivé en vrai : une jeune fille a commencé à adopter des habitudes de consommation proches des femmes enceintes. Quelques jours après, paf, elle reçoit des coupons de réduction pour des produits bébé : les algos de profilage de son supermarché avaient fait le lien et lui a envoyé des coupons par la poste. Je ne vous explique pas la gueule des parents : son supermarché savait qu’elle était enceinte avant ses propres parents !

    Encore un autre exemple : votre voisin, qui aura cherché « tondeuse pour gazon », aura des annonces pour des tondeuses, des tailles haies, etc.
    Là aussi, ces annonces seront nettement plus pertinentes pour lui, il aura beaucoup plus tendance à cliquer et à acheter. En somme : l’annonce a bien plus de chance de fonctionner et de « forcer » l’internaute à dépenser son argent !

    En profilant chaque internaute, Google connaît l’historique de tout le monde : Google sait qui est qui, qui cherche quoi et qui veut quoi, et il affichera les annonces en conséquence, afin de maximiser l’efficacité des annonces.
    Et avec des annonces plus efficaces que ses concurrents, Google peut exiger davantage de pognon de la part des marques. C’est comme ça qu’il gagne tous ces milliards.

    Allons plus loin encore.

    Si vous cherchez « restaurant à Lyon » alors que votre IP est située à Paris, Google peut en déduire que vous êtes en voyage. Il va donc vous proposer :

    • des annonces de train Paris-Lyon ;
    • des hôtels ;
    • des choses à faire à Lyon.

    Même si à l’origine vous êtes juste de passage dans cette ville, vous serez peut-être intéressé par les annonces, vous cliquerez et vous irez dépenser votre argent.

    Google, grâce à sa présence dans Android, connaît votre position (grâce au GPS), et peut recroiser ça avec vos recherches dans Google Maps. Google sait où vous êtes, ce que vous cherchez. Avec Google Pay, il sait ce que vous achetez et vos habitudes de consommation. Il peut donc sans cesse vous proposer des annonces pertinentes.

    Et ceci partout : dans les résultats de recherche, sur vos blogs préférés qui diffusent des pubs via Google Adsense (leur régie publicitaire), sur Youtube, dans Google Maps, dans Android Auto directement dans votre voiture, dans GMail…

    Encore plus loin ?

    Google veut tout savoir de vous : il connaît votre position, il connaît vos recherche, il lit vos mails, il répertorie vos contacts (e-mail, SMS…), il connaît votre agenda, il connaît votre « todo-list » et votre liste de courses, sait où vous allez avec Google Maps, analyse vos fichiers sur Google Drive (dont vos fiches de paie, vos factures, vos relevés bancaires, si elles-y sont).

    Plus ils en savent sur votre passé, plus ils savent ce que vous allez faire et où vous allez vous rendre… et plus ils pourront vos affiches des pubs ciblées et pertinentes.

    Flippant ? Oui.
    Est-ce un mal ? Oui et non.

    Oui, car vous êtes sans cesse soumis à la tentation de dépenser plus d’argent que vous ne voudriez.
    Non, car une bonne pub bien ciblée peut vous faire acheter exactement ce que vous recherchez et vous faire gagner du temps.

    Bon alors ? On s’en fout ?

    Non.
    Car tout est prétexte à faire du profit, même des choses nettement moins éthiques, et c’est bien là le problème !

    « Tout ce que vous faites pourra être retenu contre vous »

    Google sait où vous êtes, où vous allez et à quelle vitesse vous roulez (merci votre téléphone avec un GPS).
    Il sait ce que vous mangez (merci Google Pay, ou vos photos).

    Ces données ne sont pas juste stockées chez eux.

    Google vend ces données à d’autres entreprises.

    Qui peut bien être intéressé par les routes que vous empruntez et votre vitesse ? Au hasard : votre assureur auto ! Si vous roulez trop vite, ils ajouteront ça à votre dossier et votre prime « personnalisée » sera plus chère.

    Qui peut bien être intéressé par le fait que vous recherchez des produits de luxe sur Internet ? Qui peut bien être intéressé par les photos Facebook de votre garage plein de matériel de jardin assez cher ?

    Les démarcheurs qui veulent vous vendre des caméras de surveillance ou des systèmes de sécurité. Ils viendront toquer chez vous et vous diront que — par exemple tout à faire au hasard — le matériel de jardin est très sujet aux cambriolages en ce moment et dans votre quartier.

    Et vous signerez. Et vous payerez.

    Sinon, les impôts aussi : ils sont très intéressés par votre train de vie. Vous saviez, vous, que Al Capone, le fameux baron de la drogue, avait été arrêté pour fraude fiscale et non pour trafic de drogue ? Bah maintenant oui : son train de vie l’a trahi, alors qu’il faisait autrement très attention. Votre train de vie peut aussi vous trahir. Car oui, le fisc se balade sur les réseaux sociaux, analyse vos photos publiques et cherchent des indices trahissant vos trains de vie qui ne collent pas à vos déclarations.

    Qui peut bien être intéressé par le fait que vous êtes allé 6 fois au McDo ce mois-ci et que vous n’achetez jamais de légumes ?

    Votre banque : est-ce qu’ils seront aussi enclins à vous accorder un prêt sur 30 ans ou une assurance-vie si vous ne courrez jamais, roulez vite et allez au McDo tous les deux jours ? Bref, si vous êtes sujet à des soucis de santé ?

    Dans ce cas, votre banque aimerait beaucoup connaître vos habitudes et votre état de santé, justement pour éviter de prêter du fric à quelqu’un qui risque de mourir et ne jamais pouvoir vous le rendre…

    Bref, toutes vos données sont exploitables et tout sera retenu contre vous : votre banque ou votre assurance ne sont pas votre ami.

    Et ce ne sont que quelques exemples…

    Maintenant, comme je dis souvent : si quelque-chose est techniquement faisable, alors ça sera fait tôt ou tard.

    En l’occurrence : est-ce possible pour Google de tout savoir sur vous ? Oui.
    Y a-t-il des entreprises qui seraient être à payer Google pour récupérer ces informations ? Oui !
    Est-ce possible que Google vende ces données ? Oui.

    Suffit de vous poser les bonnes questions, comme :

    • est-ce que j’aimerais que mon assureur sache telle ou telle chose ?
    • ou mon banquier ?
    • ou l’État ?

    Si la réponse est non, alors faites gaffe : ce que vous demandez dans votre moteur de recherche, ce que vous envoyez par e-mail, ce que vous prenez en photo et envoyez à Facebook ou Twitter, ça termine dans les algorithmes et c’est vendu au plus offrant.

    Les bandeaux « nous respectons votre vie privée », c’est du flan. Votre vie privée, c’est leur business. Ils ne vont pas s’asseoir dessus.

    Pour conclure

    Oui, vous êtes une personne lambda.
    Mais oui, vos données, vos habitudes, sont intéressantes pour certaines personnes, certains organismes.

    Un smartphone avec GPS, c’est pratique. Mais sur ce smartphone tourne Google, Facebook, Instagram, l’application de votre Banque, celle de votre assureur, votre supermarché, votre gouvernement ou votre ambassade…

    Toutes ces applications peuvent capter ces données et les conserver, puis le revendre à qui les veut. Votre banque-assurance sait ce que vous achetez régulièrement. Ceci intéresse les publicitaires comme Google. Google sait où vous êtes et Facebook sait ce que vous faites, et ceci intéresse les banques-assurances.

    Vous voyez le business ?

    Parfois ça peut-être pratique : c’est toujours mieux de trouver une annonce qui correspond pile-poil à ce que l’on recherche. Et encore : parfois on achète des choses pas franchement utiles et on dépense son argent alors qu’on est déjà dans le rouge.

    Mais souvent, très souvent, les utilisations faites de vos informations personnelles sont nettement moins bienveillantes à votre égard, même si cela n’est pas visible au premier abord

    Le fric n’a pas de limites : s’il y a moyen de faire du blé sur votre dos, ça sera fait.
    Votre banque sera ravie d’économiser le risque de vous accorder un prêt, s’il sait que vous faites des choses dangereuses.

    Que faire ?

    À notre niveau, à moins de vivre sans technologie, vous serez profilé pour des besoins publicitaires.

    On peut limiter la casse cependant :

    • ne plus utiliser les Gafam, pour ne plus leur donner vos infos qu’ils vont revendre. C’est pas simple, mais on peut au moins faire attention à ne pas tout leur donner sur un plateau ;
    • paramétrez ou choisissez vos applications en fonction de leurs permissions : votre application calculatrice veut accéder au GPS et au réseau ? Ce n’est pas normal. Votre application météo veut la liste de vos contacts et lire vos SMS ? Ce n’est pas normal. Évitez ces applications-là et prenez en d’autres ;
    • paramétrer vos navigateurs pour qu’ils bloquent les trackers et cookies publicitaires, qui participent justement à permettre tout ce profilage ;
    • ne pas acheter de Google Home ou d’autres assistances vocaux : ces trucs enregistrent tout 24/7 et font de l’analyse sur ça. Faites le test : si vous n’avez pas de chien, prononcez plusieurs fois « croquettes pour chien » devant le Google Home chez vous. Dans pas longtemps, Facebook ou Amazon vous proposeront des pubs pour des croquettes.

    Enfin, je ne suis pas là pour juger : utilisez Facebook et Google, installez Instagram, ou l’appli McDo ou celle de votre banque, si ça vous chante. Je ne vis pas hors des Gafam non plus.

    Acceptons que EDF analyse vos habitudes de consommation électrique et sache si vous respectez bien le couvre-feu ou le confinement : on n’a pas le choix.

    Je suis juste là pour vous présenter une réalité invisible : celle du business des informations personnelles. Celui qui permet à des entreprises comme Google ou Facebook de rapporter des dizaines de milliards de dollars chaque trimestre avec des produits gratuits pour nous.

    PS : je prends majoritairement l’exemple de Google ici, car il parle bien.
    Mais tous les Gafam font pareil : L’application Facebook a accès à votre liste de contacts et votre GPS, il analyse vos photos, vos likes, et les pages web que vous visitez. Ils en savent tout autant. Idem pour Twitter. Idem pour Linkedin. Idem pour toutes les applications avec une liste longue comme le bras de permissions. Et toutes font du fric grâce à ça, au moyen d’une application gratuite, souvent.

    Notes :

    [1] : Même si vous ne vous reprochez rien, sachez que ce n’est pas toujours vous qui décidez ce qui est reprochable.
    [2] : On a tous une vie privée, des choses qu’on n’aimerait pas voir divulguées à tout le monde.

    image d’en-tête de Tushar Mahajan

  • Wednesday 24 February 2021 - 18:22

    Depuis quelques semaines, de façon épisodique, il pleut de l’eau sableuse sur une bonne partie de la France et de l’Europe. C’est du sable qui arrive tout droit du Sahara. C’est assez impressionnant.

    Actuellement, il ne pleut pas, il fait au contraire très beau grâce à ce vent chaud venu d’Afrique. Par contre le sable et la poussière reste dans le ciel et ça donne des images impressionnantes.

    Ci-dessous deux photos de la même scène prise à quelques jours d’intervalle depuis la même route. Le massif montagneux enneigé que l’on distingue au loin, c’est la chaîne des Puys en Auvergne.

    La première photo est prise avec un ciel clair habituel. La seconde, certes en contre-jour, mais où l’on voit le ciel nettement teinté grisâtre :

    Photo du ciel normal.
    Photo du ciel rempli de sable.

    Beaucoup d’autres images sont visibles, de couchers de soleil rougeâtre et du sable qui a plu sur le mobilier extérieur ou les voitures :

    Ainsi qu’un tweet avec une animation, par Météo-France :

    C’est beau mais assez flippant.

    Tout ceci a un avantage : cela fertilise les sols. D’ailleurs, si l’Amérique du Sud a un sol si fertile, notamment en Amazonie, c’est en partie à cause de l’estimation de 182 millions de tonnes de sable riche en phosphore que le vent transporte en Amazonie depuis l’Afrique !

    Bref, c’était simplement pour vous montrer ces photos, ces liens, et partager cette anecdote finale.

  • Wednesday 03 March 2021 - 12:53

    Image d’un virus avec des trollface.
    Juste quelques jeux de mots relatifs au Covid et à la télé. Je mentionnais au détour d’une conversation le terme « C+ », qui est un raccourcis pour dire « Covid+ » ou « Covid positif ».

    Merci à Valentin d’avoir compris « Canal + » au lieu de « Covid + » et donc d’avoir permis d’initier tous ces jeux de mots dont on est fan.

    Bref, C+, c’est Canal+, mais c’est aussi Covid+, et du coup les émissions ne sont pas tout à fait pareil :

    • Télé Touss
    • les Nez Bouchés de la Télé
    • The Big Nose Theroy
    • Des Vaccines et des Gels
    • CoV-Lanta
    • Vaccin Express
    • L’Île de la Distanciation
    • l’Antigène est dans le Pré
    • St'ARN Academy
    • MaskerChef
    • Gripette Story
    • La France a un Incroyable Variant
    • Amour, glaire & Beauté
    • Wuhan Texas Ranger
    • le Couvre-Feu de l’amour
    • Confinements Intimes
    • Tousse pas sur mon Poste
    • un Confinement Presque Parfait
    • Cluster a ses raisons

    :-D

    photo d’en-tête de CDC (modifié)

  • Friday 05 March 2021 - 01:23

    Capture d’écran du site de Google Fonts.
    Ici je me permets une critique des nouvelles icônes de Google, à l’occasion de sa récente présentation.

    Pour situer mes goûts, je dis tout de suite : autant j’aime le Material Design de Google, qui est relativement équilibré entre la simplicité des tracés et la subtilité des effets d’ombres ou des transitions ; autant je n’aime pas beaucoup le design utilisé dans Windows 10, bien trop flat à mon goût.

    J’ajouterais que j’aimais énormément les icônes d’Apple avant toute la mode du flat-design : les icônes réalistes étaient magnifiques, bref c’était de l’art. La simplicité des menus, la réduction volontaire du nombre d’options et l’intuitivité des interactions autorisait des icônes plus détaillées sans toutefois provoquer une surcharge cognitive. C’était brillant : le produit était utilisable facilement et joli. Mais ça, c’était avant…

    Google maintenant…

    Depuis quelques mois, ils sont en train de refaire leur identité visuelle au niveau des icônes. La dernière modification en date : l’icône de Google Fonts :

    L’ancien logo de Google Fonts et le nouveau.
    Alors certes, l’icône d’avant n’était pas la plus recherchée du monde. Sauf que l’on parle d’une icône destinée à imager les polices de caractères, donc essentiellement des lettres : l’icône était donc certes simpliste, mais reconnaissable, et finalement pas si absurde que ça.

    Par contre la nouvelle… Heu…
    On va simplement dire que quand je vois l’évolution, je vois à peu près une évolution similaire dans le département des arts graphiques chez Google.

    C’est-à-dire que je vois ça :

    Ma vision de la nouvelle équipe graphique chez Google : des mioches jouant avec de la peinture et des cubes de couleur.
    Ça me rappellerait presque le fiasco graphique du logo Hadopi (qui, je le rappelle, pour sa première version, avait piraté une police d’écriture… un comble)

    Tous les produits phares de Google sont désormais concernés :

    Les anciennes icônes VS les nouvelles.
    Le plus douloureux, à mes yeux, c’est pour l’icône de GMail : certes je n’utilise plus le produit depuis longtemps, mais son logo était l’un des plus réussis et des plus beaux du monde. L’intrication du « M » pour « Mail » (« courrier », en anglais), et de l’enveloppe était déjà brillant. Simple voire évident, mais brillant Ajoutez à ça des contours géométriques calculés et le subtil jeu d’ombre, ça en fait une icône effectivement très réussie.

    La nouvelle icône, tracée après 4 coups de pastel sur un papier brouillon par un gamin de 3 ans, se passe de commentaires supplémentaires.

    Et je suis loin d’être le seul à être, au mieux, mitigé par ces nouvelles icônes :

    En fait, tout peut se résumer avec ce mème :

    Nouvelles icônes, ce que google voit VS ce que je vois.

    Tout est dit.
    Et encore, faut pas être daltonien.

  • Monday 08 March 2021 - 18:46

    Photo d’un smartphone.
    Ceci est un message pour les personnes qui utilisent leur téléphone pour communiquer (bref, tout le monde).

    Répétez après moi :

    Ce n’est pas à la personne qui envoie les messages de se demander s’il vous dérange ou non. C’est à vous de mettre le téléphone en silencieux quand vous ne voulez pas être dérangés.

    Il y a ça de bien avec les tchats, SMS, ou autres e-mails que l’on peut différer l’envoie par l’expéditeur et la lecture ainsi que la réponse par le destinataire.

    Vous êtes occupés ? Laissez le téléphone tranquille.
    Vous dormez ? Mettez en silencieux, en hors-ligne ou éteignez-le.
    Vous êtes au boulot ? Pareil.

    Mais ne venez pas reprocher à quelqu’un de vous avoir réveillé durant la nuit avec des notifications sonores. Ce n’est pas son problème, c’est le vôtre !

    En ce qui me concerne, j’envoie des messages à n’importe quelle heure : rien à foutre s’il est 06 h, 10 h ou 23 h. Je m’en fiche si vous dormez, êtes en réunion ou si vous mangez. Si les notifications vous emmerdent, désactivez-les : c’est de votre responsabilité.

    Ça me semble évident en fait.

    Et non, ce n’est pas suite à un tel reproche qu’on m’a fait que j’écris ça. J’écris ça, car j’entends au contraire que « je n’écris rien aux gens, car je ne veux pas les déranger ».

    Pour ma part, si je ne veux pas être dérangé, je mets en silencieux, tout simplement, donc même avec 1 500 messages, vous ne me dérangerez pas. J’y répondrais quand j’aurais du temps : ça peut-être maintenant, dans 3 heures ou demain.

    Du simple bon sens, en fait.

    Bref, apprenez à dompter vos notifications.
    Ne laissez pas le téléphone vous maintenir en esclave.

    C’est dur, car les applications se nourrissent de votre attention et font tout pour attirer votre attention, mais c’est pas impossible. Et si une application vous emmerde vraiment, supprimez-la !

    Je ne crois pas que votre photo de chat ou un mème demande une réponse dans la seconde. Si y a vraiment un souci, appelez : l’appel, contrairement au tchat et à l’écrit, sont des communications instantanées qui demandent d’être là dans l’immédiat pour répondre.

    image d’en-tête de Sten Ritterfeld