un simple agrégateur, lecteur de flux rss pour tout suivre .... par: fonds d'écran - Kriss Feed, version : 7 - Google
  • Friday 26 January 2024 - 17:20

    Je n’ai pas dit à ma femme “Chérie, fais tes valises on rentre à paris” mais presque.
    Cet été, direction Valence mais en paquebot routier !

    Cela fait des années que nous ne sommes pas partis en famille en vacances.
    Conjecture économique et Covid-19 sont passés par là et après un séjour mouvementé en Bretagne, nous sommes restés dans notre bout du monde.

    Une raison extérieure étant toujours un prétexte à faire bouger l’ours que je suis (casanier quoi 😅), il se trouve que nous sommes invités à un mariage le premier week-end de juillet à Valence, charmante bourgade au demeurant mais à près de 900 kilomètres de chez nous.

    Grande question : comment y aller ?
    Nous possédons une Renault Zoe dont nous sommes très contents mais qui ne peux pas faire plus de 300 km sans recharge lente ou semi-rapide.
    Nous possédons un Xsara Picasso dont la fiabilité l’a immobilisé depuis plus d’un an et qui est en (au long) cours de réparation et qui risque de ne pas supporter l’aventure.

    Idée chez madame : et pourquoi ne pas louer un camping-car et prendre des vacances en famille, chose plus faite depuis environ 6 ans ?

    Le hasard faisant parfois bien les choses, le comité d’entreprise local peut prendre en charge une partie des coûts liés aux réservations de vacances, y compris pour la location de camping-cars.
    Et ça tombe bien, un établissement de location travaille avec ledit CE et propose un véhicule nous convenant (comprendre 4 couchages) et pouvant être pris en charge.

    Ni une ni deux, j’ai réservé le véhicule pour 10 jours (3000 km) et la prochaine étape va être de préparer le périple, c’est-à-dire repérer les aires de repos aménagées ou non, la cartographie, les arrêts touristiques, la logistiques, etc.

    En attendant la suite (oui, ce blog n’est PAS mort), voici un petit aperçu du monstre :

  • Friday 19 May 2023 - 19:59

    Il y a plusieurs étapes pour apprendre à gérer son stockage de données personnelles, voire les diffuser éventuellement.
    Le NAS représente l’aboutissement, à condition d’aimer le cambouis.

    À force d’emmagasiner des données, la place vient à manquer.
    N’importe quel informaticien de base en conviendra.

    Je possède des données que je transporte de disques durs en SSD, le prix du stockage fondant comme neige au soleil régulièrement.
    Je possède des données téléchargées de sources disparues.
    Je possède des données et j’ai besoin d’y accéder de partout.

    Avec l’apparition du cloud, soit un ordinateur distant, des possibilités sont apparues, pour un prix relativement modeste.
    Mais la culture du tout gratuit étant profondément ancrée dans mon subconscient, avec une vision du Web non marchand très importante, j’ai toujours esquivé les solutions de facilité de ce type, et ce depuis plusieurs années.

    Évidemment, à force de ne rien faire, ça continue de s’accumuler.
    Du coup, un beau jour, ou peut-être une nuit, j’ai rassemblé les différents besoins inhérents à ces données stockées, histoire de faire un petit bilan.

    Dans le désordre, j’ai :

    • des photos numériques, remontant aux années 2000
    • des vidéos à usage unique
    • de la musique (rarement jouée car sans dispositif pratique pour jouer des MP3 à portée de main)

    Rien d’exceptionnel finalement, mais avec un double besoin d’accès : téléverser des données ET télécharger (accéder) à ces données.

    En fait, depuis des années, j’ai toujours jonglé entre les diverses solutions.
    Récupérer des données par différents moyens, les stocker dans différents emplacements en fonction des besoin d’accès (stockage froid, stockage mobile (clef USB ou disque externe en gros), stockage afin de diffuser sur Internet de façon privée, etc.

    L’heure était donc à la concentration.
    Avec l’aide de plusieurs étincelles, j’ai eu envie de tenter l’aventure du NAS.
    Mais pas d’acheter un NAS tout préparé comme ceux de la marque Synology.
    Un NAS fait à partir d’un ordinateur type Raspberry Pi avec une distribution Linux sous le capot et du stockage recyclé.
    Le tout relié sur une Freebox avec connexion optique.

    Et quoi de mieux avant de se lancer qu’un bon entraînement ?
    Une personne que je dépanne occasionnellement en informatique cherchait une solution de partage de fichiers sous Windows, accessible en local, sans dépenser une somme faramineuse.
    Réponse : un NAS, avec un partage SAMBA.
    Et ça tombe bien, car côté système, il existe une solution plutôt robuste : OpenMediaVault, OMV pour les intimes.

    OMV est une distribution Linux basée sur Debian à laquelle se rajoute une interface Web permettant de gérer le stockage son accès via un réseau, NAS signifiant Network Attached Storage (Serveur de stockage en réseau).

    Le premier essai fructueux m’a donc permis d’appréhender l’interface, car gérer les disques, les partitions, les droits d’accès et les tests s’est avéré parfois un peu prise de tête.
    J’ai quand même réussi à mettre en place un système RAID 1 (deux disques durs qui sont vus comme un seul avec les données écrites en double sur chaque disque avec des accès SAMBA différents).

    Du coup, ayant appris fortuitement qu’il était possible d’augmenter le voltage des appareils USB sur un Raspberry Pi (sinon pas de disque dur branché sans alimentation externe), je me suis décidé à passer à l’acte et j’ai commencé à faire des recherches pour trouver un Raspberry Pi pas trop cher.
    Sauf que la crise des semi-conducteurs est passée par là et alors qu’à une époque un Raspberry Pi coûtait entre 35 et 75 € seul, il faut désormais compter entre 200 et 250 € !

    Je vous passe les détails des recherches mais il est apparu qu’acheter un ordinateur ordinaire de seconde main sur Ebay, en visant ceux ayant un boîtier très petit, était une solution BEAUCOUP moins onéreuse et c’est ainsi que je suis devenu l’heureux propriétaire d’un Lenovo M72e Tiny pour environ 80 €, avec son processeur plus rapide que celui d’un Raspberry Pi Intel Core i3-3220T) et ses 8 Go de RAM, sans oublier le SSD interne.

    J’ai dégoté dans mes disques externes un disque de 150 Go (qui servira à accueillir la copie de sauvegarde des photos évoquées précédemment) et un disque de 1 To pour le reste, le tout formaté en Ext4.

    Prochaine étape : installer OpenMediaVault et configurer le tout.

    En attendant, voici à quoi ressemble le tout une fois configuré :

    Tableau de bord OMV 6
  • Wednesday 22 February 2023 - 15:47

    Il est sorti il est tout frais et il n’en vaut pas tant la peine.
    Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard est arrivé sur ma PlayStation 5 et franchement, il est très moyen.

    Imaginez un monde ouvert avec les décors tirés de l’univers d’Harry Potter : magie, fantastique, ambiance médiévale.
    Si vous êtes fan de l’univers, des livres, des films, le jeu est pour vous.

    Si comme moi vous avez apprécié les films sans aller plus loin (je n’ai pas lu les livres), vous allez vite être rebutés.

    Alors quel est le souci ?
    Le système de quêtes à la mode du jeu vidéo de nos jours : un personnage vous demande d’accomplir une action (aller chercher un objet typiquement), vous voyagez, vous récupérez l’objet et vous retourner voir le personnage qui vous récompense.
    X 1000 !

    Cette vidéo présente la carte complète du jeu

    En fait, le jeu manque cruellement d’action, j’ai eu l’impression de participer à un film, sans les scènes épiques : peu de combats, peu de variétés dans les missions.
    Le jeu ne donne pas envie de progresser…

    Il y a presque trop de possibilités et je me trouve un peu noyé sous la tonne de choses à faire :

    • vous pouvez créer des potions / faire pousser des plantes. Des dizaines.
    • vous pouvez faire plein de mini-jeux (vol en balai, si vous aimez voler sur un objet lourd et lent, ne cherchez pas l’impression de vitesse)
    • vous devez suivre la quête principale (lutte du bien contre le mal)
    • vous pouvez suivre plein (trop) de quêtes annexes

    Pour résumer : Hogwarts Legacy est beau, long et chiant.
    Un jeu pour fans pas trop exigeants ou pour joueurs occasionnels.

    Après, il s’inscrit dans le contexte du moment car cette définition est la même pour Assassin’s Creed Valhalla.
    D’ailleurs Ubisoft a prévu de sortir un épisode de sa série phare avec moins d’heures de jeu, comme un retour en arrière…

    Je ne suis pas sûr de finir Hogwarts Legacy, mais je suis sûr que je ne le platinerai pas.

    En parallèle, je joue à Lego Harry Potter qui est moins riche et abouti graphiquement mais possèdent plus de scènes d’action et réflexion suivant les films sans pour autant en faire trop.

    Un petit mot sur la polémique qui entache la licence : l’auteure est désormais coutumière de sorties transphobes dont vous trouverez l’historique sur Wikipédia.
    Donc ne vous précipitez pas sur le jeu et n’en attendez pas trop !

  • Sunday 19 February 2023 - 12:37

    À la recherche d’un dessin animé pour toute la famille, nous nous sommes régalés !

    Il y a des soirs comme ça où madame décide de regarder la télévision en famille.

    Le plus dur reste à décider ensuite : que regarder ?

    À l’heure du streaming à gogo où l’on peut tout regarder facilement en quelques clics (merci Netflix et Disney + et le téléchargement illégal), grâce à une télévision connectée, une console, une box TV du fournisseur d’accès ou même son propre serveur de stockage, le choix est encore paradoxalement plus difficile !

    Heureusement, le choix avait été fait en amont et parmi les finalistes, nous nous sommes décidés à regarder Les Mitchell contre les machines, un dessin animé de 2021, exclusivité Netflix.

    Rappel : aujourd’hui, la famille est composé de 4 individus, de 6, 15, 44 et 48 ans.
    Dur de contenter tout le monde en général.

    Je ne vais pas vous faire la présentation détaillée du programme, vous pouvez lire cet article de BFM pour avoir un aperçu.

    Je peux juste vous dire que l’hilarité était générale tout au long de la soirée.

    Si vous hésitez encore, je vous mets la bande annonce directement ici !

  • Wednesday 15 February 2023 - 12:10

    Il paraît que ça arrive même aux meilleurs 😀 et ça m’est tombé dessus ces derniers jours, sans que j’y prenne garde au premier abord.

    Ce jour-là, j’ai reçu un appel d’un numéro inconnu sur mon téléphone portable.
    Au bout du fil, un interlocuteur avec un fort accent africain me dit être mandaté par ma mutuelle pour vérifier mes informations afin que je continue à recevoir mes remboursement de santé.

    Il me fait repréciser mon identité, mon adresse postale (il la connait car m’en donne une partie) et veut alors que je confirme mon IBAN, c’est-à-dire la référence de mon compte en banque percevant les remboursements.

    Petite mise en contexte : il se trouve qu’au moment de cet appel, j’étais en pleine partie de jeux vidéo (Hogwarts Legacy : beaucoup de hype pour un jeu un peu chiant au final), casque audio à moitié sur les oreilles.

    Reprenons.

    Mon interlocuteur me demande donc mon IBAN.
    Et là, c’est le drame : alors qu’il connaissait probablement les informations précédentes :

    • il commence par me citer un début d’IBAN que je sais ne pas être le bon (sur le moment, peut-être que j’avais tort)
    • je lui dit, en gros pour l’envoyer balader et pouvoir reprendre mon activité normale, qu’il avait la bonne information.
    • il passe alors en mode TRÈS INSISTANT en me demandant de lui donner la référence complète.
    • je l’ai alors envoyer paître proprement en lui disant en gros qu’il avait l’information dans ces fichiers, que rien n’avait changé et j’ai raccroché, légèrement agacé.

    Et c’est tout !

    Ce n’est que plus tard ou le lendemain que j’y ai réfléchis et que je pense avoir saisi alors qu’il s’agissait d’une arnaque.

    Peut-on arnaquer les gens juste avec un IBAN ?
    Je ne suis pas sûr.
    Par contre usurper une identité, il y a des chances donc merci… le jeu vidéo ?

    Quelques enseignements à tirer de cette histoire :

    • personne n’est à l’abri, même un geek confirmé 😓.
    • la délocalisation à outrance des centres d’appel a légitimé d’office n’importe quel interlocuteur se disant représentant d’un service.
    • idem avec la fermeture à grande échelle d’agences de proximité.

    Conclusion : NE DONNEZ JAMAIS D’INFORMATIONS PERSONNELLES PAR TÉLÉPHONE.
    Proposez de rappeler, voire ultérieurement et directement, l’entreprise.

  • Wednesday 23 November 2022 - 23:20

    Il paraît que Twitter va mourir, la faute à son nouveau propriétaire et du coup, soit tout le monde disparaît, soit tout le monde s’en va ailleurs. Ou rien ne se passe.

    Alors pour résumer : Elon Musk, libertaré richissime, s’est offert Twitter, a viré la moitié du personnel et promis un bazar sans pareil 🍿.
    Du coup peut-on considérer son nouveau jouet comme un endroit viable sur Internet pour échanger avec autrui (le principe du Web 2.0 😋) ?

    Comme à chaque annonce fracassante sur l’un des réseaux sociaux, l’occasion est bonne de s’interroger sur leur utilisation.

    Twitter me sert de source d’information, plus rapidement que la télévision traditionnelle ou les flux RSS.
    Le revers de la médaille, c’est son algorithme facilitant les messages haineux, les buzz, la parole réactionnaire, bref flattant les bas instincts de l’Homme (bizarrement rarement de la Femme).

    Quand les rumeurs de fin du monde de Twitter sont apparues, vers septembre ou octobre dernier, Mastodon a été mis en avant comme une alternative (spoiler : faux).

    Si vous flirtez avec le monde des logiciels libres, vous êtes peut-être déjà tombé sur lui : Mastodon est un réseau social qui ressemble à s’y méprendre à Twitter mais qui n’a pas une visée algorithmique.
    Ce n’est pas le site qui choisit ce que vous aimeriez sans doute lire en fonction de vos actions (favoris/partages).
    C’est VOUS.

    Graphiquement, c’est proche de Twitter : vous avez une liste chronologique des messages des contacts auxquels vous êtes abonné.e.
    A contrario : si vous n’avez pas de contacts, mangez un curly vous n’aurez rien d’affiché.
    Les utilisateur.ice.s comme moi de TweetDeck ont également la possibilité d’avoir un affichage en trois colonnes ou plus.

    Philosophiquement, c’est donc à l’opposé.
    Le site ne mettant pas en avant les contenus éventuellement problématiques, c’est vous qui décidez de ce que vous affichez.
    En échange, l’accès rapide à de l’information au sens générique est plus restreint… mais pas forcément.
    Vous gagnez par contre ce que j’appelle de la qualité d’échange, c’est-à-dire des conversations, de l’engagement (partages et favoris), des échanges, etc.

    Mais alors, qu’est-ce qui empêcherait les contenus problématiques d’apparaître ?
    Le communautarisme.
    Je m’explique : Mastodon, ce n’est pas un réseau social mais une agrégation de réseaux. En fait, Mastodon c’est un logiciel permettant de fédérer des réseaux, réseaux qui communiquent entre eux via le protocole ActivityHub (je schématise).
    Un serveur avec Mastodon installé dessus, on appelle ça une instance.
    Chaque instance est indépendante mais capable d’interagir avec les autres.
    Et qui contrôle une instance ? Un administrateur (portes ouvertes toussa).
    Imaginons que des personnes s’inscrivent et commencent à harceler une autre personne.
    Il suffit de les signaler et de les bloquer.
    Si plusieurs personne le fait, cela appuie la demande.
    Comme sur Twitter.
    Sauf que là où Twitter a l’habitude d’ignorer les signalements SURTOUT si vous êtes progressiste, l’administrateur.ice ou les modérateur.ice.s de l’instance, ayant moins d’utilisateur.ice.s et de messages à gérer, pourront prendre plus de temps et vérifier la véracité de vos signalements.
    Surtout si l’instance est petite, c’est d’ailleurs un reproche que l’on voit poindre de temps en temps envers les deux plus grosses instances : le fait qu’elles ne modèrent pas assez, sachant que vu le nombre d’utilisateur.ice.s, il doit y avoir un paquet de travail et tout se fait à la main.
    Du coup, les contenus problématiques arrivent rarement, pour l’instant, à percer.

    L’un des autres outils utile pour s’inscrire sur une des instances, c’est la lecture de la charte (conditions d’utilisation) : elle spécifie le type de contenu autorisés, ce qui sous-entend que les autres contenus sont bannis.
    Il existe des instances avec une liberté totale, comprendre que l’on y trouve des propos d’extrême-droite par exemple, mais rien n’empêche, et c’est le cas souvent, une instance de bannir une autre instance et d’empêcher ainsi ses utilisateur.ice.s et écrits d’apparaître dans le fil des messages.

    Toujours là ?
    Je vous la refais simplement :

    • Twitter : échanges tendant vers le buzz et la négativité
    • Mastodon : échanges bienveillants

    Un peu simplifié mais c’est en tout cas l’impression ressentie, peut-être à cause de la taille des réseaux (Twitter à environ 200 millions d’abonnés, Mastodon cumule environ 2 millions d’utilisateur.ice.s).

    Au final, vous risquez de continuer à utiliser les deux, surtout si les contacts Twitter n’atterrissent pas sur Mastodon.
    Mais vous verrez que sur l’un des deux, les échanges seront moins urticants.

    Et par où commencer ?
    Voici quelques points, histoire de ne pas être trop paumé.e.s :

    • Choisissez votre instance d’inscription, vous verrez de toute façon les messages des autres instances. Regarder le fil qui s’affiche lorsque vous arrivez la première fois dessus pour avoir une idée de ce qui vous attend.
      Conseil perso : piaille.fr pour une instance majoritairement francophone OU une autre parmi celles-ci par exemple.
    • Utilisez éventuellement un outils comme Debirdify pour trouver des contacts Twitter sur les instances, idem pour les contacts qui vous suivent, voire les contacts à bloquer par avance.
    • Fouillez le fil local de l’instance pour éventuellement trouver du contenu ou faites autre chose : il n’y a pas forcément quelque chose à lire et cela repose l’esprit.
    • Deux applications pour smartphones : Metatext pur iOS et Tusky pour Android.

    Pour aller un peu plus loin, vous pouvez lire ça et après, n’hésitez pas à me suivre : https://mastodon.social/@parigotmanchot !

  • Tuesday 01 November 2022 - 23:04

    Je joue beaucoup sur console, mais souvent sans finir véritablement le jeu. La plupart du temps, ça ne me gène pas, mais le risque principal, c’est de passer à côté de ce que les créateurs ont imaginé comme histoire.

    Bien sûr, dans de nombreux jeux, le plaisir principal n’est pas forcément une finalité mais juste… jouer sans objectifs véritables.
    Je pense aux jeux Assassin’s Creed, à Fortnite, à plein de jeux de plateformes sans rejouabilité évidente, etc.

    Mais étant fan des jeux d’aventure (comprendre : sans action frénétique), je me suis dit que plutôt que d’accumuler des jeux et me dire que j’y jouerai un jour, j’ai décidé de me donner pour objectif de finir ces jeux, un par un, jusqu’à la mort. Ok, j’exagère un peu, juste que j’ai en fait BEAUCOUP de jeux en attente.
    Du coup je les classe en deux catégories :

    • les jeux à jouer pour le fun, sans chercher à les finir à 100 %
    • les jeux à finir à 100 %

    Après, je vous avouerai que la répartition se fait en fonction de la difficulté que j’éprouve pour jouer à tel ou tel jeu…

    Et donc tout ça pour dire que grâce au système dit des succès, matérialisés sur PlayStation par des trophées, il est possible de compléter un jeu à 100 % en remplissant des défis qui vont souvent au-delà du simple fait de finir la quête principale.
    Rassurez-vous si vous jouer sur d’autres plateformes, ça existe aussi, c’est une manière, certes un poil artificielle, de prolonger la durée de vie d’un jeu, sauf sur Nintendo Switch, mais bon, Nintendo se vante plus ou moins de ne pas être un fabricant ciblant ce genre de joueurs.

    Accumulant les jeux à jouer quand j’aurai le temps, j’ai décidé de me remettre dessus, en essayant au maximum de récolter tous les trophées.

    Bien évidemment, comme la nature Internet a horreur du vide, j’ai trouvé 3 sites assurant le suivi des trophées et proposant des guides de jeu pour aider à les récolter :

    En bas du blog, vous trouverez l’image dynamique présentant les derniers trophées obtenus.

  • Tuesday 25 October 2022 - 08:08

    Ceci est un message à caractère nformatif.

    À l’heure où de grosses institutions se font pirater, il est utile de rappeler cet axiome informatique.

    La seule personne qui peut demander votre mot de passe, c’est vous, via la fonction « Mot de passe oublié » ou son équivalent.
    Et un site bien programmé en terme de sécurité vous enverra un lien pour en définir un nouveau, pas directement le mot de passe en clair.

    Exception faite d’une demande en étant présent avec vous dans la pièce, ne donnez JAMAIS votre mot de passe.
    Et surtout pas par téléphone

    Après, si la sécurité informatique de votre entreprise ou institution fait son travail, vous ne devriez pas pouvoir installer de logiciels à risque mais sait-on jamais…

  • Tuesday 30 August 2022 - 20:19

    Nouveauté à la maison cette année : l’arrivée d’une calculatrice dite scientifique (comprendre une calculette version je ne comprends rien aux 3/4 des touches) pour le fiston qui rentre en seconde.

    En fait, la demande vient dudit fiston : afin de tester son nouveau joujou, il a mis la calculatrice en mode examen, c’est-à-dire que la machine bloque l’accès aux données personnelles (exercices et autres) et fait clignoter une petite diode. C’est un mode réservé… aux examens (comprendre anti-triche), vous ne l’auriez pas deviné.

    Avec la machine est fourni un mode d’emploi et même une fiche explicative pour activer ce mode (3 touches) et le désactiver.
    Et c’est là que ça se complique : activer c’est facile mais désactiver c’est un peu plus complexe (exprès je pense).
    Il y a alors deux méthodes :

    • relier deux calculatrices entre elles pour échanger des fichiers
    • relier la calculatrice à un ordinateur et utiliser un logiciel pour envoyer des fichiers

    Vous l’aurez compris : envoyer un fichier dans la calculatrice désactive le mode examen. Plutôt bien pensé mais cela complique un peu l’opération.
    Car si vous m’avez bien lu, il faut un logiciel, et ce logiciel c’est Ti Connect CE, disponible sur la page de TI pour Windows et Mac seulement.
    Sachant qu’il y a quelques semaines, à l’occasion d’un tripatouillage de BIOS et de tentatives vaines d’installer Windows 10 et 11, je suis désormais uniquement sous Ubuntu et même si VirtualBox marche, je n’ai pas trop envie de passer du temps « juste pour ça » dessus.

    Après une recherche rapide, il s’avère qu’il existe un équivalent gratuit et ouvert sous Linux, il s’agit de TiLP2, un logiciel dont la dernière version date de 2016 mais qui a l’avantage d’être disponible dans les paquets Ubntu, même encore aujourd’hui donc c’est parti pour un simple :

    sudo apt install tilp2

    Il suffit alors de brancher la calculatrice sur un port USB, de l’allumer (sur ce point, j’ai mis du temps à comprendre que si ça ne marchait pas, c’était à cause de ce point car le logiciel ne détectait pas la machine, boulet spotted 😣) et l’on se retrouve avec une jolie 🤮 interface heureusement facilement compréhensible :

    • la partie gauche représente la mémoire de la calculatrice
    • la partie droite est l’arborescence de votre disque dur

    TiLP peut normalement détecter le modèle de calculatrice et l’afficher ainsi que l’indication de port (Directlink USB).

    Vous pouvez rafraîchir le contenu de la calculatrice avec la flèche qui tourne en rond verte pour voir le contenu de la mémoire interne.
    Vous descendez alors jusqu’à trouver un « fichier » (de liste ?) appelé L₁, vous le faites glisser dans a fenêtre de droite (dans un répertoire de votre ordinateur) pour avoir un fichier appeler L₁.8Xl puis vous effectuez la même chose en sens inverse.
    Le logiciel vous propose plusieurs actions, il faut alors cliquer sur le bouton [Ecraser] puis [Valider].

    Et voilà, le mode examen est désactivé, vous pouvez débrancher la calculatrice et l’éteindre.
    Si vous la rallumez, la diode sera éteinte et l’indication de mode examen n’apparaîtra plus.

    Rien à dire de plus sur cette manipulation, la calculatrice pouvait avant la dernière mise à jour, exécuter des programmes en assembleur (ASM), il faut désormais hacker (technique appelée jailbreak sur les sites communautaires TI) la calculatrice, de façon plutôt simple et réversible car il semblerait que ça ne fait que rajouter la fonction manquante.
    À vous les joies des petits jeux et de l’émulation GameBoy 😊 !

    Du coup voici quelques liens glanés de ci de là :

    Et en bonus, la méthode de mise à jour décrite ici : https://tiplanet.org/forum/viewtopic.php?t=23604&p=252036.
    Des messages d’erreurs surviennent lors de la « défragmentation » mais il faut ensuite sélectionner [Ressayer] dans TiLP.

  • Thursday 04 August 2022 - 10:56

    J’ai fait du ménage sur mon compte Facebook, en y retrouvant une certaine liberté d’esprit et un brin de nostalgie.

    Suite à un blocage de Facebook, une punition en réaction à un commentaire sarcastique, lui-même répondant à des commentaires haineux habituels sur la page Facebook du torchon local, j’ai décidé de faire le ménage dans mes publications Facebook et surtout de ne plus alimenter ce site qui peut être classé comme l’un des pires fléau du Web 2.0.

    Voici ce qu’on trouve dorénavant sur ma page :

    En fait, je poste plus régulièrement sur mon Shaarli ou bien bien je partage du contenu Twitter mais Facebook est devenu trop inutilisable, avec une interface lourde et un tri des publications complètement aléatoire pour être utilisable quotidiennement.

    J’ai également supprimé mes anciennes publications, chose impossible à faire un quelques clics (je vous ai déjà dit que Facebook était un mauvais site Web ?), et j’ai donc remonté le temps jusqu’en septembre 2011.
    Je n’ai gardé que quelques publications (2) qui sont en fait des partages.

    J’ai retrouvé de vieilles photos de mon fils, des balades un peu partout, énormément (la majorité) de partages inutiles, de liens cassés et de vidéos WTF.

    🗑.

    J’en reviens désormais à l’utilité principale de ce compte Facebook : garder un contact avec quelques personnes, sachant qu’elles sont aussi ailleurs (Instagram, Twitter, etc.)…

  • Monday 16 May 2022 - 11:17

    Après Ubuntu, c’est du côté de Firefox que j’ai besoin d’aide-mémoire éventuellement avec les extensions du moment…

    La différence, c’est qu’avec le système synchronisé Firefox Sync, toutes les extensions s’installent dès que je synchronise une nouvelle installation du navigateur…

    La liste est simple et ne change pas trop souvent.
    Donc, en vrac :

    • uBlock Origin : parce que la publicité, c’est mal, le pistage aussi, etc.
    • Bypass Paywall Clean : pour lire les articles de certains journaux en ligne sans être abonné. Marche notamment pour Le Parisien et La Voix du Nord 😇 .
    • ClearURLs : nettoie les URL pour enlever les éléments de pistage.
    • Copy On Select : copie dans le presse-papier le texte surligné sur une page Web.
    • Decentraleyes : copie en local les bibliothèques utilisées par les sites Web au lieu de les récupérer via leur site respectif, ce qui permet d’empêcher le pistage via les sites diffusant lesdites bibliothèques.
    • Firefox Multi-Account Containers : permet de créer des containers (compartiments) pour surfer sur des sites avec des identifications différentes. Par exemple : j’ai un container « Pro » pour Facebook, car je possède un compte personnel et un compte professionnel (gestion de page du boulot). Ces containers ne communiquent pas entre eux.
    • Containers Sync : permet de synchroniser les containers de l’extension précédente.
    • Switch Container Plus : permet de changer de container sur un onglet ouvert, sans avoir à le fermer puis à en rouvrir un autre avec un container différent.
    • RSSPreview : affiche un icône quand un flux RSS est détecté sur une page Web et permet également de visualiser le flux XML dans le navigateur.
    • Textarea Cache : sauvegarde en local le contenu des champs texte des formulaires. Permet, en cas de souci, de retrouver le texte et de le copier dans le presse-papier pour le coller ensuite dans le formulaire.
    • Undo Closed Tabs Button : affiche une liste des derniers onglets fermés.
    • Voir image : permet de restaurer la possibilité sur la page des résultats de Google images d’ouvrir directement l’image dans un nouvel onglet, sans aller sur la page contenant l’image.

    A côté de ces extensions indispensables (pour moi), j’ai quelques extensions en test ou momentanées :

    • Likers Blocker : pour bloquer sur Twitter tous les comptes ayant liké un tweet, voire les personnes ayant retweeté sans rien dire ledit tweet. Pratique pour bloquer plein de fachos d’un coup et rendre Twitter plus vivable.
    • Simple Ping Blocker : saviez-vous que la balise de lien HTML permet de pinger une URL différente du lien et donc de pister les clics ? Cette extension évite ce genre de situation. Jamais eu d’exemple cependant, ça manque de journalisation…
    • URL Revealer : permet de voir le lien non raccourci.
    • Simple Translate : pour traduire du texte surligné avec DeepL. Nécessite un compte Pro gratuit.

    Je pense avoir fait le tour…
    Au final, uBlock Origin est l’extension la plus indispensable et je l’installe partout où je vais.

    Pour les gens qui sont obligés (ou choisissent) d’utiliser Chrome ou un dérivé compatible avec les extensions du navigateur de Google, la majorité des extensions présentées ci-dessus existent sous Chrome, par les mêmes développeurs ou d’autres.

    Pour illustrer le côté basique…

  • Sunday 08 May 2022 - 12:33

    J’ai mis à jour Ubuntu, passant de la 21.10 à la 22.04.
    Vu que je n’avais pas fait de checklist récente, voici un bilan avec la liste de ce que j’ai installé en plus…

    Bonne nouvelles pour les fans des paquets .DEB : cette version a tout pour vous dégoûter des snaps 👿, et ceci grâce à Mozilla 😒 !

    Déjà pour commencer, si vous avez installé le très pratique Grub-Customizer, sachez que la mise à jour directement depuis une version précédente d’Ubuntu va planter.
    Ce logiciel a en effet tendance a mettre un gros bazar dans les fichiers de Grub (le gestionnaire de démarrage de Linux), à tel point qu’il n’est même plus dans les dépôts de cette version (mais disponible en PPA, pour les téméraires même si apparemment le souci est réparable voire réparé).

    Direction donc l’installation après formatage.
    Enfin après sauvegarde complète du répertoire home. Je répète COMPLÈTE !
    Oui, j’ai mal sauvegardé, en gros le répertoire Documents a disparu au passage…

    Bref, on installe classiquement Ubuntu grâce à une clef USB préparée via balenaEtcher et au démarrage, tout est prêt !

    Première surprise, préparez-vous à patienter lors du lancement de Firefox.
    En effet, la fondation Mozilla a décidé de remplacer le paquet disponible dans les dépôts par un paquet snap.
    Quelle différence : je suis passé d’un temps de lancement de 10 secondes à presque 45 secondes !
    Cela peut paraître anodin mais croyez-moi c’est très frustrant lorsqu’il s’agit du principal logiciel utilisé sur l’ordinateur.
    Au passage, notez que l’allongement du temps de chargement en passant sur un logiciel snap fait partie des améliorations à venir, à ce qu’il paraît. Pas un luxe, selon moi, même si je peux apprécier occasionnellement d’utiliser ce format d’installateur…

    Revenons à mon mouton : comment virer le paquet snap de Firefox pour passer sur une version de dépôts, et par la même occasion, dans mon cas, continuer à utiliser la version beta ?
    Hé bien ce n’est pas simple et il a fallu faire un peu de recherche pour comprendre le processus.
    En résumé :

    • désinstallation du paquet snap et du paquet lançant l’installation dudit paquet
    • ajout d’un dépôt officiel Mozilla contenant une version à jour (ou beta voire nightly pour les téméraires) de Firefox
    • ajout d’un fichier de configuration épinglant ledit dépôt pour que l’installation ne prenne pas en compte en premier le dépôt snap
    • installation de Firefox

    Toute la procédure est décrite sur cette page : https://www.linuxcapable.com/how-to-install-firefox-next-quantum-on-ubuntu-22-04-lts/

    Ouf 😅 !

    Au passage, Firefox n’est plus capable, malgré l’installation des composants nécessaires, d’installer des extensions Gnome depuis le site officiel.
    Deux solutions :

    • à la main via leurs sites respectifs avec en objectif le répertoire ~/.local/share/gnome-shell/extensions
    • via Google Chrome (installable à la place de Chromium car ce dernier est également passé en mode snap)

    Une fois le temps passé à installer un logiciel simplement (Windows c’est nul les logiciels sont longs à installer, il paraît), il reste quelques lignes de commande encore à taper.

    J’ai besoin de Java et sous Linux, c’est avec l’installation d’OpenJDK que ça se passe.
    Deux solutions aussi :

    • prendre la version « par défaut » avec l’installation du paquet default-jre (actuellement c’est la version 11 qui est installée)
    • prendre la dernière version actuelle (18) avec l’installation du paquet openjdk-18-jre.

    Petite remarque : quelle différence entre JDK et JRE ?
    JDK = Java Development Kit = pour les développeurs
    JRE = Java Runtime Environment = pour les « simples » utilisateurs

    Le reste des logiciels à installer est quasiment le même qu’à chaque fois, donc je vous renvoie au précédent billet sur ce sujet 😋

    En voici quand même une petite liste :

    • GParted + exfatprogs
    • localepurge
    • VLC
    • Tor Browser (+ modif. pour la dernière version avant éventuel correctif si le lancement ne marche pas après l’installation)
    • Drawing (Dessin)
    • youtube-dl (comparer les versions en dépôts et en canal edge snap)
    • LibreOffice en PPA
    • Filezilla
    • GSmartControl
    • p7zip-full + unrar

    Une jolie suite de lignes de commande :

    sudo add-apt-repository ppa:libreoffice/ppa
    
    sudo apt install gparted localepurge vlc torbrowser-launcher drawing youtube-dl filezilla gsmartcontrol p7zip-full unrar openjdk-18-jre

    Avec ça, plus qu’à rapatrier la sauvegarde 🥴 des fichiers effectuée auparavant et roule ma poule !

  • Tuesday 12 April 2022 - 12:05

    Les bulles s’étant remplies avant les élections, il est temps de faire du ménage.

    Sur Twitter, principal réseau pour accéder à de l’information instantanée, c’est assez facile : il suffit de garder quelques comptes, pas les plus gros, pas les plus représentatifs, pour que l’information s’écoule sans trop d’abondance, juste ce qu’il faut.

    Sur YouTube, je n’ai gardé aussi que des abonnements récréatifs ou informatifs simples, afin de diminuer l’adrénaline.

    Bye bye Numérama en RSS, les articles clickbait, c’est fini, grand merci au dernier vomitif sur le smartphone de tel ou tel candidat en promotion actuellement (le smartphone, pas le candidat).

    Finalement, plus c’est gros, moins ça passe et plus ça lasse… je parle en terme d’abonnés aux comptes.

    Gaffe à l’infobésité cher.e.s lecteur.ice.s et n’oubliez pas que la neutralité journalistique, c’est comme l’apolitisme, c’est un fantasme.

    Petit rappel actualisé d’une de mes deux chansons préférées :

  • Sunday 24 October 2021 - 21:14

    Nouvel ordinateur et partage de fichiers en ligne au programme ces jours-ci !

    Le « nouvel » ordinateur, c’est un HP EliteBook 2560p de 2011, ce qui me fait passer d’un processeur double cœur Core2Duo à un processeur Core i5 (c’est toujours du double cœur mais plus rapide, genre beaucoup plus rapide).

    Oui, c’est du recyclage complet, c’était la poubelle pour un ordinateur qui marche encore bien.
    Être ça ou faire pipi sous la douche, l’écologie et moi y gagnerons au change…
    Un peu de RAM (passage à 8 Go), un disque SSD, un emplacement secondaire pour disque dur (à la place du lecteur DVD), bref un investissement relativement faible que je dois au maître du rap mathématique AKA Cyrille Borne.

    Sur cette machine, j’ai installé pour voir le nouveau Windows 11, compatible uniquement avec les ordinateurs très récents (ne rigolez pas, l’écologie va encore pleurer) et la dernière version d’Ubuntu.
    Rien à dire, si ce n’est que Microsoft a amélioré l’interface, ce n’était pas difficile, alors que la passage à Wayland chez Canonical me laisse avec quelques bugs (si tu ne comprends pas cette phrase, c’est normal)…

    Ça, c’était pour l’accélération.

    Pour la simplification, toujours grâce à Cyrille, j’ai remplacé mon instance Nextloud par une installation de FileRun.
    Nextcloud permet d’avoir un équivalent personnel de Google Drive, mais aussi faire le café, sortir le chien, etc.
    Comprendre que c’est un peu lourd (660 Mo l’installation de base chez moi), alors que FileRun fait 42 Mo et ne gère que les fichiers, et très bien.
    Moins gratuit que Nextcloud (3 utilisateurs possibles seulement, en version non payante, avec un prix exorbitant pour plus mais qui a besoin de plus ?) mais tout aussi complet pour mes besoins.

    Finalement, le principe KISS me convient toujours.

  • Sunday 03 October 2021 - 14:14

    J’ai un équipement à la maison qui s’avère relativement indispensable : un casque pour regarder (enfin écouter en fait) la télévision et ce qui tourne dessus.
    Quand c’est cassé : faut racheter !
    Plongée dans la jungle technique…

    Petit retour en arrière : je suis jeune et beau con, j’aime le metal et, avec des amis 🤘, nous décidons d’aller au concert d’Iron Maiden à Bercy (première partie assurée par mon groupe préféré).
    Il faut chaud (août ?) et j’ai une place super dans la fosse… près des enceintes.
    Acouphènes, perte légère d’audition, zéro regret 😀

    20 ans plus tard, traînant une légère surdité d’un côté, ma femme m’offre un casque pour jouer à la console et c’est la révélation : plutôt que de monter le son côté écran (et donc m’attirer les foudres légitimes de Kratos de ladite femme), je peux m’exploser le tympan à volonté, en fait surtout entendre à un volume satisfaisant.
    Problème : le casque, de marque Plantronics, est compatible uniquement avec la PlayStation (4 puis 5) et Windows (le récepteur bluetooth n’est pas reconnu sous Linux), ce qui limite l’utilisation pour des films par exemple (Raspberry Pi + OSMC ou Netflix, par exemple, même si Netflix est disponible sur console).

    Arrive alors quelques temps plus tard un casque CGV (entreprise française 🐓) directement compatible avec la télévision : un socle (faisant office de chargeur) qui se relie derrière l’écran.
    Et là c’est le paradis : tout appareil (console, lecteur, etc.) devient d’office compatible et je découvre en même temps que la sortie optique du téléviseur sert à quelque chose.

    Avance rapide (plusieurs années) : le casque ne marche plus et la demande s’est élargie, avec le besoin d’un deuxième casque qui fonctionnerait en même temps.

    En mars dernier est donc arrivé le duo de casques du même constructeur, pour le prix du précédent (unique celui-ci), avec même une réduction chez CDiscount.

    Pour détailler un peu les prix :

    • le casque qui a très bien marché et était de bonne qualité : 130 €
    • le duo de casque : 98 €

    À noter que le premier casque pouvait fonctionner aussi en double avec un autre, si je rachetais le même, soit un coût total de 260 € environ 😐 !

    J’ai donc découvert une autre « fonctionnalité » : le casque connecté en bluetooth, contrairement au casque précédent en radio-fréquence, ce qui entraîne une liaison mettant plus de 30 secondes à s’effectuer entre la base et le casque.
    Autre souci : le positionnement du casque sur la base pour le recharger est assez fastidieux et la charge ne commence qu’après un positionnement au millimètre près.
    Mais bon, les deux fonctionnent.

    Jusqu’à ce que 6 mois plus tard, les deux casques cassent au niveau de l’arceau.
    La qualité étant moins présente, le maniement avec une main au lieu de deux (faut bien tenir la manette de la console ma brave dame :smile:), les torsions étaient peut-être un peu forte mais bon, 6 mois quoi.

    Malgré la peur de la réputation du SAV de CDiscount, le retour a pu s’effectuer sans problème ni frais de port et j’ai été remboursé directement.

    La situation est donc revenue au même point mais j’ai gagné quelques connaissances sur le fonctionnement technique de ces appareils à priori simpliste.

    Mon besoin est resté le même : il me fallait une paire de casque pouvant fonctionner en même temps que la télévision émettait du son.

    Après plusieurs recherches infructueuses, notamment sur YouTube (vous saviez que des gens testait des appareils SANS les avoir sous la main, juste en fonction des notes et commentaires Amazon ? Mais si, vous savez, les commentaires bidonnés en grande partie malgré la mention « Achat vérifié »), j’ai quand même compris quelques principes :

    • la liaison de la base des casques peut se faire soit en prise jack soit en prise optique (parfois en RCA / coaxial).
      Quelle différence ? Avec la prise jack (analogique), le son sortant des hauts-parleurs de la télévision est coupée (sauf si la télévision propose de partager le son entre les hauts-parleurs et la prise jack, pas chez moi), alors qu’avec une prise optique (numérique), le son sort sur les deux sorties directement.
    • la liaison entre les casques et la base peut soit être en radio-fréquence (connexion rapide, genre 5 secondes grand max) soit se faire en bluetooth (connexion qui peut prendre jusqu’à 30 secondes).
    • Plus le casque est cher, meilleure la qualité sonore sera.
      En gros, pour écouter de l’opéra comme à l’opéra, va falloir raquer !
      Personnellement, c’est pour du « tout venant », donc je ne cherchais pas de la qualité audio parfaite et ce que j’ai trouvé convient à mon besoin.

    Donc, pour moi, le mieux est un mélange de connexion optique et de liaison radio.
    Soit le combo le plus cher, car en général ce qui est proposé c’est une liaison en prise jack et du bluetooth.
    Vraiment, la liaison optique est peu présente et les bases sont plus chères, sans compter que si on aime les marques inconnues, le peu de tests fiables rend le choix plutôt compliqué.
    Je note quand même qu’il existe un adaptateur qui peut être branché sur la prise jack de la télévision et en optique côté base des casques, ça s’appelle un DAC et ça coûte une quinzaine d’euros chez Jeff Bezos.

    Mais comment faire, comment a-t’il fait ?
    Simple : le site de CGV propose des produits… reconditionnés !
    Je ne sais pas vraiment d’où ils viennent (des retours de clients sur l’un des éléments (base ou casque par exemple) cassés peut-être) mais parmi les produits disponibles se trouve le fameux premier casque pour télévision que j’ai expérimenté plusieurs années.
    35 € au lieu de 130 € avec une garantie de deux ans.
    Je n’ai pas hésité longtemps avant d’en commander deux, soit 70 € au lieu de 260 € neufs !

    Au final, après déballage, il s’agit effectivement de deux cartons déjà ouverts :

    • notice manquante dans l’un des deux
    • piles rechargeables manquantes dans l’un des deux
    • casque et base non emballés dans du plastique dans l’un des deux
    • cartons bien usé dans l’emballage de l’un des deux

    À l’usage, ça marche !
    Je verrai à moyen terme si ça continue, la base principale utilisée pour appairer les casques semblent ne pas utiliser les diodes correctement mais j’ai du son, sur deux casques, en même temps que la télévision.

    Je note également que les deux casques ont quand même l’air neuf : propres, tiennent bien (très serrés).

    Je tiens à préciser que j’ai regardé quand même de vrais tests de casque, comparé de vrais prix, etc.
    Si vous souhaitez du luxe (mais qui marche très bien, en gros le Apple du casque : Sennheiser.
    Pour du pas cher : du chinois sur Amazon 😀
    Si vous n’avez pas ou ne souhaitez pas utiliser la sortie optique : Sony propose un casque plutôt bien noté (non, pas les notes Amazon) et moins cher que l’équivalent Sennheiser (le RS 120)…

    Dernier conseil : fuyez les sites des marques pour avoir un choix de matériel car ils sont très fouillis si vous ne savez pas quel produit exact rechercher.

    Et un petit hommage pour finir…

  • Friday 17 September 2021 - 12:30

    Il y a longtemps, j’ai testé Google Chromium, pour revenir ensuite sur Mozilla Firefox.
    Comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, je suis repassé chez le diable (la période don’t be evil est finie depuis longtemps) et je risque d’y rester un bout de temps…

    C’était en 2017, soit une éternité dans l’histoire informatique et dans mon histoire personnelle (pandémie oblige) mais la constante se trouve dans l’ordinateur que j’utilise au quotidien à domicile (gloire à Cyrille Borne) : j’ai toujours un Dell Latitude E6500 avec un bon vieux Dual Core et 6 Go de RAM. Oui, une période avant les Intel Core i3 d’Intel a existé 😉 !
    Dans ta face l’obsolescence programmée… 😆

    Sur cet ordinateur, j’ai installé en parallèle Windows 10 (pour les programmes le nécessitant, pensez hack) et Ubuntu, utilisé tous les jours.

    Et sur ce dinosaure, Ubuntu installe Firefox.
    Et Firefox est lent.
    Non, rectification : Firefox lague, c’est-à-dire qu’après avoir mis un certain temps à se lancer, chaque clic sur un lien, chaque ouverture d’onglet, chaque action en fait, s’accompagne d’une sensation de lenteur .
    C’est embêtant car dans un monde hyperconnecté, pour un drogué de l’information comme moi, cela devient souvent insupportable, avec la manie par exemple d’ouvrir une tonne d’onglets (e-mails, lecteur de flux RSS, sites du moment nécessitant de rester ouvert pour garder l’information disponible, etc.).
    Si je rajoute toutes les extensions indispensables (?), vu que Firefox nu (et qui ne lague donc presque pas) me semble relativement inutilisable et peu intéressant.

    Du coup, cher.e lecteur-ice, si tu veux utiliser un autre navigateur, tu n’as pas 36 choix, surtout sous Linux :

    • Google Chrome.ium (différence plus bas)
    • Brave (un lointain descendant d’Opera)
    • n’importe quel autre petit navigateur sans grand intérêt pour moi

    On va passer sur le fait que le moteur interne soit le même (en fait, seuls Safari d’Apple et Firefox ont un moteur de rendu à eux) entre Chrome et Brave, le Web risque de morfler un de ces quatre (si ce n’est déjà fait, vive les sites codés qui ne marchent qu’avec le moteur Blink)…

    Brave, c’est comme Opera : je n’aime pas. 400 fonctions, 1000 options. Trop long à configurer, une licence obscure, il fait le café et pour dans un souci de minimalisme informatique, je préfère zapper

    Reste Chrome.
    Ou Chromium.
    Pour installer Chromium, le paquet chromium-browser s’installe via apt pour ensuite rapatrier un paquet snap, no comment 😀 !
    Chrome s’installe en téléchargeant un paquet directement chez Google, ce paquet installe ensuite une source apt pour les mises à jour. Il est possible d’installer 3 versions (stable, beta, développement), la beta est un choix raisonnable qui n’a jamais planté chez moi, les instructions d’installation sont sur l’excellent wiki Ubuntu-Fr.

    La principale différence à l’utilisation entre Chrome et Chromium (le premier est en fait basé sur le second), c’est la synchronisation des données entre plusieurs instances du navigateur (identifiants et mots de passe entre autres).

    Côté extensions, une majorité disponibles sous Firefox le sont aussi avec Chrome, à l’exception notable de « Container » mais la navigation privée marche pour les occasions nécessaires 😉

    Pour le reste, du classique (ou pas) :

    • uBlock Origin : anti-publicité (je me demande encore pourquoi Google laisse ce genre d’extensions sur son store mais bon… profitez-en).
    • Auto Copy : permet de copier le texte surligné dans le presse-papier.
    • Textarea Cache : sauvegarde automatiquement le contenu des champs texte (formulaire par exemple), pratique en cas d’erreur d’envoi pour ne pas tout retaper !
    • Voir image : permet d’afficher un bouton sous les images trouvées dans Google Image pour afficher directement l’image au lieu d’aller sur la page la contenant.
    • AutoplayStopper : pour que les vidéos ne se lancent pas automatiquement lors de l’arrivée sur un site Web. Petit souci avec YouTube : le blocage ne fonctionne pas en ouverture directe de la page de la vidéo dans le même onglet 😡 et un commentaire sur l’extension indique le même souci quelque soit l’extension utilisée. Étonnant (ou pas) 🙄

    Et voilà, la diversité du Web mourra peut-être à cause de moi, mais je pense qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de Mozilla (repeat after me : capitalism sucks) :

    En conclusion, je ne vais pas vous sortir des détails sur l’utilisation de la mémoire, les performances chiffrées, etc. vu que mon expérience se base surtout sur le ressenti personnel.

    Sur un ordinateur plus récent (au boulot par exemple), Firefox ne lague pas, même avec plein d’extensions.
    Sauf qu’à mon boulot, pour des raisons diverses indépendantes de ma volonté et de celle du navigateur, Firefox plante donc j’utilise souvent Chrome…

  • Monday 16 August 2021 - 12:22

    Je joue avec le Graal depuis mi-juillet et c’est pas mal !

    Comme l’image en une le fait deviner, j’ai réussi à mettre la main (avec des sous, faut pas déconner) sur une PlayStation 5.

    Le mythe de la rupture de stock n’est, cette fois, pas un mythe concernant un produit technologique.
    Soit vous avez réservé pour l’avoir à la sortie ou du moins avant la fin 2020 (la bête est sortie officiellement le 19 novembre dernier), soit vous avez préféré attendre et dans ce cas mettre la main dessus requiert des connaissances de devins pour deviner les stocks en ligne (oui, les comptes Twitter peuvent aider mais vous luttez alors contre des petits malins armés de robots achetant automatiquement le moindre stock pour le revendre plus cher ensuite).

    Personnellement, en quête modeste (sans me presser) de la console, j’ai décidé un beau matin début juin (si vous vous souvenez, c’était environ 15 jours après le deuxième confinement, donc les centres commerciaux avaient rouvert) d’aller dans un Micromania pour savoir si les réservations étaient toujours possibles, ce qui était le cas en échange de 50 €.
    Délai prévisionnel selon le vendeur : entre juin et septembre :D.

    Je vous cache les nuits à rêver de l’objet 😳 et j’arrive au 22 juillet : coup de fil du magasin qui a reçu une dizaine de consoles (j’étais passé entre-temps pour connaître mon évolution dans la file d’attente) et m’invite à récupérer la mienne fissa.
    Pour information : mes congés ont débuté 3 jours après l’achat 😎 .

    Côté revente, j’ai ramené ma PlayStation 4 (première version) et un paquet de jeux (malgré la rétrocompatibilité, j’ai revendu les jeux qui de toute façon ne m’intéressaient plus) et je suis reparti avec une PlayStation 5 neuve payée 130 € (oui, au lieu des 500 € de base, sans parler des prix pratiqués dans le voisinage tournant autour de 700 / 800 €).

    Tout en gardant le meilleur pour la fin, et tout ayant été dit ou presque sur cette console, j’ai quand même noté personnellement :

    • Elle est ÉNORME ! Elle occupe actuellement, à l’horizontal, la place de ma Playstation 4 ET de ma PlayStation 3 (que j’ai donc dû enlever du meuble).
    • Autant le design vertical donne un style intéressant à l’objet, autant poser à l’horizontal, la console n’est pas très joli, sans compter que l’insertion / éjection des disques n’est elle pas horizontale 😆 .
    • L’interface est encore un peu fouilli, mais contrairement à sa prédécesseuse, le « menu » de base est clair (séparation entre les jeux et le côté multimédia) mais les sous-menus le sont moins.
      Par dérivé, le fait de pouvoir mettre en veille / éteindre la console rapidement a disparu 🙄 et c’est dommage (je pense aux utilisateur.ice.s occasionnel.le.s, surtout du point de vue de l’utilisation des applications multimédias comme Netflix ou Disney+ par exemple).
      Je reste personnellement toujours fan de la Cross Media Bar ou XMB de la PlayStation 3 / PlayStation Portable.
    • Accéder aux trophées d’un jeu est une plaie (il faut passer par le sous-sous-menu de l’icône de l’utilisateur.ice).

    Mais qu’a-t’elle de si bien, cette PlayStation 5 ? Les temps de chargement sont presque inexistants 😮 !
    Que ce soit pour des jeux Playstation 5 natifs (testé avec le dernier Ratchet et Clank où les chargements sont impossibles à voir : le jeu se lance, vous voyez les traditionnels logos, vous sélectionnez votre sauvegarde et vous jouez DIRECTEMENT sans attente) ou même sur des jeux PlayStation 4 (qui, eux, vous font patientez mais beaucoup moins qu’avant).
    Autre exemple : Fortnite. Le jeu aux millions de joueurs se lance en 30 secondes contre 1’30 auparavant mais quand vous attendez « bêtement » devant la console, cela se ressent dans le sens où là encore vous avez l’impression de ne pas devoir attendre le chargement.

    Peut-être que cette sensation évoluera avec la sortie des jeux à l’avenir mais en attendant, c’est mon gros coup de cœur pour cette console…

    Et les graphismes me direz-vous ?
    Sachant que j’ai toujours ma bonne vieille télévision Full HD (comprendre « 2K »), le fait d’avoir des graphismes en 4K ne donnent au mieux que plus de détails, une sensation de décors plus fouillés sans que le matériel rame derrière, c’est donc un ajout négligeable pour moi.

    Ne me reste plus qu’à attendre les jeux exclusifs (même si vu la pénurie les studios préfèrent sortirent les jeux à venir à la fois sur PS4 et sur PS5) mais j’ai encore un bon stock de jeux PS4 à jouer.

    Je vous laisse avec une vidéo du démontage de l’engin, c’est presque érotique si vous aimez l’intégration matérielle 😆 .

  • Wednesday 23 December 2020 - 13:25

    Quand j’étais petit, j’étais un jedi de la ligne de commande. Parce qu’il n’y avait pas le choix pour gérer son ordinateur et parce que j’aimais bien bidouiller.

    J’ai donc démarré ma vie informatique avec l’installation et l’utilisation de MS-DOS, un temps que les moins de 20 30 ans ne peuvent (heureusement) pas connaître.

    À l’époque, il fallait se farcir un gros manuel en papier ressemblant à ça :

    J’en ai chié, franchement, car en ligne de commande, la moindre faute de frappe et c’est raté.

    Vous avez saisi le contexte ? Génial.

    Hé bien figurez-vous qu’il s’agit de ma madeleine de Proust informatique.
    J’adore tripoter de la ligne de commande. Ce n’est pas sale, peut-être un peu déviant mais en tout cas, je retourne faire mumuse assez souvent.

    J’ai déjà écrit sur le presque parfait émulateur de MS-DOS qu’est DOSBox, je vous laisse vous y replonger, c’était en 2018 et la dernière version stable officielle datait de fort longtemps auparavant, alors que les sources étaient toujours en cours de développement.
    Le constat n’a pas changé : la dernière version stable est la 0.74-3 et date de 2019, avec une version française à jour.
    Côté Ubuntu, elle est bien sûr disponible dans les dépôts.

    Le problème pour moi réside dans le fait que même si l’équipe continue le développement, les binaires (fichiers exécutables) ne sont pas compilés officiellement.
    De plus, de nombreux patchs existent sur le forum officiel, mais rares sont ceux intégrés dans le code source.
    Enfin, le développement s’appuie sur la bibliothèque SDL 1.x, dont la dernière version date de 2012, la version 2.x ayant pris le relai.
    Tout ceci donne un programme qui boîte un peu et manque surtout d’options permettant de pousser l’émulation dans des fonds inaccessibles et surtout, il reste pas mal de bugs non résolus.
    Je rajouterai que les développeurs semblent mystérieusement coincés dans un monde où les retours communautaires et les outils plus modernes sont inexistants (les sources restent sur SourceForge malgré les possibilités plus avancées de Git/GitHub, les patchs restent ignorés, etc.)…

    Mais que faire dans un monde Libre et Ouvert (DOSBox est sous licence GPL) ?
    Dériver le projet bien sûr 🙂 !

    Pour résumer la situation : plusieurs développeurs hors du projet ont dérivé les sources pour permettre, tout en suivant le développement principal, d’intégrer des patchs en les testant auparavant et de corriger divers bugs tout en proposant des options de configuration en plus.
    Parmi ces dérivés, j’ai noté DOSBox-x (disponible en snap), DOSBox-ECE et celui que je préfère DOSBox-Staging.

    Sous Ubuntu, même si un snap est disponible, DOSBox-Staging est disponible en PPA (version stable ou développement).

    Une fois installé, si le fichier de configuration n’est pas présent au premier lancement, il sera créé d’office et vous le trouverez dans ~/.config/dosbos/dosbox-staging.conf (ou dosbox-staging-git.conf).

    Les options disponibles sont plutôt explicites (et expliquées).
    Pour ce qui est de la langue de Molière, j’ai décidé de mettre la main à la pâte :

    • création du fichier de langue anglaise (dans DOSBox : config -writelang nomfichier.ext)
    • traduction des clefs déjà existantes dans la version officielle 0.74-3 en reprenant la traduction française disponible
    • traduction de zéro pour toutes les autres clefs liées à DOSBox-Staging

    Cela a permit de discuter avec les développeurs pour voir comment moderniser le système de langue (qui n’est pas en UTF-8, bonjour les conversions pour passer du fichier DOSBox à l’UTF-8 puis la reconversion une fois traduit pour tester le résultat) à l’avenir.

    Le résultat, qui sera, je pense distribué avec une prochaine version stable, est disponible sur GitHub (dossier contrib/translations/fr) et il suffit, une fois téléchargé le fichier fr_FR.lng dans le dossier de configuration de DOSBox-Staging, de renseigner son nom dans le fichier .conf adéquat sous la valeur language=fr_FR.lng et en voiture Simone !

    Pour l’utilisation de base, je vous conseille de vous créer un répertoire équivalent au disque dur C de DOSBox, que vous monterez avec la commande mount C chemin et de passer en clavier français avec keyb fr, les deux instructions pouvant se mettre à la fin du fichier de configuration (remplaçant AUTOEXEC.BAT pour les connaisseurs).

  • Wednesday 09 December 2020 - 15:07

    Depuis mon dernier billet similaire, de l’eau a coulé sous les ponts.
    Comprendre que si Linux (Ubuntu en tout cas) est rapide à installer de base, la manière ET les logiciels indispensables (pour MOI) ont évolué.

    Pour commencer, la préparation de la clef USB de démarrage passe maintenant par Ventoy, un logiciel qu’il suffit de lancer pour l’installer la première fois sur ladite clef (ou pour le mettre à jour s’il est déjà installé) pour ensuite n’avoir qu’à copier les images ISO directement sans manipulation par logiciel.
    Multiplateforme, compatible avec les images ISO Windows ou Linux (voir beaucoup plus), il remplacer la tripotée de logiciels existants.
    Vous pourrez en trouvez une présentation succincte avec captures d’écran chez Cyrille ou détaillée chez Korben (non, il n’est pas mort).

    Une fois l’ordinateur démarré sur l’image ISO choisie, il suffit d’installer le système, en ayant fait une sauvegarde de son répertoire /home/ auparavant.

    Et côté réglages et logiciels supplémentaires ?
    Déjà, APT n’est plus seul maître à bord, snap est une commande qui permettra parfois d’obtenir une version plus récente de certains logiciels si ceux-ci ne sont pas disponibles sur Launchpad par exemple (PPA mon amour).
    Pour vérifier si un logiciel est disponible en version snap, direction Snapcraft qui possède un moteur de recherche.
    Google est votre ami ensuite pour installer en ligne de commande.

    Alors qu’installe-je ? (j’adore cette forme interrogative)

    • Java : Oracle étant toujours le grand méchant de l’histoire, il convient maintenant d’installer OpenJDK, ou plutôt l’une des versions car plusieurs entreprises proposent cette implémentation libre et ouverte. J’ai choisi (je ne sais plus pourquoi) celle de Zulu (le nom peut-être) en suivant ce tutoriel et en prenant la dernière version disponible (Java 14 aujourd’hui).
    • Localepurge : permet de ne pas installer les manuels des logiciels dans une version linguistique autre que le français et l’anglais. Je ne sais pas réellement si on gagne de la place, c’est plutôt un réflexe, à l’heure où un SSD d’entrée de gamme d’ 1 To (oui 1024 Go) se trouve à 75 € !
    • Chromium, parce que Firefox n’est pas toujours 100 % compatible avec les sites mal codés.
    • Firefox en version beta pour tester parfois de nouvelles fonctionnalités en avance
    • LibreOffice via PPA histoire d’avoir toujours la dernière version stable (oui, PPA et stable peuvent être compatibles)
    • Drawing (Dessin) : logiciel de modification d’image simple (penser Paint) et plus léger que Gimp, disponible en snap
    • youtube-dl pour télécharger des vidéos sur plein de sites, à jour soit via PPA soit via snap (canal edge).
    • Je garde Transmission au lieu de qBittorrent, j’utilise une liste d’IP à bloquer.
    • Filezilla pour les transferts FTP et Gparted pour gérer les disques et partitions
    • GSmartControl qui permet de vérifier les données S.M.A.R.T. des disques durs.
    • p7zip et unrar pour décompresser les archives .7z et .rar.
    • Grub-Customizer pour gérer le démarrage de Linux par défaut.
    • Gnome Tweaks permet de régler encore plus Gnome-Shell
    • exfat-fuse et exfat-utils pour lire les cartes SD formatées en exFAT

    Et pour finir, quelques rappels de lignes de commande :

    • Avec APT :
      • Mettre à jour son système et ses logiciels : sudo apt update && sudo apt dist-upgrade
      • Installer un logiciel : sudo apt install XXX
      • Désinstaller un logiciel : sudo apt purge XXX
      • Désinstaller les dépendances : sudo apt autoremove –purge
      • Ajouter un PPA : sudo apt-add-repository XXX
      • Enlever un PPA : sudo apt-add-repository –remove XXX
      • Connaître la version d’un logiciel disponible en dépôt/PPA : sudo apt policy XXX
    • Avec snap :
      • Mettre à jour ses logiciels : sudo snap refresh
      • Installer un logiciel : snap install XXX (rajouter –beta ou –edge pour un canal particulier)
      • Désinstaller un logiciel : sudo snap remove XXX
      • Vérifier l’existence d’un paquet et sa version en canal stable : sudo snap find XXX
      • Vérifier les versions des différents canaux pour un paquet : sudo snap info XXX

  • Sunday 05 July 2020 - 12:20

    Nous avons acheté une nouvelle voiture. Et au passage mis de côté mes préjugés (réels ou non) sur l’automobile française.

    Il fallait que ça arrive : ma Mégane II est encore tombée en panne, un coup de câble d’embrayage qui se décroche après avoir été rafistolé une première fois.

    Nous avons deux voitures à la maison.
    Madame conduit un Citroën Xsara Picasso, soit un monospace bien utile pour déménager, transporter deux enfants, partir en vacances, etc.
    Je conduisais une Renault Mégane II, achetée pour faire plus de 800 km par semaine à l’époque, modèle 2003 en diesel qui donnait environ 1200 km d’autonomie.

    Merci Google Street View

    La voiture, c’est un puits de dépense sans fond 🙄 même hors carburant : réparation par ci, contrôle technique avec réparations par là…
    Notre chance : disposer d’un garage associatif (comprendre aux tarifs vraiment pas chers) à côté.
    Bon gré mal gré la Mégane II a continué sa vie tranquillement avec une différence d’utilisation depuis juillet 2015 : finis les trajets routiers, bonjour l’utilisation quotidienne urbaine (30 km / jour au maximum).

    Côté carburant, le diesel a bien augmenté récemment pour rejoindre le prix de l’essence ordinaire (vive les taxes) et conduire un véhicule en consommant, surtout en utilisation urbaine, est apparu comme une hérésie pour beaucoup de monde.
    En même temps, les contraintes environnementales européennes se sont développées.

    Sauf que changer de voiture, c’est un GROS investissement 😥 donc sous l’apparente lutte contre l’obsolescence programmée, nous avons fait durer nos voitures le plus possible.
    Jusqu’à la panne de trop.

    En fait, en prenant du recul, il y a eu un alignement de planètes :

    • la Mégane II approchait les 200 000 km, avec les frais type courroie de distribution (comprendre TRÈS CHER) et n’était pas adapté à son utilisation
    • le garage associatif où elle était suivi a coulé (juste avant le confinement)
    • suite à la pandémie de Covid-19, l’État donne BEAUCOUP d’argent pour acheter une nouvelle voiture : prime à la conversion (anciennement prime à la casse) doublée, revenu fiscal augmenté (même plus besoin d’être très pauvre), bonus écologique augmenté, je ne vous parle pas (encore) de l’aide régionale, mais tout est fait pour relancer la consommation automobile

    À côté de ça, j’ai quand même quelques réticences pour choisir un nouveau véhicule :

    • les marques françaises vivent sous perfusion de l’État, car à force d’investir dans le diesel (aidées par l’État qui sous-taxe ce type de carburant) et acheter un produit durable à une entreprise dont l’avenir semble incertain n’est pas très facile à accepter
    • la voiture électrique, c’est cher (à l’achat) comparé à une voiture d’occasion roulant à l’essence ordinaire
    • la voiture électrique est « forcément » nucléaire, donc non merci
    • vous avez déjà suivi une voiturette sans permis électrique ? C’est LENT ! (bridée en fait)

    Alors comment en sommes-nous arrivés là ?

    À la recherche d’un garage pour avoir au moins un devis ET un rendez-vous (les garages sont débordés pour 1 mois et demi environ et les fermetures estivales arrivent), nous avons atterri chez Renault (dépanneur de la Mégane et gros concessionnaire neuf et occasion).
    Pendant que je téléphonais à l’assureur pour un prêt de véhicules, madame (et les enfants) est allée se balader du côté de l’occasion.

    Il faut savoir que quelques jours auparavant, j’avais demandé des conseils à un expert automobile du coin (du Net) et j’étais allé voir chez Toyota mais sans adhésion enthousiaste familiale.

    Du coup, nous avons demandé un peu d’éclaircissements au vendeur sur les… Zoe en occasion, elles s’affichaient autour de 9500 – 11000 € (contre 24000 € neuve environ).

    Pour faire rapide, il nous a listé alors toutes les aides nationales et régionales à l’achat d’une voiture électrique neuve en concluant que nous pouvions prétendre à environ 14000 € au total, et que nous devions donc aller voir ses collègues vendant du neuf.

    Je vous passe toute la discussion, les réflexions (Renault, électrique, etc.) et après avoir négocié avec la banque, nous avons signé… une tonne de papiers pour arriver au prix final de 10000 € pour une Zoe neuve (en finition entrée de gamme) !
    Il faut rajouter la location de la batterie (malin, seul Renault propose ça, sinon c’est à rajouter au prix, compter 9000 €) de 74 € / mois et voilà.
    Côté option, c’est plutôt fourni, comparé à nos véhicules précédents, je note quand même qu’en 2020 les vitres arrières électriques sont une option, idem pour la charge rapide (1000 €) 😮 !

    Depuis, j’ai englouti des tonnes d’informations sur la Zoe et surtout la recharge électrique, les arguments anti-pollution, trouvé des applications, des sites, etc.
    La tableau de bord est équipé d’une tablette tactile 7″ (système basé sur Android, possibilité de s’amuser apparemment), la voiture a un gros côté technologique pour ne pas dire geek qui me plaît d’avance.

    Mais le gros intérêt semble être le changement de style de conduite : plus souple (boîte de vitesses automatique + peu de bruit = moins de stress ?), moins bourrin et nerveux.
    J’ai conduit pour tester une Zoe, ça part au quart de tour, ça répond de suite, c’est souple, etc.
    Ça change du côté tank du Xsara Picasso.
    La place a l’avant est plutôt large pour une petite voiture.

    Je pourrais en sortir des tonnes encore mais je préfère en rester là car elle n’est pas encore livrée (ni payée :tongue:) et je vous donne deux sites pour celles et ceux que ça intéresse :

    • Automobile Propre : actualités sur les voitures électriques et thermiques avec un forum plutôt actif
    • Forum Renault Zoé Z.E. : forum très actif pour ces voitures, histoire de demander des détails techniques un jour si besoin

    Et pour finir, une vidéo de test de la Zoe ZE50 R110 blanche (comprendre batterie 51 kw moteur équivalent 110 chevaux sans option métallisée pour la peinture) pour montrer notre nouvelle voiture en action (on oubliera la finition qui est celle d’au-dessus donc pas d’USB à l’arrière, pas de positionnement automatique sur lignes ni affichage des panneaux de vitesse).

    Ha et la carte grise est gratuite 😉 !

  • Monday 20 April 2020 - 19:13

    Je fais un petit billet pour évoquer l’échange des messages avec son smartphone, des messages sécurisés, c’est-à-dire que personne ne devrait pouvoir les lire, à part vous et votre correspondant.e.

    J’avais déjà écrit en 2015 des billets sur l’identité sur Internet et j’avais détaillé l’utilisation de GPG/PGP pour les e-mails.

    Aujourd’hui, alors que le gouvernement va essayer de nous imposer une application de flicage sans intérêt pour des raisons sanitaires, je me suis demandé comment envoyer des messages vraiment sécurisés à quelqu’un.

    Le lien n’est pas évident mais confinement oblige, j’ai du temps pour réfléchir à ces questions qui risqueront de devenir essentielles un de ces quatre.

    Pour commencer, il faut réfléchir à l’intérêt d’envoyer des messages sécurisés et comme me l’a dit un jour un grand homme chauve, chiffrer « Je vais chercher du pain » n’est pas forcément d’un grand intérêt.

    Mais si néanmoins l’envie de chiffrer de manière efficace vous intéresse, il existe deux applications pour smartphone que vous pouvez utiliser, selon le mode de transmission :

    • vous souhaitez échanger des SMS/MMS chiffrés : Silence remplacera votre application habituelle et chiffrera vos messages de bout en bout en utilisant le réseau téléphonique sans utiliser la data. Disponible sur Android uniquement.
    • vous souhaitez échanger des messages instantanés : Signal permet de chiffrer également de bout en bout les messages échangés avec vos correspondant.e.s via Internet (WiFi, 3G/4G, etc.).

    Le chiffrement de bout en bout permet, lorsque vous envoyez un message, qu’il soit chiffré dans votre téléphone AVANT l’envoi et il ne sera déchiffré que par votre correspondant.
    Ainsi, même si quelqu’un intercepte un message (fournisseur d’accès Internet, serveur de l’application, oreilles indiscrètes ou hacker), il ne pourra pas le déchiffrer !

    Et que penser de Telegram, WhatsApp, Facebook Messenger ?
    Ils n’offrent pas forcément le même niveau de sécurité, soit parce que leur code source n’est pas ouvert donc peut contenir une entrée permettant d’espionner les messages sans chiffrement, soit parce que les clés de chiffrement sont connues de la société qui développe l’application.
    Feriez-vous confiance à une entreprise américaine réputée pour empiéter sur votre vie privée (Facebook possède Messenger et WhatsApp)…

    Pour conclure, retenez-bien les points suivants si vous voulez communiquer de façon la plus sécurisée possible :

    • utilisez de préférence une application dont le code source est disponible
    • vérifiez que votre application permet le chiffrement de bout en bout et non pas le chiffrement sur le serveur qui centralise les messages, et activez-le si ce n’est pas fait par défaut
    • il faut que votre correspondant.e utilise la même application

  • Wednesday 25 March 2020 - 10:00

    Quelques retours sur l’enfermement avec des enfants pour cause de coronavirus.

    Je suis confiné chez moi et j’ai deux enfants et alors qu’ils y voient des vacances moi j’y vois un test de charge en parentalité.

    Dès le début des mesures de confinement, la fameuse continuité pédagogique, dont la définition ne semble pas la même pour tout le monde, a été évoquée, une expression signifiant tout simplement que désormais, les enfants devraient consulter régulièrement le site de leur établissement s’il existe, comprendre le fameux ENT et/ou le cahier de texte en ligne.

    Pour ma fille en Petite Section de maternelle, pas de site en vue mais un e-mail régulier de sa maîtresse donc les devoirs (activités ludiques plutôt) arrivent par e-mail (Gmail, ça fera plaisir à Cyrille, mais elle ne dépend pas de l’Éducation nationale 😛 ).

    Pour le fiston en 5è au collège, c’était plus coton et je ne sais pas si le plantage des sites du fait d’avoir 1000 connexions simultanées était dû à l’incompétence de quelque administrateur.ice système incompétent.e ou à l’imprévoyance économique en terme de besoin de serveurs pour tenir une charge soudaine.

    Le fait est qu’il a fallu attendre 4 longgggggggggggggs jours (sans ironie) remplis d’injonction à propos de cette fameuse continuité pédagogique (les bons parents devaient faire l’école à la maison avec l’aide des professeur.e.s au taquet numériquement parlant, ne rigolez pas) avant que la consultation de Pronote puisse se faire en dehors de 5 heures du matin ou de 22 heures.

    Je vous laisse relire le billet, toujours d’actualité, sur l’ENT et le cahier de texte numérique, c’est toujours d’actualité, sachant que les professeurs utilisent parfois les deux pour communiquer avec les élèves, lesquels élèves confondent les messageries avec celle de leur smartphone et ça part souvent en vrille donc c’est inutilisable pour suivre une conversation professeur.e/élève intéressante, que pour envoyer un document (un devoir par exemple), c’est via l’ENT car Pronote ne sait pas faire (en 2020, joindre des pièces-jointes est un défi semble-t’il), que mon fils ne lit de toute façon pas les messages des échanges susmentionnés.

    Heureusement que nous avons une imprimante, du papier et de l’encre pour sortir les feuilles, je n’ose pas parler d’égalité devant l’informatique mais je doute que 100% des professeur.e.s et 100% des élèves se croisent en ligne, no comment…

    Un autre point qui me fait sourire depuis le début de cette continuité pédagogique c’est l’appel incessant aux écrans.

    Que les adultes soient hyperconnecté.e.s et le restent avec le télétravail par exemple, car la déconnexion prônée même par la loi est un leurre, c’est un fait.

    Mais pour les enfants, rappelez-vous le fameux et sacro-saint 3-6-9-12 de Serge Tisseron qui dit en gros qu’il faut limiter et contrôler l’utilisation des écrans chez eux.
    Déjà que de notre côté, c’était une cause plutôt vouée à l’échec de ne pas en avoir d’accessible avant 3 ans quand ta fille passe son temps à te regarder utiliser un ordinateur dans la pièce à vivre (gros échec personnel de ne pas avoir de pièce à part pour ça) ou un téléphone régulièrement (ce qui relativise l’échec susdit car sans l’ordinateur portable sur la table basse du salon j’utiliserais encore plus le smartphone), elle est déjà spectatrice de contenu, plus la télévision qui est allumée souvent.

    Pour le fiston, c’est la PS4 qui est de mise (Fortnite vous connaissez ? 😀 ) ou le smartphone (le vénérable Obi MV1 de Cyrille est toujours fonctionnel malgré le fait qu’il rame un peu) avec son lot oreillettes et batterie externe.

    Trop d’écrans !

    Bonne nouvelle car depuis le début du confinement, les ressources gratuites à destination des enfants ne cessent de se répandre comme un nouveau remède miracle à l’enfermement avec eux ❗

    Ainsi le Ministère de la Culture propose applications ludiques, visites de musée, plateforme de cours en ligne, etc.
    Et ce n’est que l’une des nombreuses initiatives que l’on peut trouver sur Internet, vous en trouverez de nombreuses sur ce fil Reddit.
    La télévision aussi n’est pas en reste avec France Télévisions qui remplace la salle de classe, à l’instar de YouTube et ses chaînes pédagogiques habituelles, comme si le vieux média linéaire prenait le train de la modernité à l’occasion du confinement.

    Tout le monde sur les écrans brave gens, c’est là que se trouve la vie !

    Finalement tout le monde semble avoir abandonné les précautions d’usage : oui je suis pour une diversité des contenus proposés sur Internet et sans les juger, que ça soit la visite du Louvre ou l’abonnement premium gratuit à Pornhub.
    Mais est-ce différent d’un quotidien où la prudence reste de mise avec l’addiction possibles aux écrans ?
    Je ne crois pas, il faut surveiller aussi bien l’activité des enfants que la notre, surtout quand les écrans sont censés remplacer encore plus la vie réelle sous couvert de continuité (télétravail ou enseignement).

    Une incongruité m’est finalement venue à l’esprit la semaine dernière : les parents en règle générale ne sont-ils jamais plusieurs jours de suite avec leurs enfants ?

    Personnellement, cela m’arrive plutôt souvent, ou du moins régulièrement, j’appelle ça les vacances !
    Oui, le confinement, c’est le même cas de figure que lorsque vous posez des congés pendant les vacances scolaires et ça arrive à des millions de français.e.s tous les ans !
    Alors faut-il qu’une épidémie, phénomène appelé à se répéter parait-il, vienne s’incruster pour changer la donne ?

    D’accord, pendant les vacances, il y a des sorties faisables en famille, mais personnellement ce n’est pas tous les jours et les moments de glandage sont nombreux en ces périodes de repos.

    Et pendant les vacances, je consulte mes e-mails professionnels, voire je travaille (j’ai un poste fortement lié au numérique donc la séparation travail / maison est souvent poreuse, dans les deux sens), même si c’est en mode ralenti.

    Alors à quoi ressemble notre journée de confinement enfants / parents (madame travaille toujours) ?
    Elle est assez réglée comme une horloge, et elle ne diffère quasiment pas d’une journée de vacances traditionnelle :

    • devoirs le matin après le petit-déjeuner
    • repos jusqu’au repas du midi
    • repas du midi
    • sieste et repos jusqu’au soir

    La différence entre le confinement et les vacances reste la durée et le lieu des sorties.

    Finalement, ce que je ne comprends pas, c’est la peur que semble provoquer le vivre ensemble appliqué au cercle familial.

    Si vous avez peur de ne pas arriver à vivre avec des enfants, n’en faites pas au lieu de trouver des moyens de les occuper… sans vous !

    Et pour finir en nostalgie, le tube du moment pour moi, avec du Cabu :

  • Thursday 27 February 2020 - 07:53

    À l’instar de Rodolphe, je suis (re)passé chez Free avec une Freebox 4k qui possède toujours une foultitude de possibilités !

    Petit retour sur mon historique des FAI :

    • 2001 : Wanadoo ADSL avec modem USB ECI Hi-Focus 👿
    • 2004 : Club-Internet
    • 2007 : Free ADSL, avec la Freebox v5 HD
    • 2011 : Freebox Révolution : elle fait presque le café !
    • 2013 : passage en fibre obligatoirement chez Orange avec une Livebox (décodeur TV avec plantages fréquents, box minimaliste en fonction)

    J’ai évoqué le début de l’histoire de l’ADSL pour moi chez Iceman.

    Depuis samedi dernier, (inscription en septembre, raccordement en février 😀 ), je suis passé sur l’offre fibre de Free avec la Freebox mini 4k.

    Pour résumer ce choix, c’est l’envie de payer moins cher (50 % la première année et environ 5 € de moins / mois ensuite), d’avoir plus de vitesse (Free propose jusqu’à 1 GB/s, Orange limite à 400 MB/s dans la même gamme de prix) et surtout une vrai box Internet café toussa).

    Après un raccordement hasardeux j’ai enfin accès à la terre promise mais avant de vous la décrire, je dois expliquer un peu la composition de mon réseau domestique.

    Je possède plusieurs consoles de jeu pouvant utiliser le Wi-Fi mais la PS4 a peut-être un souci côté réception (déconnexion, ping, etc.).
    Je possède un Raspberry Pi 2 donc sans connectivité Wi-Fi qui me sert de lecteur multimédia (OSMC/Kodi) vu l’indigence du décodeur TV Orange, surtout quand on a possédé un décodeur Freebox.
    Pour relier ces deux appareils au réseau, je possède un répétiteur Wi-Fi / RJ45 Liveplug WiFi Solo Orange (fabriqué par Arris) : il se relie à une Livebox via le WPS et distribue la connexion sur les 4 ports RJ45 (donc la PS4 et le Raspberry Pi si vous suivez).

    Pour l’utilisation du Wi-Fi, aucun souci particulier, il faut juste choisir le nouveau point d’accès et rentrer le mot de passe.

    Mais pour la PS4 (qui ne semble pas encore poser de souci en Wi-Fi depuis samedi) et pour le Raspberry Pi, c’est un souci car le répétiteur Orange ne peut pas utiliser le réseau de la Freebox, malgré des tentatives diverses et l’accès à la configuration interne.

    J’ai donc acheté, sur les conseils de maître Borne, un switch 5 ports gigabit qui devrait résoudre le problème en utilisant la liaison RJ45 utilisée pour le décodeur TV (oui, Free propose du CPL contrairement à Orange).

    Sauf qu’entre-temps, vu que le décodeur TV Freebox est sous Android TV, j’y ai installé sans souci Kodi (la même interface que sur le Raspberry Pi) et après quelques configurations, j’ai pu accéder au disque dur branché sur la Freebox 4k (partie serveur, en USB2).

    Du coup, je me demande si je vais avoir encore besoin du Raspberry Pi comme lecteur multimédia, sachant que je possède, à vérifier, un autre répétiteur Wi-Fi avec sortie RJ45 qui pourrait éventuellement servir juste pour la PS4 (phrase très conditionnelle vous noterez).

    Je continue ce billet quelques jours après pour dire qu’apparemment le Wi-Fi est parfois capricieux, notamment avec mon smartphone Xiaomi : quand je m’éloigne de la maison, je passe en 4G et quand je récupère le Wi-Fi, je n’ai pas accès à Internet 😮 !

    Pour le reste, le décodeur TV semble aussi parfois perdre l’acquisition des chaînes et je dois le redémarrer pour ça, par contre Kodi, une fois configuré, répond assez bien.

    Affaire à suivre, je complèterai quand j’aurai remis en réseau filaire la PS4 et le Raspberry Pi 2.


    J’ai reçu le switch réseau et j’en ai profité pour débrancher tous les appareils et câbles situés derrière la télévision (et son meuble).
    J’ai récolté pas mal de poussière et remis de l’ordre, sachant que j’ai 3 prises HDMI sur la télévision, mais 5 appareils à brancher dessus 😀 !

    J’avais acheté un switch (multiprise) HDMI, il faut donc jongler entre les appareils qui se branchent soit sur la télévision en direct, soit sur ledit switch HDMI, puis raccorder au switch réseau éventuellement puis raccorder le tout à la multiprise électrique.

    Sans mettre de photo, j’ai actuellement, sur ce meuble :

    • une télévision
    • 3 consoles (Switch en Wi-Fi, PS3 en Wi-Fi, PS4 en Ethernet, j’ai enlevé la Wii U en Wi-Fi qui n’était pas branchable en HDMI (manque de prises) et était inutilisée)
    • 1 Raspberry Pi 2 en Ethernet
    • 1 box TV
    • 1 réveil qui sert d’horloge lumineuse
    • 1 switch réseaux 5 ports gigabit
    • 1 switch HDMI (avec un besoin d’alimentation via port microUSB mais que j’ai relié à l’un des ports USB du Raspberry Pi 2 qui est à côté)
    • 1 support de casque audio sans fil

    Soit 9 alimentations électriques, 6 prises HDMI, 4 prises réseaux (l’arrivée provient en fait du boîtier CPL utilisé pour la box TV à la base, merci à Cyrille pour l’idée).

    Je ne vais pas rentrer dans les détails du câble d’antenne qui fait 2 mètres avec une prise à moins d’1 mètre de la télévision (comprendre que ça trainait EN PLUS du reste).

  • Sunday 12 January 2020 - 11:36

    Cristophe m’ayant soufflé une idée farfelue, j’ai décidé de relire tous mes anciens billets.

    J’ai du temps à perdre et si vous lisez ceci, vous aussi 😉 donc j’ai fini par trouver des billets qui me paraissaient… bons (pour moi bien sûr).

    Donc voici mon top X, sans classement particulier en fait…

    Vous pouvez zapper tout le reste 😉 !

  • Wednesday 08 January 2020 - 18:37

    Je me suis souvent demandé ce qu’il fallait que je fasse de mes anciens écrits (comprendre billets) sur ce blog…

    J’ai eu une vie riche sur le Net.

    J’ai commencé par des forums, des discussions sans queues ni têtes sur des plateformes disparues.
    J’y ai rencontré des gens biens, des communautés, disparues elles aussi et je suis sans nouvelles de toute ce monde.

    J’ai dépanné des gens, beaucoup, longtemps, sur des forums également disparus.
    J’ai lié des « amitiés virtuelles », anecdotiques (dans le sens propre du terme) avec des personnes dont je n’ai plus non plus de nouvelles

    Mon premier site Web est enfoui dans dans les archives du Net et j’ai fini par atterrir ici.

    Ce blog n’est même pas le premier, j’ai perdu les billets plus anciens, l’historique ne remonte qu’à 2010.
    Je n’ai pas de prétentions ou de revendications liées à un quelconque statut de dinosaures.

    J’ai découvert Internet en 1995 au lycée, j’ai eu ma propre connexion Internet en 2001.

    Alors que faire de mes traces ?
    J’ai utilisé des pseudonymes, fait des rencontres sans lendemain, tout cassé et tout reconstruit virtuellement, déménagé… et écrit.

    Qui lit encore des billets de 2010 ?
    Les blogs possèdent une 1ère page comme Google, et qui lit les résultats des pages suivantes sur Google ?

    Si j’étais rigoureux, je visiterais mes écrits, réparerais les cassures techniques, fermerais les commentaires.

    Avec un peu de recul, il est intéressant de constater que l’explosion du Net a fixé les mastodontes :

    • Google régente la recherche (mode passif de l’internaute)
    • WordPress régente les sites (mode actif de l’internaute)

    Une anecdote parmi tant d’autres : je n’utilise mon ordinateur personnel qu’avec le son coupé donc je n’écoute pas de musique et ne regarde pas de vidéos.

    Je suis devenu vieux.

  • Wednesday 01 January 2020 - 12:00

    Y aura-t’il une différence avec 2019 ?

    Mais ça veut dire quoi au juste « une bonne année » ?

    Personnellement, et sans être devin, je pense que 2020 ressemblera beaucoup à 2019.

    La politique continuera comme elle est, les gens oublient vite et votent pour les mêmes qu’avant, comme les médias leur disent de faire.
    À moins d’un révolution ?

    Je ne vais pas devenir plus riche, mon salaire ou mes rentrées d’argent ne vont pas augmenter sensiblement.
    À moins de gagner à une loterie ?

    Ma santé ne va pas s’améliorer en vieillissant, je vais continuer à prendre mes cachets pour la tension cardiaque qui ne va pas s’améliorer avec mon IMC de 37 (obèse sévère dit Wikipédia).
    À moins de réguler durablement ma consommation de nourriture ?

    Je pourrais continuer comme ça longtemps car si vous l’avez remarqué, j’ai déjà trouvé la solution à certains de mes problèmes mais le plus dur reste l’engagement personnel car comme le dit le proverbe :

    Aide-toi et le ciel t’aidera !

    Alors pour 2020, je vous souhaite de trouver la solution à vos problèmes pour commencer, en prenant du recul par exemple, et j’espère pour vous que vous réussirez à vous engager vers leur résolution.

    Si vous tenez à me souhaitez quelque chose, n’hésitez pas à relire la phrase précédente 😉 !

    En attendant, prenez-vous en main, c’est votre destin…

  • Saturday 28 December 2019 - 10:47

    L’envie d’écrire pourrait-elle disparaître parce que j’ai trop de choses à faire à côté pour prendre le temps de mettre en forme mes idées ?

    J’ai écrit 11 billets en 2019, soit presqu’un par mois avec une pause estivale (oui, je suis doué en mathématiques).

    Des billets sans intérêt autre que mon envie d’écrire pour dire quelque chose ou même pour ne rien dire au final ?
    Ce blog reste une sorte d’expérience journalistique personnelle, j’y autorise les commentaires, sans en attendre quelque chose de spécial en retour.
    Après tout, vous êtes chez moi, ne faites pas comme chez vous 😉

    Je ne sais même pas ce que j’ai écrit en fait, c’est surtout des pensées qui sortent sur des évènements ou des conversations, je vous laisse remonter le fil de cette année, vous trouverez surtout des textes liés à l’informatique, je garde les échanges autres pour la vraie vie.

    Côté technique, ce blog suit la tendance des thèmes WordPress en essayant de changer avec les mises à jour.
    J’ai trouvé une source d’inspiration pour les images d’en-tête dans le site Unsplash qui diffuse de très jolies photographies libres de droit (mais pas d’auteur).
    J’ai testé et changé de système anti-spam pour rester dernièrement sur Akismet, qui comme Google se sert de vos données personnelles de commentateurs pour gagner de l’argent mais Internet étant ce qu’il est, je me vois mal permettre un échange électronique sur ce blog sans protection et entrez Akismet ou reCaptcha (Google), c’est un choix cornélien qui s’est reposé sur des considérations purement esthétiques.

    Pour le reste, j’ai diminué les extensions WordPress, changé de système de masturbation intellectuelle statistiques en utilisant un procédé moins intrusif pour la vie privée des visiteurs (je n’enregistre pas l’adresse IP et ce qui en découle comme information de géolocalisation par exemple, ni les informations fournies par les navigateurs quant à l’utilisation de tel ou tel matériel) et j’applique à la lettre le principe du commentaire modéré à priori, histoire de garder mon intérieur propre.

    Côté vie privée, je n’ai pas grand chose à dire ici, si ce n’est que je continue la politique en mettant mes connaissances numériques au service de ce dans quoi j’ai envie de m’impliquer car :

    Si tu ne t’intéresses pas à la politique, la politique s’intéresse à toi.

    Guy Bedos – Le Jour et l’heure (2008)

    Sur les réseaux sociaux, je n’ai pas trouvé ma place sur Mastodon, le monde tourne en rond donc on y croise là-bas ceux que l’on suit ailleurs, réseaux ou sites. Et quelle instance choisir quand c’est celle appelée « mastodon.social » qui régente tout malgré un vernis démocratique ?
    Idem pour mettre des vidéos sur PeerTube, j’attends une instance sans censure (sauf légale) mais je n’en ai vu aucune qui autorise par exemple la pornographie (c’est pas pour moi c’est pour un ami c’est un exemple qui permet de voir la censure idéologique rapidement de mon point de vue).
    Côté Twitter, mon compte est privé et côté Facebook je n’ai en ami que des gens connus IRL ou presque et je ne publie que pour eux dans la majorité des cas.
    Pour vivre heureux, vivons cachés sur les réseaux.

    2019 a aussi été l’année où je continue à me documenter sur le féminisme, histoire d’évoluer positivement, de changer ma manière de penser, etc.
    Je reste spéciste mais je crois au végétarisme par obligation, tout comme je souhaite un monde sans voitures ou en tout cas avec beaucoup moins de véhicules à énergie fossile, j’ai d’ailleurs en ce moment un VAE en location à durée limitée (un an, jusqu’en septembre prochain) et j’essayerai sûrement d’investir dans un achat car je n’utilise la voiture quasiment que pour les courses et porter ma dernière à l’école ou chez la nourrice.

    En technologie, je joue mon Cyrille Borne en rationalisant au maximum par pragmatisme : j’ai racheté un nouvel ordinateur fixe à base de Core i3, d’occasion bien sûr, j’ai découvert la marque Xiaomi en smartphone avec un prix défiant toute concurrence pour durer plus de deux jours sans recharger et des caractéristiques dignes pour moins de 200 € !
    J’ai même fait revivre un vieux smartphone sans avenir que j’ai donné à mon fils, ce qui me permet de gouter aux joies de la désobéissance adolescente quant à l’interdiction des écrans.

    Je crois avoir dit tout ce que je voulais dire et je vous laisse en compagnie des deux chansons qui me semblent toujours d’actualité, d’année en année…

  • Monday 23 December 2019 - 09:04

    L’idée de censure anti-pornographie revient régulièrement sur le devant de la scène et ce n’est pas une idée qui me déplait particulièrement.

    Ce billet m’a été inspiré d’une courte conversation avec « l’anti-angélique du Net », aussi appelé « le pragmatique de l’éducation ».

    Soyons clair, je ne suis pas contre la pornographie, plutôt contre l’exploitation des femmes qui s’y exerce et je ne suis pas pour la censure, judiciaire ou autre, du Net en général.

    Alors pourquoi une option censurant la pornographie ?
    Parce que j’ai des enfants et comme évoqué juste avant, ce n’est PAS la représentation de la sexualité qu’il convient de leur faire découvrir.

    Le sexe a beau être quelque chose de naturel, la pornographie en est la vitrine négative de par les clichés qu’elle transporte, contre les femmes, les minorités, etc.
    Il existe bien une branche « féministe » de la pornographie, mais pas aussi accessible (c’est payant quand YouPorn est gratuit).

    Et de nos jours, via leur hyperconnectivité, les enfants accèdent à la pornographie de façon « trop facile ».
    Apprendre la sexualité à travers ce filtre n’est pas une bonne chose, à moins de vouloir les transformer en pervers compulsifs ou en objet de fantasmes sans lendemain selon le sexe/genre de l’enfant.

    En fait, en tant que parent, j’ai plusieurs possibilité de gestion de cette perspective, vous savez quand il faut expliquer que la cigogne et le jardinage, c’est bidon !

    Déjà, je peux en parler AVANT qu’ils ne tombent sur des questions de sexe.
    Haha.
    Laissez tomber, rien qu’en regardant la télévision en même temps que moi au moment des repas, les enfants sont exposés à la nudité complète toute la journée ou presque.

    Je peux contrôler les accès aux écrans.
    Mon fils a un ordinateur, donc une possibilité d’aller sur Internet. À la maison. Ailleurs qu’à la maison.
    Idem pour un smartphone (pas de 4G, le WiFi suffit).
    Il peut accéder à Internet via le matériel de ses camarades.
    Etc.

    Vous ne pouvez pas limiter ou contrôler l’accès à la pornographie tout le temps, toujours, à moins de supprimer carrément l’accès à Internet.
    Libre à vous d’appliquer cette option ceci dit.

    Dans les limitations, j’utilise personnellement la technique du DNS menteur pour la pornographie, en changeant le serveur DNS par défaut des connexions par ceux fournis par exemple par OpenDNS, appelés « Family shield« .
    Problème : il faut que ces DNS soient spécifiés sur chacun des connexion de chacun des appareils utilisés. Lourd !
    Le changement peut avoir lieu directement dans la box Internet mais suivant le fournisseur (coucou Orange), c’est parfois impossible.
    Et il faut quand même changer ces serveurs DNS sur chacun des box utilisées.

    Alors quelle serait ma solution idéale ?

    Un blocage par défaut, au niveau des DNS des fournisseurs d’accès à Internet, avec la possibilité, dans la box, de supprimer cette limitation en fonction de l’adresse MAC de l’appareil qui se connecte.

    Pour les connections sans box (4G par exemple), il s’agirait d’une simple option dans le compte utilisateur à changer.

    Il reste toujours la possibilité de changer de serveurs DNS soi-même de toute façon.
    Personnellement, j’utilise les DNS de Quad9, aussi bien en serveurs DNS pour parer aux domaines malveillants qu’en DNS-over-HTTPS (pour geeks).

    Quant aux personnes qui se disent légitimement convaincues qu’il ne faut pas censurer et que ce n’est pas le rôle des intermédiaires techniques, sachez que j’envie votre vision en mode « Bisounours » et que j’espère que vous regardez bien BFM TV et consorts car bien sûr, ils sont aussi neutres que doit l’être votre FAI.

    Je vous renvoie d’ailleurs à l’excellent documentaire d’Ovidie sur les adolescents et leur approche de la sexualité à travers l’accès à la pornographie, visible entièrement et gratuitement sur YouTube :

  • Sunday 03 November 2019 - 09:22

    Windows, Linux : même combat ?
    Après plusieurs mois et tentatives d’installations, j’ai peut-être réussi à trouver ce qu’il me faut pour fonctionner sous Windows 10.

    Retour en arrière rapide : je tourne majoritairement sous Windows 10 parce que mon ordinateur principal est plus plus fonctionnel que sous Ubuntu.

    Mais installer Windows, c’est comme installer Linux, il faut choisir la bonne base et les optimisations qui vont avec.

    Le plus simple : installer la version basique avec son lot de spywares et voir son quotidien ramer.

    Heureusement, Microsoft ayant eu la bonne idée de créer moultes versions de son système d’exploitation, il est assez aisé de se perdre dans la recherche des différences entre une version « familiale » et une version « Entreprise » par exemple.
    Pas de souci : Microsoft a également prévu une version « Entreprise » avec un support très long et surtout… n’incluant ni le Microsoft Store ni Cortana ni Edge.
    De quoi alléger l’installation finale pour ces versions dites LTSC qui n’ont comme seul inconvénient que de ne pas recevoir les dernières mises à jour apportant parfois (rarement) des fonctionnalités intéressantes.
    Après, personnellement, la seule fonctionnalité que j’attends est la possibilité d’avoir des onglets dans l’explorateur de fichiers, seul gros manque par rapport à Linux (la dernière LTSC a introduit la luminosité nocturne automatique de l’écran).
    Attention : Edge n’étant pas installé avec une version LTSC, vous n’aurez pas de navigateur intégré pour surfer au départ… donc prévoyez au moins la dernière version de votre navigateur préféré sur une clef USB par exemple 😉 !

    Pour les aficionados des personnalisations du système d’exploitation, comprendre les fans de distributions Linux en tout genre, la même chose existe peu ou prou avec Windows et des petits malins ont l’habitude de créer des images ISO personnalisées dès l’installation en y intégrant des mises à jour, des logiciels supplémentaires, des options en plus ou en moins, etc.
    Je ne suis pas fan de ces installations qui ont tendance à être souvent plus lourdes que l’installation d’origine mais la tendance semble désormais s’inverser et je suis tombé par hasard sur une installation qui propose pas mal d’options intéressante selon moi.
    Si vous voulez tenter votre chance, en voici le nom : WINDOWS 10 Arium 10 LTSC 3.1- 1906.
    Elle est basée sur Windows 10 Entreprise LTSC 1809 (septembre 2018, la plus récente) et a été personnalisée à jour pour juin 2019.
    Vous trouverez une description complète des modifications ici et des images .

    Une fois fois Windows installé, j’utilise l’outil WITweaker (fourni d’office avec Windows Arium mais également téléchargeable ici).
    Mais le plus indispensable reste Ninite qui permet d’installer en un ou deux clics plusieurs logiciels d’un coup, voire de les mettre à jour s’ils sont déjà installés !

    Reste l’antivirus, car c’est bien connu, sans antivirus, Windows ne fait pas long feu.
    Il se trouve que Microsoft a récemment pris le problème à bras le corps et les derniers tests indépendants (?) montrent que Windows Defender, installé d’office avec le système d’exploitation, est l’un des meilleurs antivirus du marché actuel.

    Au final, Windows tourne comme une horloge ou presque, sachant qu’un SSD et 4 Go de RAM me semblent le minimum.

  • Sunday 29 September 2019 - 21:20

    Trois hommages à Jacques Chirac pour ma part avec d’abord un très beau texte de Bruno Gaccio, auteur prolifique des Guignols de l’info et donc des truculents dialogues de la marionnettes de l’ancien président :

    A’tchao Chirac.Jacques Chirac est mort. J’ai ressenti de la peine. Je ne m’attendais pas à ce sentiment. Pendant des…

    Publiée par Bruno Gaccio sur Jeudi 26 septembre 2019

    Je poursuis avec un communiqué du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste, cf. Besancenot, pas l’émission avec les Guignols suscités) : https://npa2009.org/communique/nous-ne-commenterons-pas-la-mort-de-jacques-chirac-communique-du-npa

    Je continue avec un titre de chanson que je n’ai vu repris nulle part ailleurs (toujours pas de Guignols, humour involontaire à répétition), merci aux Wampas !

    Et je finis sur une citation de Chirac à propos de l’usine Lubrizol de Rouen (ou pas) à destination des chaînes de télévision :

  • Friday 14 June 2019 - 12:40

    Vous avez mal aux yeux à cause des écrans dès la tombée du jour et vous ne savez pas comment rectifier le tir ?
    Voici quelques idées logicielles pour remédier au souci.

    Autant j’aime bien qu’un écran soit lumineux la journée, genre j’augmente à chaque fois la luminosité dans les jeux vidéo, autant dès que la lumière du jour a baissé, je me débrouille pour réduire cette luminosité artificielle.

    Tout d’abord l’ordinateur : écran blanc, réglage nécessitant de tendre le bras (ne rigolez pas)…
    Deux solutions : soit votre environnement de bureau (GNOME-Shell 3.24+ ou Windows 10 1703+) prennent en charge un réglage automatique d’ajustement des couleurs et de la luminosité de l’écran via la géolocalisation et l’heure, soit vous pouvez utiliser un logiciel qui s’en chargera.
    Sous Linux : Redshift (notamment sous Ubuntu avec un environnement de bureau autre que GNOME-Shell)
    Sous Windows (Windows 7 ou Windows 10 avant la mise à jour d’avril 2017) : f.lux (qui existe sous Linux mais que je trouve moins facile à installer et utiliser que Redshift, qui lui n’existe pas sous Windows de façon stable et officielle)
    Finie la lumière bleue à 3h du matin quand vous parcourez le Web, l’écran semble carrément jaunâtre.

    Et sur appareil mobile (Android) ?
    La prochaine version d’Android (10 / Q) prévue pour fin 2019 proposera un mode sombre pour avoir un écran noir avec une écriture blanche, en gros.
    Les heureux possesseurs comme moi d’un smartphone Xiaomi peuvent déjà utiliser ce mode sur les mises à jour récentes, même si je trouve le résultat un peu aléatoire sur certaines applications qui deviennent illisibles.
    Normalement, tous les appareils sous Android ont une fonction d’ajustement automatique de la luminosité, ce qui fait que l’éclairage de l’écran évolue suivant la lumière environnante, c’est très pratique pour éviter l’éblouissement en pleine nuit ou dans une pièce peu lumineuse.
    Il existe bien une version de f.lux Android mais elle nécessite un accès root pour être pleinement fonctionnelle et vous trouverez aussi d’autres applications mais elles semblent peu efficaces.
    Dernière solution : utiliser des applications avec un mode sombre intégré, voire qui se déclenche automatiquement en fonction du lieu et de l’heure.
    Les applications clientes Twitter intègrent souvent ce fonctionnement par exemple, même s’il faut fouiller les réglages.
    Je pense qu’avec l’arrivée d’Android 10 Q, le mode sombre va débarquer peu à peu dans notre vie quotidienne.

    Petite remarque au passage : un écran noir avec une écriture blanche consomme moins d’énergie que l’inverse, donc c’est économique ET écologique…

  • Thursday 13 June 2019 - 13:45

    Pourquoi s’inquiéter du vieillissement de son matériel informatique quand il suffit d’un navigateur pour l’utiliser ?

    En écho au fait que je suis repassé sous Windows 10, il est aisé de comprendre que même si le côté matériel informatique demeure important que ça soit pour un ordinateur ou un smartphone, le principal intérêt est l’utilisation du navigateur (ou des applications, qui en sont des dérivés très souvent : ainsi l’application Facebook pour Android n’est qu’une refonte du site Web).

    Je n’aborde pas trop le côté mobile justement à cause des applications mais le questionnement reste le même : avons-nous besoin d’un smartphone avec 6 Go de RAM et 128 Go de stockage pour installer les applications YouTube et Facebook ?

    De nos jours, sur un ordinateur, le navigateur est la porte d’entrée d’utilisation de l’informatique au quotidien, tellement simple d’utilisation qu’il s’est fait discret : les gens ne connaissent pas son nom complet et nous sommes passés du « e bleu » des années 90 au « mozilla » ou « Chrome », sans prendre en compte les enjeux de plus en plus grands comme la confidentialité des données disponibles via cet outil du quotidien.

    On ne se pose même plus la question de connaître d’autres logiciels, en dehors de besoins spécifiques et l’environnement de bureau reste de toute façon subit dans la majorité des cas (Windows 10, GNOME Shell / Unity).

    À l’heure où Google va fermer, semble-t’il, son navigateur aux bloqueurs de publicités (le grand public se rendra-t’il compte des publicités AdSense affichées quand seules celles-ci resteront ?), on assiste encore à une guerre des navigateurs plutôt qu’un conflit Mac/PC.

    Alors doit-on être garagiste pour conduire sa voiture ? Il suffit « juste » de savoir conduire une voiture, sachant que la conduite est un exercice similaire quelque soit le véhicule (ou presque) et quand bien même Internet n’impose pas (à tort ?) son code de conduite (netiquette), surfer ou tout autre occupation réseau est à la portée de tous, vive le syndrome du clicodrome cher à Windows…

    Enfin, le matériel n’est plus synonyme de puissance, car à part l’arrivée massive de disque dur à mémoire flash (SSD), la vitesse d’exécution des programmes n’augmente plus significativement entre deux générations de processeurs, surtout si une fois le navigateur lancé l’utilisateur ne se sert que lui…
    D’ailleurs, le matériel a-t’il besoin de progresser quand le seul « rêve » vendu désormais est la vitesse de transfert des données en 5G ?

    Dans un monde obsédé par la vitesse, ne plus se préoccuper de son matériel et de sa possible obsolescence permet de ralentir un peu pour ma part : tant que ça fonctionne…

    Les programmes ne sont plus optimisés et il faut donc un matériel plus puissant ? Et s’il suffisait d’optimiser notre façon d’utiliser le matériel en ne lui imposant pas des logiciels gourmands en ressource ?
    Ai-je besoin de Microsoft Office pour de la simple bureautique quand LibreOffice fait le travail ?

    Oui, des usages spécifiques (je pense à de l’infographie, de l’architecture, etc.) nécessitent une remise à niveau matérielle fréquente mais le pourcentage d’utilisateurs informatiques qui ne font que du surf me parait énorme comparé à ces besoins de niche…

  • Thursday 30 May 2019 - 08:14

    Nous sommes en mai 2019, cela fait environ deux mois que je suis sous Windows 10 et j’en suis content.

    Cela fait un bail que j’utilisais Linux, plus spécialement Ubuntu qui reconnaissait l’ordinateur du premier coup là où Windows 7 demandait plusieurs pilotes pour arriver à quelque chose de correct.

    3 évènements ont déterminé mon changement de système d’exploitation quotidien.

    Tout d’abord, Windows 10 est arrivé en 2015 et nous sommes en 2019 : en gros ça marche (plus ou moins suivant les mises à jour) et ça reconnaît mon matériel du premier coup.

    J’ai mis un SSD dans l’ordinateur (256 GB) et mis l’ancien 500 GB dans le slot du lecteur CD-Rom (merci Dell).

    Ubuntu + Gnome Shell = petits soucis du quotidien.

    Je vous poste déjà deux photographies pour un truc banal mais qui me chagrine à chaque fois : le pointeur de souris dépasse le bord haut et le bord gauche de l’écran !
    C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup 😀 !

    Autre souci : si je coupe le son, ce qui est la norme sur cet ordinateur, il est de nouveau activé au redémarrage, avec la musique qui va bien.

    Et enfin le problème qui m’a poussé à changer pour Windows 10 : la vitesse de téléchargement en Wi-Fi !
    Ma vitesse maximale en P2P ou en téléchargement direct sous Linux atteint les 4 Mb/s, ce qui fait un peu tâche pour une connexion fibre en 300 Mo/s chez Orange.
    Sous Windows 10, je monte à 10 Mb/s ce qui change un peu la donne pour des fichiers de plusieurs gigaoctets !
    Je subodore un problème de pilote mais comment régler ça ?

    Comme je suis un guerrier linuxien, j’ai posé la question sur le forum officiel anglophone, mais la réponse n’a rien amélioré…

    Je suis bien sûr au courant des soucis de vie privée avec Microsoft (concours : qui me pompe le plus de données entre Google sur mon smartphone et Microsoft sur mon ordinateur ?) mais le pragmatique en moi a déjà fait son choix et je ne suis pas le seul

  • Saturday 18 May 2019 - 18:10

    Récemment, Cyrille Kondo s’est débarrassé d’un smartphone qui ne marchait plus, pour cause de redémarrage intempestif à la moindre occasion : un Obi Worldphone MV1.
    J’ai trouvé comment remettre ce téléphone en état de marche.

    Pour celles et ceux qui suivent l’actualité de Cyrille Borne, ou pour les autres, vous pouvez lire directement son billet Complément 87.

    De mon côté, quand Cyrille m’a annoncé du smartphone, j’ai fait quelques recherches pour trouver cette fameuse ROM 5.1, sans garantie de résultat.

    Au final, il s’avère qu’après quelques téléchargements, la procédure de flashage (x3) s’est déroulée sans encombre.

    La source étant fortement amateur, comprendre que l’Inde est vraiment un marché porteur pour les smartphone chinois puisqu’on y trouve pas mal de clients débrouillards pour faire concurrence à l’incontournable XDA et sortir des outils, procédure et ROM compilées.
    Saint Google permet ensuite de trouver son chemin s’il est correctement questionné.

    Côté technique, en dehors du fait que la société Obi Worldphone a mystérieusement disparu dans la nature sans mettre les sources du système à disposition, le MV1 est équipé d’un quad-core 1,2 Ghz, de 2 Go de RAM et 16 Go de ROM (stockage).
    Pas terrible côté processeur, cela reste assez lent mais honorable côté RAM et ROM.

    Côté tests, je vous laisse chercher sur le NEt, vous en trouverez à la pelle, sachant que le PDG de la société était un ancien PDG d’Apple, certains ont qualifié le MV1 d’iPhone d’entrée de gamme, ne rigolez pas, même Cyrille en a acheté, c’est pour dire ! (joke of course)
    Le design reste sympa ceci dit, la dalle semble ressortir de la coque, c’est original, 2500 mA ça tient la route et il est assez léger tout en ayant un écran lisible.

    Côté logiciels, il restera bloqué éternellement sur CyanogenOS 12.1 (Android 5.1) mais j’ai pu installer les applications Snapchat, Facebook et Messenger pour tester.

    Et ce tutoriel ? Le voilà, je vous mets une version PDF à la fin et le fichier d’archive contient le tutoriel en anglais aussi en PDF.


    Préambule

    Cette opération sert à flasher une ROM CyanogenOS pour le smartphone OBI MV1.
    Il s’agit d’une compilation de CyanogenOS 12.1 (Android 5.1) qui règle le souci de redémarrage en boucle (bootloop) lors de l’utilisation.
    La provenance de la ROM est inconnue mais l’auteur de ce tutoriel est satisfait du résultat : tout marche bien.

    La société OBI ayant disparue et les sources n’ayant pas été publiées, aucune mise à jour n’est disponible (même CyanogenMOD a été abandonné).

    Ce tutoriel comprend une partie pour préparer le matériel et les logiciels ainsi que 3 flashages à effectuer.

    Vous êtes seul.e.s responsable.s et rien ne garantie que l’opération marche, que le téléphone ne plante plus, etc.

    Préparation

    Téléchargez le driver : https://allusbdrivers.com/obi-mv1-usb-driver/
    Prenez juste le premier fichier : http://www.mediafire.com/file/738z5be3x5fpgcb/Qualcomm_USB_Driver_V1.0.zip et à l’installation choisissez le premier choix « WWAN-DHCP » puis continuez jusqu’au bout.

    Téléchargez le fichier contenant tout (ROM CyanogenOS en 3 parties + logiciel de flash QFile + tutoriel original PDF en anglais) : https://download.jheberg.net/g7ngyfop91qx
    Décompressez l’archive et repérez les sous-répertoires « step 1 », « step 2 » et « step 3 » du répertoire « cm-12.1-YOG7DAS7H6-yam-signed-factory-6ddfde93b7 ».
    Téléchargez adb version portable et décompressez les fichiers dans le répertoire « step 3 » du fichier précédent : https://download.jheberg.net/rvrkjw7lebpp

    Lancez le logiciel QFile.
    En haut, il est indiqué « No Port Available ».



    Éteignez complètement le téléphone (au besoin enlevez et remettez la batterie), pressez les boutons VOLUME (VOLUME HAUT et VOLUME BAS en même temps en appuyant au milieu) et le bouton POWER jusqu’à arriver sur un écran marqué « DOWNLOAD MODE ».



    Reliez le téléphone à l’ordinateur et appuyez sur VOLUME HAUT (« Confirm »).
    Un écran noir s’affiche sur le téléphone.

    Le logiciel QFile affiche le port COM utilisé.



    ————————————————–

    Cliquez sur le bouton [Browse…] en bout de ligne « Programmer path » et sélectionnez le fichier « prog_emmc_firehose_8909.mbn » dans le répertoire « step1 ».
    Cliquez sur le bouton [Load XML…] et sélectionnez le fichier « rawprogram_unsparse.xml » puis, quand le logiciel le demande automatiquement, le fichier « patch0.xml ».

    Cliquez sur le bouton [Download] et patientez quelques secondes.

    Le téléphone redémarre, éteignez-le de suite (enlevez la batterie) et quittez le logiciel QFile.

    ———————————————–

    Pressez les boutons VOLUME et POWER jusqu’à l’affichage de l’écran avec « DOWNLOAD MODE » puis VOLUME HAUT.
    Relancez QFile et vérifiez que le port COM utilisé est bien indiqué.

    Cliquez sur le bouton [Browse…] en bout de ligne « Programmer path » et sélectionnez le fichier « prog_emmc_firehose_8909.mbn » dans le répertoire « step2 ».
    Cliquez sur le bouton [Load XML…] et sélectionnez en même temps les 2 fichiers « rawprogram_unsparse.xml » et « rawprogram2.xml » puis, quand le logiciel le demande automatiquement, les fichier « patch0.xml » et « patch2.xml ».
    Rappel : pour sélectionner 2 fichiers en même temps : cliquez sur le premier fichier, appuyez sur la touche CTRL du clavier et cliquez sur le deuxième fichier. Le nom des deux fichiers s’affichent dans la ligne en bas de la petite fenêtre et vous pouvez alors valider la sélection.

    Cliquez sur le bouton [Download] et patientez quelques minutes.

    Le téléphone redémarre, éteignez-le de suite (enlevez la batterie) et quittez le logiciel QFile.

    ———————————————-

    Pressez les boutons VOLUME HAUT et POWER jusqu’à l’affichage « FASTBOOT MODE » et reliez le téléphone à l’ordinateur avec le câble USB.



    Dans l’explorateur de fichiers, allez dans le répertoire « step3 », maintenez SHIFT/MAJ sur le clavier et faites un clic-droit puis sélectionnez « Ligne de commande » ou « Powershell » pour ouvrir le terminal dans le répertoire.

    Tapez la commande « cm_resetlock.bat 452 » et attendez que les lignes défilent, cela devrait ressembler à l’écran suivant :



    Tapez ensuite la commande « fastboot reboot » et le téléphone redémarre.

    Débranchez tout : le téléphone peut être utilisé sans plantages.

    Remarques

    Si vous essayez d’utiliser le PlayStore et d’installer une application ou une mise à jour, il va vous dire de mettre à jour Google Play Services (il faut le faire), c’est un peu long au début.
    Il est possible de rooter avec KingRoot : https://forum.xda-developers.com/android/apps-games/one-click-root-tool-android-2-x-5-0-t3107461
    Vous devez désactiver, dans le PlayStore, le « PlayProtect » sinon ça bloque pour des raisons de sécurité.

    KingRoot étant limite un bloatware usine à gaz, il est possible de l’utiliser pour rooter, puis d’installer SuperSU et de désinstaller KingRoot (pas trop testé pour le moment).

  • Friday 01 February 2019 - 13:05

    Début janvier, je me suis fait arnaqué sur PriceMinister, devenu, par rachats, Rakuten.

    J’ai beau être un internaute aguerri (autosatisfaction), avoir été arnaqué sur IBazar (merci Simone !) il y a des années et être au fait de la sécurisation des échanges sur Internet, il est encore possible de se faire avoir !

    Au départ, j’ai dû changer mon smartphone, le précédent, une chinoiserie payée moins de 100 € et qui aura tenu un an, étant tombé en panne définitive (plus de recharge par micro-USB possible).

    Premier réflexe : monter en gamme.
    J’ai donc choisi un modèle de chez Xiaomi, que je détaillerai peut-être plus tard.

    Deuxième réflexe : trouver une promotion sur Dealabs, le site qui siphonne ton compte en banque plus vite que les impôts.

    J’ai alors commis une erreur digne d’un débutant : j’ai sauté sur une promotion alléchante sur une plateforme type place de marché (marketplace Amazon, ça vous dit quelque chose ?) mettant en relation internautes acheteurs et vendeurs, particuliers très souvent SANS VÉRIFIER AVANT LES ANTÉCÉDENTS DU VENDEUR

    Bien évidemment, il y avait déjà eu des soucis avec une promotion précédente référencée sur Dealabs.
    Pour la faire courte : le smartphone vendu n’a pas la bande 4G des 800 Mhz (B20), ce qui diminue fortement la réception 4G en France.
    Il s’agit en fait d’un modèle vendu pour le marché chinois (qui n’utilise pas les mêmes bandes 4G), et non du modèle international/global avec la fameuse bande 4G B20.

    Le vendeur ayant confirmé la présence de cette bande dans les questions/réponses, nous sommes bien en présence d’une arnaque.

    J’ai donc joyeusement dépensé 150 € avec ma carte bleue (au lieu de penser à PayPal et sa gestion des éventuels litiges) le 4 janvier.
    On mettra de côté les délais d’expédition et livraison raccourcis, même s’ils restent inférieurs à ceux d’un produit venant d’Asie.

    Au final, le colis est arrivé chez moi le 15 janvier et pendant ce temps, le vendeur a été dénoncé sur Dealabs donc je n’ai pas été surpris de recevoir le mauvais produit, sans blister et avec des indications en chinois au lieu de l’anglais.

    J’ai de suite ouvert un litige qui consiste à envoyer une réclamation au vendeur de façon automatique (avec la justification).

    Il faut savoir que Rakuten donne 3 jours pour que chaque opération (e-mail, réclamation, vérification, etc.) se déroule.

    Je vous laisse le détail via la capture d’écran ci-dessous mais au final, Rakuten a bien lancé le remboursement sur mon compte en banque le 27 janvier.

    Échanges avec Rakuten et le vendeur

    Qu’en penser ?
    Malgré un design toujours aussi cheap et vieillot, PriceMinister/Rakuten reste une entreprise sérieuse mais où l’on peut trouver des escrocs.
    Leur système de litige est correct et fonctionne.
    J’ai beau être un baroudeur du Net (début du surf : 1996), nul n’est à l’abri d’une arnaque.
    Il faut effectuer un minimum de recherches sur des vendeurs particuliers avant de foncer tête baissée.

    Prochaine étape : commander ce smartphone, de préférence en payant avec PayPal, sur un site à peu près garanti.

  • Saturday 12 January 2019 - 18:30

    Nouvelle année pour une vie et une informatique raisonnable et raisonnée !
    L’image illustre mon vœu pieux : moins c’est mieux…

    J’ai 40 ans, presque plus, et j’en ai marre alors plutôt que d’enfiler un gilet jaune qui n’aboutira, selon moi, qu’à un énième jmenfoutisme gouvernementale, j’ai décidé de réfléchir.

    Côté informatique, j’en ai marre de bidouiller Ubuntu, marre de subir le changement de l’efficace et léger environnement de bureau Unity pour arriver sur un Gnome-Shell lourd et sur lequel il faut rajouter je ne sais combien d’extensions pour avoir quelque chose d’utilisable au quotidien.

    Du coup, plutôt que de tester une énième fois sans succès les alternatives légères préhistoriques (Mate, LXmachin ou Xfce par exemple), j’ai décidé de tester sur un long moment Windows 10, qui était en double démarrage sur mon PC portable, PC principal qui plus est avec ses 4 Go de RAM et son SSD.

    Force est de constater que les inconvénients rencontrés sous Linux ont pour certains disparus :

    • je télécharge des données à la vitesse maximale du Wi-Fi (pointe jusqu’à 10 mb/s contre 5 sous Linux 🙄 )
    • je peux installer quantités de logiciels directement (en faisant attention à la source mais vu mes connaissances, je ne risque pas grand chose)
    • l’ensemble et surtout le navigateur Firefox ne rame pas pour passer d’un onglet à l’autre quand j’en ai une grosse quantité d’ouverts

    Certains inconvénients inhérents à Windows restent malgré tout (les mises à jour à l’extinction sont toujours une plaie mais je peux quand même fermer l’écran et ranger la machine) et pour le côté Libre (m’en moque) ou le côté espionnage (en plus de Google, des sites Web qui se fichent du RGPD, de ma banque, des supermarchés, etc. ?), je n’ai pas trop peur : nous vivons dans un monde où nous nous prostituons pour vivre (le contrat de travail est une subornation à un employeur, et nous vivons pour travailler), alors la perte de mes données, perte que j’essaye de contrôler par ailleurs en réfléchissant à ce que je dévoile, n’est pas au centre de mes priorités.

    Côté téléphone, ma chinoiserie à 60 € est morte au bout d’un an, je ne pleure pas, j’en ai eu pour mon argent.
    Je suis en train de me faire arnaquer par un vendeur sur Rakuten (anciennement Priceminister), dès que j’aurai régler le litige à venir, je repartirai sur une évolution à la hausse du prix du smartphone en achetant sur un site sûr et sérieux comme Gearbest plutôt que par un particulier.
    Entre le vomi dans les commentaires ou l’arnaque de son prochain, l’Être Humain fait rêver, n’est-ce pas ?


    Il est beau, mais je peine à l’acheter !

    Côté activité Internet, j’ai encore resserré la vis en passant mon compte Twitter en privé, j’ai séparé mon compte Facebook personnel privé de mon compte Facebook professionnel, je commente peu.
    J’ai allégé ce blog en virant les 3/4 des extensions, les pages inutiles (RGPD par exemple), etc.

    Vous pouvez noter que désormais Firefox n’affiche plus le flux RSS ou un quelconque contenu XML avec balises, il propose de télécharger le fichier XML, c’est bien comme régression, autant la fonctionnalité RSS interne m’était inutile autant là… c’est presque too much, le mur arrive à grand pas ?

    Côté travail, la motivation n’est pas mienne pour le moment, je réfléchis à du changement mais ce n’est pas pour maintenant, les opportunités au bout du monde ne sont pas légions.

    Côté famille je ne m’épancherai pas car rien de particulier, les enfants grandissent et les parents vieillissent.

  • Saturday 12 January 2019 - 13:18

    C’est l’heure de la décroissance sociale, des réseaux envahissants, du narcissisme triomphant et je vais parler de la plaie du Net.


    Souvenez-vous, dans les années 2000, on nous a vendu le Web 2.0, c’est-à-dire le passage du Web à sens unique ou 1.0 (un site écrit, les visiteurs lisent) au Web à double sens avec le site qui écrit et les visiteurs qui répondent, sous forme de commentaires par exemple.

    Bonne nouvelle : c’est une arnaque, notamment à cause de la nature humaine (selon moi et mon expérience scientifique).
    Explications.

    Le rêve du Web 2.0, c’est la Grande Conversation : le Rédacteur écrit, le Visiteur commente, le Rédacteur répond au commentaire, etc.

    Que s’est-il passé ?
    Selon Moi (oui, je me majuscule, ici c’est chez Moi :P), la nature humaine a repris le dessus, comme c’est souvent le cas depuis la préhistoire.
    L’Homme est fainéant par nature, donc il va au plus rapide pour obtenir ce qu’il veut, donc dans une conversation, il veut avoir raison.
    Pourquoi perdre son temps en débat ?
    Donc l’Homme râle, insulte, tape et autres actions fortes, même en écrivant.

    Duty Calls - xkcd
    Duty Calls – xkcd

    Oui, la possibilité de commenter et de laisser tout un chacun exprimer son point de vue est une erreur.
    Attention, une erreur quand il s’agit d’établir un dialogue, mais la sacro-sainte liberté d’expression est toujours possible puisque chacun est libre de devenir Rédacteur !
    Hé oui, mais l’interaction coco, elle est où ?
    Nulle part, mais qu’importe sur le Net.
    L’interaction est en fait toujours à sens unique mais pas comme le prévoyait le Web 2.0 car si le Rédacteur écrit, le Visiteur répond et c’est tout.
    Si ce Visiteur est insultant, lui répondre n’apportera pas plus d’échange constructif.
    Si ce Visiteur apporte juste son opinion ou un soutien de celle présentée, quel intérêt pour le Rédacteur ?

    Au passage, petit point explicatif entre le virtuel et le réel :

    • l’échange Rédacteur -> Visiteur est virtuel et sans impact direct sur la vie réelle (hors du Net)
    • l’échange violent  Visiteur -> Rédacteur aura un impact au moins psychologique dans la vie réelle pour le Rédacteur

    Je vous propose une petite vidéo de 13 minutes pour appréhender le fameux Web 2.0 et son effet pervers.

    Heureusement, toute forme d’interaction n’est pas FORCÉMENT négative, je pense notamment aux forums de discussions.
    Ils ont presque totalement disparus ou plutôt, par une sorte de darwinisme, se sont regroupés mais le principe communautaire est là : un sujet principal et très peu de hors-sujet, des échanges cordiaux et surtout une forte modération rendue possible par des outils pratiques, contrairement par exemple aux blogs où la seule modération possible est l’effacement d’un commentaire.

    Enfin, petite remarque à propos des sites d’information.
    Les commentaires sont nauséabonds et servent de catalyseurs à la haine des gens.
    Du coup, sur la nouvelle maquette Web du Monde, les commentaires ne sont plus directement sous l’article mais sur une page à part, accessible après avoir cliqué sur un lien peu visible !

    Verras-tu le lien discret chèr.e lecteur.ice ?

    Certains pure players ont supprimé la notion de commentaire et c’est très bien ainsi, big up à Slate.

    Ami du Net, si tu veux interagir avec les gens sur un sujet, crée un forum.
    Si tu veux juste parler de toi, fiche-toi comme de l’an 40 de l’avis d’autrui qui ne t’amènera jamais rien.
    Oui ami du Net, c’est soi l’entre-soi d’un forum avec des Visiteurs occasionnels, soit l’entre-toi.
    Quelque soit ton choix, il sera légitime mais n’essaye pas de mélanger ces deux notions incompatibles.

  • Thursday 10 January 2019 - 12:50

    Année de la remise en question, année de la remise à zéro ?

    La Révolte gronde mais sommes-nous prêts à nous remettre en question individuellement quand le collectif continue droit dans le mur ?

    Doit-on obéir aux injonctions sur notre comportement individuel quand les responsables et coupables collectifs ne sont pas inquiétés ?

    Je compte faire du ménage en profondeur, mais peut-être qu’il serait plus rapide de tout effacer pour mieux recommencer ?

    Ce blog est fini.
    Il contient des textes périmés, sans intérêt ou reflétant ce que je ne suis plus, en ce moment ou tout le temps.

    L’article le plus consulté est celui sur le covoiturage, activité que j’ai définitivement arrêté fin juin 2015.

    Faire moins pour faire mieux.

  • Tuesday 09 October 2018 - 07:20
    Femmes et alcool

  • Friday 14 September 2018 - 12:29

    J’ai mis la main sur l’album éponyme de Prophets of Rage, groupe récemment créé avec les anciens membres du défunt Rage Against the Machine, deux membres de Public Enemy et l’un des rappeurs de Cypress Hill.
    C’est fait pour envoyer du lourd, même sans la voix bien gueularde de Zack de la Rocha.

    Rage Against the Machine a bercé mon adolescence, ça gueulait quand je voulais gueuler.

    Voici un best-of trouvé sur YouTube pour vous mettre dans l’ambiance :

    Au-delà des paroles en anglais donc peu compréhensibles sur l’instant (merci les retranscriptions dans les livrets quand même), c’était bien sympa de pousser le volume.

    Plus rien ou presque après 2000 (Wikipédia est votre ami), j’étais passé à autre chose.

    2017 et annonce d’un nouveau groupe au nom rappelant des souvenirs : Prophets of Rage.
    Single, vidéos, et on remet une pièce dans la machine.

    L’album dans la voiture, 20 ans plus tard, ça donne quoi… du mitigé.
    Déjà le chanteur n’est plus le même. Et s’ajoutent 3 rappeurs, même s’ils ne sont pas vraiment dans le style de Maître Gims (ouf !), c’est assez déroutant.

    Ça gueule, ça rage, c’est assez puissant.
    Mais le mélange des genres encore plus prononcé que dans les albums de RATM (pour les intimes) entre rap et rock m’a laissé sur ma faim.

    Musicalement parlant, j’ai quand même apprécié l’ensemble, avec une préférence pour Unfuck the World et Hail to the Chief.

    Et après ?
    RATM est mort, je préfère réécouter des morceaux bien tonitruants et me dire que c’est un nouveau groupe plutôt que du réchauffé un peu décevant…


  • Monday 10 September 2018 - 09:57

    Cette année, le fiston rentre au collège et, modernité oblige (ne rigolez pas), j’ai découvert l’Espace Numérique de Travail de l’école.

    Ayant un enfant qui rivalise d’écriture avec les meilleurs médecins, comprendre que son agenda est souvent indéchiffrable, j’étais dans l’attente pour cette nouvelle année d’un outil paraissant merveilleux : l’ENT, c’est-à-dire un site d’école regroupant agenda, emploi du temps, résumé de cours, bref la totale imaginable (mais surtout l’agenda).

    Est arrivé alors, en fin de première semaine, trois papiers presqu’identiques (un pour chaque parent, un pour l’élève, l’ENT gère des niveaux d’autorisation et consultation différents) dont je vous montre un scan ci-dessous, imaginez du A5 écrit plus petit qu’un article du Monde version papier.

    Première souci : l’adresse de connexion, qui se présente sous la forme http://nomducollege-clgxx.l-educdenormadie.fr !
    Déjà, saisir à la main cette URL est source d’erreurs (expérience inside), vous noterez notamment la racine du nom de domaine avec un tiret !
    Et si vous êtes malin (ou bête comme la personne qui a décidé de ce nom), vous noterez le jeu de mot improbable avec une référence historique oubliée !

    Après trois saisies infructueuses, une recherche Google aussi inefficace et une relecture avec une loupe, j’ai réussi à trouver la page d’accueil du collège (un WordPress un peu actualisé), hébergé donc par la région Normandie (donc coupable à l’origine du jeu de mots dans l’URL).
    Miracle !

    En haut, un lien “Se connecter” envoyait une promesse, j’ai cliqué.
    Authentification possible en suivant les instructions sur le papier :

    • utilisation du couple identifiant / mot de passe temporaire
    • remplissage de formulaire (encore ?)
    • validation du compte par e-mail

    Remarque : c’est la même démarche pour l’élève, sans la validation e-mail mais avec le même choix de mot de passe, les renseignements à donner, etc.
    Sans déconner, j’ai fait l’inscription pour mon fils, je doute que la majorité des élèves de collège soit capable de faire cette démarche seuls !

    Une fois connecté, j’ai donc eu droit à l’ENT du collège… non à la page d’accueil de… l’ENT de la région ?

    Voici donc la fameuse page d’accueil :

    Arrivée sur la page Educ de Normandie

    Comme vous le devinez, ça envoie du lourd !
    Je vous fait un petit tour du propriétaire, essayez de ne pas fuir avant la fin…

    Je n’ai exploré ce site que quelques jours plus tard avant d’arriver sur la dernière page avec enfin le lien vers Pronote, l’ENT promis !
    Les autres services externes amènent vers le site de l’académie (paiement des factures), des sites en panne ou vides et un site présentant plein de métiers, sur lequel il faut s’identifier, on ne sait jamais !

    Je ne vais pas détailler Pronote, il est assez complet, fait le boulot à savoir qu’il affiche les cours, l’agenda avec les devoirs, divers calendriers et emplois du temps, il marche sous Firefox, bref i lmarche.
    Il peut être couplé avec une application mobile (disponible même sur le magasin Microsoft ?!) qui est plutôt une webapp mais qui marche aussi.

    Accueil Pronote

    Je vous montre quelques images qui font sourire mais globalement, je suis content de son utilisation côté professeurs pour ce début d’année.

  • Thursday 23 August 2018 - 13:05

    Petit tutoriel repris d’un brouillon sur l’utilisation de DOSBox sous Linux pour jouer aux vieux jeux.
    Dédicace pour les nostalgeeks.

    Avant de se précipiter sur ce programme qui n’est rien d’autre qu’un émulateur MS-DOS, il va falloir préparer le jeu auquel vous voulez jouer.

    La plupart du temps, les vieux jeux sont disponibles en deux formats :

    • un fichier compressé avec tous les fichiers du jeu, qui tenaient à l’époque sur une ou plusieurs disquettes
    • une ou plusieurs images ISO, copie(s) du ou des CD-ROM si le jeu était plus volumineux

    Pour en revenir à Sherlock Holmes, le jeu est disponible en une seule archive compressée sur l’incontournable site Abandonware France.
    Afin de bien triturer DOSBox, je parlerai aussi du second volume de Sherlock Holmes dans cette série : The Case of the Rose Tattoo car il est disponible en version CD-ROM donc en image ISO.

    Tout d’abord, il faut installer DOSBox :

    sudo apt-get install dosbox -y

    Vous pouvez lancer directement DOSBox avec la commande dosbox mais vous aurez le programme en anglais et aucun fichier de votre disque dur accessible.
    Il va falloir donc s’intéresser à la configuration de DOSBox.

    Pour installer la langue française, il faut télécharger l’archive disponible sur le site officiel et la décompresser (elle contient deux fichiers utiles) dans le répertoire ~/.dosbox en écrasant le fichier de configuration déjà présent.
    Si vous relancez DOSBox, il sera en français.

    Problème suivant : accéder aux fichiers du disque dur DANS DOSBox.
    DOSBox permet de monter un répertoire local pour en faire un disque dur dans son instance, avec l’arborescence qui va avec.
    Par souci de facilité d’accès, je suggère de créer deux répertoires dans ~/.dosbox : un répertoire disque_C pour y mettre les fichiers et un répertoire ISO pour y mettre les images ISO à utiliser.
    Je vous conseille d’ailleurs de créer ce répertoire comme sous-répertoire de disque_C, histoire d’y accéder dans DOSBox pour voir les ISO à monter.
    Et comment y accéder une fois DOSBox lancé ?
    Il y a deux moyens pour cela :

    • une fois dans DOSBox, il suffit de taper mount <lettre> <chemin local> puis d’accéder au disque créé/monté avec <lettre>:
      Ainsi pour monter le répertoire ~/.dosbox/disque_C en disque dur C: (partition pour être exact mais ne chipotons pas), il faut taper mount c ~/.dosbox/disque_C tout simplement.
    • avant de lancer DOSBox, il faut éditer à la main le fichier ~/.dosbox/dosbox-0.74.conf et ajouter la ligne décrite dans la méthode précédente à la fin du fichier, ainsi la commande sera lancée à chaque démarrage.

    Le moment est venu de s’intéresser au fichier ~/.dosbox/dosbox-0.74.conf que l’on peut éditer à la main facilement (nano ou Gedit par exemple).

    Je ne vais pas vous détailler toutes les options car le fichier est très bien auto-documenté, en français en plus si vous avez téléchargé la langue française.
    Le plus intéressant reste la fin du fichier qui permet de saisir des commandes à lancer automatiquement au démarrage (pour les nostalgiques du fameux autoexec.bat) sachant que les commandes MS-Dos courantes et celles supplémentaires de DOSBox comme mount fonctionnent.

    Je vous mets ici le contenu de ma section [autoexec] à titre d’exemple.

    [autoexec]
    # Les lignes de cette section seront lancées au démarrage.
    # Vous pouvez mettre vos commandes MOUNT ici.
    
    @echo off
    keyb fr
    mount c ~/.dosbox/disque_C
    c:
    dir

    Pour jouer, il suffit donc, pour le premier The Lost Files of Sherlock Holmes, de décompresser l’archive dans un sous-répertoire de disque_C afin que, par exemple, le chemin local ~/.dosbox/disque_C/holmes/ devienne sous DOSBox C:\HOLMES\.

    Pour finir, il ne reste plus qu’à lancer le fichier exécutable adéquat (dont l’extension est .BAT ou .EXE ou .COM).

    Pour les jeux en image ISO, il faut également monter l’image ISO comme une lettre sous DOSBox, avec la commande imgmount <lettre> <image_iso> -t iso.

    Vous comprenez donc qu’il peut y avoir des montages à effectuer différents selon le jeu auquel vous voulez jouer.
    Du coup, plutôt que de modifier à chaque fois votre fichier de configuration DOSBox, il est possible d’en créer une copie avec un nom explicite, par exemple holmes1.conf, et de le charger au démarrage de DOSBox avec la commande :

    dosbox -conf <nom_du_fichier_conf>

    Ainsi, vous n’aurez qu’à mettre dans chaque fichier que les points de montage spécifiques pour tel ou tel jeu.
    En dehors de mettre des commandes spécifiques dans la section [autoexec], certianes options peuvent avoir de l’influence sur le jeu.
    Ainsi, le premier des Sherlock Holmes ne marche pas (plante en fait) si le son est activé.
    Il faut donc passer l’option nosound= à true (section [mixer]).

    Pour le jeu The Case of the Rose Tattoo, il faut décompresser l’image ISO dans le répertoire ISO puis, dans DOSBox, monter cette image ISO en lecteur D: comme ceci :

    c:
    cd ISO
    imgmount d SHERHRT.ISO -t iso

    L’installation se lance avec INSTALL.BAT et le jeu est alors installé sur C:\HOLMES2\, à lancer avec HOLMES2.BAT dans ce répertoire.

    Voilà !
    A vous les joies de la ligne de commande préhistorique et des jeux anciens 😉 sachant que vous aurez parfois BEAUCOUP de difficulté à les lancer mais que votre moteur de recherche préféré reste votre meilleur allié avec le wiki DOSBox qui contient toutes les commandes et options du fichier de configuration détaillées.

    Quelques astuces en bonux :

    • la dernière version de DOSBox (0.74) date de 2010 ! Mais des développeurs travaillent toujours dessus via le dépôt SVN et les bugs corrigés permettent de résoudre des problèmes rencontrés avec la dernière version officielle.
      Plutôt que de compiler vous-même, vous pouvez installer via un PPA la dernière version compilée.
      Attention, cette version utilise un fichier de configuration nommé dosbox-SVN.conf donc pensez à y reporter vos modifications ou mieux, à lancer DOSBox avec vos propres fichiers de configuration avec la commande dosbox -conf <nom_du_fichier.conf>.
    • si un jeu nécessite la souris, cliquez dans la fenêtre de DOSBox pour capturer la souris. Pour la récupérer, il faudra combiner CTRL+F10.
    • vous pouvez monter plusieurs images ISO sur le même lecteur et changer d’image montée à tout moment en combinant CTRL+F4 avec la commande imgmount d <image1.iso> <image2.iso> <image3.iso> - t iso.
  • Friday 17 August 2018 - 13:00

    Ces derniers temps, la sphère informatique du Net francophone parle de serveurs DNS en faisant l’écho (la publicité ?) pour un nouveau serveur tout beau tout frais.
    Mais qu’est-ce qu’un serveur DNS ? Pourquoi changer celui par défaut et comment faire ?

    Un serveur DNS, qu’est-ce que c’est ?

    Un serveur DNS, c’est ce qui fait le lien entre l’adresse IP d’un serveur relié à Internet et un nom de domaine.
    Ainsi, si vous demandez à votre navigateur Internet de vous connectez au site https://www.parigotmanchot.fr/, il va interroger un serveur DNS pour demander l’adresse IP correspondant à ce nom de domaine, en l’occurrence
    185.31.40.11, qui est l’adresse sur le réseau de l’ordinateur hébergeant le site.
    Comme il n’est pas simple de retenir des adresses IP ET que sur un même serveur relié à Internet il peut se trouver plusieurs sites Web (d’où l’expression hébergement mutualisé), l’être humain utilise des noms de domaine, plus facilement mémorisables.

    Un serveur DNS, pourquoi en changer ?

    Vous avez peut-être entendu parler de décisions de la justice française demandant aux principaux fournisseurs Internet français d’interdire l’accès à certains sites, soit car ce sont des sites pirates (diffusant des liens illégaux pour télécharger des œuvres protégés par le droit d’auteur), soit plus récemment car ce sont des sites faisant l’apologie du terrorisme.
    Sommés de s’exécuter, les FAI comme Orange ou Free ont utilisés une technique basées sur les serveurs DNS : maintenant, quand vous demandez à votre navigateur l’adresse IP d’un site interdit, le serveur DNS ment et dit, en quelque sorte, à votre navigateur, que le nom de domaine n’a pas d’adresse IP derrière.
    C’est aussi valable, chez certains serveurs DNS, pour éviter les connexions à des serveurs permettant de vous hacker, ce qui dans ces cas me paraît une bonne chose.
    Nous sommes dans ces cas là en présence d’un serveur DNS menteur.
    L’une des autres possibilités d’un serveur DNS, c’est la protection et la sécurisation des connexions, mais c’est un point technique plutôt abscons, disons juste que c’est possible de sécuriser l’échange entre le navigateur et le serveur DNS via un protocole (DNS over HTTPS), protocole peu mis en place.

    La principale raison de vouloir changer de serveur DNS est donc pour échapper à une forme de censure.

    Serveur DNS, comment en changer ?

    Il est relativement simple (ouf) de changer de serveur DNS.

    Internet regorge de tutoriels plus ou moins simples pour se faire, je vais juste détailler quelques points.

    Changer de serveur DNS peut se faire à deux niveaux.

    Le premier endroit, pour changer de serveur DNS, c’est dans votre modem-routeur, appelé box en France (Livebox, Freebox, etc.).
    Ainsi, n’importe quel appareil connecté à Internet via la box utilisera par défaut le serveur DNS renseigné dedans.
    Vous trouverez facilement sur Internet le moyen de changer les serveurs DNS dans votre box, sachez juste que si vous êtes comme moi chez Orange, il n’est pas possible de modifier la configuration interne des serveurs DNS 👿 !

    Ceci nous amène à la deuxième méthode pour changer les DNS : au niveau de la connexion.
    Cette méthode prend d’ailleurs le pas sur la précédente, mais doit être répétée pour chaque connexion différente : chaque connexion Wi-Fi (chez vous, chez des amis, etc.), chaque connexion ethernet, etc.

    Suivant le système d’exploitation, vous pouvez modifier la connexion (dans ses paramètres) et préciser ainsi quels serveurs DNS utiliser au lieu de prendre ceux indiqués par le point de connexion en lui-même.
    Quand je parle de système d’exploitation, c’est bien tous les systèmes, ainsi c’est faisable sous Windows ou Linux pour les ordinateurs fixes mais également sous Android pour les smartphones et tablettes.

    ❗ Changer un serveur DNS n’est pas la même chose que changer son adresse IP, ne vous trompez pas de paramètre 😉 ❗
    ❗ Si vous entrez une mauvaise adresse de serveur DNS, vous n’accéderez plus à aucun site si vous saisissez un nom de domaine ❗
    ❗ Un serveur DNS est forcément au courant des sites Internet que vous visitez, attention à qui vous faites confiance ❗

    Vous avez compris le concept et vous voulez vous lancez ?
    Il ne vous reste donc plus qu’à trouver quels serveurs DNS utiliser.

    Quels serveurs DNS utiliser ?

    Je vous liste ici quelques adresses IP de serveurs DNS :

    • serveurs Quad 9 : 9.9.9.9 (IPv6 : 2620:fe::fe) + 149.112.112.112 (IPv6 : 2620:fe::9) – Serveurs sécurisés pour les requêtes DNS entre votre navigateur et le serveur DNS + protection contre les serveurs servant aux malwares
    • serveurs OpenDNS family shield : 208.67.222.123 + 208.67.220.123 – Serveurs bloquant les requêtes vers les sites pornographiques
    • serveurs FDN (fournisseur d’accès Internet alternatif) : 80.67.169.12 (IPv6 : 2001:910:800::12) + 80.67.169.40 (IPv6 : 2001:910:800::40)
    • serveurs Google : 8.8.8.8 (IPv6 : 2001:4860:4860::8888) + 8.8.4.4 (IPv6 : 2001:4860:4860::8844) – serveurs dont l’IP est facile à mémoriser, mais la vie privée en prend un coup
  • Tuesday 14 August 2018 - 22:23

    Envie de mieux protéger l’accès à un compte utilisateur sur un site : parlons sécurisation des données et authentification multifactorielle !

    Si vous avez lu mon précédent billet à propos du piratage de mon compte eBay, vous avez pu lire que j’ai activé une mesure de protection lors de l’identification : la double authentification par SMS.

    Au passage, dans ce billet, authentification et identification sont synonymes, même s’il y a une différence bien expliquée sur cette page.

    La majorité des sites consultés de nos jours proposent (imposent) d’avoir un compte utilisateur personnel pour profiter pleinement du contenu voire participer personnellement.
    C’est le cas pour les réseaux sociaux mais aussi pour les sites marchands, etc.

    En général, c’est simple : vous devez créer un nom d’utilisateur, un mot de passe et renseigner une adresse e-mail.
    Si vous êtes comme beaucoup de monde, le couple e-mail / mot de passe est le même sur tous les sites ou presque.

    Je ne vais pas m’étendre sur cette faille de sécurité évidente (si un pirate informatique a accès à votre adresse e-mail ET surtout à votre mot de passe pour un site, il peut, il va essayer celui-ci sur d’autres sites).
    La logique voudrait que l’on utilise un mot de passe différent pour tous les sites mais je suppose que vous êtes comme moi : humain.e 😀 et donc si vous n’êtes pas adepte des moyens mnémotechniques plus ou moins bidons présentés sur Internet, la sécurité est plutôt moyenne concernant votre mot de passe, même si vous utilisez le minimum vital selon moi (et des experts en sécurité), à savoir utiliser un mélange de majuscule(s), minuscule(s), chiffre(s) et symbole(s).

    Alors que faire ?
    Il est possible sur de plus en plus de sites Internet de mettre en place une authentification multifactorielle, parfois appelée 2FA (2 Facteurs d’Authentification)
    A vos souhaits !
    Pour simplifier, en plus de vous connecter sur un site avec votre identifiant et votre mot de passe, il est possible de paramétrer votre compte pour qu’une autre donnée d’identification vous soit demandée, en général c’est un code envoyée soit sur votre adresse e-mail, soit par SMS soit via une application dédiée.

    Côté application dédiée, qui reste, d’après quelques lectures, la meilleure solution en terme de sécurité, il est souvent conseillé Google Authenticator, mais n’importe quelle application compatible disponible sur Google Play (je ne connais pas le magasin applications d’Apple, je vous laisse regarder) fera l’affaire, personnellement j’utilise Authy, pour plusieurs raisons :

    • sauvegarde automatique sur les serveurs de l’application (tiers de confiance ? mais c’est la seule application que j’ai testé qui possède une fonction de sauvegarde) avec mot de passe pour accéder à la restauration
    • peut demander un code PIN à l’ouverture (protection supplémentaire)
    • marche à 100 % lors du scan d’un QR code à l’écran avec mon smartphone (oui, c’est bizarre mais les autres applications déconnent)
    • la société propose une extension WordPress pour gérer ce genre d’authentification, la seule gratuite (c’est moi le produit ?) avec des codes de récupération

    Authy 2-Factor Authentication (Gratuit, Google Play) →

    Authy (Gratuit, App Store) →

    Pour les deux premières possibilité (e-mail et SMS), il suffit d’avoir son adresse e-mail renseignée et validée ou son numéro de téléphone mobile.

    Pour l’option applicative, c’est simple :

    • le site vous demande de scanner un QR code (ou de renseigner manuellement une suite de lettres et chiffres) avec l’application idoine
    • votre application enregistre le site et vous pouvez donc obtenir un code, souvent valable entre 30 secondes et 2 minutes
    • vous renseignez ce code sur le site qui valide la mise en place de cette forme d’authentification
    • à chaque fois que vous voudrez vous identifier sur ce site, il faudra entrer un code fourni par votre application via votre smartphone

    Certains sites permettent plusieurs options d’identification (e-mail et application par exemple), c’est à vous de choisir quoi mettre en place.

    Pour ce qui est de l’authentification par application, lors de la mise en place, le site doit normalement vous fournir des codes de secours à garder au chaud dans un endroit protégé car ces codes, valables une fois, permettent d’outrepasser l’application de votre smartphone et ne sont à utiliser qu’en cas de nécessité.

    Vous trouvez cette procédure contraignante ? Dites-vous qu’en 2018 vous avez de fortes chances pour que votre e-mail et votre mot de passe favori soit tous les deux dans les mains de pirates qui ont pénétré un site mal protégé !

    En bonus, je vous livre la liste des sites pour lesquels mon application Authy m’est indispensable :

    • Dropbox
    • GitHub
    • Facebook
    • Nextcloud
    • Google (et tous les sites lui appartenant)
    • Microsoft (idem que Google)
    • Electronic Arts
    • GitLab
    • Alwaysdata (mon hébergeur)
    • WordPress.com (compte professionnel)
    • ProtonMail
    • GBAtemp
    • Mastodon (instance mamot.fr)
    • Discord
    • LastPass
    • Kickstarter
    • Amazon
    • Humble Bundle
    • 1&1
    • ce blog
    • Firefox (compte sync)
    • DokuWiki (instance personnelle)

    Sans compter tous les sites qui envoient un code par e-mail ou SMS, je pense à Sony, PayPal, eBay, GOG ou Steam par exemple.

    On peut noter que les banques n’ont pas mis ce système en place, leur sécurité est pourrie avec un code à taper en cliquant sur des chiffres, c’est relativement facile à hacker… seuls les paiements sont sécurisés quand un commerçant met en place le protocole 3D-Sécure.

    Pour ce qui est des scripts installables sur un hébergeur, c’est assez aléatoire, le plus gros script de forum, phpBB, ne propose pas cette option, même en extension, d’autres l’ont inclut, idem pour les gros sites ceci dit.

    Pour conclure, je peux souligner le côté contraignant de devoir vérifier ses e-mails ou garder son téléphone chargé près de soi mais pour information, je reçois de temps en temps un e-mail avec un code d’authentification pour un site, ce qui sous-entend qu’un pirate essaye de s’identifier avec mon adresse e-mail et mon mot de passe !
    Je ne suis pas au courant des essais sur les sites où je possède un compte protégé par l’application de mon smartphone, mais je trouve que la sécurité vaut le coup de se protéger d’une façon supplémentaire !

  • Sunday 12 August 2018 - 07:50

    Cette année, vacances originales avec des menhirs et une visite de l’hôpital de Vannes.

    Cette année, j’ai décidé de planifier mes vacances de manière originale.
    J’ai commencé par avoir des chèques-vacances mais je ne les ai pas utilisé (trop facile !).

    Du coup, pour bien préparer mes vacances, j’ai attendu la dernière minute pour trouver un endroit où débarquer sachant que nous avions plusieurs critères :

    • lieu de villégiature inconnu mais pas trop loin de notre Normandie
    • piscine conséquente pour le fiston, voire centre aquatique avec toboggans)
    • prix dans nos cordes, donc moins de 500 € si possible

    Et l’Homme moderne inventa la réservation de dernière minute, où l’hôtelier réduit ses prix pour vendre ce qu’il reste de rêve.

    Je passe les détails mais j’ai réussi à trouver une réservation courant du mercredi au dimanche, fini le samedi au samedi de papa-maman, soit 3 jours entiers pour 4 nuits, c’est court mais le budget était correct pour un mobil-home 6 personnes, pour 2 adultes, un enfant et un bébé.

    Destination Carnac, le pays des menhirs en Bretagne sud, l’étranger quoi 😛 mais sans passeport 😀 et surtout seulement 4h de route.

    Côté transport, nos deux véhicules avaient besoin de maintenance, le fait que ma voiture soit choisie malgré un petit coffre mais un allume-cigares fonctionnel donc GPS téléphonique possible nous a valu une bonne partie de Tétris pour tout embarquer.

    Et nous voilà à bon port pour un peu moins de 5h pause du midi comprise, merci Waze.

    Waze - GPS, Cartes, Trafic & Navigation temps réel (Gratuit, Google Play) →

    Rien à redire sur le mobil-home, correct et aménageable pour dormir comme nous le souhaitions.
    Côté camping, la piscine était plutôt conséquente, je comprends d’ailleurs l’expression centre aquatique car en plus des 3 toboggans, il y avait plusieurs bassins dont un en intérieur.
    Pour plus de détails, je vous laisse regarder le site officiel et la fiche TripAdvisor.

    Pour ce qui est des visites, le hasard nous a fait condenser tout le vendredi, le jeudi étant plutôt consacré à la découverte du camping en lui-même : piscines et jeux gonflables, sous un beau soleil.

    Du coup, nous avons visité pour commencer le zoo de Pont-Scorff, près de Lorient.
    Plutôt chiche, avec des enclos relativement petits pour certains animaux, il ressemble plutôt à un parc animalier, comprendre une petite structure mais à presque 20 € par adulte et 13 € pour le fiston, c’est un rapport qualité/prix un peu faible, les commentaires sur TripAdvisor résument l’ensemble.

    Vu que la visite s’est terminée de bonne heure l’après-midi (nous visitons dès la fin de matinée en général pour croiser moins de touristes par exemple), nous avons voulu visiter le joli magasin de biscuit la Trinitaine, sur la route de Carnac.
    Rien à redire si ce n’est qu’il existe un magasin de la même enseigne à Cherbourg-en-Cotentin 😀 mais que l’extérieur de celui-ci est plus attirant, moins cependant que la biscuiterie de Sortosville-en-Beaumont.
    Idem pour les marchandises, peu diversifiées en dehors des biscuits et d’alcools mais nous avons quand même fait tourner l’économie locale !

    Enfin, vu que nous avions encore un peu de temps, nous avons voulu pousser les visites jusqu’à Carnac même, histoire de voir les menhirs qui font la renommée du lieu.
    Nous n’avons pas été déçus car les champs clôturés sont visibles de la route, je vous propose une vue aérienne et une vue de la voiture / de la route.

    Coup de chance, une visite guidée en petit train touristique, la dernière de la journée, était encore possible pour un prix raisonnable, 50 minutes de commentaires simples et des cailloux plein les yeux.

    Quelques vidéos tournées avec mon smartphone durant la visite en petit train, pouces bleus toussa

    Bref, des vacances ordinaires.

    Samedi matin, au réveil, douleur au ventre côté droit à hauteur du nombril, plutôt tenace (comprendre malgré le paracétamol / ibuprofène) et en fin de journée, j’ai décidé de laisser femme et enfants pour rejoindre la maison médicale d’urgence ouverte les soirs et week-ends, à 20 minutes de route.

    Suspicion d’appendicite, donc besoin d’examens complémentaires donc direction le CHU Chubert de Vannes (encore 20 minutes de route, merci la navigation Google), service des urgences, 6h d’attente à 19h, je finis sur un brancard, l’image en une est représentative, tirée d’un article de Ouest-France.

    Je la fait courte : opération le lendemain dimanche à 9h30, sortie le lundi à la même heure, 3 cicatrices, un peu mal au ventre, ma femme qui a tout géré dans l’urgence elle aussi (pas de voiture, la location prenait fin le dimanche, merci au camping de nous avoir gardé à petit prix une nuit supplémentaire).

  • Friday 13 July 2018 - 12:19
    Cette semaine, j’ai voulu formater une carte microSD sous Linux, j’ai réussi, après avoir formaté auparavant mon deuxième disque dur ! Il y a quelques jours, j’ai voulu formater une carte microSD en ligne de commande, vu que lorsque l’on bricole des Raspberry Pi ou des installations Linux, il est possible de se retrouver avec des agencements de partitions plutôt… insolites. Du coup, le plus simple est de faire sauter la table de partition avec la commande suivante :
    sudo dd if=/dev/zero of=/dev/sdb bs=1M count=1
    Évidemment, vous devez remplacer /dev/sdb par le chemin vers votre périphérique à formater, que vous obtenez avec un simple :
    sudo fdisk -l
    Il y a quelques semaines, j’ai remplacé le lecteur optique interne de mon ordinateur portable par un disque dur (merci Dell), qui a donc pris la suite du disque dur principal qui était logiquement en /dev/sda/. Vous sentez venir la grosse bêtise ? J’ai oublié de changer le chemin de formatage. Plusieurs centaines de Go de fichiers ont disparu en quelques secondes. De tout et de rien, du retrouvable comme du perdu à jamais… J’ai tenté d’utiliser, sous Windows 10, le logiciel Recuva, qui est assez puissant et m’a bien retrouver des dizaines de milliers de fichiers supprimés, mais la restauration est en vrac à la racine, c’est impossible de trier ensuite donc j’ai laissé tomber.
    Logiciel Recuva sous Windows
    Logiciel Recuva sous Windows
    Du coup, après la fois où j’ai retenu la leçon en oubliant de sauvegarder AVANT de formater un disque dur, je vais tâcher de retenir celle qui dit qu’il faut faire attention à ce que l’on formate 😳 ! Mise à jour : lire une suite de ce billet chez Lokoyote
  • Saturday 16 June 2018 - 13:41

    J’ai découvert une petite pépite récemment, mais je ne sais pas dans quoi la classer : jeu vidéo ou film interactif ?

    Lors d’une promotion sur magasin de jeux vidéo Sony (le PlayStation Store quoi), j’ai découvert un film interactif, c’est-à-dire un jeu vidéo où vous pouvez donner des directions scénaristiques aux animations filmées avec de vrais acteurs.

    Le scénario du jeu est assez simple (merci Jeuxvideo.com) :

    Late Shift est un jeu en Full Motion Video (FMV). Le titre prend la forme d’un thriller dans lequel un étudiant en mathématiques est contraint de participer à un braquage et doit ensuite tenter de prouver son innocence. De multiples embranchements scénaristiques sont proposés ainsi que plusieurs fins.

    Le genre n’est pas jeune mais en 2018, moi qui suis fan de jeux d’aventure (comprendre de jeux vidéo avec un scénario plus important que les scènes d’action), je suis un peu resté scotché devant la réalisation.

    Difficile de dire en effet s’il s’agit d’un simple film auquel on a ajouté la possibilité au spectateur de changer un peu l’histoire ou bien s’il s’agit d’un jeu vidéo duquel aurait été supprimé toutes les possibilité d’interaction basiques.
    Il est à noter que ce projet a été présenté lors de différents festivals de films indépendants…

    Moi qui adore les jeux vidéo réalisés par Quantic Dream, malgré la découverte de la culture toxique de l’entreprise récemment, je trouve que l’on arrive au paroxysme du genre.

    Côté film, les acteurs, la musique, le découpage des scènes et tout ce qu’il est possible de juger est bien fait à mon sens, donc pour 4,99 €, j’ai trouvé l’expérience bien faite et très prenante.

    Je vous laisse regarder la bande-annonce :

  • Monday 04 June 2018 - 11:29

    Mes 3 billets les plus lus :

    Mon meilleur “fournisseur” de visiteurs : http://frederic.bezies.free.fr/blog/

  • Tuesday 09 May 2017 - 09:48

    Canonical a eu la bonne idée, attendue, de sortir une nouvelle version d’Ubuntu, la 17.04 (rappel : xx = année et yy = mois, sachant que pour l’instant, Ubuntu sort en avril et octobre, donc je vous laisse trouver le prochain numéro de version) joliment nommée Zesty Zapus.

    Comme à chaque mise à jour d’Ubuntu, je préfère formater et réinstaller proprement (syndrome de la nostalgie windowsienne ?) donc voici les quelques opérations effectuées :

    • copie du contenu du répertoire utilisateur (/home) sur un support externe (ne pas oublier les dossiers et fichiers cachés accessibles via CTRL + H dans le navigateur de fichiers Nautilus) en faisant le tri AVANT (j’ai quand même environ 70 Go à transférer en USB2, merci Nextcloud et le répertoire des téléchargements)
    • téléchargement et création d’une clef USB de démarrage avec la dernière ISO d’Ubuntu (Desktop 64 bits)
    • démarrage de l’ordinateur sur la clef USB et installation en formatant juste la partition déjà en ext4

    Une fois Ubuntu installé, je choisis d’activer les dépôts « Partenaires » et « Développement » (backport) puis je refais une mise à jour avant de redémarrer.

    J’installe en vrac les logiciels suivants :

    • Java 8
    • qBittorrent (en supprimant Transmission)
    • p7zip-full (support des archives compressées en 7z)
    • Pidgin + plugin Facebook
    • Nextcloud
    • Gdebi (gdebi)
    • Chromium (chromium-browser)
    • youtube-dl à jour
    • Filezilla
    • (autres à venir si je m’en souviens)

    J’ai noté que le bug de l’icône Wi-Fi transformé en ethernet après une mise en veille via l’abaissement de l’écran semble résolu depuis… je ne sais pas quand.

    La prochaine mise à jour d’Ubuntu sera sûrement plus rocambolesque, vu qu’Unity a été abandonné et que j’ai testé Ubuntu version GNOME Shell… sans aimer.

  • Monday 27 February 2017 - 13:54

    J’ai rencontré un bug sous Ubuntu 16.10 : les logiciels non maximisés s’ouvraient sur le côté gauche de l’écran mais au lieu d’être collés au lanceur, situé à gauche, ils se collaient au bord gauche de l’écran.

    Bonjour la lisibilité et les erreurs de manipulations, notamment pour fermer lesdits logiciels avec la croix en haut à gauche.

    Voici les 2 captures d’écran que j’ai réalisé pour comprendre le problème :

    Terminal Gparted

    Que faire ?

    J’ai d’abord interrogé Google, sans succès, n’ayant pas identifié l’origine du problème, celui-ci étant survenu du jour au lendemain, peut-être après une mise à jour foireuse.

    Réflexe : demander de l’aide sur le forum du principal site francophone sur Ubuntu.
    Une fois arrivé sur le site, je remarque un lien « Support interactif« .
    Intrigué, j’ai cliqué dessus pour arriver sur un canal IRC, via une applet webchat.
    Vous pouvez le voir en arrière-plan des deux images ci-dessus.

    En gros, j’ai posé une question et résolu le problème : remise à zéro de la configuration de Compiz en suivant les instructions de cette page : https://itsfoss.com/how-to-reset-unity-and-compiz-in-ubuntu-12-10/

    Si je n’avais pas eu de réponse (fréquent sur IRC d’après mon expérience personnelle), j’aurai tenté le forum francophone cité plus haut, voire le forum principal en anglais, malgré un souci d’identification.

    Si vous êtes sur Debian, en dehors du fait que les utilisateurs Debian n’ont pas besoin d’aide en général car plus avancés que de simples utilisateurs, vous pouvez essayer Debian-facile.

    Et dans la vie réelle ?
    A part l’excellente idée jamais mise en avant de Parrain-Linux, je ne vois pas.
    Peut-être existe-t’il un Groupe d’Utilisateurs Linux (LUG) dans votre ville, mais comme toute rencontre réelle, c’est plus long pour se dépanner, sans garanties de réussite.

    On connaissait tous un kissikoné sous Windows XP ou Windows 7.
    Windows 10 plante moins… mais il plante quand même, hors le nombre de personnes pouvant dépanner rapidement à drastiquement diminué, soit pour aller sous Linux, soit pour rester sous Windows 7, soit par manque de motivation (syndrome « Je ne suis pas une hotline« ).

    Je ne sais pas si macOS plante, mais j’ai l’impression que le système roule tout seul.
    A quel prix ?
    J’avoue que j’aimerais bien tester un peu beaucoup ce système sur du matériel Apple.
    Un jour peut-être ?

    En attendant, Linux ou Windows sont voués à être liés au fameux Système D.