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  • Thursday 09 November 2023 - 18:01
    Installés le 25 octobre, sur décision du préfet du Nord, deux nouveaux radars automatiques sont sortis de terre entre les glissières de sécurité de l’autoroute qui relie la métropole lilloise au Valenciennois. Ils flasheront bientôt, dans les deux sens, les conducteurs et les pilotes trop pressés sur cette portion d’autoroute limitée à 130 km/h. « L’État cherche actuellement à déploye...
  • Thursday 09 November 2023 - 12:58
  • Thursday 09 November 2023 - 12:36

    La cuisson à la plancha est une méthode de cuisson en plein essor qui gagne en popularité chez les individus qui se soucient à la fois de leur santé et de la saveur des aliments. Cette technique consiste à cuire les aliments sur une plaque de cuisson en métal, généralement en acier, chauffée à une température élevée.

    Avantages de la cuisson à la plancha en termes de saveur et de santé

    Cuisiner à la plancha offre plusieurs avantages, principalement au niveau de la saveur. Elle permet, en effet, de préserver la saveur naturelle des aliments en les saisissant rapidement à haute température, ce qui les rend croustillants à l’extérieur et juteux à l’intérieur. La plancha assure d’ailleurs une répartition uniforme de la chaleur, ce qui permet une cuisson homogène des aliments. Elle permet aussi de cuisiner une variété d’aliments, tels que viandes, poissons, légumes et fruits de mer, sur une seule surface de cuisson. Par la suite, la cuisson à la plancha nécessite moins de matières grasses, car l’excédent de graisse s’écoule dans le bac de récupération, ce qui rend la cuisson saine.

    Comme la cuisson à la plancha est rapide, elle permet de conserver davantage de nutriments dans les aliments par rapport à des méthodes de cuisson plus longues. La plancha chauffe aussi rapidement, ce qui permet de cuisiner rapidement, idéal pour des repas rapides. En plus de préserver les saveurs des aliments, la plancha offre une méthode de cuisson conviviale qui permet de préparer des repas en plein air et de partager de délicieux plats avec ses proches. Contrairement au barbecue traditionnel, la plancha produit peu de fumée, c’est donc une option adaptée aux espaces restreints.

    Avantages de la plancha au niveau du nettoyage

    La plancha présente également plusieurs avantages en ce qui concerne le nettoyage facile. La plupart des planchas sont équipées d’une surface antiadhésive, cela facilite grandement le nettoyage, car les aliments ont moins tendance à coller. La plupart des planchas sont aussi dotées d’un bac de récupération amovible pour les graisses et les jus de cuisson. Cela évite que ces liquides ne brûlent sur la surface de cuisson et simplifie le nettoyage. Il est d’ailleurs possible de nettoyer la plancha immédiatement après la cuisson tant qu’elle est encore chaude. Cela permet de déloger plus facilement les résidus d’aliments et de graisses.

    La plancha a aussi tendance à produire moins d’odeurs et de fumée, ce qui réduit le risque d’accumulation de dépôts graisseux difficiles à nettoyer. En effectuant un nettoyage régulier et en évacuant les résidus de graisses, on peut prolonger la durée de vie de la plancha et maintenir sa performance. Il est également possible d’utiliser une housse plancha afin d’en préserver la propreté. En effet, la housse empêche les saletés, les feuilles mortes et d’autres débris de s’accumuler sur la surface de cuisson, ce qui simplifie grandement le nettoyage avant chaque utilisation. En évitant l’exposition constante à l’humidité, une housse offre une protection optimale contre la formation de rouille sur les composants en acier inoxydable de la plancha.

  • Wednesday 08 November 2023 - 07:46

    Interview FChapaveire

    Pour fêter nos 25 ans d'innovation, nous avons eu l'opportunité unique d'échanger avec le fondateur de Brioude Internet, Frank Chapavaire. Son histoire est celle d'une passion transformée en succès numérique. Découvrez cette interview où il partage les moments clés de notre voyage digital.  

    Qu'est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans le monde du référencement à une époque où c'était encore un concept naissant en France ?

    En 1996, j’occupais le poste de cuisinier pour l'Éducation nationale, ma passion pour la pêche m'a guidé vers la création d'un site web, à une période où Internet n'en était qu'à ses balbutiements, se composant surtout de texte et de quelques images. Après avoir appris à créer ce site, je me suis concentré sur l'objectif d'y attirer des visiteurs, en utilisant les compteurs disponibles à l'époque pour suivre le trafic. Je me suis alors demandé comment augmenter la fréquentation et mes recherches m'ont mené vers les annuaires en ligne comme Yahoo et Nomade. Y être référencé était nécessaire pour attirer des visiteurs. C'est ainsi que j'ai développé une passion pour le référencement, qui à l'époque se résumait à s'inscrire dans ces annuaires pour gagner en visibilité. Avec l'émergence des moteurs de recherche, le référencement a pris une dimension plus technique, ce qui a renforcé mon intérêt pour le domaine.  J'ai appris en autodidacte et me suis passionné pour ce secteur, qui ne comptait alors que quelques acteurs spécialisés tels que Netbooster ou Referenceur.com.  

    Pouvez-vous nous parler de vos motivations initiales pour créer Brioude Internet ? 

    Mon impulsion première pour créer Brioude Internet résidait dans l'attrait du défi. Il s'agissait de partir de rien et de se lancer dans un secteur inconnu. Je voulais tester mes capacités et voir si je pouvais réussir dans ce domaine. Quitter un poste stable dans l'éducation nationale, où ma carrière semblait toute tracée, n'a pas été une décision facile. J'ai dû peser le risque de m'engager vers une voie incertaine, sans garantie de succès ni certitude que le numérique n'était pas qu'une tendance éphémère. Le véritable moteur de cette aventure était donc le challenge lui-même.  

    Comment avez-vous géré les défis et les incertitudes lors de la création de Brioude Internet ?

    Pour surmonter les défis et incertitudes de la création de Brioude Internet, j'ai rapidement compris que je ne pouvais pas tout faire seul. Face à des enjeux majeurs, je me suis entouré de personnes hautement qualifiées. François Gayte, mon associé et gérant de la société de comptabilité que j'avais engagée dès les débuts, a été un pilier pour la gestion d'entreprise. Vincent Vermersch, en tant que responsable du développement, et Bastien Veysseyre, l'un de mes premiers employés, ont été des atouts précieux. En me dotant d'une équipe compétente, j'ai pu partager le poids de la gestion d'une entreprise qui s'est développée rapidement. Seul au départ, l'entreprise s'est étoffée graduellement, passant de quelques employés à une soixantaine en France, répartis sur les 3 pôles (Brioude, Paris et Lyon) plus vingt-cinq en Roumanie. Cependant, le défi le plus important a été la perte de notre principal client, en 2006, qui représentait plus de 60% de notre chiffre d'affaires. Le groupe qui avait racheté ce client, souhaitait également acquérir Brioude Internet, mais j'ai refusé la proposition, convaincu que cela ne serait pas dans l'intérêt à long terme des emplois chez Brioude.  

    Qu'est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans un nouveau domaine ?

    Après mon départ, j'ai créé Beestick, une entreprise en Roumanie dans le secteur de la décoration, toujours axée sur le e-commerce. Nous nous sommes spécialisés dans les stickers décoratifs et sommes rapidement devenus leaders sur le marché roumain. Avec plus de 350 000 fans sur Facebook, j'ai aussi exploré le monde des réseaux sociaux, qui étaient relativement nouveaux à l'époque. Dix ans plus tard, l'envie de changement s'est de nouveau manifestée. Nous avons alors cédé la marque, bien que nous en soyons toujours propriétaires, et une autre société en assure désormais la gestion. Finalement, j'ai fait un retour aux sources à Brioude, en revenant dans le domaine de l'hôtellerie, mon métier d'origine, et en fondant les Cabanes Châteaux du Domaine le Peydébé. On peut dire que la boucle est bouclée.  
    cabanes chateaux brioude

    Comment les compétences et les expériences acquises chez Brioude Internet ont-elles influencé ou aidé dans votre nouvelle aventure ?

    Les compétences en webmarketing, l'achat de mots-clés, le SEO, la création de contenus et de sites internet que j'ai développées chez Brioude Internet sont devenues des atouts majeurs dans ma nouvelle entreprise. Cette expertise me permet de gérer quasiment toute la présence en ligne par moi-même sans dépendre d'agences extérieures ou de recruter du personnel spécifique. Cette autonomie se traduit par une plus grande réactivité et une capacité à attirer des milliers de visiteurs sur nos sites web. Ces compétences sont particulièrement bénéfiques dans le secteur du tourisme, où l'usage des réseaux sociaux est un puissant levier pour générer un trafic conséquent. En outre, mon expérience chez Brioude Internet m'a permis d'acquérir des connaissances en programmation, notamment en PHP, dans un contexte où la création de sites internet partait de zéro et exigeait une maîtrise du code. Bien que des outils actuels comme WordPress et Wix facilitent la création de sites performants sans compétences techniques approfondies, c'est cette riche expérience de plus de 20 ans qui me permet de gérer de manière indépendante et efficace toute la dimension internet de mes projets actuels.  

    Y a-t-il des leçons ou des principes du monde du référencement que vous appliquez encore dans votre domaine actuel ?

    Dans mon domaine actuel, je continue d'appliquer la leçon de persévérance et de ne jamais abandonner, ce qui est primordial surtout au début d'une entreprise face aux multiples défis. L'importance de l'autoformation est aussi un principe que je garde en tête, surtout dans le monde du web où les choses évoluent à une vitesse fulgurante. Il faut se tenir informé et être prêt à travailler bien au-delà des horaires standards, en particulier lorsqu'on lance sa propre entreprise. Et un des principes les plus importants pour moi, hérité du référencement, c'est de toujours viser la satisfaction du client. Si on oriente nos efforts dans cette direction, je suis convaincu que tout projet finira par porter ses fruits, même si cela prend du temps à se concrétiser.  

    Comment décririez-vous la transition d'être à la tête d'une entreprise pionnière comme Brioude Internet à poursuivre une nouvelle passion ? Est-ce si différent ?

    La transition de la direction de Brioude Internet vers le secteur de l'hôtellerie avec mon épouse ne s'est pas révélée être un grand écart pour moi, car l'innovation reste centrale dans nos activités. Nous gérons ensemble le Domaine des Cabanes Châteaux, un ensemble de trois hébergements insolites haut de gamme situés à proximité de Brioude.  La grande différence par rapport à Brioude Internet, c'est le contact physique quotidien que j'entretiens avec les clients. Cependant, le point commun avec mes années chez Brioude Internet réside dans l'importance fondamentale que je place sur la satisfaction clientèle. Comme pour les défis de tarification dans l'hôtellerie, où nous avons réussi à positionner notre offre à un prix bien supérieur à la moyenne locale, notre succès se traduit par un taux de remplissage de plus de 90% à l'année. Cette réussite, je la dois à l'innovation constante, une philosophie que j'ai conservée depuis mes débuts sur Internet.  

    Quels sont vos projets ou aspirations pour l'avenir ?

    À l'approche de mes 52 ans, je perçois le Domaine des Cabanes Châteaux comme probablement mon ultime entreprise. Cependant, l'ambition de croissance demeure. J'envisage de développer le concept en créant un ou deux autres domaines similaires dans différentes régions de France. L'idée serait ensuite de recruter des gestionnaires pour les nouveaux établissements et de superviser l'ensemble de plus haut, avec pour objectif de former un petit groupe hôtelier. Cela représenterait un passage à une échelle supérieure, tout en maintenant l'excellence et la singularité qui caractérisent le domaine actuel.  

      Publié le 08/11/2023

    L’article Innover et Réinventer : le parcours de Frank Chapavaire, fondateur de Brioude Internet est apparu en premier sur Brioude Internet.

  • Monday 06 November 2023 - 19:11
    Des aurores boréales ont été observées dans la nuit du 5 au 6novembre dans toute la France et notamment sur la Côte d’Opale. Le ciela offert à des chasseurs d’images encore de superbes clichés. Une situation liée à une tempête géomagnétique qui a frappé la Terre, résultante d’une vague de particules solaires. Alors forcément à Douai et dans le Tournaisis, certains ont bien cru ...
  • Monday 06 November 2023 - 14:17

    A partir de 11h25 ce lundi 6 novembre, les femmes en France travaillent « gratuitement », selon la newsletter « Les Glorieuses » qui lutte contre les inégalités entre les sexes. L’écart de salaires constaté par Eurostat en France entre les hommes et les femmes était de 15,4 % en 2021. Converti en jours ouvrés, cela équivaudrait à un peu moins de 39 jours – soit près de deux mois de travail offerts, d’après le média féministe .
    Dessin de Sié pour Urtikan.net

    Retrouvez les dessins de Sié sur Urtikan.net .
  • Monday 06 November 2023 - 11:08
    La Suisse, pays symbole de richesses, de montagnes, de neutralité et autres, nous réserve de nombreuses surprises et découverte. Le petit article d'aujourd'hui va nous faire découvrir ( ou redécouvrir ) une entreprise d'orfèvrerie qui connut de belles heures de gloire en devenant, notamment, fournisseur des Palaces et Grands Hôtels de ce Monde ..
    Dans ce Domaine de l'hôtellerie de Luxe, une entreprise suisse s'est distinguée pendant de nombreuses années en fabricant des pièces de forme en argent ou métal argenté de très bonne facture et de très grande qualité: l'Art de la Table était le domaine de l'orfèvrerie BEARD située dans la ville de Montreux.

    La petite histoire de H. Béard S. A. Montreux (Suisse) : Fabrique d'argenterie et d'articles en acier inoxydable.

    ( bref résumé ... ) Béard est une société de vente d’équipements hôteliers. Elle propose des couteaux, des cuillères, des fourchettes, de la verrerie, de la porcelaine, des assiettes et des articles de table et de cuisine.
    orfèvrerie Béard Montreux
    orfèvrerie Béard Montreux : poinçons de marque
    Fondée en 1907 à l’aube du grand boom de l’industrie touristique montreusienne, par Noël Béard, l’entreprise familiale aura traversé le XXe siècle, s’adaptant à toutes les évolutions du monde de l’hôtellerie. Dès les années 1930, elle connaît un essor considérable, notamment grâce à une invention du fils Henri, permettant de fabriquer une argenterie plus solide, capable de supporter l’usage intensif qu’en font les professionnels. En 1948, l’entreprise devenue société anonyme inaugure son usine de Clarens, et devient alors le fleuron industriel de Montreux.

    La Famille Béard .

    Famille d'industriels de Montreux. Catholique, originaire de Lavour (Ain, F), établie à Lausanne en 1880, bourgeoise de Montreux/Châtelard dès 1934.
    Noël (1849-1932) ouvre en 1888 à Montreux un magasin de porcelaine et verrerie.
    Son fils Henri (1877-1953) ajoute l'argenterie à l'entreprise familiale en 1907, répondant ainsi à une forte demande de l'hôtellerie lémanique.
    Des ateliers artisanaux de fabrication et de réparation, on passe en 1947 au stade industriel, avec l'ouverture d'une usine à Clarens. Centres de distribution ouverts à Zurich et Genève. La société, devenue H. Béard SA en 1944, se diversifie dans la production de matériel de cuisine.
    Noël (1901-1986) crée en 1958 la première usine à l'étranger, au Caire, puis une autre à Nice en 1972 (Béard France SA), qui ouvrira des bureaux à Paris, Bruxelles et en Allemagne. Il fut conseiller communal (législatif, 1954-1961) et abbé-président des Echarpes blanches de Montreux. L'entreprise, dirigée en 1994 par la quatrième génération, Michel et Jean-Noël (décès 2000), occupait 150 ouvriers en 1962 à Clarens (usine fermée en 2001) et Montreux, 106 personnes en 1994, 60 en 2000. Elle est vendue à cette date à une société piémontaise, Paderno S.r.l.

    Béard SA en quelques dates ...

    1907 Fondation de la société par Noël Béard. 1944 Béard devient une société anonyme. 1947 Inauguration de la nouvelle usine à Clarens. 1947 Désaffectation de la l’ancienne fabrique de l’avenue des Alpes à Montreux 1950 Première exportation vers le Moyen-Orient. 1967 Création du magasin de l’avenue du Casino. 1972 Deuxième extension du site de Clarens. 2000 Rachat de Béard SA par la société italienne Sambonet Paderno. 2001 Fin des activités de production à l’usine de Clarens. La vente de produits finis (porcelaine, verrerie, couverts, etc. ) se poursuit. 2006 Le nom «Béard» est cédé à une entreprise basée en Suisse alémanique qui devient Béard AG. L’activité commerciale est, elle, vendue à Berndorf. 2007 Le bâtiment est vidé. 2011 Projet de transformation de l’usine en EMS.
    Ces considérations nous font mieux mesurer le chemin parcouru depuis 1907, année de sa fondation, à nos jours, par la Fabrique d'argenterie H . Béard S.A.
    Et au moment où l'entreprise entre allègrement dans sa cinquante-et-unième année d'existence, il nous plaît de jeter un regard sur le passé.
    Henri Béard, fondateur de la maison, travaillait avec son père dans la porcelaine et la verrerie quand il décida, en 1906, de se vouer à l'argenterie. A l'origine, il s'adjoignit deux collaborateurs, un orfèvre et un polisseur-galvaniseur, avec lesquels il s'employa à développer son entreprise. De familiale et artisanale qu'elle était à ses débuts, celle-ci franchit les étapes d'une extension rapide, élargissant d'année en année son champ d’activité, multipliant ses produits et sa clientèle, sans craindre les innovations qui devaient conditionner son développement, dans les domaines de l'argenterie, de la porcelaine et de la verrerie.
    En 1932, Henri Béard remettait la direction de la Fabrique à ses fils Noël et Henry, après des années de labeur intelligent et fécond. Ses successeurs s'efforcèrent dès lors de suivre la voie pleine de promesses qu'il leur avait tracée.
    Service à Thé - Café
    Service à Thé - Café : une excellente qualité !!!
    En 1939, l'Exposition nationale de Zurich ouvrit de nouveaux horizons à l'entreprise, qui se vit confier la grande tâche d'équiper les restaurants de la Société suisse des hôteliers, de la Société suisse des cafetiers et restaurateurs et de la Société suisse des confiseurs, ainsi que de plusieurs autres groupements représentés à la magnifique « Landi » . Dès lors, la maison H. Béard S.A. prend un essor remarquable et, la guerre de 1939 à 1945 ayant pris fin, de riantes perspectives s'offrent à l'entreprise montreusienne.
    En 1944, à la suite du départ de M. Henry Béard fils, qui décide de faire carrière dans l'hôtellerie, la maison devient une société anonyme dont M. Noël Béard assume la direction.
    En 1948, nouvelle étape importante, c'est l'inauguration de la nouvelle usine de Clarens, construction rationnelle dans laquelle de nombreux employés et ouvriers vont pouvoir se consacrer, en collaborateurs précieux, au développement de l'entreprise. Ces locaux, qui représentent un cube de vingt-trois mille mètres, sont dotés des installations les plus modernes. Des salles d'exposition complètent les ateliers et les bureaux, offrant ainsi l'occasion au client de faire son choix dans les meilleures conditions.

    BEARD : son évolution et sa rencontre avec l'hôtellerie de luxe.

    On peut alors mesurer le chemin parcouru depuis 1907 en jetant un regard sur les anciens ateliers de l'avenue des Alpes à Montreux.
    Entre temps, une prospection suivie a ouvert de nouveaux débouchés aux nombreux produits sortis de l'usine. L'argenterie Béard, notamment, connaît un grand succès et on ne compte plus les établissements publics, hôtels, restaurants, tea-rooms, voire cliniques et hôpitaux, de Suisse et de l'étranger, qui sont équipés avec les modèles si divers de la maison montreusienne.
    Au nombre des réalisations dont la Fabrique H.Béard S.A. peut être particulièrement fière, mentionnons dans le domaine de l'hôtellerie l’installation complète des grands palaces étrangers que sont l' «Istanbul Hilton » à Istanbul, I'« El Mansour » à Casablanca, « Shepheard's » et « Continental » au Caire, « Capitole », « Commodore » et « Riviera » à Beyrouth, le « New Hôtel » à Damas et le nouveau " Semiramis" à Bagdad.
    Monogramme HC
    Monogramme HC : Hôtel le Crillon ( Paris )
    Ces succès n'ont pu être obtenus qu'à 1 suite de l'appui et des recommandations de nos estimés clients suisses, auxquels N.Béard adresse personnellement ici ses sentiments de vive reconnaissance.
    Mais la réputation de H. Béard S.A. est aussi fondée sur la fabrication d'articles de ménage, utilitaires ou décorations, d'usage courant ou luxueux, qui sont vendus dans tout notre pays et à l' étranger.
    D'importantes livraisons comme celles du Tir fédéral de Lausanne en 1954 et de l'Hospes en 1954, à Berne, font date dans l'histoire de la maison montreusienne, qui développe parallèlement une organisation de vente perfectionnée, notamment par l'ouverture d'une agence générale à Zurich et de bureaux de vente avec salles d'exposition à Genève et à Lucerne.
    Le Commissariat général de la Suisse près l'Exposition universelle et internationale de Bruxelles 1958 a chargé H.Béard S.A. de l'équipement du Restaurant Suisse. Il s'agit là d'un succès international de notre industrie suisse de l'argenterie.
    En dehors de ces fabrications, H.Béard S.A. réalise un chiffre d' affaires considérable en porc laine décorée, verrerie et batterie de cuisine pour hôtels et restaurants, et compte parmi les principaux fournisseurs du pays.
    Élément important de l'économie montreusienne, la Fabrique H.Béard S.A. a conquis une place en vue au nombre des industries d'exportation de notre pays. N'est-elle pas la plus importante fabrique d'argenterie de Suisse ?
    Sous l'impulsion de son directeur actuel, Noël Béard, qui sera bientôt aidé dans sa tâche par ses fils Michel et Jean-Noël, elle doit poursuivre son développement si heureusement amorcé par les devanciers, grâce à l'appui qu'elle a trouvé auprès des hôteliers et restaurateurs vaudois et valaisans, base de sa clientèle, et en Suisse en général où elle a été agréée en qualité de digne représentante de l'industrie romande.
    Entreprise symbolique
    La personnalisation devient l’une des marques de fabrique de Béard, qui constitue avec le temps un stock de milliers de poinçons aux initiales d’hôtels de luxe du monde entier. Ainsi que ceux des compagnies aériennes. Cinq ouvriers de l’usine travaillent par exemple pendant plusieurs années exclusivement pour Swissair, qui a alors pour habitude d’offrir des couverts en argent à ses clients de première classe.
    A son apogée, Béard SA emploie quelque 200 personnes sur son site de Clarens, gère une usine en France, travaille en étroite collaboration avec une autre en Egypte – pour toucher les très protectionnistes marchés du Maghreb –, et des lieux d’exposition à travers toute l’Europe. Parallèlement à l’activité de production et vente d’argenterie, le groupe distribue également de la vaisselle haut de gamme, toujours pour des clients professionnels. Dès 1967, un magasin voué aux arts de la table devient en outre la vitrine publique de la société, au centre de Montreux.
    Mais peu à peu, l’Europe se détourne de l’argenterie, question d’évolution dans le service, mais aussi de coûts. «L’argent demande un entretien constant, pour éviter qu’il ne noircisse. Le Lausanne Palace avait ainsi à l’époque un argentier, qui ne faisait que ça toute la journée», explique Jean-Claude Rey-Mermet. La société s’adapte donc, et se tourne toujours plus vers les palaces du Moyen-Orient et de l’Asie, friands de luxe. Mais les arrière-petits-fils du fondateur, Jean-Noël et Michel, arrivés aux manettes en 1986, décident à la fin des années 1990 de vendre la société. C’est le géant italien Sambonet Paderno qui s’en porte acquéreur en 2000, et, dès l’année suivante, rapatrie la production vers son site de la région milanaise.
    Jusqu'en 2000, la maison Béard SA, reste indépendante sous la Direction des membres de la famille, Ils vendent en 2000 leur capital en actions au groupe italien Paderno Sambonet. Groupe spécialisé dans la fabrication des couverts de table, articles de service et de cuisine servant hôtels, restaurants, collectivités etc. Le nom de Béard SA change en Sambonet Béard SA.
    Au début de l'année 2007 Berndorf a repris l'activité commerciale de Sambonet Béard en Suisse et devient distributeur exclusif des marques Béard et Sambonet pour la Suisse. En conséquence Berndorf a établi une succursale propre pour la Suisse romande au domicile de l'ancienne société Béard SA à Clarens.
    Avec la transformation du bâtiment en EMS, qui devait s’achever à l’automne 2011, une page importante de l’histoire économique montreusienne sera définitivement tournée.
    La dernière " reprise " : Créée en 1998, la société E.B.H., digne successeur de BEARD France, seule filiale créée par BEARD Montreux – Suisse- à Nice en 1971, reste fidèle à la création de pièces d’orfèvrerie fabriquées dans nos ateliers en France et en Italie.
    © refOK.fr - duplication interdite
  • Monday 06 November 2023 - 10:41
    Orfèvrerie Suisse
    Orfèvrerie Suisse : BEARD à Montreux
    Si le Suisse est connue mondialement pour la qualité de son horlogerie, il faut aussi savoir que cette méticulosité s'est aussi distinguée dans d'autres branche du ' luxe ', notamment dans l'orfèvrerie, chose que nous ignorons souvent ...

    L'orfèvrerie Béard de Montreux : qualité et luxe ' à la suisse '

    Cette orfèvrerie BEARD a été fondée en 1907 à Montreux, en Suisse, par Noël Béard.
    Dès les années 1930, elle connaît un essor considérable, notamment grâce à une invention du fils Henri, permettant de fabriquer une argenterie plus solide, capable de supporter l’usage intensif qu’en font les professionnels. En 1948, l’entreprise devenue société anonyme inaugure son usine de Clarens, et devient alors le fleuron industriel de Montreux. Cette marque fut reprise en 1998, par la société E.B.H., digne successeur de BEARD France, seule filiale créée par BEARD Montreux – Suisse- à Nice en 1971 ...

    Fournisseur des grands Hôtels et Palaces du Monde entier.

    Un lot qui est à la fois une superbe pièce d'orfèvrerie, mais également une partie de l'histoire de l'orfèvrerie SUISSE au travers de la marque Béard.
    RARE : service complet (Thé / café sur plateau ) réalisée par la maison " BEARD ", orfèvres à Montreux ( SUISSE ), spécialisée à cette époque dans les production pour l'hôtellerie de luxe ou de riches particuliers.
    Toutes ces commandes et modèles sont 100% réalisés sur commande et il est bien rare d'en retrouver en tel état !
    Ici toutes les pièces portent un monogramme " CH " qui semblerait correspondre à l'un des hôtels les plus connus de Paris et du Monde : L'Hôtel Crillon (HC) de Paris.

    Orfèvrerie BEARD, Montreux - Service thé-café art déco .

    Il comprend pichet, théière, cafetière, sucrier, pot à lait et plateau, à décor d'un monogramme ( CH ou HC ).
    Ce lot est à la fois une superbe pièce d'orfèvrerie, mais également une partie de l'histoire de l'orfèvrerie SUISSE au travers de la marque Beard.
    caractéristiques :
    - plateau : 35 x 1,5 cm / 850 grammes
    - grand pot : 15,5 x 11 x 13 cm / 600 grammes
    - pot avec couvercle : 17,5 x 8 x 12 cm / 660 grammes
    - pot avec couvercle : 14,5 x 6,5 x 12 cm / 505 grammes
    - petit pot à lait : 10 x 5,5 x 6 cm / 215 grammes
    - sucrier couvert : 15 x 7,5 x 4,5 cm / 165 grammes
    Une fabrication en Métal argenté, de fort belle facture, lourde, épaisse et solide, dont tous les objets comportent, en creux sur leurs dessous, les poinçons " Orfèvrerie BEARD, Montreux " et parfois grammage, numéro, capacité en cl.
    état : excellent état état pour l'ensemble avec les traditionnelles marques d'usages et du passage du temps. ( petit coup de chiffon à donner :) ) / pas de coup, bosse ou autre déformation notoire à signaler.
    époque : XXème
    style : Art Déco
    circa : 1930
    © Ma Petite Brocante en Ligne - duplication interdite
  • Monday 06 November 2023 - 07:42

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


    Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

    Brave New World

    Spécial Palestine et Israël

    Spécial femmes dans le monde

    L’histoire de la semaine

    RIP

    Spécial France

    Spécial femmes en France

    • Pistes cyclables « non genrées » : pourquoi la pratique du vélo est toujours défavorable aux femmes (nouvelobs.com)

      Le consensus scientifique autour d’une pratique du vélo « inégalitaire du point de vue du genre » est clair, souligne Matthieu Adam, géographe chargé de recherches au CNRS et membre du laboratoire Environnement ville société de l’université de Lyon. D’autant plus que les aménagements urbains, dont les pistes cyclables, sont « majoritairement conçues par des hommes, pour des hommes ». Les chiffres découlant de ce constat ne sont donc pas étonnants : selon plusieurs études, environ 60 % des cyclistes dans les agglomérations françaises sont des hommes, contre près de 40 % de femmes.

    Spécial écriture inclusive

    Spécial médias et pouvoir

    Spécial pénibles irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

    Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

    Spécial résistances

    Spécial GAFAM et cie

    Les autres lectures de la semaine

    Les BDs/graphiques/photos de la semaine

    Les vidéos/podcasts de la semaine

    Les trucs chouettes de la semaine

    Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

    Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

  • Monday 06 November 2023 - 07:30

    25 ans brioude internet Paris

    Joyeux anniversaire Brioude Internet ! C’est ce 24 octobre 2023, au siège de Google France, que nous avons soufflé nos 25 bougies. À date exceptionnelle, événement exceptionnel ! En tant que spécialistes du SEO et du SEA, nous n’avons pas manqué cette superbe occasion de marquer le coup en démontrant notre immense expertise au service de nos clients.  

    Paris, Lyon, Brioude : Trois villes, un anniversaire

    Pour faire les choses bien, nous avons réalisé notre événement en triplex depuis les locaux de Google à Paris, au Modjo à Lyon et à l’Artémis à Brioude là où tout a commencé. La matinée a démarré avec un petit-déjeuner de bienvenue le temps que l’ensemble de nos invités arrivent pour assister à nos conférences.  Puis, Rodolphe Muller, président du groupe Big Sucess France, a lancé le coup d’envoi de cette matinée historique. En quelques mots, il est revenu sur l’histoire de Brioude Internet depuis ses prémices jusqu’à aujourd’hui tout en affirmant les ambitions ainsi que les objectifs du groupe pour les prochaines années !  Après cette vive entrée en matière, c’est Zakaria Maloumi, business developer chez Google France, qui a pris la parole pour nous plonger dans le monde fascinant de l’IA au service de l’acquisition web. Il nous a montré que l’intelligence artificielle faisait partie de l’ADN de Google et qu’elle était au service des utilisateurs ainsi que des entreprises afin de simplifier des tâches complexes. Nous avons également échangé sur comment l’IA pourrait-elle révolutionner le marketing digital dans les prochaines années ou encore comment créer des campagnes de publicité intelligentes avec notamment Performance Max. Cette présentation, aussi précise que instructive, nous a offert ainsi qu’à tous nos invités, une vision approfondie des avantages apportés par l’IA dans notre expérience numérique et le renforcement de notre visibilité en ligne.  25 ans brioude internet lyon  

    Nos premières impressions sur le SGE (Search Generative Experience)

    Nos différents experts stratégiques, depuis leurs espaces respectifs, ont ensuite pris le relais avec une présentation sur le futur du SEO ainsi que la future grande mise à jour de Google : le SGE (Search Generative Experience). Pour rappel, le SGE est une nouvelle fonctionnalité actuellement testée aux États-Unis. Il consiste en un condensé d’informations, appelé “snapshot” généré par une IA afin d’améliorer l’expérience utilisateur lorsque ce dernier effectue une requête.  Nos 25 ans étaient une formidable opportunité de partager le fruit de nos expérimentations sur la SERP américaine. Nous avons ainsi livré nos premiers retours sur une possible articulation des résultats d’une requête et les impacts que le SGE pourrait avoir sur la recherche en ligne. Nous avons également évoqué les potentielles nouvelles habitudes des utilisateurs ou encore nos premières interrogations suite à notre travail d’expertise.  

    Un grand merci à toutes les personnes présentes

    Vous étiez quasiment une centaine de personnes à avoir répondu à notre invitation… Merci à vous de votre présence et de votre temps ! Nous espérons sincèrement que les conférences étaient riches en informations et que vous avez pu en savoir davantage sur ce que Google nous réserve dans un futur proche. Nous avons été ravis de voir que les présentations ont été très bien accueillies, nous avons reçu énormément de retours positifs concernant nos expérimentations sur la SGE, ce qui nous a fait chaud au cœur. Vous n’avez pas pu être présent à nos 25 ans ? Vous voulez revoir nos différentes présentations ? Pas de problème, il vous suffit de remplir ce formulaire pour ne rien rater des dernières innovations digitales. N’hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux et découvrez nos prochaines actualités ! 25 ans BI Brioude   Publié le 06/11/2023

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  • Saturday 04 November 2023 - 12:23
    Le Cannabis fait actuellement grand débat en France comme dans le Monde entier. Certains pays ont déjà franchi le pas de sa légalisation, d'autres restent sur une position ferme d'interdiction, d'autres encore essaient de ménager ' la chèvre et le chou ' en essayant des mesures destinées surtout à lutter contre ses effets négatifs ...
    Avant toutes choses, essayons d'avoir les idées bien nettes ( ! ) afin de savoir de quoi l'on parle en fait.

    Qu'est-ce que le Cannabis exactement ?

    Le cannabis est une plante de la famille des Cannabacées. Elle est originaire d'Asie centrale et a été cultivée depuis des milliers d'années pour ses propriétés médicinales et récréatives.
    La plante de cannabis contient plus de 100 composés actifs, dont les plus connus sont le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD). Le THC est le principal composé psychoactif du cannabis, tandis que le CBD ne produit pas d'effets psychoactifs.
    * Tétrahydrocannabinol (THC) : le THC est le principal composé psychoactif du cannabis. Il produit des effets euphorisants, relaxants et hallucinogènes. Le THC est également responsable de la dépendance au cannabis.
    * Cannabidiol (CBD) : le CBD est un composé non psychoactif du cannabis. Il possède une variété de propriétés médicinales, notamment des effets anti-inflammatoires, anti-douleurs et anti-épileptiques.
    cannabis
    cannabis : feuilles
    - - Le cannabis est utilisé à des fins récréatives pour ses effets euphorisants et relaxants. Cela engendre de nombreux débats autour de ses bienfaits et surtout de ses méfaits, de l'installation de forme de dépendance qu'elle peut créer, des dégâts incontestés qu'elle provoque au niveau de l'être humain, des répercussions sur certains trafics forts nuisibles également ..
    - - Il est également utilisé à des fins médicinales pour traiter une variété de conditions, notamment l'épilepsie, la douleur chronique et l'anxiété.
    Potentiellement, voici quelques utilisations évoquées de cette plante, du côté ' médical ':
    - Traitement de l'épilepsie : le CBD a été montré efficace pour réduire la fréquence des crises d'épilepsie.
    - Traitement de la douleur chronique : le CBD a des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques qui peuvent être utiles pour soulager la douleur chronique.
    - Traitement de l'anxiété : le CBD peut être utile pour réduire l'anxiété et l'irritabilité.
    - Traitement du trouble de stress post-traumatique (TSPT) : le CBD peut être utile pour réduire les symptômes du TSPT, tels que les cauchemars, les flashbacks et l'anxiété.
    - Traitement du glaucome : le CBD peut réduire la pression intraoculaire, ce qui peut être utile pour traiter le glaucome.
    ( à noter que tout ceci se trouve évoqué au CONDITIONNEL : " peut " ... )
    *** En France, le cannabis est une drogue illégale. Cependant, la possession de petites quantités de cannabis à usage personnel est généralement tolérée.
    Il est important de noter que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer l'efficacité et l'innocuité du cannabis à des fins médicales, pour les autres formes d'utilisations, même si on le trouve de plus en plus facilement en boutique ou en ligne, dans des structures comme des Headshop ", il reste de nombreux argumentaires à développer quant à sa " LÉGALISATION ", outre son utilisation ...

    Quid de la légalisation du Cannabis en France ?

    " La légalisation du cannabis est un sujet de débat de plus en plus important en France. En 2023, le cannabis est toujours interdit en France, mais il est dépénalisé depuis 2018. Cela signifie que les personnes qui sont prises en possession de cannabis pour usage personnel ne sont pas poursuivies pénalement, mais elles peuvent être verbalisées. "
    * Des arguments pour la légalisation du Cannabis:
    - Elle permettrait de lutter contre le trafic illégal. En légalisant le cannabis, l'État pourrait contrôler sa production et sa distribution, ce qui réduirait les profits des trafiquants.
    - Elle permettrait de protéger les consommateurs. En légalisant le cannabis, l'État pourrait mettre en place des normes de qualité et de sécurité pour les produits, ce qui protégerait les consommateurs des produits contaminés ou dangereux.
    - Elle permettrait de générer des recettes fiscales. En légalisant le cannabis, l'État pourrait taxer sa production et sa vente, ce qui générerait des recettes fiscales qui pourraient être utilisées pour financer des programmes sociaux.
        La légalisation permettrait de lutter contre le trafic illégal. En légalisant le cannabis, l'État pourrait contrôler sa production et sa distribution, ce qui réduirait les profits des trafiquants. Le trafic de cannabis est une activité criminelle qui est souvent associée à d'autres activités criminelles, telles que la violence et le blanchiment d'argent. La légalisation du cannabis permettrait de réduire ces activités criminelles.
        La légalisation permettrait de protéger les consommateurs. En légalisant le cannabis, l'État pourrait mettre en place des normes de qualité et de sécurité pour les produits, ce qui protégerait les consommateurs des produits contaminés ou dangereux. Le cannabis noir marché est souvent contaminé par des produits chimiques dangereux, tels que le plomb et le mercure. La légalisation du cannabis permettrait de garantir que les produits sont sûrs à consommer.
        La légalisation permettrait de générer des recettes fiscales. En légalisant le cannabis, l'État pourrait taxer sa production et sa vente, ce qui générerait des recettes fiscales qui pourraient être utilisées pour financer des programmes sociaux. La légalisation du cannabis pourrait générer des milliards d'euros de recettes fiscales chaque année. Ces recettes pourraient être utilisées pour financer des programmes sociaux, tels que l'éducation, la santé et la sécurité publique.
    * Des arguments contre la légalisation du Cannabis:
    - Elle pourrait entraîner une augmentation de la consommation de cannabis, ce qui pourrait avoir des effets négatifs sur la santé publique.
    - Elle pourrait envoyer un message négatif aux jeunes, en leur faisant croire que le cannabis est sans danger.
    - Elle pourrait créer une nouvelle industrie qui serait dominée par les grandes entreprises, ce qui pourrait entraîner une augmentation des inégalités sociales.
        La légalisation pourrait entraîner une augmentation de la consommation de cannabis, ce qui pourrait avoir des effets négatifs sur la santé publique. Le cannabis est une drogue psychoactive qui peut avoir des effets négatifs sur la santé, tels que la dépression, l'anxiété et la psychose. La légalisation du cannabis pourrait entraîner une augmentation de la consommation de cannabis, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la santé publique.
        La légalisation pourrait envoyer un message négatif aux jeunes, en leur faisant croire que le cannabis est sans danger. Le cannabis est une drogue illégale pour les mineurs. La légalisation du cannabis pourrait envoyer un message négatif aux jeunes, en leur faisant croire que le cannabis est sans danger.
        La légalisation pourrait créer une nouvelle industrie qui serait dominée par les grandes entreprises, ce qui pourrait entraîner une augmentation des inégalités sociales. La légalisation du cannabis créerait une nouvelle industrie qui serait susceptible d'être dominée par les grandes entreprises. Ces entreprises pourraient tirer profit de la légalisation du cannabis, ce qui pourrait entraîner une augmentation des inégalités sociales.
    santé
    santé : la préserver AVANT TOUT !!!

    Compliqué tout cela ...

    En France, la légalisation du cannabis est un sujet qui est encore en débat. En 2023, le gouvernement a annoncé son intention de légaliser le cannabis à des fins récréatives, mais aucun projet de loi n'a encore été déposé.
    La légalisation du cannabis est un sujet complexe qui soulève des arguments à la fois en faveur et en défaveur.
    Il est important de peser les avantages et les inconvénients de la légalisation avant de prendre une décision.
    Il est aussi très intéressant de voir comment évoluent différents décisions, dans différents pays afin d'en comprendre les tenants et aboutissements, mais ce qui est certain, en France, à l'heure actuelle, c'est qu'il est URGENT de prendre des décisions fermes et non permissives afin de rendre tout cela bien clair vis à vis de la LOI ...
    source : © le blog du référencement efficace - https://longuetraine.fr - soumis à licence CC - accord préalable demandé -
  • Friday 03 November 2023 - 19:29
    1 La forêt a mieux résisté à Ciaran qu’à Ciara Alors que le Douaisis panse ses plaies après les dégâts survenus jeudi, en raison du passage de la tempête Ciaran, le calme est revenu en forêt de Marchiennes où la futaie a été sérieusement chahutée. Ce vendredi, alors qu’une belle lumière sublimait les couleurs d’automne, les promen...
  • Friday 03 November 2023 - 12:38

    GDiscover

    Google Discover a révolutionné la manière dont les utilisateurs mobiles découvrent et consomment du contenu en ligne. Cette fonctionnalité a offert une nouvelle dimension à l'expérience utilisateur en anticipant les besoins et en proposant des articles basés sur les habitudes de navigation. Aujourd'hui, Google envisage d'étendre cette expérience au-delà du mobile en intégrant Discover sur la version desktop de sa page d'accueil. Quelles opportunités et quels défis cette intégration pourrait-elle apporter à l'écosystème du web ?  

    Qu’est-ce que Google Discover ?

    Google Discover est plus qu’une simple fonctionnalité de recherche : il représente une évolution majeure dans la façon dont Google envisage la découverte de contenu. Google Discover présente un flux d'articles et d'informations qu'il juge pertinents pour l'utilisateur plutôt que d'attendre la saisie d’une requête. Cette pertinence est déterminée en fonction des interactions précédentes de l'utilisateur avec Google, de ses centres d'intérêt identifiés et d'autres signaux comportementaux. L'objectif principal de Google Discover est d'offrir une expérience de découverte proactive. Au lieu de chercher activement des informations, les utilisateurs se voient proposer du contenu qui pourrait les intéresser, basé sur leurs préférences et leur historique. Cela crée une expérience utilisateur plus immersive et engageante, où la découverte de nouveaux contenus devient aussi naturelle que de parcourir un magazine ou un journal. Google Discover a pris une place prédominante sur les appareils mobiles. Il occupe toute la page d'accueil de l'application Google, juste sous la barre de recherche emblématique. Au lieu de voir un écran attendant une requête, les utilisateurs sont accueillis par une série d'articles, d'actualités et de recommandations adaptées à leurs intérêts.

    Discover-mobile  

    Quel serait l'impact de l’intégration de Google Discover sur desktop ?

    Un changement majeur dans l’UX de la page d’accueil de Google

    La page d'accueil de Google sur desktop est un modèle de simplicité. Elle offre un champ de recherche clair, centré, entouré d'un espace blanc épuré. Cette sobriété a été un facteur clé de son succès, permettant aux utilisateurs de se concentrer sur leur recherche sans distraction. L'introduction de Google Discover sur cette page pourrait transformer cette expérience. Au lieu d'une page d'accueil invitant à déposer une requête, les utilisateurs seraient accueillis par un flux dynamique de contenu personnalisé. Cela pourrait rendre la page d'accueil plus vivante et interactive, tout en offrant aux utilisateurs une raison supplémentaire de visiter Google sans avoir une requête précise en tête. Cependant, ce changement représente également un défi pour Google. Certains utilisateurs, habitués à la simplicité de la page d'accueil actuelle, pourraient trouver cette nouvelle interface chargée ou distrayante. La clé pour Google serait de trouver le bon équilibre entre proposer du contenu pertinent sans submerger ou dérouter les utilisateurs.  

    Quelles conséquences pour les propriétaires de sites web ?

    Nombreux sont les propriétaires de sites web qui ont observé une augmentation notable de leur trafic provenant de Google Discover sur mobile. Si la fonctionnalité était également intégrée au desktop, cette augmentation du trafic pourrait s'intensifier. Cela signifie que les sites web auraient un nouveau canal pour attirer des visiteurs. Cependant, ils devront s'assurer que leur contenu est non seulement de haute qualité, mais aussi optimisé pour apparaître dans le flux Discover. Cela pourrait inclure la mise en œuvre de balises structurées, l'optimisation des images et la production de contenus pertinents et engageants qui répondent aux intérêts des utilisateurs. Avec cette source de trafic supplémentaire, il devient de plus en plus important pour les sites web de comprendre les métriques associées à Google Discover. Suivre et analyser ces données pourrait aider les propriétaires de sites à affiner leur stratégie et à maximiser les avantages de cette plateforme.  

    Quand est-ce que Google Discover sera-t-il intégré sur desktop ?

    La date exacte n’a pas encore été indiquée, même si certaines sources parlent d’une potentielle mise en place en 2024 . Google a toujours eu pour habitude de tester, d'ajuster et de peaufiner ses produits en fonction des réactions et des besoins des utilisateurs avant de lancer une nouvelle fonctionnalité. En effet, certains pourraient accueillir avec enthousiasme cette nouvelle manière de découvrir du contenu, tandis que d'autres pourraient être réticents face à ce qui pourrait être perçu comme une complication de l'interface épurée de Google. Si l’application est actuellement en phase de test en Inde et qu’il est possible de voir ce que cela pourrait donner, il est possible que Google Discover sur desktop soit modifié afin de mieux s'adapter à l'environnement de bureau. Par exemple, la présentation visuelle du flux pourrait être ajustée pour mieux correspondre à l'espace d'affichage plus grand des ordinateurs, ou pour intégrer des types de contenu spécifiques au desktop. Google pourrait également envisager d'intégrer des fonctionnalités supplémentaires, comme des filtres permettant aux utilisateurs de personnaliser davantage leur flux ou des options pour promouvoir du contenu local ou basé sur l'actualité en temps réel.

    Publié le 03/11/2023

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  • Friday 03 November 2023 - 11:20

    Temps de lecture : 2 minutes

    Paris, France – Dans une annonce surprenante qui a fait vibrer le pays, le président français Emmanuel Macron a récemment inauguré la saison de la raclette en grande pompe. Les Français, déjà connus pour leur amour du fromage, ont accueilli cette nouvelle avec enthousiasme, même si beaucoup se demandent si le président n’a pas un penchant secret pour le fromage fondu.

    Lors d’une conférence de presse tenue à l’Élysée, Macron a déclaré avec un sourire en coin : “La raclette est un trésor national, une tradition qui unit les Français autour d’une table chargée de fromage, de charcuterie et de pommes de terre. C’est un moment de convivialité et de partage que nous devons célébrer.”

    Les sceptiques y voient un coup de communication, tandis que d’autres se demandent si Macron a simplement profité d’une excuse pour se régaler de fromage. Quoi qu’il en soit, les Français semblent ravis de cette nouvelle tradition présidentielle.

    Le lancement de la saison de la raclette s’est fait en grande pompe, avec une énorme table installée sur les Champs-Élysées, où des centaines de convives se sont régalés de fromage fondant. Le président lui-même a revêtu un tablier spécial “Chef Raclette” et a montré ses compétences en gratinant du fromage sous le regard attentif des caméras.

    Bien sûr, les réseaux sociaux n’ont pas tardé à réagir, avec des mèmes et des parodies montrant Macron en train de se délecter de fromage sous toutes ses formes. Certains se demandent si cette annonce est un signe que la politique française prend un tournant vers le fromage, tandis que d’autres se demandent si le président va maintenant inaugurer la saison du camembert et du brie.

    Les producteurs de fromage se frottent les mains, car la demande de raclette a explosé depuis l’annonce présidentielle. Les supermarchés et les restaurants proposent des offres spéciales sur les ingrédients de raclette, et les ventes de poêlons à raclette ont atteint des sommets inégalés.

    Quoi qu’il en soit, la saison de la raclette est officiellement lancée en France, et les Français sont prêts à se régaler de fromage fondu en compagnie de leur président. Les amateurs de raclette du monde entier peuvent maintenant ajouter une nouvelle tradition française à leur liste de choses à découvrir.

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  • Friday 03 November 2023 - 08:45

    Dans l’univers de la dégustation de cigares, le choix du coupe-cigare est une étape cruciale qui peut considérablement influencer l’expérience de fumer un cigare. Avec une variété de critères, de types et de marques sur le marché, il peut être difficile de trouver le coupe-cigare idéal pour vos besoins spécifiques. Dans cet article, nous allons explorer les éléments à considérer lors du choix d’un coupe-cigare, les différents types disponibles et quelques-unes des marques les plus réputées. 

    Critères de choix du coupe-cigare

    Lorsque vous choisissez un coupe-cigare, plusieurs critères doivent être pris en compte pour garantir une coupe nette et précise. La première considération est le type de lame. Les lames en acier inoxydable sont souvent recommandées pour leur netteté et leur durabilité. De plus, la taille du coupe-cigare est essentielle. Assurez-vous que le diamètre de la coupe correspond à celui de vos cigares préférés pour une découpe parfaite sans endommager l’enveloppe.

    Les différents types de coupe-cigare

    Il existe plusieurs types de coupe-cigares, chacun offrant une expérience de fumée différente. Le coupe-cigare à guillotine est le plus couramment utilisé en raison de sa simplicité et de son efficacité. Il offre une coupe droite et nette, préservant ainsi l’intégrité de l’enveloppe du cigare. D’autre part, le coupe-cigare à double lame offre une coupe circulaire, idéale pour les cigares de plus gros calibres. Les coupe-cigares à poinçon sont parfaits pour les cigares de petits calibres, créant un trou précis pour une expérience de fumée concentrée.

    Les marques réputées

    Lorsque vous recherchez un coupe-cigare de qualité, il est important de se tourner vers des marques réputées. Certaines marques renommées dans l’industrie du cigare proposent des coupe-cigares haut de gamme, garantissant une coupe parfaite à chaque utilisation. Parmi ces marques, Xikar, Colibri et Angelo se distinguent par leur excellence et leur durabilité. Opter pour un coupe-cigare de ces marques vous assure un investissement à long terme dans votre passion pour les cigares.

    Le coupe cigare chez humidor station : Qualité et élégance

    Pour les amateurs de cigares cherchant à allier qualité et élégance, le coupe cigare chez Humidor Station représente un choix judicieux. Cette boutique en ligne réputée propose une gamme variée de coupe-cigares de marques renommées. Que vous préfériez un coupe-cigare à guillotine classique ou un modèle à double lame plus sophistiqué, Humidor Station offre des options adaptées à tous les goûts. Leurs produits sont réputés pour leur netteté, leur précision et leur durabilité, garantissant une expérience de coupe optimale à chaque utilisation.

    L’art de la coupe-cigare

    En conclusion, choisir le bon coupe-cigare est essentiel pour une expérience de dégustation de cigares optimale. En considérant les critères de choix, en explorant les différents types disponibles et en optant pour des marques réputées, vous pouvez garantir une coupe précise et nette à chaque fois. N’oubliez pas que le coupe-cigare joue un rôle clé dans le rituel de la dégustation de cigares, ajoutant à l’ensemble de l’expérience une touche d’élégance et de sophistication. Trouver le coupe-cigare parfait, c’est maîtriser l’art subtil de la découpe et apprécier pleinement chaque bouffée de votre cigare préféré.

    A lire également: La découpe par jet d’eau pour découper les matériaux

  • Friday 03 November 2023 - 01:00

    Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?

    S’il y’a bien un logiciel propriétaire difficile à lâcher, c’est Google Maps. Ou Waze, qui appartient également à Google. Pourquoi est-ce si compliqué de produire un logiciel de navigation libre ? Ayant passé quelques années dans cette industrie, je vais vous expliquer les différents composants d’un logiciel de navigation.

    Les briques de base d’un logiciel de navigation sont la position, les données, le mapmatching, le routing, la recherche et les données temps réel. Pour chaque composant, je propose une explication et une analyse des solutions libres.

    La position

    Le premier composant est un système de positionnement qui va fournir une coordonnée géographique avec, parfois, un degré de précision. Une longitude et une latitude, tout simplement.

    Il existe plusieurs manières d’estimer une position. Le plus connu est le GPS qui capte des ondes émises par les satellites du même nom. Contrairement à une idée tenace, votre téléphone n’émet rien lorsqu’il utilise le GPS, il se contente d’écouter les signaux GPS tout comme une radio FM écoute les ondes déjà présentes. Votre téléphone n’a de toute façon pas la puissance d’émettre jusqu’à un satellite. Les satellites GPS sont, au plus près, à 20.000 km de vous. Vous croyez que votre téléphone puisse envoyer un signal à 20.000 km ?

    Pour simplifier à outrance, le principe d’un satellite GPS est d’émettre en permanence un signal avec l’heure qu’il est à son bord. Votre téléphone, en captant ce signal, compare cette heure avec sa propre horloge interne. Le décalage entre les deux permet de mesurer la distance entre le téléphone et le satellite, sachant que l’onde se déplace à la vitesse de la lumière, une onde radio n’étant que de la lumière dans un spectre invisible à l’œil humain. En refaisant cette opération pour trois satellites dont la position est connue, le téléphone peut, par triangulation, connaître sa position exacte.

    Fait intéressant: ce calcul n’est possible qu’en connaissant la position des satellites GPS. Ces positions étant changeantes et difficilement prévisibles à long terme, elles sont envoyées par les satellites eux-mêmes, en plus de l’heure. On parle des « éphémérides ». Cependant, attendre l’envoi des éphémérides complètes peut prendre plusieurs minutes, le signal GPS ne pouvant envoyer que très peu de données.

    C’est la raison pour laquelle un GPS éteint depuis longtemps mettra un long moment avant d’afficher sa position. Un GPS éteint depuis quelques heures seulement pourra réutiliser les éphémérides précédentes. Et pour votre smartphone, c’est encore plus facile : il profite de sa connexion 4G ou Wifi pour télécharger les éphémérides sur Internet et vous offrir un positionnement (un « fix ») quasi instantané.

    Le système GPS appartient à l’armée américaine. Le concurrent russe s’appelle GLONASS et la version civile européenne Galileo. La plupart des appareils récents supportent les trois réseaux, mais ce n’est pas universel.

    Même sans satellite, votre smartphone vous positionnera assez facilement en utilisant les bornes wifi et les appareils Bluetooth à proximité. De quelle manière ? C’est très simple : les appareils Google et Apple envoient, en permanence, à leur propriétaires respectifs (les deux entreprises susnommées) votre position GPS ainsi que la liste des wifi, appareils Bluetooth et NFC dans le voisinage. Le simple fait d’avoir cet engin nous transforme un espion au service de ces entreprises. En fait, de nombreux engins espionnent en permanence notre position pour revendre ces données.

    Si on coupe le GPS d’un appareil Android Google, celui-ci se contentera d’envoyer une requête à Google sous la forme : « Dis, je ne connais pas ma position, mais je capte le wifi grandmaman64 et superpotes89 ainsi qu’une télé Samsung compatible Bluetooth, t’aurais pas une idée d’où je suis ? ». Réponse : « Ben justement, j’ai trois utilisateurs qui sont passés hier près de ces wifis et de cette télé, ils étaient dans la rue Machinchose. Donc tu es probablement dans la rue Machinchose. » Apple fait exactement pareil.

    Quelle que soit la solution utilisée, GPS ou autre, la position d’un smartphone est fournie par le système d’exploitation et ne pose donc aucun problème au développeur d’application. C’est complètement transparent, mais l’obtention d’une position sera parfois légèrement plus longue sans les services Google ou Apple propriétaires décrits ci-dessus.

    Les datas (données cartographiques)

    Ce n’est pas tout d’avoir une position, encore faut-il savoir à quoi elle correspond. C’est le rôle des données cartographiques, souvent appelées "data" dans l’industrie.

    Obtenir des données cartographiques est un boulot inimaginable qui, historiquement, impliquait de faire rouler des voitures sur toutes les routes d’un pays, croisant les données avec la cartographie officielle puis mêlant cela aux données satellites. Dans les années 2000, deux fournisseurs se partageaient un duopole (Navteq, acquis par Nokia en 2007 et TeleAtlas, acquis par Tomtom en 2008). Google Maps utilisait d’ailleurs souvent des données issues de ces fournisseurs (ainsi que tous les GPS de l’époque). Dans certaines régions, le logo Navteq était même visible sur la cartographie Google Maps. Mais plutôt que de payer une fortune à ces entreprises, Google a décidé de lancer sa propre base de données, envoyant ses propres voitures sur les routes (et profitant de l’occasion pour lancer Google Street View).

    La toute grande difficulté des data, c’est qu’elles changent tout le temps. Les sentiers et les chemins se modifient. Des routes sont ouvertes. D’autres, fermées. Des constructions se font, des quartiers entiers apparaissent alors qu’une voie se retrouve à sens unique. Parcourir la campagne à vélo m’a appris que chaque jour peut être complètement différent. Des itinéraires deviennent soudainement impraticables pour cause de ronces, de fortes pluies ou de chutes d’arbres. D’autres apparaissent comme par magie. C’est un peu moins rapide pour les automobilistes, mais tentez de traverser l’Europe avec une carte d’une dizaine d’années et vous comprendrez votre douleur.

    En parallèle de ces fournisseurs commerciaux est apparu le projet OpenStreetMap que personne ne voulait prendre au sérieux dans l’industrie. On m’a plusieurs fois ri au nez lorsque j’ai suggéré que cette solution était l’avenir. Tout comme Universalis ne prenait pas Wikipédia au sérieux.

    Ma région sur OpenStreetMap
    Ma région sur OpenStreetMap

    Le résultat, nous le connaissons : OpenStreetMap est aujourd’hui la meilleure base de données cartographiques pour la plupart des cas d’usage courant. À tel point que les géants comme Waze n’hésitent pas à les repomper illégalement. Sebsauvage signale le cas d’un contributeur OSM qui a sciemment inventé un parc de toutes pièces. Ce parc s’est retrouvé sur Waze…

    Mais les applications utilisant OpenStreetMap doivent faire face à un gros défi : soit demander à l’utilisateur de charger les cartes à l’avance et de les mettre à jour régulièrement, soit de les télécharger au fur et à mesure, ce qui rend l’utilisation peu pratique (comment calculer un itinéraire ou trouver une adresse dans une zone dont on n’a pas la carte ?). Le projet OpenStreetMaps est en effet financé essentiellement par les dons et ne peut offrir une infrastructure de serveurs répondant immédiatement à chaque requête, chose que Google peut confortablement se permettre.

    Le mapmatching

    Une fois qu’on a la carte et la position, il suffit d’afficher la position sur la carte, non ? Et bien ce n’est pas aussi simple. Tout d’abord parce que la planète est loin de correspondre à une surface plane. Il faut donc considérer la courbure de la terre et le relief. Mais, surtout, le GPS tout comme les données cartographiques peuvent avoir plusieurs mètres d’imprécision.

    Le mapmatching consiste à tenter de faire coïncider les deux informations : si un GPS se déplace à 120km/h sur une ligne parallèle située à quelques mètres de l’autoroute, il est probablement sur l’autoroute ! Il faut donc corriger la position en fonction des données.

    En ville, des hauts bâtiments peuvent parfois refléter le signal GPS et donc allonger le temps de parcours de celui-ci. Le téléphone croira alors être plus loin du satellite que ce n’est réellement le cas. Dans ce genre de situation, le mapmatching vous mettra dans une rue parallèle. Cela vous est peut-être déjà arrivé et c’est assez perturbant.

    Une autre application du mapmatching, c’est de tenter de prédire la position future, par exemple dans un tunnel. La position GPS, de par son fonctionnement, introduit en effet une latence de quelques secondes. Dans une longue ligne droite, ce n’est pas dramatique. Mais quand il s’agit de savoir à quel embranchement d’un rond-point tourner, chaque seconde est importante.

    Le logiciel peut alors tenter de prédire, en fonction de votre vitesse, votre position réelle. Parfois, ça foire. Comme lorsqu’il vous dit que vous avez déjà dépassé l’embranchement que vous devez prendre alors que ce n’est pas le cas. Ou qu’il vous dit de tourner dans trente mètres alors que vous êtes déjà passé.

    La recherche

    On a la position sur la carte qui est, le plus souvent, notre point de départ. Il manque un truc important: le point d’arrivée. Et pour trouver le point d’arrivée, il faut que l’utilisateur l’indique.

    Les recherches géographiques sont très compliquées, car la manière dont nous écrivons les adresses n’a pas beaucoup de sens : on donne le nom de la rue avant de donner la ville avant de donner le pays ! Dans les voitures, la solution a été de forcer les utilisateurs à entrer leurs adresses à l’envers: pays, ville, rue, numéro. C’est plus logique, mais nous sommes tellement habitués à l’inverse que c’est contre-intuitif.

    Le problème de la recherche dans une base de données est un problème très complexe. Avec les applications OpenStreetMap, la base de données est sur votre téléphone et votre recherche est calculée par le minuscule processeur de ce dernier.

    Ici, Google possède un avantage concurrentiel incommensurable. Ce n’est pas votre téléphone qui fait la recherche, mais bien les gigantesques serveurs de Google. Tapez "rue Machinchose" et la requête est immédiatement envoyée à Google (qui en profite pour prendre note dans un coin, histoire de pouvoir utiliser ces informations pour mieux vous cibler avec des publicités). Les ordinateurs de Google étant tellement rapide, ils peuvent même tenter d’être intelligent: il y’a 12 rue Machinchose dans tout le pays, mais une MachinChause, avec une orthographe différente, dans un rayon de 10km, on va donc lui proposer celle-là. Surtout que, tient, nous avons en mémoire qu’il s’est rendu 7 fois dans cette rue au cours des trois dernières années, même sans utiliser le GPS.

    Force est de constater que les applications libres qui font la recherche sur votre téléphone ne peuvent rivaliser en termes de rapidité et d’aisance. Pour les utiliser, il faut s’adapter, accepter de refaire la recherche avec des orthographes différentes et d’attendre les résultats.

    Le routing

    On a le départ, on a l’arrivée. Maintenant il s’agit de calculer la route, une opération appelée « routing ». Pour faire du routing, chaque tronçon de route va se voir attribuer différentes valeurs : longueur, temps estimé pour le parcourir, mais aussi potentiellement le prix (routes payantes), la beauté (si on veut proposer un trajet plus agréable), le type de revêtement, etc.

    L’algorithme de routing va donc aligner tous les tronçons de route entre le départ et l’arrivée, traçant des centaines ou des milliers d’itinéraires possibles, calculant pour chaque itinéraire la valeur totale en additionnant les valeurs de chaque tronçon.

    Il va ensuite sélectionner l’itinéraire avec la meilleure valeur totale. Si on veut le plus rapide, c’est le temps total estimé le plus court. Si on veut la distance, c’est la distance la plus courte, etc.

    À mon époque, l’algorithme utilisé était le plus souvent de type « Bidirectionnal weighted A-star ». Cela signifie qu’on commence à la fois du départ et de l’arrivée, en explorant jusqu’au moment où les chemins se rencontrent et en abandonnant les chemins qui sont déjà de toute façon disqualifiés, car un plus court existe (oui, on peut aller de Bruxelles à Paris en passant par Amsterdam, mais ce n’est pas le plus efficace).

    Une fois encore, le problème est particulièrement complexe et votre téléphone va prendre un temps énorme à calculer l’itinéraire. Alors que les serveurs de Google vont le faire pour vous. Google Maps ne fait donc aucun calcul sur votre téléphone : l’application se contente de demander aux serveurs Google de les faire à votre place. Ceux-ci centralisent les milliers d’itinéraires demandés par les utilisateurs et les réutilisent parfois sans tout recalculer. Quand on est un monopole, il n’y a pas de petits profits.

    Les données temps réels

    Mais si on veut le trajet le plus rapide en voiture, une évidence saute aux yeux: il faut éviter les embouteillages. Et les données concernant les embouteillages sont très difficiles à obtenir en temps réel.

    Sauf si vous êtes un monopole qui se permet d’espionner une immense majorité de la population en temps réel. Il vous suffit alors, pour chaque tronçon de route, de prendre la vitesse moyenne des téléphones qui sont actuellement sur ce tronçon.

    L’artiste Simon Weckert avait d’ailleurs illustré ce principe en promenant 99 smartphones connectés sur Google maps dans un chariot. Le résultat ? Une rue déserte est devenue un embouteillage sur Google Maps.

    Simon Weckert créant un embouteillage sur Google Maps en tirant 99 smartphones dans un petit chariot
    Simon Weckert créant un embouteillage sur Google Maps en tirant 99 smartphones dans un petit chariot

    Là, force est de constater qu’il est difficile, voire impossible, de fournir ces données sans espionner massivement toute la population. À ce petit jeu, les alternatives libres ne pourront donc jamais égaler un monopole de surveillance comme celui de Google.

    Mais tout n’est pas noir, car, contrairement à ce qu’on pourrait croire, les infos trafic ne nous permettent pas d’aller plus vite. Elles donnent une illusion d’optimalité qui empire le trafic sur les itinéraires alternatifs et, au final, le temps perdu reste identique. Le seul avantage est que la prévision du temps de trajet est grandement améliorée.

    Ce résultat résulte de ce que j’appelle le paradoxe de l’embouteillage. C’est un fait bien connu des scientifiques et ignoré à dessein des politiciens que le trafic automobile est contre-intuitif. Au plus la route est large et permet à de nombreux véhicules de passer, au plus les embouteillages seront importants et la circulation chaotique. Si votre politicien propose de rajouter une bande sur le périphérique pour fluidifier la circulation, changez de politicien !

    L’explication de ce phénomène tient au fait que lorsqu’il y’a un embouteillage sur le périphérique, ce n’est pas le périphérique qui bouche. C’est qu’il y’a plus de voitures qui rentrent sur le périphérique que de voitures qui en sortent. Or, les sorties restent et resteront toujours limitées par la taille des rues dans les villes.

    En bref, un embouteillage est causé par le goulot d’étranglement, les parties les plus étroites qui sont, le plus souvent, les rues et ruelles des différentes destinations finales. Élargir le périphérique revient à élargir le large bout d’un entonnoir en espérant qu’il se vide plus vite. Et, de fait, cela rend les choses encore pires, car cela augmente le volume total de l’entonnoir, ce qui fait qu’il contient plus d’eau et mettra donc plus longtemps à se vider.

    99 smartphones dans un bac à roulette: c’est tout ce que nous sommes pour Google
    99 smartphones dans un bac à roulette: c’est tout ce que nous sommes pour Google

    Les infotrafics et les itinéraires alternatifs proposés par Google Maps ne font pas autre chose que de rajouter une bande de trafic virtuelle (sous forme d’un itinéraire alternatif) et donc élargissent le haut de l’entonnoir. Les infos trafic restent utiles dans les cas particuliers où votre destination est complètement différente du reste de la circulation. Où si la congestion apparait brusquement, comme un accident : dans ce cas, vous pourriez avoir le bénéfice rare, mais enviable d’emprunter l’itinéraire de secours juste avant sa congestion.

    La plupart du temps, les infotrafics sont globalement contre-productifs par le simple fait que tout le monde les utilise. Elles seraient parfaites si vous étiez la seule personne à en bénéficier. Mais comme tout le monde les utilise, vous êtes également obligé de les utiliser. Tout le monde y perd.

    Leur impact premier est surtout psychologique: en jouant avec les itinéraires alternatifs, vous pouvez vous convaincre que vous n’avez pas d’autre choix que prendre votre mal en patience. Alors que, sans eux, vous serez persuadés qu’il y’a forcément une autre solution.

    Les logiciels

    Alors, se passer de Google Maps ? Comme nous l’avons vu, ce n’est pas évident. Le service Google Maps/Waze se base sur l’espionnage permanent et instantané de milliards d’utilisateurs, offrant une précision et une rapidité insurpassable. Quand on y pense, le coût de ce confort est particulièrement élevé. Et pourtant, Google Maps n’est pas la panacée.

    J’ai personnellement un faible pour Organic Maps, que je trouve bien meilleur que Google Maps pour tout à l’exception du trafic routier : les itinéraires à pieds, en vélo et même en voiture hors des grands axes sont bien plus intéressants. Certes, il nécessite de télécharger les cartes. Inconvénient, selon moi, mineur, car permettant une utilisation même sans connexion. La recherche est, par contre, souvent frustrante et lente.

    Mais le mieux est peut-être d’explorer les alternatives libres à Google Maps dans cet excellent article de Louis Derrac.

    Et puis, pourquoi ne pas lutter contre la privatisation du bien commun qu’est la cartographie en apprenant à contribuer à OpenStreetMap ?

    Ingénieur et écrivain, j’explore l’impact des technologies sur l’humain, tant par écrit que dans mes conférences.

    Recevez directement par mail mes écrits en français et en anglais. Votre adresse ne sera jamais partagée. Vous pouvez également utiliser mon flux RSS francophone ou le flux RSS complet.

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  • Thursday 02 November 2023 - 12:24

    Les éléments se sont déchaînés dans la nuit de mercredi à jeudi, la tempête Ciaran provoquant d’importants dégâts dans l’ouest de la France.
    Dessin de Sié pour Urtikan.net

    Retrouvez les dessins de Sié sur Urtikan.net .
  • Thursday 02 November 2023 - 08:27

    Le secteur de l’aéronautique, de l’usinage de précision, de l’automobile ou encore de l’armement a besoin d’un outil de fraise pour créer des trous de qualité sur les pièces. Il s’agit de percer avec précision et sans bavure afin de fournir des produits de qualité aux clients finaux. En ce sens, les fraises en carbure sont les meilleurs choix.

    Cap sur les principaux atouts d’une fraise en carbure !

    Sans la fraise, la machine fraiseuse-perceuse ne peut rien faire. C’est pourquoi il est important d’utiliser des outils résistants comme les fraises en carbure. Elles sont ce qu’il y a de mieux pour l’usinage des métaux. Très coupantes, elles sont faites à partir de particules de carbure de tungstène. Ce matériau a une forte résistance à l’usure en plus d’avoir une longue durée de vie. D’ailleurs, les applications d’une fraise en carbure sont quasi universelles. Elle peut parfaitement percer l’acier, l’acier inoxydable, les métaux non ferreux, les matières trempées ou encore la fonte. Les fraises en carbure sont disponibles en plusieurs formes selon les besoins des industries.

    Même si elles sont souvent dédiées au fraisage, elles peuvent tout à fait percer des rainures ou des cannelures sur des pièces. Elles sont surtout très pratiques pour créer de grands trous sur des matériaux durs. C’est une prouesse que ses homologues, les fraises HSS, ne peuvent réaliser sur la durée. Les fraises en carbure sont certes plus chères, mais elles sont largement plus efficaces. Elles sont notamment pratiques pour faire des travaux de fraisage en très peu de temps. Elles ne se coincent jamais puisque leurs arêtes de coupe sont tranchantes. Le tout, en étant moins sujet à l’écaillage. Bref, ce sont les outils de fraisage par excellence.

    Quelques conseils pour bien choisir des fraises en carbure

    Le choix d’une fraise carbure dépendra entièrement des applications que l’on souhaite faire. L’avantage, c’est que les fraises en carbure peuvent être utilisées pour les travaux basiques et les travaux de finition. Il suffit juste de choisir le bon diamètre et le nombre de cannelures. Cependant, il faut tenir compte de la dureté des matériaux à percer afin de connaître le type de revêtement adapté. En effet, même si le carbure de tungstène est déjà résistant, il manque de rigidité. Voilà pourquoi les fabricants de fraises proposent différents revêtements. Ces derniers sont censés améliorer la performance de coupe des fraises et augmenter leur durée de vie.

    Les fraises en carbure avec un revêtement NCR (nitrure de chrome) sont par exemple parfaites pour avoir des bords lisses. Celles avec un revêtement X-TREME sont les plus dur elles sont faites pour le perçage de gros et profond trous. Outre cette caractéristique, la forme est aussi un aspect important dans le choix d’un outil de fraise : à bout sphérique, à fente, à surfacer, coupe-mouche, en T, à angle, concaves, convexes, à arrondir les coins, etc. Peu importe la nature des travaux de fraisage, c’est l’utilisation de produits de haute qualité comme les fraises en carbure qui garantissent leur réussite.

  • Tuesday 31 October 2023 - 17:12
  • Monday 30 October 2023 - 13:38
  • Monday 30 October 2023 - 06:42

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


    Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

    Brave New World

    Spécial Palestine et Israël

    Spécial femmes dans le monde

    Spécial on en découvre de ces trucs, quand on s’y intéresse

    La chouette histoire de la semaine

    • Pris dans un typhon, cet oiseau a été trimbalé à toute vitesse sur des centaines de kilomètres (et il a survécu) (huffingtonpost.fr)

      Une histoire à la Chuck Norris. En septembre 2019, le typhon Faxai s’abat sur le Japon, causant deux morts, des dizaines de blessés et d’importants dégâts matériels. Malgré sa puissance, un oiseau de 600 grammes y a survécu. Il s’agit d’un Puffin leucomèle […] Tous les oiseaux [sur les 14 munis de balises] l’ont évité, soit en le contournant, soit car ils se trouvaient trop loin pour être inquiétés. Tous, sauf un mâle. […] Durant son périple, il a battu tous les records. […] Dans le typhon, il a atteint des vitesses allant de 90 à 170 km/h. Alors que les Puffin leucomèle restent généralement proches du niveau de la mer, ne montant pas à plus de 100 mètres d’altitude, celui-ci a atteint les 4700 mètres

    RIP

    Spécial France

    Spécial femmes en France

    Spécial médias et pouvoir

    Spécial emmerdeureuses irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

    Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

    Spécial procès du 8/12

    Spécial résistances

    • Opposez-vous à Chat Control ! (framablog.org)

      les mouvements sociaux (solidariste, durabilistes, préfiguratifs, etc.) ne prennent que trop rarement en compte les implications directes sur leurs propres luttes que peuvent avoir les outils de surveillance des États et des entreprises monopolistes. Cela rend toujours plus nécessaire une éducation populaire d’auto-défense numérique… Du côté des mouvements autonomes et anti-autoritaires, on ressent peu ou prou les mêmes choses. Dans les groupes européens, le sujet du capitalisme de surveillance est trop peu pris en compte. […] Avec Chat Control, les autorités publiques seront autorisées à scanner, analyser et lire automatiquement les contenus des communications privées en ligne de tous les utilisateur·ices. Cela se fera via une contrainte sur les fournisseurs de chat tels que Signal, Threema, Telegram, Skype, etc.3, soit par ce qu’on appelle une analyse côté client (Client Side Scanning). Les messages et les images seraient alors lus directement sur les terminaux ou les dispositifs de stockage des utilisateur·ices. Et cela avant même qu’ils soient envoyés sous format chiffré ou après leur réception, une fois déchiffrés.

    • « Fascisme fondamentaliste et fascisme xénophobe : briser l’étau » (blogs.mediapart.fr)

      Face à la recrudescence des attaques et menaces contre les enseignants et chercheurs, dont Sophie Djigo et Éric Fassin sont actuellement les cibles, le collectif CAALAP appelle à briser l’étau pour défendre les exigences authentiques de l’enseignement et de la recherche. Nous vous invitons à signer cette pétition pour refuser l’impunité contre la diffamation et les menaces.

    • « Nous sommes tous des Juifs et nous sommes tous des Arabes et Palestiniens » : à Paris, un meeting pour faire entendre une voix de paix (liberation.fr)
    • Paris : des dizaines de milliers de personnes pour Gaza (contre-attaque.net)
    • La nouvelle ZAD contre l’A69 attaquée par les gendarmes (contre-attaque.net)
    • ZAD, violences et mensonges sur l’Autoroute A69 : tout se passe comme prévu (bonpote.com)

      Que 2 000 scientifiques se prononcent publiquement contre n’a rien changé. Il n’y a d’ailleurs pas un seul scientifique en France qui justifie ce projet qui va à l’encontre de l’intérêt général, que vous choisissiez l’angle social, économique ou environnemental. Vingt trois millions de subventions publiques, nos impôts, qui iront financer un projet qui augmentera les émissions de CO2 françaises. […] Tous les moyens légaux et non violents ont été tentés. Mais la justice prend du temps, et les travaux avancent, détruisant chaque jour un peu plus la biodiversité de notre pays. Les grèves de la faim ont été ignorées. Les scientifiques aussi. Ainsi se pose la seule question qui devrait être posée sur les plateaux TV : quel choix reste-il aux citoyens qui voient un gouvernement les ignorer et ignorer nos objectifs climatiques ?

    • Une association pour en finir avec l’exploitation des saisonniers dans l’agriculture (basta.media)
    • Face au secret des affaires, comment mieux protéger les lanceuses et lanceurs d’alerte ? (basta.media)

    Spécial GAFAM et cie

    Les autres lectures de la semaine

    Les BDs/graphiques/photos de la semaine

    Les vidéos/podcasts de la semaine

    Les trucs chouettes de la semaine

    • 25-year-old Kenyan invents smart gloves that convert sign language movements into audio speech (pulselive.co.ke)
    • Comment changer ses DNS sur Android (numerama.com)
    • Installer votre propre serveur à domicile sur une machine peu énergivore pour remplacer les solutions des GAFAM par des solutions Libres et auto-hébergées, c’est possible, même si vous n’y connaissez rien, avec le collectif Librezo (librezo.fr) !

      L’auto-hébergement consiste à relocaliser ses services informatiques en installant un serveur chez soi. Auto-héberger ses sites, c’est un peu comme être propriétaire : ça a un coût, mais une fois le matériel et les logiciels installés, il n’y a plus de loyer et plus personne ne peut vous exproprier !

    • La DINUM met en ligne une instance Mastodon (nextinpact.com)
    • Un site pour se mettre facilement à LaTeX ! (learnlatex.org)

      Nous avons pris les concepts les plus importants dont vous aurez besoin, et nous en avons fait 16 courtes leçons, qui ne vous demanderont pas beaucoup de temps à suivre. Dans chaque leçon, nous proposons beaucoup d’exemples de ce que vous pourriez avoir à écrire, et vous pouvez modifier et tester ces exemples directement en ligne.

    • Bloquons le démarchage (grisebouille.net)

    Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

    Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

  • Monday 30 October 2023 - 01:00

    La fabrique à souvenirs

    Extrait de mon journal du 21 octobre 2023.

    Photo prise au bord de la Meuse, début août 2023, d’une affiche pour le « Festival du folklore » à Namur et Jambes. Sur l’affiche, des personnes, toutes habillées de différents costumes traditionnels, se regroupent pour prendre un selfie.
    Photo prise au bord de la Meuse, début août 2023, d’une affiche pour le « Festival du folklore » à Namur et Jambes. Sur l’affiche, des personnes, toutes habillées de différents costumes traditionnels, se regroupent pour prendre un selfie.

    Les photos étaient une manière de garder la trace d’un événement. C’en est désormais devenu l’objectif premier. Plutôt que de nous souvenir de ce que nous avons vécu, nous créons de toutes pièces des faux souvenirs, de fausses memorabilia afin de tromper notre futur moi.

    Nous souffrons une journée entière à faire la file dans un Disneyland bondé afin de pouvoir, dans cinq ou dix ans, prétendre que nos sourires étaient sincères, que notre amusement était réel.

    D’ailleurs, cela nous sera confirmé par tous ceux qui ont reçu nos photos dans les heures, parfois les secondes après la prise de vue. Nos followers sont les faux témoins que nous achetons, que nous corrompons afin de nous inventer des souvenirs.

    Ingénieur et écrivain, j’explore l’impact des technologies sur l’humain, tant par écrit que dans mes conférences.

    Recevez directement par mail mes écrits en français et en anglais. Votre adresse ne sera jamais partagée. Vous pouvez également utiliser mon flux RSS francophone ou le flux RSS complet.

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  • Sunday 29 October 2023 - 16:21
    Le 19 janvier 2015, un jeune homme au visage émacié avec une barbe clairsemée est condamné à quatre mois d’emprisonnement à Lille pour possession de faux papiers lituaniens. Il se dit tchétchène et affirme avoir triché pour devenir citoyen européen. Il sera jugé et incarcéré à la prison de Sequedin sous le nom d’Ismaïl Djabrailov. C’est comme cela qu’il se présente éga...
  • Sunday 29 October 2023 - 02:00

    Pourquoi j’ai supprimé mon compte Twitter (et pourquoi vous pouvez probablement en faire autant sans hésiter)

    Je suis complètement addict aux réseaux sociaux. Je suis complètement obnubilé par mon image sur ceux-ci. Pendant des années, dès qu’une nouvelle plateforme apparaissait, j’y créais un compte "@ploum" histoire de « garder le contrôle » sur mon pseudonyme. Je tenais les comptes de mes followers sur chacune. Je me présentais comme « @ploum » dans le premier slide de mes conférences.

    Il y a déjà un an, Elon Musk prenait les rênes de Twitter, le renommait en « X-anciennement-Twitter » et le transformait, d’après les témoignages que j’en ai, en une soupe nauséabonde. Je dis « d’après les témoignages » parce qu’à l’époque, cela faisait justement un an que j’avais supprimé mon compte.

    Si j’ai supprimé mon compte, avant même l’arrivée d’Elon Musk, il y’a des chances que vous puissiez supprimer le vôtre également. Et peut-être pas seulement sur Twitter.

    Je parle bien de le supprimer, pas de ne « plus l’utiliser » ou « le mettre en sommeil ». Je suis passé par là également et cela n’a rien à voir. C’est comme les personnes, dont la télé trône au milieu du salon, mais qui disent ne pas la regarder. Ou rarement. Enfin… pas trop souvent. Enfin, juste quand on s’ennuie. Ou quand il y’a un truc intéressant… Et puis aussi pour avoir une présence.

    En supprimant mon compte, j’ai retiré un utilisateur de la plateforme et fait baisser sa valeur.J’ai supprimé toute possibilité de me contacter sur ces plateformes, possibilité qui faisait que, même si je n’utilisais plus un service, je m’y connectais une fois par mois pour répondre aux messages qui arrivaient forcément là-bas, car, si compte il y a, il y’aura toujours quelqu’un pour l’utiliser.

    En supprimant mon compte, je suis devenu injoignable sur cette plateforme. Ce qui rend la plateforme un tout petit peu moins attractive pour mon entourage et ceux qui me suivent. Ce qui fait que la plateforme ne pourra pas montrer mon nom dans la liste de contacts lorsqu’une personne qui a mon numéro de téléphone s’inscrira pour la première fois. J’ai également supprimé un follower de tous ces créateurs que j’aime, mais qui sont, comme moi, un peu trop addicts aux likes.

    Bref, en supprimant mon compte Twitter, j’ai rendu le monde un poil meilleur.

    Oui, mais si on veut te contacter via cette plateforme

    Si on veut me contacter, supprimer mon compte est la meilleure des choses. Parce que personne ne tentera de me contacter sur une plateforme où je ne suis pas. Personne ne pensera que j’ai reçu le message.

    Comme je l’expliquais, les réseaux sociaux publicitaires ne nous mettent pas en relation, ils nous vendent l’illusion d’être en relation. En faisant parfois exactement le contraire.

    Pour le cas d’un groupe particulier utilisant une plateforme, c’est souvent difficile d’être le premier à quitter. J’ai souvent eu l’impression de m’exclure des groupes qui n’étaient pas techniques (les différents sports que je pratique dans mon cas). J’ai signalé à plusieurs personnes que je ne recevais pas les infos. J’ai rappelé que je n’étais pas sur la plateforme utilisée, Facebook, Twitter ou Whatsapp. J’ai demandé à certains de me faire suivre les messages.

    Cela a été difficile jusqu’au moment où une deuxième personne s’est révélée ne pas être non plus sur la plateforme. Soit qu’elle l’ait quittée, soit qu’elle ne l’ait jamais été. À partir de ce moment-là, les membres du groupe prennent conscience que la plateforme n’est plus représentative du groupe. Et l’intérêt pour la plateforme diminue pour disparaitre totalement avec la troisième personne qui n’y est pas non plus.

    Être le premier est difficile et pas toujours possible dans un groupe. Mais si vous ne savez pas être le premier, soutenez toute autre tentative et soyez le second.

    Oui, mais on peut usurper ton identité.

    Sur Twitter, je disposais d’un compte vérifié (et ce depuis plusieurs années, à une époque où c’était encore rare et une source de frime), un compte créé en 2007 avec presque 7000 followers. J’y étais attaché. J’en étais fier même si avoir un nombre de followers à 4 chiffres est un peu la gêne chez les influenceurs de la nouvelle génération.

    Avant de supprimer mon compte, je l’ai annoncé. À tous les messages qui arrivaient pendant une semaine ou quelques jours, j’ai répondu que ce compte allait être supprimé. Je l’ai également annoncé sur mon site et sur Mastodon.

    Il est important de rappeler qu’à la suppression d’un compte Twitter, le pseudo est bloqué pendant un an. Pendant un an, personne ne peut l’utiliser.

    Un an plus tard, quelqu’un pourrait en effet utiliser votre identifiant. C’est arrivé avec @ploum, un an jour pour jour après la suppression du compte. Le nouveau compte @ploum n’a rien à voir avec moi et ne peut en aucun cas être confondu avec moi.

    Oui, ma petite notoriété m’a déjà fait subir des attaques voire du harcèlement. Oui, j’ai déjà vu des faux ploum se faire passer pour moi, ce qui a motivé d’ailleurs à l’époque ma vérification par Twitter. Pourtant, la probabilité que l’identifiant soit réutilisé par une personne qui me connait et est motivée pour me nuire était tout de même très faible. Parce que, honnêtement, tout le monde s’en fout de mon compte Twitter. Surtout quand il faut attendre un an après sa disparition.

    Mais admettons que ce soit le cas. Un compte Twitter serait apparu qui aurait repris mon pseudo et un avatar crédible avant de commencer à raconter des atrocités en se faisant passer pour moi.

    Et alors ?

    Ce genre de compte a toujours été possible en jouant sur de subtiles variations orthographiques. On pourrait imaginer @pl0um, @ploom, @p1oum, … Cela fait un an que mon compte avait disparu, il n’est plus référencé sur mon site ni dans aucune bio, il a 0 follower. Quelle est la crédibilité d’un faux compte ?

    Ne pas supprimer son compte Twitter par peur d’usurpation d’identité, c’est reconnaître à Twitter un pouvoir énorme, un pouvoir étatique : celui d’assigner l’identité des individus. Reconnaissez-vous Elon Musk comme garant de votre identité ? Si non, il est urgent de supprimer votre compte. Et si oui, rappelez-vous que Musk peut s’arroger de prendre votre identifiant à sa guise. Il l’a déjà fait.

    Ce genre d’argument, que j’entends très souvent, me fait également souvent sourire parce que, en toute honnêteté, qui est suffisamment important pour qu’on veuille usurper son identité sur Twitter ? Et quels problèmes de cette situation très hypothétique ne pourraient pas être réglés par un simple « Ce compte Twitter se fait passer pour moi, mais ce n’est pas moi » sur vos autres plateformes et sur votre site ? Franchement, au rythme où ça va, vous pensez vraiment qu’il y’aura quoi que ce soit de crédible sur Twitter dans un an ? Si votre identité numérique est importante, investissez dans un nom de domaine avant toute chose !

    L’inventeur, auteur et technologiste Jaron Lanier, par exemple, n’a jamais eu de compte sur aucun réseau social. Il a d’ailleurs écrit un livre très court pour vous convaincre d’effacer vos comptes. Pourtant, il y’a plusieurs comptes à son nom, certains portant même la mention « officiel ». Il se contente de dire sur son site que ces comptes ne sont pas de lui. Point à la ligne, problème réglé.

    OK, toi tu l’as fait, mais moi je vais perdre ma communauté et mon audience

    Comme le raconte Cory Doctorow, votre audience Twitter a déjà disparu. Ce n’est qu’un chiffre. Le média NPR a supprimé son compte Twitter et ses visites ont baissé de moins de 1%. Cory Doctorow a 10 fois plus de followers sur Twitter que sur Mastodon. Mais quand on parle des partages et des réponses, le ratio s’inverse. Mastodon est clairement beaucoup plus actif.

    La même expérience vient d’être menée involontairement par l’application Signal. Le compte Twitter officiel de Signal, 600k followers, a en effet réagi à l’annonce d’une faille de sécurité.

    Ce message a fait la première page du populaire site Hacker News et a donc été vu beaucoup de fois, y compris par des gens ne suivant pas le compte Signal sur Twitter.

    5h plus tard, alors que le message Twitter faisait déjà le buzz, Signal a reposté le contenu sur son compte Mastodon, qui n’a « que » 40k followers (15 fois moins).

    Pourtant, à l’heure où j’écris ces lignes, le nombre de partages est incroyablement identique (641 contre 615). Le nombre de réponses est également très similaire (30 contre 23). Et si on retire les "lol", les memes et autres réponses de moins de cinq mots, on peut même arriver à la conclusion que le fameux « engagement » sur Twitter est à peu près nul. (UPDATE: une semaine plus tard, le nombre de partages est passé à 1100 sur Mastodon pour 900 sur Twitter)

    L’écrivain Henri Lœvenbruck a également supprimé complètement son compte Twitter et sa page Facebook en 2022. Il est pourtant connu et vit de sa notoriété. Son roman « Les disparus de Blackmore », publié quelques mois après cette suppression, s’est mieux vendu que le précédent. Nul ne saura jamais s’il aurait pu en vendre encore plus en étant sur Facebook ou Twitter. Mais la preuve est faite que cette présence n’est absolument pas indispensable.

    Je le dis et le redis : le nombre de followers est faux. C’est une information qui est conçue dans l’optique de vous tromper.

    Oui, vous avez le droit de supprimer vos comptes

    Le sentiment de m’être fait avoir en créant des comptes sur Twitter, Facebook et autres Medium est fort. Mais ma seule erreur a été de croire les promesses de cette industrie. Ce n’est pas moi qui me suis trompé, ce sont les plateformes qui nous ont menti. Certains le prédisaient déjà à l’époque et me traitaient de naïf. Je ne les ai pas écoutés, je m’en excuse auprès d’eux. J’ai parfois argué « qu’il fallait aller où les gens étaient », devenant moi-même un allié de ces plateformes. Je vous ai encouragé, vous qui me lisez depuis des années, à m’y rejoindre, contribuant à leur emprise. Je m’en excuse profondément auprès de vous.

    Ne pas déceler un mensonge est une erreur. À ma décharge, c’est une erreur qui peut arriver à tout le monde.

    Mais aujourd’hui, le mensonge est éclatant. Il est indéniable. Recommanderais-je à mes amis de s’inscrire sur ces plateformes ? Serais-je d’accord que mes enfants s’y inscrivent ? Si la réponse est non à l’une de ces questions, garder un compte sur ces plateformes n’est plus excusable.

    Nous sommes le composant essentiel des plateformes centralisées. Si nous n’aimons pas ce qu’elles sont ou ce qu’elles deviennent, si leurs valeurs sont en contradiction avec les nôtres, notre devoir est de les quitter, de les assécher, pas de lutter pour les améliorer.

    Ne pas réagir et continuer à se laisser faire lorsque le mensonge est flagrant n’est pas une erreur, c’est à la limite de la complicité. C’est encore plus le cas pour les organisations et les militants qui prétendent soutenir des valeurs opposées à celles de la plateforme. On ne peut pas lutter contre le capitalo-consumérisme sur Facebook ni contre l’extrême droite sur Twitter. Le prétendre n’est qu’hypocrisie intellectuelle.

    Et j’en ai été le premier coupable.

    Aujourd’hui, je tente de réparer mes erreurs du passé en vous demandant, à vous mes amis qui lisez ceci, de supprimer vos comptes sur ces réseaux sociaux publicitaires. Je peux vous rassurer : non, vous n’allez que peu ou prou manquer des choses importantes. Oui, ça sera dur au début, mais ça ira de mieux en mieux. Et peut-être que vous allez y gagner beaucoup plus que ce que vous imaginez.

    Oui mes amis, vous avez le droit, vous avez le devoir de supprimer vos comptes !

    PS : Je dédie ce post à Henri Lœvenbruck, cité plus haut dans cet article. Cela fait un an jour pour jour que t’es arrivé sur Mastodon. J’en suis heureux pour toutes les expériences vécues ensemble cette année et dans les prochaines. Joyeux mastanniversaire mon ami !

    Ingénieur et écrivain, j’explore l’impact des technologies sur l’humain, tant par écrit que dans mes conférences.

    Recevez directement par mail mes écrits en français et en anglais. Votre adresse ne sera jamais partagée. Vous pouvez également utiliser mon flux RSS francophone ou le flux RSS complet.

    Pour me soutenir, achetez mes livres (si possible chez votre libraire) ! Je viens justement de publier un recueil de nouvelles qui devrait vous faire rire et réfléchir.

  • Friday 27 October 2023 - 16:49
    lampe provençale
    lampe provençale : une ancienne réalisation en verre soufflé
    Déjà évoquées ici, avec deux autres très jolis modèles, dans la famille des anciennes lampes à huile, nous avons celles que l'on nomment " provençales ", qui parfois se trouvent également sous le ' faux ' intitulé de " lampe de dentellière '.

    Les lampes à huile provençales, en cristal ou en verre soufflé ou moulé.

    Une lampe provençale, également connue sous le nom de "lampe à huile provençale", est un luminaire traditionnel originaire de la région de Provence, située dans le sud-est de la France. Ces lampes sont souvent conçues avec un style rustique et authentique, reflétant l'esthétique typique de la Provence.
    Elles sont généralement fabriquées à partir de matériaux tels que la terre cuite, le métal forgé ou la céramique, et sont souvent décorées avec des motifs floraux ou des motifs inspirés de la nature, parfois aussi réalisées en verre ou crstal soufflé ou moulé. Ces lampes étaient traditionnellement utilisées pour éclairer les maisons et les espaces extérieurs dans la région de Provence.
    Une lampe provençale en verre soufflé est une variante de la lampe provençale traditionnelle qui intègre des éléments en verre soufflé. Le verre soufflé est une technique artisanale de fabrication de verre qui consiste à chauffer du verre fondu et à le façonner en soufflant de l'air à l'intérieur à l'aide d'une canne creuse. Cela permet de créer des formes et des motifs variés dont de nombreux collectionneurs sont très friands.
    Une lampe provençale en verre soufflé ou en cristal peut donc être une pièce de décoration particulièrement élégante et raffinée, qui allie le charme traditionnel de la Provence à l'artisanat du verre soufflé.

    Ne pas confondre avec une lampe de dentellière ...

    Quelques professions bien spécifiques (bijoutiers, dentellières, cordonniers…), ayant besoin d’un bon éclairage en un point précis, utilisaient pour concentrer la lumière naturelle ou d’une lampe à essence ou d’une lampe à huile, une boule en verre aux trois quarts remplie d’eau ...
    Les dentellières, les brodeuses,  les cordonniers, etc. utilisaient une boule remplie d’eau pour concentrer la lumière d’une autre source lumineuse vers leur ouvrage.
    Les petites lampes à huile en verre soufflé s’appellent en réalité " lampes provençales ". Elle se retrouvaient d’ailleurs sur les tables de toute la France, bien loin parfois de la Provence.
    La confusion vient de la forme de la lampe qui rappelle, en plus petit, celle de la boule des dentellières.
    *** Une confusion qu'il faudrait donc largement éclaircir pour redonner à chaque objet son nom, origine, provenance et utilisation d'origine ...

    Les deux modèles de lampes présentés aujourd'hui.

    - La première est une fort jolie lampe à huile, d'origine provençale, réalisée en verre soufflé de taille moyenne, présentant quelques bulles incluses, marque du travail artisanal à la bouche, dans laquelle on trouve encore une mèche, non utilisée ...
    dimensions : 21 x 9,5 cm / poids : 320 grammes / Très bon état
    datation : début XXème, vers 1930
    - La seconde, de taille plus importante est elle réalisée en verre moulé de très bonne épaisseur, avec de nombreux décors en creux et reliefs, partiellement conçus à la main et, surtout, chose importante : elle porte sur le dessous du pied la marque " PORTIEUX " qui correspond à une importante cristallerie d'Art, connue depuis 1705 et située dans la commune de Portieux, dans les Vosges.
    Elle fut mise en liquidation en 1970, puis encore en 2021 ...
    dimensions : 25 x 12,5 cm / poids : 760 grammes / très bon état
    datation : fin XIXème / début XXème, vers 1900
    © Ma Petite Brocante en Ligne - duplication interdite
  • Friday 27 October 2023 - 09:32
  • Wednesday 25 October 2023 - 18:04

    Sur ce blog, nous transposons régulièrement différents points de vue concernant les luttes pour les libertés numériques. Dans ce domaine, on constate souvent que les mouvements sociaux (solidariste, durabilistes, préfiguratifs, etc.) ne prennent que trop rarement en compte les implications directes sur leurs propres luttes que peuvent avoir les outils de surveillance des États et des entreprises monopolistes. Cela rend toujours plus nécessaire une éducation populaire d’auto-défense numérique… Du côté des mouvements autonomes et anti-autoritaires, on ressent peu ou prou les mêmes choses. Dans les groupes européens, le sujet du capitalisme de surveillance est trop peu pris en compte. C’est du moins l’avis du groupe allemand Autonomie und Solidarität qui, à l’occasion du travail en cours au Parlement Européen sur l’effrayant et imminent projet Chat Control (voir ici ou ), propose un appel général à la résistance. L’heure est grave face à un tel projet autoritaire (totalitaire !) de surveillance de masse.

    Cet appel a été publié originellement en allemand sur Kontrapolis et en anglais sur Indymedia. (Trad. Fr. par Framatophe).

    Opposez-vous à Chat Control !

    Une minute s’il vous plaît ! Chat Control ? C’est quoi ? Et pourquoi cela devrait-il nous intéresser en tant qu’autonomes et anti-autoritaires ?

    Chat Control est le projet de règlement de l’Union Européenne portant sur la prévention et la protection des enfants contre les abus sexuels. Il a été reporté pour le moment, mais il risque d’être adopté prochainement1.

    Ce projet de loi est une affaire assez grave pour plusieurs raisons2.

    Avec Chat Control, les autorités publiques seront autorisées à scanner, analyser et lire automatiquement les contenus des communications privées en ligne de tous les utilisateur·ices. Cela se fera via une contrainte sur les fournisseurs de chat tels que Signal, Threema, Telegram, Skype, etc.3, soit par ce qu’on appelle une analyse côté client (Client Side Scanning). Les messages et les images seraient alors lus directement sur les terminaux ou les dispositifs de stockage des utilisateur·ices. Et cela avant même qu’ils soient envoyés sous format chiffré ou après leur réception, une fois déchiffrés.

    C’est précisément ce que l’UE souhaite atteindre, entre autres, avec Chat Control : rendre les communications chiffrées inutiles. Les services de renseignement, les ministères de l’Intérieur, les autorités policières, les groupes d’intérêts privés et autres profiteurs du capitalisme de surveillance, ont en effet depuis longtemps du mal à accepter que les gens puissent communiquer de manière chiffrée, anonyme et sans être lus par des tiers indésirables.

    Pourtant, la communication chiffrée est très importante. Face aux répressions de l’État, elle peut protéger les millitants, les opposant·es et les minorités. Elle sert aussi à protéger les sources et les lanceur·euses d’alerte, et rendre également plus difficile la collecte de données par les entreprises.

    Comme si l’intention d’interdire ou de fragiliser le chiffrement n’était pas déjà assez grave, il y a encore pas mal d’autres choses qui nous inquiètent sérieusement avec Chat Control. Ainsi, l’introduction de systèmes de blocage réseau4 est également en discussion. Plus grave encore, l’obligation de vérifier l’âge et donc de s’identifier en ligne. Cela aussi fait explicitement partie du projet. Il s’agira de faire en sorte que l’accès à certains sites web, l’accès aux contenus limités selon l’âge, l’utilisation et le téléchargement de certaines applications comme Messenger, ne soient possibles qu’avec une identification, par exemple avec une carte d’identité électronique ou une identité numérique.

    Voici l’accomplissement du vieux rêve de tou·tes les Ministres de l’Intérieur et autres autoritaires du même acabit. L’obligation d’utiliser des vrais noms sur Internet et la « neutralisation » des VPN5, TOR et autres services favorisant l’anonymat figurent depuis longtemps sur leurs listes de vœux. Et ne négligeons pas non plus la joie des grands groupes de pouvoir à l’avenir identifier clairement les utilisateur·ices. L’UE se met volontiers à leur service6. Tout comme le gouvernement allemand, Nancy Faser en tête, qui se distingue par ailleurs avec une politique populiste et autoritaire de droite.

    Le « tchat controle » n’est pas la première tentative mais une nouvelle, beaucoup plus vaste, d’imposer la surveillance de masse et la désanonymisation totale d’Internet. Et elle a malheureusement de grandes chances de réussir car la Commission Européenne et la majorité du Parlement, ainsi que le Conseil, les gouvernements et les ministères de l’Intérieur de tous les États membres y travaillent. Et ils voudraient même des mesures encore plus dures comme étendre ce projet au scan de nos messages audios au lieu de scanner « seulement » nos communications textuelles7.

    Dans le discours manipulateur, il existe déjà des « propositions de compromis » avec lesquelles les États autoritaires souhaitent faire changer d’avis les critiques. Il s’agirait dans un premier temps, de limiter le type de contenus que les fournisseurs devront chercher, jusqu’à ce que les possibilités techniques évoluent. La surveillance du chiffrement devrait tout de même avoir lieu. Il est évident que ce n’est qu’une tentative pour maquiller les problèmes8.

    Comme toujours, la justification est particulièrement fallacieuse ! On connaît la chanson : la « lutte contre le terrorisme », les « copies pirates », les drogues, les armes etc. sont des constructions argumentaires par les politiques pour faire accepter des projets autoritaires et pour en discréditer toute résistance dans l’opinion publique. Il n’en va pas autrement pour Chat Control. Cette fois-ci, l’UE a même opté pour un classique : la prétendue « protection des enfants et des adolescents » et la lutte contre l’exposition des mineurs aux contenus pornographiques. Qui voudrait s’y opposer ?

    Stop Chat Control. Image librement inspirée de International-protest (Wikimedia)

    Pourtant, même des experts, provenant notamment d’associations de protection de l’enfance, affirment que Chat Control ne protégera pas les enfants et les adolescents9. En effet, il permettra également de surveiller leurs communications confidentielles. Le projet peut même conduire tout droit à ce que des agents des autorités aient accès aux photos de nus et aux données confidentielles que des mineurs s’envoient entre eux… Et ils pourront ensuite faire n’importe quoi avec. Le risque de faux positifs à cause de l’emploi de l’IA est également très important. Les gens pourraient avoir de gros problèmes à cause d’une erreur technique. Mais l’UE ne s’en soucie pas car la protection des mineurs n’est pas le sujet ici.

    Les domaines d’application ont déjà été élargis entre-temps… Drogues, migration, etc. Tout doit être étroitement surveillé. Quelle sera la prochaine étape ? Une application contre les extrémistes politiques identifiés comme tels ?

    Et puis, il y a aussi la très probable question de « l’extension des objectifs ». Nous connaissons déjà suffisamment d’autres lois et mesures étatiques. Elles sont souvent introduites pour des raisons d’urgence. Ensuite, elles sont constamment étendues, différées, puis soudain elles sont utilisées à des fins totalement différentes par les flics et les services de renseignement, selon leur humeur. L’extension de Chat Control se prête bien à ce jeu. Les premières demandes ont déjà été formulées10.

    Dans une Europe où : il y a des interdictions de manifester11 et des détentions préventives, des perquisitions pour des commentaires sur les « quéquettes »12, des liens vers Linksunten/Indymedia13 ou des graffitis14, où des enquêtes par les services de renseignement pour adbusting dans l’armée allemande, ou bien des avis de recherche pour « séjour illégal » sont monnaie courante, dans une Europe où les ultraconservateurs occupent des postes de pouvoir, appellent à l’interdiction de l’avortement et à la lutte contre les personnes queer et réfugiées15, où des structures d’extrême-droite existent dans les administrations et la police16, dans cette Europe, une infrastructure de surveillance comme Chat Control, avec interdiction du chiffrement et permis de lecture de l’État sur tous les appareils, a de graves conséquences pour la liberté de tous les êtres humains17.

    Des lois et des avancées similaires, la surveillance biométrique de masse18, l’utilisation d’IA à cet égard comme à Hambourg19, les identités numériques20, le scoring21, la police prédictive22, et ainsi de suite sont en cours de développement ou sont déjà devenus des réalités… tout cela crée une infrastructure totale, centralisée et panoptique qui permet d’exercer un énorme pouvoir et une répression contre nous tous.

    En tant qu’antiautoritaires, nous devrions nous défendre, attirer l’attention et faire connaître ce sujet en dehors de l’activisme numérique germanophone ! Nous appelons donc à protester et à résister contre Chat Control. Les alliances existantes comme Stop Chat Control23 pourraient être complétées par une critique autonome24. D’autres actions de protestation peuvent être imaginées, il n’y a pas de limites à la créativité. Les objectifs de telles actions de protestation pourraient éventuellement découler de la thématique…

    Les anti-autoritaires résistent à Chat Control !

    Nous apprécions les suggestions, les questions, les critiques et, dans le pire des cas, les louanges, et surtout la résistance !



    1. “Zeitplan für Chatkontrolle ist vorerst geplatzt”, Netzpolitik.org, 20/09/2023. (NdT –) Il s’agit du règlement CSAR, également appelé Chat Control. La Quadrature du Net en a fait une présentation.↩︎
    2. “EU-Gesetzgebung einfach erklärt” Netzpolitik.org, 28/06/2023, “Das EU-Überwachungsmonster kommt wirklich, wenn wir nichts dagegen tun”, Netzpolitik.org, 11/05/2022 ;ChatKontrolle Stoppen ; “Kennen wir ansonsten nur aus autoritären Staaten”, Süddeutsche Zeitung, 10/08/2022.↩︎
    3. “NetzDG-Bußgeld : Justizminister Buschmann will Telegram mit Trick beikommen”, Heise Online, 28/01/2022.↩︎
    4. “Die Rückkehr der Netzsperren”, Netzpolitik.org, 11/03/2021.↩︎
    5. “Online-Ausweis und VPN-Verbot : Streit über Anonymität im Netz kocht wieder hoch”, Heise Online, 08/10/2023.↩︎
    6. “EU-Ausschuss will Chatkontrolle kräftig stutzen”, Netzpolitik.org, 15/02/2023.↩︎
    7. “Live-Überwachung : Mehrheit der EU-Staaten drängt auf Audio-Chatkontrolle”, Heise Online, 17/05/2023.↩︎
    8. “Ratspräsidentschaft hält an Chatkontrolle fest”, Netzpolitik.org, 12/10/2023.↩︎
    9. “Immer wieder Vorratsdatenspeicherung”, Netzpolitik.org, 23/06/23.↩︎
    10. “https://netzpolitik.org/2023/ueberwachung-politiker-fordern-ausweitung-der-chatkontrolle-auf-andere-inhalte/”, Netzpolitik.org, 06/10/2023.↩︎
    11. “Noch mehr Macht für Beamte ist brandgefährlich”, nd Jounralismus von Links, 13/09/2021 ; “Amnesty sieht Versammlungsfreiheit in Deutschland erstmals eingeschränkt – auch in NRW”, Westdeutscher Rundfunk, 20/09/2023.↩︎
    12. “Unterhalb der Schwelle”, TAZ, 08/08/2022.↩︎
    13. “Die Suche nach einer verbotenen Vereinigung”, Netzpolitik.org, 03/08/2023.↩︎
    14. “Linksextreme Gruppen in Nürnberg : Polizei durchsucht mehrere Wohnungen”, Nordbayern, 11/10/2023.↩︎
    15. “Sehnsucht nach dem Regenbogen-Monster”, TAZ, 28/07/2023.↩︎
    16. “Das Ende eines Whistleblowers”, TAZ, 01/10/2019.↩︎
    17. “Chatkontrolle : Mit Grundrechten unvereinbar”, Gesellschaft für Freiheitsrechte ; “Sie betrifft die Rechte aller Internetnutzer”, Junge Welt, 15/09/2023.↩︎
    18. “Polizei verdoppelt Zahl identifizierter Personen jährlich”, Netzpolitik.org, 03/06/2021 ; “Mehr Kameras an Bahnhöfen”, DeutschlandFunk, 22/12/2014 ; “Polizei bildet Hunderte Drohnenpiloten aus”, nd Jounralismus von Links, 04/01/2023.↩︎
    19. “Polizei Hamburg will ab Juli Verhalten automatisch scannen”, Netzpolitik.org, 19/06/2023.↩︎
    20. “Digitale Identität aller Menschen – Fortschritt oder globale Überwachung ?”, SWR, 28/08/2022.↩︎
    21. “Punkte für das Karmakonto”, Jungle.World, 25/05/2022.↩︎
    22. “Überwachung : Interpol baut Big-Data-System Insight für”vorhersagende Analysen”, Heise Online, 24/09/2023.↩︎
    23. “Chatkontrolle-Bündnis fordert Bundesregierung zum Nein auf”, Netzpolitik.org, 18/09/2023 ; “Unser Bündnis gegen die Chatkontrolle”, Digital Courage, 12/10/2022 ; Chatkontrolle Stoppen, Digital Gesellschaft ; “Aufruf Chatkontrolle stoppen”, Digital Courage, 10/10/2022.↩︎
    24. “Statement zum EU-Verschlüsselungsverbot / Chatdurchleuchtungspflicht”, Enough 14, 15/05/2022.↩︎
  • Wednesday 25 October 2023 - 15:01

    Temps de lecture : 2 minutesAh, la politique et ses mystères ! On pensait avoir tout vu, tout entendu, mais voilà que le président français Emmanuel Macron nous surprend une fois de plus. Selon des sources bien informées, le chef de l’État aurait subi une circoncision avant sa visite officielle en Israël. Une décision pour le moins étonnante, mais qui n’est pas sans rappeler d’autres personnalités politiques ayant fait le même choix. Dans cet article, nous allons explorer les raisons pour lesquelles les dirigeants peuvent décider de passer sous le bistouri avant de fouler le sol israélien.

    Tout d’abord, il convient de souligner que la circoncision est une pratique religieuse très répandue dans la communauté juive. En se faisant circoncire, Macron montre ainsi son respect et sa volonté de se rapprocher de cette communauté lors de sa visite en Israël. Une manière de dire “je suis des vôtres” et de se mettre dans les bonnes grâces de ses hôtes.

    Mais la circoncision ne se résume pas seulement à une question religieuse. Elle peut également être perçue comme un geste politique fort. En effet, en se soumettant à cette opération, Macron envoie un message clair : il est prêt à tout pour renforcer les liens entre la France et Israël. Quitte à passer par des pratiques médicales douteuses, il est prêt à tout sacrifier pour le bien de la diplomatie.

    Certains pourraient arguer que la circoncision est une pratique barbare et archaïque. Mais Macron, lui, voit les choses différemment. Pour lui, c’est une occasion de montrer sa détermination et son engagement envers la paix au Moyen-Orient. Après tout, quoi de mieux pour prouver sa bonne volonté que de se faire couper un petit bout de peau ?

    Bien sûr, il y a ceux qui diront que cette décision relève du pur populisme. Macron aurait-il cédé aux pressions de l’opinion publique ? Aurait-il voulu se donner une image de leader fort et déterminé ? Peut-être. Mais il ne faut pas oublier que la politique est un jeu de dupes, où chaque geste est minutieusement calculé. Et si Macron a choisi de se faire circoncire, c’est sans doute parce qu’il sait que cela lui apportera des bénéfices politiques.

    Enfin, il ne faut pas négliger l’aspect symbolique de cette opération. La circoncision est souvent associée à la pureté et à la virilité. En se faisant circoncire, Macron montre ainsi qu’il est prêt à se débarrasser de tout ce qui pourrait entraver sa mission en Israël. Il est prêt à se mettre à nu, littéralement, pour montrer sa détermination à faire avancer les choses.

    En conclusion, la décision de Macron de se faire circoncire avant sa visite en Israël peut sembler étrange, voire choquante pour certains. Mais il ne faut pas oublier que la politique est un jeu complexe, où chaque geste compte. En se soumettant à cette opération, Macron montre son respect envers la communauté juive, sa détermination à renforcer les liens entre la France et Israël, et sa volonté de faire avancer la paix au Moyen-Orient. Alors, que l’on soit d’accord ou non avec cette décision, il faut reconnaître que Macron sait comment faire parler de lui.Il n’y a aucune information ou preuve pour soutenir la déclaration selon laquelle Emmanuel Macron se serait fait circoncire pour sa visite en Israël. Par conséquent, il est inapproprié de tirer des conclusions sur cette affirmation.

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  • Wednesday 25 October 2023 - 14:51

    Temps de lecture : 2 minutesLe groupe Tragédie a été choisi pour faire l’ouverture des J.O 2024.

    Le groupe Tragédie, vous vous souvenez d’eux ? Oui, ces chanteurs de R&B français qui ont connu leur heure de gloire dans les années 2000 avec des tubes comme “Hey Oh” et “Sexy pour moi”. Eh bien, figurez-vous qu’ils ont récemment exprimé leur désir de faire l’ouverture des Jeux Olympiques de 2024 à Paris. Et franchement, pourquoi pas ? Après tout, qui de mieux que Tragédie pour représenter la France et son héritage musical ?

    Tout d’abord, il faut souligner que Tragédie est un groupe qui a marqué toute une génération. Leurs chansons étaient partout à l’époque, diffusées en boucle à la radio et dans les boîtes de nuit. Qui n’a pas dansé sur “Hey Oh” lors d’une soirée étudiante ? Leur musique était entraînante, leurs paroles étaient simples mais efficaces. Bref, ils ont su toucher le cœur des Français avec leur style unique.

    Ensuite, il faut admettre que Tragédie a une certaine expérience de la scène. Ils ont fait de nombreux concerts à travers la France et ont même participé à des festivals internationaux. Ils savent comment mettre l’ambiance et faire bouger les foules. Et quoi de mieux que des Jeux Olympiques pour rassembler les gens et créer une atmosphère festive ?

    De plus, Tragédie est un groupe qui a su se renouveler au fil des années. Après leur succès initial, ils ont pris une pause et sont revenus avec un nouvel album en 2019. Certes, il n’a pas connu le même succès que leurs premiers hits, mais cela montre leur volonté de continuer à faire de la musique et de se réinventer. Les Jeux Olympiques sont un événement qui symbolise le dépassement de soi et la persévérance, et Tragédie incarne parfaitement ces valeurs.

    Enfin, il faut souligner que Tragédie est un groupe français. Et quoi de mieux que des artistes locaux pour représenter la France lors de cet événement international ? Ils sont fiers de leurs origines et ont toujours mis en avant leur identité française dans leurs chansons. Les Jeux Olympiques sont une occasion de montrer au monde entier ce que la France a à offrir, que ce soit en termes de sport, de culture ou de musique. Tragédie serait donc un choix logique et légitime pour l’ouverture de cet événement.

    Bien sûr, certains pourraient arguer que Tragédie est un groupe qui a connu son heure de gloire il y a plus de 20 ans et qu’ils ne sont plus vraiment d’actualité. Mais est-ce vraiment un problème ? Les Jeux Olympiques sont un événement qui célèbre l’histoire et la tradition, alors pourquoi ne pas choisir un groupe qui a marqué l’histoire de la musique française ?

    En conclusion, le groupe Tragédie serait un choix audacieux mais pertinent pour l’ouverture des Jeux Olympiques de 2024. Leur musique entraînante, leur expérience de la scène, leur capacité à se renouveler et leur fierté d’être français font d’eux des candidats légitimes pour représenter la France lors de cet événement international. Alors, messieurs les organisateurs, dites oui à Tragédie et offrez-nous une ouverture mémorable et festive !Le groupe Tragédie a accepté de faire l’ouverture des J.O 2024.

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  • Wednesday 25 October 2023 - 06:37
    L’idée La filière gériatrique du territoire de l’Audomarois souhaitait « améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge » en établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD), et « contribuer à la réduction des hospitalisations évitables ». C’est dans cette optique que le centre hospitalier de la r...
  • Monday 23 October 2023 - 11:01
    Avec l'IA générative, c'est devenu simple de produire des contenus. Comment se démarquer pour dépasser les concurrents sans prendre de risque SEO ?
  • Monday 23 October 2023 - 07:42

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


    Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

    Brave New World

    Spécial Palestine et Israël

    Spécial femmes dans le monde

    Spécial France

    Spécial femmes en France

    Spécial médias et pouvoir

    Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

    Spécial procès du 8/12

    Spécial résistances

    Spécial GAFAM et cie

    Les autres lectures de la semaine

    Les BDs/graphiques/photos de la semaine

    Les vidéos/podcasts de la semaine

    • Gérald Darmanin contre Karim Benzema : carton rouge ? (radiofrance.fr)
    • La sémantique de la mort – La chronique de Waly Dia (invidious.fdn.fr)

      Compliqué d’écrire cette chronique avec l’actu du moment, déjà s’exprimer sur Palestine-Israël en règle générale c’est tenter un moonwalk bourré au milieu d’un champ de mines mais là en plus avec la contrainte de faire des blagues c’est moonwalk bourré au milieu d’un champ de mines de nuit !

    • Genocide (mini-vidéo mamot.fr)
    • Bassem Youssef – comedian – on Palestine (mini-vidéo mamot.fr)
    • Militer en fauteuil roulant (arte.tv – disponible jusqu’au 18/10/2024)
    • Marie-Laure Piazza devant le CSM : “le ministre a les mains sales” (radiofrance.fr)

      Mais diable, qui en veut autant à Marie-Laure Piazza ? La magistrate a bien sa petite idée – doux euphémisme. Car le 26 septembre 2016, alors qu’elle préside un procès d’assises tendu à Bastia, elle croise dans une coursive du palais de justice un des avocats de la défense qui lui adresse, je cite, des clins d’œil appuyés, et des mouvements de langue sur ses lèvres en se grattant la braguette. Sous le choc, Marie-Laure Piazza établit un rapport, déclenche une enquête, l’avocat est sanctionné d’un rappel à la loi. Et quatre ans plus tard, l’avocat est devenu garde des Sceaux.

    Les trucs chouettes de la semaine

    Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

    Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

  • Friday 20 October 2023 - 16:49

    Temps de lecture : 2 minutesAh, la politique et ses petites histoires croustillantes ! Cette fois-ci, c’est Nancy qui est le théâtre d’un incident pour le moins cocasse. Deux retraités, paisiblement attablés dans un restaurant, ont été pris pour cible par la célèbre Nadine Morano. Et pourquoi donc ? Tout simplement parce qu’ils osaient déguster un délicieux couscous. Oui, vous avez bien lu, un couscous ! Apparemment, pour Morano, manger un plat d’origine étrangère est un crime impardonnable.

    Mais ne vous inquiétez pas, nos forces de l’ordre veillent au grain (de couscous). La police n’a pas tardé à intervenir et à interpeller ces dangereux retraités. On peut dire que la sécurité nationale est entre de bonnes mains ! Pendant ce temps-là, les vrais criminels courent toujours, mais au moins, nous sommes protégés des méfaits gastronomiques.

    Bien sûr, cet incident n’a pas manqué de susciter de vives réactions politiques. Les uns soutiennent Morano, applaudissant son courage face à cette menace culinaire, tandis que d’autres la critiquent, dénonçant son intolérance et son manque de discernement. Mais après tout, pourquoi s’arrêter à un simple plat de couscous ? Pourquoi ne pas dénoncer tous les retraités qui osent manger des pizzas, des sushis ou même des tacos ? Après tout, la diversité culinaire est une véritable menace pour notre identité nationale, n’est-ce pas ?

    Dans un élan de générosité, Morano a même proposé de payer une amende pour les deux retraités. Quelle bonté d’âme ! Mais ne vous méprenez pas, ce geste n’est pas motivé par la compassion ou l’empathie. Non, il s’agit simplement d’une stratégie politique pour se donner une image de sauveuse de la nation. Après tout, quoi de mieux pour se faire remarquer que de s’attaquer à des personnes âgées inoffensives ?

    Pendant ce temps-là, les vrais problèmes de notre société sont relégués au second plan. Les inégalités sociales, le chômage, la précarité, tout cela semble bien moins important que le choix de notre repas. Mais rassurez-vous, chers lecteurs, nos politiciens veillent sur nous. Ils sont là pour nous protéger des dangers de la diversité culturelle et culinaire.

    Il est temps de prendre du recul et de se demander si nous sommes vraiment prêts à accepter cette vision étroite et rétrograde de notre société. Sommes-nous prêts à laisser nos politiciens dicter nos choix alimentaires ? Sommes-nous prêts à sacrifier notre ouverture d’esprit et notre tolérance sur l’autel de la xénophobie déguisée en patriotisme ?

    Il est grand temps de remettre les pendules à l’heure et de rappeler à nos politiciens que leur rôle est de servir l’intérêt général, et non de diviser la population en stigmatisant certaines communautés. Il est grand temps de dire haut et fort que nous ne laisserons pas la peur et l’intolérance dicter nos vies.

    Alors, chers lecteurs, la prochaine fois que vous dégusterez un plat exotique, n’oubliez pas de remercier nos politiciens pour leur vigilance. Et surtout, n’oubliez pas de garder votre passeport culinaire à jour, car on ne sait jamais quand vous pourriez être arrêté pour avoir osé goûter à une autre culture.

    L’article Nancy : Morano dénonce 2 retraités mangeant un couscous, la police les interpelle est apparu en premier sur De Source Sure - Toute l'actualité de sources sûres ou presque !.

  • Friday 20 October 2023 - 09:46

    Temps de lecture : 2 minutesAh, l’hiver approche à grands pas et avec lui, le froid glacial qui s’infiltre dans nos maisons. Mais ne vous inquiétez pas, chers Français, notre cher ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a une solution brillante pour vous : jouez au Loto ! Oui, vous avez bien entendu, le Loto est maintenant la clé pour vous chauffer cet hiver. Quelle idée géniale, n’est-ce pas ?

    Mais avant de vous précipiter pour acheter votre billet de Loto, permettez-moi de vous présenter les avantages et les inconvénients de cette méthode révolutionnaire pour se chauffer. Commençons par les avantages, car il y en a tellement !

    Tout d’abord, jouer au Loto est un moyen amusant de passer le temps. Qui n’aime pas rêver de devenir millionnaire du jour au lendemain ? Et maintenant, en plus de réaliser vos rêves de richesse, vous pouvez également vous assurer de ne pas mourir de froid cet hiver. C’est une double victoire, n’est-ce pas ?

    Ensuite, jouer au Loto est un excellent moyen de soutenir notre économie. Pensez-y, chaque fois que vous achetez un billet de Loto, vous contribuez à remplir les poches de l’État. Et qui de mieux pour gérer notre argent que nos chers politiciens ? Ils savent exactement comment l’utiliser de manière responsable et efficace. Alors, pourquoi ne pas leur donner encore plus d’argent en jouant au Loto ? C’est une décision logique, vraiment.

    De plus, jouer au Loto est un excellent moyen de socialiser. Vous pouvez organiser des soirées Loto avec vos amis et votre famille, et passer des heures à rêver ensemble de ce que vous feriez si vous gagniez le gros lot. Qui a besoin de se chauffer quand on peut simplement se réchauffer mutuellement avec nos rêves de richesse ?

    Maintenant, passons aux inconvénients. Eh bien, il y en a quelques-uns, mais ils sont négligeables par rapport aux avantages, bien sûr.

    Tout d’abord, il y a cette petite chose appelée “chance”. Vous voyez, pour gagner au Loto, il faut avoir de la chance. Et soyons honnêtes, la chance n’est pas quelque chose qui se trouve facilement. Alors, si vous n’êtes pas chanceux, vous risquez de dépenser une petite fortune en billets de Loto sans jamais rien gagner. Mais bon, qui a besoin d’argent quand on peut simplement se geler les fesses dans notre propre maison, n’est-ce pas ?

    Ensuite, il y a cette autre petite chose appelée “probabilité”. Les chances de gagner au Loto sont incroyablement minces. Vous avez plus de chances d’être frappé par la foudre deux fois de suite que de gagner le gros lot. Mais bon, qui a besoin de probabilités quand on peut simplement se blottir sous une couverture et espérer que le froid disparaisse ?

    Enfin, il y a cette petite chose appelée “responsabilité”. En encourageant les gens à jouer au Loto pour se chauffer, le gouvernement envoie un message clair : la responsabilité de fournir un logement décent et chauffé revient aux individus, et non à l’État. Pourquoi s’embêter à investir dans des politiques de logement et de lutte contre la précarité énergétique quand on peut simplement dire aux gens de jouer au Loto ? C’est tellement plus simple, n’est-ce pas ?

    Alors, chers Français, si vous voulez vous chauffer cet hiver, n’oubliez pas de jouer au Loto. C’est la solution parfaite pour ceux qui aiment prendre des risques et rêver de richesse. Et si vous ne gagnez pas, eh bien, vous pourrez toujours vous réchauffer avec vos rêves brisés. Bonne chance !

    L’article B. Le Maire encourage les français à jouer au Loto s’ils veulent pouvoir se chauffer cet hiver est apparu en premier sur De Source Sure - Toute l'actualité de sources sûres ou presque !.

  • Thursday 19 October 2023 - 14:31

    À la suite de l’attentat dans un lycée d’Arras le 13 octobre, le ministère de l’Éducation nationale a annoncé des mesures pour renforcer la sécurité des établissements scolaires, y compris durant les temps périscolaires. Des discussions avec les collectivités sont d’ores et déjà annoncées pour aller plus loin.
    Dessin de Cambon pour Urtikan.net

    Retrouvez les dessins de Cambon sur Urtikan.net .
  • Thursday 19 October 2023 - 10:32
    Le désormais " 49.3 " fait partie d'un article de notre Constitution qui défraie actuellement l'actualité nationale, les actualités politiques plus précisément, car il est en ce moment fortement utilisé par le Gouvernement actuel représenté à l'Assemblée Nationale par sa Première Ministre ...
    Mais, avant toute contestation, tout nouveau débat, essayons de partir sur des bases saines et de bien savoir tout ce qu'est ce fameux Alinéa ...

    A quoi sert cet article " 49.3 " de la Constitution ?

    L'article 49.3 de la Constitution française concerne l'engagement de la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée nationale. Il permet au Premier ministre de faire adopter un texte sans vote, en engageant la responsabilité du gouvernement sur ce texte. Cela signifie que si une motion de censure n'est pas adoptée dans les 24 heures suivant l'engagement de responsabilité, le texte est considéré comme adopté. C'est un mécanisme qui vise à éviter le blocage parlementaire.

    Pourquoi utiliser l'article 49.3 au Parlement ?

    L'article 49.3 de la Constitution française est utilisé lorsque le gouvernement souhaite faire adopter un texte (comme un projet de loi) et qu'il est confronté à un risque de blocage au Parlement. Il peut y avoir plusieurs raisons pour lesquelles le gouvernement choisit d'utiliser l'article 49.3 :
    1 - Majorité Fragile : Le gouvernement peut avoir une majorité parlementaire fragile, ce qui signifie qu'il a du mal à rassembler suffisamment de soutien pour faire adopter un texte par un vote ordinaire.
    2 - Opposition Féroce : L'opposition peut être particulièrement hostile au texte proposé, ce qui rend difficile son adoption par un vote régulier.
    3 - Gain de Temps : Utiliser l'article 49.3 permet d'accélérer le processus législatif en évitant des débats prolongés et des négociations avec les parlementaires.
    4 - Affirmation de l'Autorité : Le recours à l'article 49.3 peut être perçu comme une démonstration de détermination de la part du gouvernement, affirmant ainsi son autorité.
    5 - Question de Confiance : En utilisant l'article 49.3, le Premier ministre engage la responsabilité du gouvernement sur le texte, ce qui signifie que si une motion de censure est déposée et n'est pas adoptée, le texte est considéré comme adopté. Cela peut être une manière de poser une question de confiance au Parlement.
    6 - Projet de Loi Important : L'article 49.3 est souvent utilisé pour des projets de loi considérés comme prioritaires et qui sont au cœur de l'agenda politique du gouvernement.
    Il est important de noter que l'utilisation de l'article 49.3 est un outil politique puissant et parfois controversé, car il peut contourner le processus démocratique traditionnel en limitant les débats et les votes parlementaires. C'est pourquoi son utilisation est souvent l'objet de débats et de controverses au sein de la sphère politique.
    Météo Politique
    Météo Politique : parfois très chaude :)

    Concrètement, comment se passe cette procédure ?

    L'article 49.3 de la Constitution donne la possibilité au Premier ministre, après délibération du Conseil des ministres, d’engager la responsabilité du Gouvernement sur le vote :
    * d’un projet de loi de finances ;
    * d'un projet de loi de financement de la sécurité sociale ;
    *  d’un autre projet ou une proposition de loi en débat à l’Assemblée nationale.
    Si le Premier ministre décide d’y recourir, sa décision entraîne la suspension immédiate de la discussion du projet de loi. Le texte est considéré comme adopté, sans être soumis au vote, sauf si une motion de censure est déposée dans les 24 heures qui suivent.
    La motion de censure doit être votée selon des conditions très précises : seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu’à la majorité des membres composant l’Assemblée. Si la motion de censure est adoptée, le texte est rejeté et le Gouvernement est renversé.
    Depuis la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008, hors projets de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale, l’article 49.3 ne peut être utilisé que sur un seul texte au cours d’une même session parlementaire . Avant cette révision de la Constitution, le gouvernement pouvait y avoir recours aussi souvent qu’il le voulait et sur n’importe quel texte.

    Article 49 de la Constitution de la Cinquième République française, alinéa 3

    L'article 49 de la Constitution de la Cinquième République française fait partie du Titre V de la Constitution française du 4 octobre 1958 : « Des rapports entre le Parlement et le Gouvernement » (articles 34 à 51). Il organise la responsabilité politique du Gouvernement devant le Parlement. En cela, il donne à la Constitution de la Cinquième République un des traits principaux d'un régime parlementaire. Il s'agit cependant d'un parlementarisme rationalisé, c’est-à-dire cherchant à assurer la stabilité du gouvernement. Il réutilise, en les renforçant, des éléments déjà présents dans la Constitution de la IVe République et introduit, par son alinéa 3, une disposition originale, sans équivalent dans des constitutions antérieures ou à l'étrangernote 1, et fournissant une arme très puissante au Gouvernement. Ces dispositions visent à apporter au pays la stabilité gouvernementale qui lui faisait défaut en protégeant le gouvernement de majorités de circonstance qui défaisaient les gouvernements au gré des alliances, tout en étant incapables de proposer une alternative.
    Il comprend QUATRE alinéas dont le ' 3' :
    " L'article 49 alinéa 3, dit de « censure provoquée », permet au gouvernement, au cours des débats sur un texte qu’il présente, d’engager sa responsabilité sur ce texte. Le texte est alors considéré comme adopté en l’absence de vote, sauf si une motion de censure est déposée contre le gouvernement dans les 24 heures, dans les mêmes conditions que celles prévues au deuxième alinéa. Une telle motion doit être déposée par un dixième au moins des députés, et n’est adoptée que si elle est votée par la majorité absolue d’entre eux. L’adoption de la motion entraîne donc à la fois la démission du gouvernement et le rejet du texte "

    Nombre d'utilisations du 49.3 de 1958 à 2023, par Premier Ministre.

    ( petite infographie très explicite, sachant que Mme Elisabeth Borne ( actuelle 1ère Mnistre ) peut encore augmenter son " score " ... 12 + ? )
    Article 49.3
    Article 49.3 : statistiques d'utilisation depuis 1958
    :)
    source : © le blog du référencement efficace - https://longuetraine.fr - soumis à licence CC - accord préalable demandé -
  • Thursday 19 October 2023 - 08:43

    Qu’il s’agisse d’un projet de construction ou de rénovation, les travaux relatifs à l’habitation représentent souvent un investissement très important. Parmi les chantiers qui nécessitent le plus de budget, il y a la peinture de maison. Alors, pour que votre investissement soit rentable, les travaux doivent être menés par de vrais professionnels qui peuvent vous assurer un travail irréprochable. Voici les avantages de faire appel à une entreprise de peinture pour peindre votre habitat.  

    Prendre en compte les références de la société

    Parfois, pour économiser, certains propriétaires réalisent eux-mêmes leurs travaux de peinture de maison de façon à éviter les dépenses relatives à la main d’œuvre. Or, ils ont tort, car le travail de peintre en bâtiment demande des connaissances spécifiques et de solides compétences pour obtenir de bons résultats. Il est alors conseillé de faire appel à une entreprise de peinture. Engager ce professionnel, c’est gagner du temps et éviter les éventuelles mauvaises surprises. La première chose à vérifier quand on choisit une société de peinture est sa présence sur le web. En effet, si elle dispose d’un site internet, il vous sera plus facile d’estimer son professionnalisme ou de vérifier ses références. Pour faire des recherches plus poussées, vous pouvez consulter les avis laissés par ses anciens clients sur les réseaux sociaux, sur sa page ou sur les plateformes de mise en relation diverses. 

    Demander des devis et comparer les tarifs de différentes entreprises

    Lorsqu’on  choisit une société spécialisée en travaux de peinture, le prix est un critère de choix important. Pour avoir un aperçu des tarifs proposés par les différentes entreprises, vous pouvez faire des demandes de devis en ligne qui sont généralement gratuits et sans engagement. Vous allez ensuite recevoir une liste de professionnels et d’offres de prestations de peinture avec leurs prix respectifs suivant vos demandes. Le coût moyen d’une société de peinture en bâtiment est de 20 à 30 euros/m2. Mais il peut varier en fonction de différents paramètres comme l’état du support à peindre, l’accès au chantier, la surface à peindre, les préparations nécessaires, etc. Aussi, il dépend du type de peinture choisi et de la technique d’application adoptée. Parfois, l’utilisation de peintures spécifiques comme les peintures isolantes ou hydrofuges peuvent faire augmenter le devis. 

    Vérifier la certification et l’ancienneté de la société

    Un autre point à ne pas négliger est la certification de l’entreprise choisie. Cette accréditation est un bon moyen de reconnaître les professionnels fiables dans le domaine de la construction. Une reconnaissance remise par Qualibat par exemple vous garantit des prestations de qualité et des artisans sérieux. L’organisme délivrant l’agrément évalue le savoir-faire de ces spécialistes. La qualification n’est donc délivrée que si ces derniers remplissent toutes les conditions nécessaires. Mis à part cela, il faut aussi prendre en compte l’expérience des artisans. En effet, il est recommandé de solliciter cette entreprise de peinture expérimentée dans le 78 qui a de nombreuses réalisations achevées ou en cours à vous montrer. Une société qui a de l’expérience indique aussi une bonne gestion de son activité et peut vous rassurer.  Enfin, il est recommandé de contacter une société qui utilise des matériels de qualité et choisit méticuleusement ses produits. A noter que certains professionnels de la construction proposent actuellement des démarches respectueuses de l’environnement.

  • Wednesday 18 October 2023 - 17:13

    L’ombre du Djihad islamique palestinien refait surface après qu’une roquette a frappé, mardi soir, l’hôpital Ahli Arab, dans la ville de Gaza, faisant au moins 200 morts. Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, accuse Israël. L’État hébreu, lui, dément et attribue le bombardement au Djihad islamique. «Mensonge» de «l’ennemi sioniste», répond le mouvement islamiste.
    Dessin de Mric pour Urtikan.net

    Retrouvez les dessins de Mric sur Urtikan.net .
  • Wednesday 18 October 2023 - 08:58

     

    As a reminder, the participants in the ECHO Network exchange come from 7 different organisations in 5 European countries : Ceméa France, Ceméa Federzione Italia, Ceméa Belgium, Willi Eichler Academy (Germany), Solidar Foundation (European network), Centar Za Mirovne Studije (Croatia), Framasoft (France).

     

    Report on the week in Brussels.

     

    Cliquez ici pour lire l’article en français.

     

    Brussels’ Grand Place under the sun

    TLDR (too long, I didn’t read it) : It was just too much fun ! You can feel that the bonds between participants are getting stronger, and that the methods of popular/permanent/active/new education (place the term of your choice before education) are bearing fruit !

     

    That week, from June 12 to 17, 2023, Brussels was bathed in sunshine.

    A crosswalk in LGBT+ colors leading to parliament.

    We were two Framasoft members : Fred and Booteille.

    In ECHO Network meetings, Mondays and Fridays are dedicated to travel, since the various people are more or less far from the meeting place.

    But our Belgian pals had planned a debate evening for Monday evening, so we had to arrive not too late.

    Luckily, we both had trains that allowed us to arrive around noon, so we met up at the Gare du… Midi and set off together to explore the city center of the European capital in search of our hotel.

     

    Smurf ceiling in Brussels. Comics are everywhere.

     

    Once we’d packed up, we took a quick stroll to find a place to eat.

    Brussels is a great city, where you can go from an upmarket district to a working-class one just by crossing the street. I’m sure that’s true elsewhere, but it struck us. Fred’s tip : if you want to be offered something to smoke, walk around with a guy who looks like Bob Marley.

    After that, Fred wandered off while Booteille recuperated from his three nights of 3-4h in a row (he’d just come from another association’s AGM and a few parties).

    So we met up directly at the DK workshop, a very nice association bar, where we were going to discuss what Framasoft is with a few dozen members of the public. The invitation had been extended by Tactic (which supports and hosts ethical digital services) and Neutrinet (a Belgian non-profit ISP) ; Tactic being one of the Belgian partners who co-organized some of the activities during our stay in Brussels.

    The time, the people and the place were really nice. We were made to feel very welcome, and it was a pleasure to be with so many allies we didn’t know.

    A journalist was at the party for a documentary he’s preparing on privacy. He wants to sell it to RTBF. He took video captures of the discussion.

    Gerben, who works for NLnet, was there. NLNet is a foundation that funds a lot of digital projects that contribute to improving our society. PeerTube is one of these projects.

    On the first evening, we had a meal downtown with the ECHO partners. For Booteille, who was bursting with fatigue, it was particularly difficult to start exchanging in English that evening.

     

    On Tuesday, we kicked off the first day of activities at Maxima, a very nice third-party association.

    Everyone had arrived, despite a few people’s transport problems. There were members of Solidar Foundation, CÉMÉA Italy, CÉMÉA France, Willi Eichler Akademy, La Ligue des Familles in Belgium, Tactic, Framasoft…

    It’s important to note that the theme of the week was « active education practices to raise awareness of ethical tools ».

    So we started by doing some activities to get us into the spirit of the week, to start building links between participants, based – as will be the case for almost all activities – on active/permanent/popular/new education methods ; choose your favorite term among these. While not everyone agreed on the name (and some didn’t necessarily mean the same thing as others), everyone validated their interest, and that’s the important thing !

    Next, we got into groups to discuss what we thought active education and popular education were and were not. We had to draw our interpretations on panels. In a few years’ time, our work may be found again, and the world may mistake it for a painting by Leonardo da Vinci. Expect the foundations of what we call « art » to change after that. There will have been a before and an after. :)

    After the small-group discussions, we watched a video on Joseph Jacotot, « Peut-on enseigner sans savoir ? » (Can we teach without knowing ?).

    We then presented our panels and had a large-group discussion.

     

    In the afternoon, we did an activity based on key digital figures : money, quantity of data, pollution, place the figures given opposite the right question. Not an easy task, even for geeks. Quite a few people made corrections to the figures given after the activity, as the cards were three or four years old. This highlighted the speed at which digital technology is evolving, which is quite staggering.

    Then we had a meeting with people from Code du Numérique. An ultra-cool project. They are working to build coherent legislative proposals to put to elected representatives – particularly on issues of inclusion. These proposals are developed through workshops with a wide range of people, both those who are comfortable with digital technology and those who are not. You don’t like legal issues : go and talk to these people !

    There are some great videos on their website, which we recommend !

    We also suggested that they be interviewed on the Framablog, because we were so enthusiastic about it.

    The day ended with a review of the activities carried out. As always with popular education, you get the impression that the hours have just flown by and that you haven’t made any effort, but when you look back you realise how rich the exchanges have been and how much work has been done.

    We then went for a drink and a bite to eat with some of the group. And to answer the question on your lips, yes, some people had chips !

    The next day, we had a date at another venue, the PianoFabriek, in Saint-Gilles.

    We had a beautiful (dance) hall with an outdoor area.

    In the morning, Cécile and Annie, from the Ligue des Familles, suggested « the hidden side of clicking » as a theme, where we would discuss the attention economy.

    But before that, we played a little presentation game, where each pair had to find something in common that the others didn’t have. Contrary to what you might think, many people have been on roadtrips to Spain and would like to listen to opera.

    Annie and Cécile then asked us to answer 12 yes or no questions. These 12 statements are designed to help identify an addiction (see an example here) and have been adapted for use with smartphones. For example : « I feel nervous or anxious if I’ve left my smartphone at home ».

    Several people in the group were a little « shocked » by the results of their answers.

    Answering two (2 !) of the statements with « yes » underlines addictive behaviour. Suffice it to say that the geeks have hit the roof.

     

     

     

    In Belgium, Fred’s addiction to Speculoos is reawakening.

     

    We then watched the Dopamine episode on Facebook, which many people were just discovering, and discussed it with our respective small groups.

    The next activity was cognitive bias bingo. The names of several biases and their descriptions were posted around the room, and a randomly selected pair of us were asked to write down the name of the bias for each description on an index card.

    After this activity, we discovered Ardoino’s grid in which we had to place, first on our own and then with our groups, solutions to the problems raised by digital technology.

    Were these solutions of an individual, interpersonal, group, organizational or institutional nature ? Let’s think about it !

    The aim was to highlight the fact that many impactful actions are not just individual matters (you know, peeing, showering, etc.).

    We ended our activities at PianoFabriek with a moving debate.

    Individually, we wrote answers to « For me, active pedagogy is… » and « For me, active pedagogy is not… » on sticky notes.

     

    After which, Alain, from CÉMÉA Belgium (who co-hosted most of the week with Sarah, also from CÉMÉA Belgium), chose a few answers and had us move around the space to indicate « I agree » or « I disagree ».

    Once positioned, we were able to speak up and discuss the reasons for our position. At any moment, we could change our position, physically showing the evolution of our thinking.

    We really enjoyed this form of debate.

    Incidentally, we haven’t noted it yet, but it’s important to know that we mainly exchanged ideas in English, and translated into English what people who spoke in French were saying. Most people seemed to understand enough English not to translate systematically from English into French, and would indicate when there was a need for translation in that direction.

    The translation work was a considerable effort, but for the people in charge of the animation, it was even more exhausting. At the ECHO Network session in Paris, those able to express themselves in English had formed a group which spent the whole week exchanging in that language. In Brussels, this was not possible. European project, European constraints !

    After the PianoFabriek, we joined members of EDRI and Technopolice Brussels for an exploratory walk in public spaces (notably the Gare du Midi) in search of CCTV cameras.

     

    These two people helped us to better understand the thinking behind the installation of cameras : « Which locations with which lenses ? » In the Gare du Midi, for example, each door is necessarily equipped with a dedicated camera. There’s also a camera in front of every staircase leading up to the platforms, so that faces can be clearly identified. Not to mention the store, where a camera is also pointed… at the cashier’s hands !

    We noticed that there are far more cameras in the poorer neighborhoods (including Molenbeek-Saint-Jean)  than in the richer ones. One fact that impressed us : a camera was located in front of a subway station in a working-class neighborhood. Residents didn’t like it, and it was damaged. Another camera was placed much further down the street, but it monitored the same subway exit. These cameras have an impressive zoom capability.

    The cost of installing a camera is estimated at €20,000, and cities are installing hundreds of them, although their effectiveness in combating crime has not been proven in the slightest.

     

    The premises of the Belgian Cyber Security Center are packed with surveillance cameras. No, nothing. All is well.

     

     

    Ha, I think it’s time to ask this but… HOW IS IT THAT IN BRUSSELS YOU HAVE TO PAY FOR BOTTLED WATER IN ALL RESTAURANTS ! NO FREE TAP WATER ! JUST WATER ! RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! LET’S BURN CAPITALISM !

     

     

     

    A poster « Are you a communist ? Join us ! » we came across while wandering around Brussels.

    Sorry for the outburst, it’s okay now.

    For the last day, we were back at Maxima, where a number of digital, image (video) and radio players presented their projects to us, including RadioPanik, a free radio station (which makes fascinating impossible programs) and ZinTV, an organization close to social movements.

    After the presentation of their projects, we had a large-group discussion on the difficulties of migrating to open-source solutions for certain structures.

    During the day, we had to join either ZinTV to learn how to make video recordings, or RadioPanik to learn how to make radio.

    We learned how an ultra-light portable radio transmitter works, or how to use OBS to broadcast live TV.

    At the end of the day, there was a PeerTube presentation from someone who learned a little late that she had to do it, poor thing. Luckily, Booteille was on hand to answer any questions.

    After that, the ECHO Network core group and I took stock of the week.

    The results were really positive. The partners who didn’t really see the value of popular education methods during the first session in Paris are now convinced. The links between the different members and structures were further strengthened.

    We had the feeling that we were really starting to form a body, a real group, and that we were all really moving in the same direction, which for a pan-European project like this is really motivating.

    In the evening, before dinner, we attended a conference on Tyler Reigeluth‘s book, « The Intelligence of Cities, Critique of Endless Transparency ».

    Before the conference, Booteille spoke on behalf of Framasoft alongside Morgane (co-organizer of the ECHO project, member of CÉMÉA France), Sarah (who was co-organizing the trip to Belgium) and Célo (member of Tactic and Neutrinet, who played an important part in organizing the activities), into the microphone of RadioPanik, which was broadcasting live.

    We gave a brief presentation of our structures and the ECHO Network project.

    The conference then got under way, and to be honest, we weren’t very good at it. Our ECHO Network accomplices, who had learned how to make radio and TV that very afternoon, were broadcasting the conference over the airwaves, and we couldn’t help but give them a helping hand. The PeerTube streaming of the rebroadcast had a problem, and Booteille had to get his hands dirty (Booteille’s note : In truth, they managed just fine without me, haha !).

    Right after the conference, we went out to eat, drink and chat until late.

    Antonio, our Croatian colleague (from Center for Peace Studies), hosted the evening. He’ll be part of the host team in Zagreb, and he’s quite a character !

     

    Ce graffiti « Montrez-moi le budget » près de la Gare du Midi est la preuve indiscutable que pyg est passé à Bruxelles.

     

    This « Show Me The Budget » graffiti near the Gare du Midi is indisputable proof that pyg has been to Brussels.

  • Wednesday 18 October 2023 - 08:56

    Pour rappel, les participant⋅es à l’échange européen ECHO Network font partie de 7 organisations différentes dans 5 pays d’Europe : Ceméa France, Ceméa Federzione Italia, Ceméa Belgique, Willi Eichler Academy (Allemagne), Solidar Foundation (réseau européen), Centar Za Mirovne Studije (Croatie), Framasoft (France).

     

    Compte-rendu de la semaine à Bruxelles.

     

    Click here to read the article in English.

     

    La Grand Place de Bruxelles sous le soleil

     

     

    TLDR (trop long, j’pas lu) : C’était vraiment trop chouette ! On sent que les liens entre les participant·es se renforcent et que les méthodes d’éducation populaire/permanente/active/nouvelle (placez le terme de votre choix après éducation) portent leurs fruits !

     

    Cette semaine-là, celle du 12 au 17 juin 2023, Bruxelles était écrasée de soleil.

    Un passage piéton aux couleurs LGBT+ qui mène au parlement.

     

    Nous étions deux membres de Framasoft à partir : Fred et Booteille.

    Dans les rencontres ECHO Network, les lundis et les vendredis sont dédiés aux trajets, puisque les différentes personnes sont plus ou moins loin du lieu de rendez-vous.

    Mais les potes Belges nous avaient prévu une soirée débat le lundi soir, il nous fallait donc arriver pas trop tard.

    Par chance, nous avions tous deux des trains qui nous permettaient d’arriver aux alentours de midi, donc nous nous sommes retrouvés à la gare du… Midi et sommes allés, ensemble, explorer le centre-ville de la capitale européenne à la recherche de notre hôtel.

    Plafond Schtroumpf dans Bruxelles. La BD est partout.

    Une fois les affaires déposées, on s’est baladé vite fait pour trouver un coin où manger.

    Bruxelles est une ville formidable, où on passe d’un quartier huppé à un quartier populaire en traversant la rue. Ça doit être vrai ailleurs, mais ça nous a frappés. Astuce de Fred : si vous voulez qu’on vous propose de quoi fumer, promenez-vous avec un type qui ressemble à Bob Marley.

    Après quoi Fred s’est baladé pendant que Booteille récupérait de ses trois nuits de 3-4h d’affilée (il sortait de l’AG d’une autre association et de quelques soirées).

    Nous nous sommes donc rejoints directement à l’atelier DK, un bar associatif très chouette, où nous allions discuter de ce qu’est Framasoft avec quelques dizaines de personnes du public. L’invitation avait été faite par Tactic (qui fait de l’accompagnement et de l’hébergement de services numériques éthiques) et Neutrinet (un hébergeur alternatif belge) ; Tactic étant un des partenaires belges ayant co-organisé certaines activités du séjour bruxellois.

    Le moment, le public et le lieu étaient vraiment sympathiques. Nous avons été super bien accueillis et ça faisait plaisir d’être avec autant d’allié·es que nous ne connaissions pas.

    Un journaliste était présent à la soirée pour un documentaire qu’il prépare sur la vie privée. Il souhaite le vendre à RTBF. Il a pris des captures vidéos de la discussion.

    Gerben, qui travaille pour NLnet, était venu. NLNet est une fondation qui finance pas mal de projets numériques qui contribuent à améliorer notre société. PeerTube est un de ces projets.

    Le premier soir, on a fait un repas en centre-ville avec les partenaires d’ECHO. Pour Booteille, qui était explosé de fatigue, c’était particulièrement difficile de commencer à échanger en anglais dès ce soir là.

    Mardi, on a démarré la première journée d’activités à Maxima, un tiers lieu associatif très chouette.

    Tout le monde était arrivé, modulo les soucis de transports de quelques personnes. On comptait des membres de Solidar Foundation, Les CÉMÉA Italie, Les CÉMÉA France, la Willi Eichler Akademy, La Ligue des Familles en Belgique, Tactic, Framasoft…

    Il est important de noter que la thématique de la semaine était « pratiques d’éducation active pour sensibiliser aux outils éthiques ».

    Nous avons donc commencé par faire des activités permettant de nous mettre dans l’esprit de la semaine, de commencer à construire du lien entre les participant·es, en s’appuyant, comme ce sera le cas pour presque toutes les activités, sur des méthodes d’éducation active/permanente/populaire/nouvelle ; choisissez votre terme préféré parmi ceux-ci. Si tout le monde n’est pas raccord sur le nom (et que certains ne signifient pas forcément la même chose que d’autres), tout le monde valide leur intérêt, et c’est bien ça l’important !

    Ensuite, nous nous sommes mis en groupe pour discuter de ce que nous pensons être ou ne pas être l’éducation active et l’éducation populaire. Nous devions dessiner sur des panneaux nos interprétations. Dans quelques années on risque de retrouver nos œuvres et le monde risque de le confondre avec une peinture de Léonard de Vinci. Attendez-vous à ce que les fondements de ce qu’on appelle « art » changent après ça. Il y aura eu un avant et un après. :)

    Après les échanges en petits groupes, on a regardé une vidéo sur Joseph Jacotot « Peut-on enseigner sans savoir ? ».

    Suite à quoi nous avons présenté nos panneaux et eu un échange en grand groupe.

    L’après-midi, nous avons fait une activité autour des chiffres clés du numérique : pognon, quantité de données, pollution, placez les chiffres donnés en face de la bonne question. Pas évident, même pour des geeks. Pas mal de personnes ont apporté des corrections aux chiffres donnés après l’activité, car les fiches dataient d’il y a trois ou quatre ans. Ça a permis de souligner la vitesse à laquelle le numérique évolue, ce qui est assez effarant.

    Ensuite, on a eu une rencontre avec des personnes du Code du Numérique. Un projet ultra-chouette. Iels travaillent à construire des propositions de loi cohérentes à proposer aux élu·es — notamment sur les questions d’inclusion. Ces propositions sont pensées à l’aide d’ateliers avec plein de gens, à l’aise avec le numérique ou non. Vous n’aimez pas les questions juridiques : allez discuter avec ces gens là !

    Il y a des vidéos sur leur site web qui sont formidables, nous vous les recommandons !

    Nous leur avons proposé une interview dans le Framablog, tellement ça nous a passionnés.

    La journée s’est terminée après un bilan sur les activités réalisées. Comme toujours avec l’éducation populaire, on a l’impression que les heures ont coulé toutes seules et qu’on n’a pas fourni d’effort, mais quand on regarde dans le rétro on se rend compte de la richesse des échanges et de la quantité de boulot qui a été abattue.

    Nous sommes ensuite allés boire un verre puis manger avec une partie du groupe. Et pour répondre à la question qui vous brûle les lèvres, oui, des personnes ont pris des frites !

    Le lendemain, nous avions rendez-vous dans un autre lieu, le PianoFabriek, à Saint-Gilles.

    Nous avions une très belle salle (de danse) avec un extérieur.

    Le matin, Cécile et Annie, de la Ligue des Familles, nous ont proposé comme thématique « la face cachée du clic », où nous discuterons économie de l’attention.

    Mais avant ça, nous avons fait un petit jeu de présentations où par binôme, nous devions trouver un point commun que les autres n’auraient pas. Figurez-vous que contrairement à ce que l’on pourrait penser, beaucoup de personnes ont fait des roadtrips en Espagne et aimeraient écouter de l’opéra.

    Ensuite, Annie et Cécile nous ont fait répondre à 12 affirmations par oui ou par non. Ce sont douze affirmations qui permettent d’aider à identifier une addiction (un exemple ici) et qui ont été adaptées pour l’usage des smartphones. Par exemple : « Je me sens fébrile ou angoissé·e si j’ai oublié mon smartphone à la maison ».

    Plusieurs personnes dans le groupe étaient un peu « choquées » par le résultat de leurs réponses.

    En effet… Répondre à deux (2 !) des affirmations par « oui » souligne un comportement addictif. Autant vous dire que les geeks ont crevé le plafond.

     

    En Belgique l’addiction de Fred pour les Spéculoos se réveille.

     

    Ensuite, on a regardé l’épisode de Dopamine consacré à Facebook, que plusieurs personnes découvraient et nous en avons par la suite discuté avec nos petits groupes respectifs.

    La prochaine activité était un bingo des biais cognitifs. Le nom de plusieurs biais et leur description étaient affichés sur l’ensemble de la salle et, avec un binôme choisi aléatoirement, nous devions, sur une fiche, indiquer le nom du biais pour chaque description proposée.

    Après cette activité, nous avons découvert la grille d’Ardoino dans laquelle nous devions y placer, d’abord en solo puis avec nos groupes, les solutions aux problématiques soulevées par le numérique.

    Est-ce que ces solutions relevaient de l’ordre de l’individuel, de l’interpersonnel, du groupe, de l’organisationnel ou des institutions ? À nous d’y réfléchir !

    Le but était de souligner que beaucoup d’actions impactantes relèvent d’autres choses que de l’individuel. (Vous savez, le pipi, la douche, toussa toussa…)

    On a terminé les activités au PianoFabriek avec un débat mouvant.

    Individuellement, nous avons écrit sur des papillons repositionnables des réponses à « Pour moi, les pédagogies actives c’est… » et « Pour moi, les pédagogies actives ce n’est pas… ».

    Après quoi, Alain, des CÉMÉA Belgique (qui a co-animé avec Sarah, des CÉMÉA Belgique aussi, la majeure partie de la semaine), a choisi quelques réponses et nous a fait nous déplacer dans l’espace pour indiquer « Je suis d’accord » ou « Je ne suis pas d’accord ».

    Une fois positionnés, nous pouvions prendre la parole et échanger sur les raisons de notre positionnement. À tout moment, nous pouvions changer de position, montrant physiquement l’évolution de notre réflexion.

    Nous avons beaucoup aimé cette forme de débat.

    D’ailleurs, nous ne l’avons pas encore noté mais il est important de savoir que nous échangions principalement en anglais et traduisions, en anglais, les propos des personnes qui s’exprimaient en français. La plupart des gens semblaient comprendre suffisamment l’anglais pour ne pas traduire systématiquement de l’anglais vers le français et indiquaient quand il y a un besoin de traduction dans ce sens.

    Le travail de traduction représentait mine de rien un effort considérable mais autant dire que pour les responsables de l’animation, c’était encore plus épuisant. Lors de la session ECHO Network à Paris les personnes capables de s’exprimer en anglais avaient formé un groupe qui avait passé la semaine entière à échanger dans cette langue. À Bruxelles ce n’était pas possible. À projet européen, contraintes européennes !

    Après le PianoFabriek, nous avons rejoint des membres d’EDRI et de Technopolice Bruxelles, pour faire une ballade exploratoire dans l’espace public (et notamment la gare du Midi) à la recherche de caméras de vidéosurveillance.

    Ces deux personnes nous ont permis de mieux comprendre la réflexion dans la pose des caméras : « Quels lieux avec quels objectifs ? » Dans la gare du Midi, par exemple, chaque porte a forcément une caméra dédiée. Une caméra est aussi placée devant chaque escalier montant aux quais de manière à pouvoir bien identifier les visages. Sans parler de la boutique où une caméra est aussi pointée… sur les mains du caissier !

    Nous avons pu constater qu’il y a beaucoup plus de caméras dans les quartiers pauvres (notamment Molenbeek-Saint-Jean) que dans les riches. Un fait qui nous a impressionnés : une caméra était située devant la station de métro d’un quartier populaire. Les habitants n’ont pas apprécié et elle a été endommagée. Une autre caméra a été placée beaucoup plus loin dans la rue, mais elle surveille la même sortie de métro. On se rend compte que ces caméras ont une impressionnante capacité de zoom.

    On estime à 20 000 € le prix de la pose d’une caméra, les villes en installent des centaines, et leur efficacité pour lutter contre la délinquance n’est absolument pas prouvée.

    Les locaux du Centre pour la Cyber-Sécurité Belge sont truffés de caméras de surveillance. Non, rien. Tout va bien.

     

    Ha, je crois que c’est le moment de le poser là mais… COMMENT CA SE FAIT QU’À BRUXELLES IELS FONT PAYER OBLIGATOIREMENT DE L’EAU EN BOUTEILLE DANS TOUS LES RESTAURANTS BORDAYL DE ZUT ! PAS POSSIBILITÉ D’AVOIR DE L’EAU DU ROBINET GRATUITEMENT ! DE L’EAU QUOI ! RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! BRÛLONS LE CAPITALISME !

     

    Une affiche « Es-tu communiste ? Rejoins-nous ! » rencontrée au hasard de nos pérégrinations dans Bruxelles

     

    Pardon pour le coup de sang, ça va mieux.

    Pour la dernière journée, nous étions de retour à Maxima, où des acteurices du numérique, de l’image (vidéo) et de la radio nous ont présenté leurs projets, notamment, RadioPanik, une radio libre (qui fait des émissions impossibles passionnantes) et ZinTV, une organisation proche des mouvements sociaux.

    Après la présentation de leurs projets, nous avons échangé en grand groupe sur les difficultés de migrer vers des solutions libres pour certaines structures.

    Durant la journée, nous devions nous joindre soit à ZinTV pour apprendre à faire de la captation vidéo, soit à RadioPanik pour apprendre à faire de la radio.

    Nous avons appris comment fonctionne un émetteur radio portatif ultra-léger ou l’utilisation d’OBS pour diffuser de la télé en live.

    À la fin de la journée, il y a eu une présentation de PeerTube d’une personne qui a appris un peu tard qu’elle devait la faire, la pauvre. Heureusement, Booteille l’a un peu assisté pour répondre aux questions.

    Après ça, nous avons fait un bilan avec le groupe cœur d’ECHO Network, sur la semaine.

    Le bilan était vraiment positif. Les partenaires qui ne voyaient pas trop l’intérêt des méthodes de l’éducation populaire lors de la première session parisienne sont désormais convaincu·es. Les liens entre les différent·es membres et différentes structures se sont encore renforcés.

    Nous avons eu le sentiment que nous commencions à faire réellement corps, à faire réellement groupe, et que nous avancions vraiment toutes et tous dans la même direction, ce qui pour un projet pan-européen comme celui-ci est vraiment motivant.

    Le soir, avant le repas, nous avons assisté à une conférence autour du livre de Tyler Reigeluth, « L’intelligence des villes, Critique d’une transparence sans fin ».

    Avant la conférence, Booteille a parlé au nom de Framasoft aux côtés de Morgane (co-organisatrice du projet ECHO, membre des CÉMÉA France), Sarah (qui co-organisait le séjour en Belgique) et Célo (membre de Tactic et Neutrinet, qui a pris une part importante dans l’organisation des activités), dans le micro de RadioPanik qui diffusait en direct.

    Nous y avons fait une brève présentation de nos structures et du projet ECHO Network.

    Après quoi la conférence a commencé et pour être honnête nous n’avons pas été très bons élèves. Nos complices d’ECHO Network qui avaient appris à faire de la radio et de la télé l’après-midi même retransmettaient la conférence sur les ondes, et nous n’avons pas pu nous empêcher de leur donner un coup de pouce. Le streaming sur PeerTube de la retransmission a eu un souci et Booteille a dû mettre les mains dans le cambouis. (Note de Booteille : En vrai, iels s’en sortaient très bien sans moi, haha !)

    Juste après la conférence nous sommes allés manger, boire et discuter jusqu’à une heure avancée.

    Antonio, notre camarade croate (de Center for Peace Studies), a animé la soirée. Il fera partie de l’équipe accueillante à Zagreb, et c’est un sacré personnage !

     

    Ce graffiti « Show Me The Budget » près de la Gare du Midi est la preuve indiscutable que pyg est passé à Bruxelles.

  • Tuesday 17 October 2023 - 20:23
    from serelit

    Chaque voyageur qui a arpenté les ruelles pavées de Trévise en Italie vous dira à quel point cette ville est unique. Je me souviens encore de ma première visite à Trévise, un moment qui a changé ma perception des villes touristiques en Italie. La beauté de cette ville pittoresque a capturé mon cœur et mon esprit dès le premier instant.

    Canal city, une Venise tranquille

    Trévise, malgré sa proximité avec des destinations plus célèbres comme Venise, offre une expérience similaire mais d’une manière tout à fait différente. La présence de canaux qui sillonnent la ville rappelle Venise, mais la quiétude qui y règne est un véritable trésor. Vous pouvez déambuler le long des canaux, observer les reflets des maisons colorées dans l’eau, et profiter de la paix et de la sérénité qui se dégagent de ces lieux.

    Piazza dei signori – au cœur de l’histoire

    La Piazza dei Signori est un lieu emblématique de Trévise. Cette place pittoresque est entourée de bâtiments historiques, de cafés accueillants et d’une atmosphère chaleureuse. C’est un endroit idéal pour prendre un café italien, déguster un délicieux gelato, ou tout simplement s’asseoir et observer la vie locale. La fontaine monumentale qui trône au centre de la place ajoute une touche de grâce à l’ensemble.

    L’âme médiévale de Trévise

    L’architecture médiévale bien préservée de Trévise est un véritable voyage dans le temps. La ville abrite d’anciens palais et des églises magnifiques, dont la Cathédrale Saint-Pierre et la Chiesa di San Francesco. L’élégance de ces édifices vous plonge dans l’histoire de la région et vous fait revivre les temps révolus.

    Cuisine délicieuse

    La cuisine de Trévise est également à ne pas manquer, offrant une délicieuse immersion dans la richesse culinaire de la région de Vénétie. Les saveurs qui se dégagent des plats traditionnels sont à la fois authentiques et mémorables. Parmi les incontournables de la gastronomie locale, les « risi e bisi » se démarquent, un plat où le riz est associé à des petits pois, créant un mélange subtil de douceur et de richesse. Les « pâtes au radicchio », préparées avec cette variété de chicorée locale, vous séduiront par leur mariage de saveurs légèrement amères et sucrées, typique de la région.

    Le véritable trésor gourmand de Trévise reste le fameux « tiramisu ». Ce dessert italien emblématique, originaire de la région, est une expérience gustative à ne pas manquer. Les couches de biscuit imbibé de café et de mascarpone crémeux vous plongent dans une douce extase culinaire. Une bouchée de tiramisu à Trévise est une invitation à savourer l’Italie à travers ses délices sucrés.

    Trévise, point de départ pour de nouvelles découvertes

    En plus de sa beauté naturelle, de son histoire et de sa cuisine délicieuse, Trévise est également le point de départ idéal pour explorer les environs. Vous pouvez facilement rejoindre Venise en train, ce qui en fait une excellente alternative pour éviter les foules de la cité des canaux. De plus, la région de la Vénétie offre d’autres trésors cachés, tels que Padoue, Vicence et les vignobles de la région du Soave.

    Conclusion – L’authenticité de Trévise

    Trévise est l’une des villes touristiques d’Italie qui mérite d’être découverte. Que vous soyez amateur d’histoire, de cuisine italienne ou de paysages pittoresques, Trévise a tout pour vous séduire. Alors, prenez le temps de vous perdre dans ses ruelles sinueuses, de goûter ses délices culinaires et d’apprécier la douceur de la vie à l’italienne dans cette perle de la Vénétie. Trévise, avec son charme intemporel, restera à jamais gravée dans votre mémoire comme une expérience inoubliable.

    L’article Trévise, la perle méconnue de l’Italie : Un témoignage envoûtant est apparu en premier sur serelit.

  • Tuesday 17 October 2023 - 19:12
    « Vous savez, quand quelque chose de terrible arrive, beaucoup de gens sont concentrés dans les jours qui suivent pour que ça ne se reproduise pas. Nous faisons entièrement confiance aux forces de l’ordre françaises pour que ce match amical se déroule sans problème. Nous avons peur d’une seule personne… Mbappé! » Au sous-sol d’un restaurant proche du stade Pierre-Mauroy, Nie...
  • Tuesday 17 October 2023 - 11:43
    Ces dernières années, le prix des diamants a battu tous les records. Que ce soit en joaillerie, en Ventes aux enchères ou autres c'est merveilleuses petites pierre sont une des meilleures valeurs qui existent. Leur prix est calculé de manières très précises, manières auxquelles viennent souvent d'ajouter d'autres facteurs émotionnels, médiatiques ou plus personnelles ...
    De couleur, blanc, bleu, rose et même jaune, le diamant existe en plusieurs teintes, contrairement à ce que l’ont pourrait penser. Ce qui fait de lui une pierre encore plus rare et exceptionnelle dont le prix ne connaît parfois plus aucune limite ...
    diamant
    diamant : une pierre naturelle et plus que précieuse !

    Le prix d'un diamant est déterminé par quatre critères principaux, appelés les "4C" :

    **** La règle des 4C pour déterminer la valeur d'un diamant
    La règle des 4C est un système de classification des diamants qui est utilisé pour déterminer leur valeur. Les 4C sont :
    - Carat : la masse du diamant, exprimée en carats. Un carat équivaut à 0,200 gramme.
    - Couleur : la teinte du diamant, allant du D (incolore) au Z (jaune). Les diamants de couleur D sont les plus rares et les plus précieux.
    - Pureté : la présence d'inclusions, qui sont des imperfections microscopiques à l'intérieur du diamant. Les diamants d'une pureté IF (Internally Flawless) sont les plus rares et les plus précieux.
    - Taille : la forme et les proportions des facettes du diamant, qui déterminent son éclat et sa brillance. C'est elle qui est déterminé par la façon dont les facettes sont coupées. Une taille bien faite permet au diamant de refléter la lumière de manière optimale, ce qui lui donne plus d'éclat et de brillance.
    La valeur d'un diamant est déterminée par la combinaison de ces quatre critères. En général, un diamant de meilleure qualité sera plus cher qu'un diamant de qualité inférieure.
    Carat
    Le carat est une unité de masse égale à 0,200 gramme. Le poids d'un diamant est un facteur important de sa valeur, car un diamant plus gros sera généralement plus cher qu'un diamant plus petit, même si les autres critères sont identiques.
    Couleur
    La couleur d'un diamant est classée sur une échelle allant du D (incolore) au Z (jaune). Les diamants de couleur D sont les plus rares et les plus précieux. La couleur d'un diamant est déterminée par la présence de traces d'impuretés, telles que le fer ou le carbone.
    diamant jaune
    diamant jaune : classé " z "
    Pureté
    La pureté d'un diamant est évaluée en fonction de la présence d'inclusions, qui sont des imperfections microscopiques à l'intérieur du diamant. Les inclusions peuvent être des fissures, des inclusions de carbone ou d'autres minéraux. Les diamants d'une pureté IF (Internally Flawless) sont les plus rares et les plus précieux.
    Taille
    La taille d'un diamant est l'aspect général du diamant, qui est déterminé par la façon dont les facettes sont coupées. Une taille bien faite permet au diamant de refléter la lumière de manière optimale, ce qui lui donne plus d'éclat et de brillance.
    Autres facteurs
    En plus des 4C, d'autres facteurs peuvent également influencer la valeur d'un diamant, tels que :
    - La forme : certaines formes de diamants, telles que le brillant rond, sont plus populaires que d'autres, ce qui peut les rendre plus chers.
    - La provenance : les diamants provenant de certaines régions, telles que l'Afrique du Sud, sont généralement plus chers que les diamants provenant d'autres régions.
    - La rareté : les diamants de couleur ou de pureté exceptionnelles sont plus rares et donc plus chers.
    joaillerie
    joaillerie : les plus beaux diamants sur les plus beaux bijoux

    Quelles sont les formes de diamants les plus recherchées ?

    - Le brillant rond : c'est la forme la plus populaire, car elle offre le plus de brillance et d'éclat.
    - Le princesse : cette forme est carrée ou rectangulaire, avec des angles nets. Elle est souvent utilisée pour les bagues de fiançailles.
    - Le coussin : cette forme est carrée ou rectangulaire, avec des angles arrondis. Elle est souvent utilisée pour les bagues de fiançailles et les colliers.
    - L'émeraude : cette forme est rectangulaire, avec des facettes rectangulaires. Elle est souvent utilisée pour les bagues et les colliers.
    - L'ovale : cette forme est allongée, avec des facettes ovales. Elle est souvent utilisée pour les bagues de fiançailles et les boucles d'oreilles.
    D'autres formes de diamants sont également disponibles, telles que la poire, le cœur, l'asscher et le marquise. Ces formes sont moins courantes que les formes mentionnées ci-dessus, mais elles peuvent être très recherchées en raison de leur beauté et de leur caractère unique.
    En fin de compte, la forme de diamant la plus recherchée est celle qui plaît le plus à l'acheteur....

    Quelles sont les provenances les plus réputées pour les diamants ?

    - L'Afrique du Sud : l'Afrique du Sud est le plus grand producteur de diamants au monde. Les diamants sud-africains sont connus pour leur taille, leur couleur et leur pureté.
    - La Russie : la Russie est le deuxième plus grand producteur de diamants au monde. Les diamants russes sont connus pour leur qualité et leur rareté.
    - L'Australie : l'Australie est le troisième plus grand producteur de diamants au monde. Les diamants australiens sont connus pour leur couleur et leur pureté.
    - Le Botswana : le Botswana est le quatrième plus grand producteur de diamants au monde. Les diamants botswanais sont connus pour leur taille et leur couleur.
    - La Namibie : la Namibie est le cinquième plus grand producteur de diamants au monde. Les diamants namibiens sont connus pour leur taille et leur pureté.
    D'autres provenances de diamants existent, notamment le Canada, la Chine, l'Inde, le Brésil, le Guyana, la Sierra Leone et le Zimbabwe.

    Quelles sont les couleurs les plus recherchées pour un diamant ?

    - Incolore : les diamants incolores sont les plus rares et les plus précieux. Ils sont également connus sous le nom de diamants D ou E sur l'échelle de couleur des diamants.
    - Légèrement teinté : les diamants légèrement teintés sont ceux qui ont une légère teinte jaune, brune ou rose. Ils sont également connus sous le nom de diamants de couleur G, H, I, J, K, L, ou M sur l'échelle de couleur des diamants.
    - Couleur fantaisie : les diamants de couleur fantaisie sont ceux qui ont une teinte vive, telle que le rouge, le bleu, le vert, ou le violet. Ils sont très rares et très précieux.
    En général, les diamants de couleur plus claire sont plus recherchés que les diamants de couleur plus foncée. Les diamants de couleur fantaisie sont les plus rares et les plus précieux, mais ils peuvent être difficiles à trouver et coûteux.
    La couleur d'un diamant est déterminée par la présence de traces d'impuretés, telles que le fer ou le carbone. Les diamants incolores sont les plus rares car ils contiennent la plus faible concentration d'impuretés.
    La couleur d'un diamant peut influencer son prix. Les diamants incolores sont les plus chers, suivis des diamants de couleur légèrement teintés.
    Les diamants de couleur fantaisie sont les plus rares et les plus précieux, mais ils peuvent être difficiles à trouver et coûteux.

    Comment mesure-t-on la pureté des diamants ?

    La pureté d'un diamant est mesurée en fonction de la présence d'inclusions, qui sont des imperfections microscopiques à l'intérieur du diamant. Les inclusions peuvent être des fissures, des inclusions de carbone ou d'autres minéraux.
    L'échelle de pureté des diamants est divisée en 11 catégories, allant de FL (Internally Flawless) à I (Included).
    - FL (Internally Flawless) : aucun défaut interne visible à l'œil nu ou sous un grossissement de 10 fois.
    - IF (Internally Flawless) : aucun défaut interne visible à l'œil nu ou sous un grossissement de 10 fois.
    - VVS1 (Very Very Slightly Included 1) : des inclusions très petites et très difficiles à voir, même sous un grossissement de 10 fois.
    - VVS2 (Very Very Slightly Included 2) : des inclusions très petites et très difficiles à voir, même sous un grossissement de 10 fois.
    - VS1 (Very Slightly Included 1) : des inclusions petites et difficiles à voir, même sous un grossissement de 10 fois.
    - VS2 (Very Slightly Included 2) : des inclusions petites et difficiles à voir, même sous un grossissement de 10 fois.
    - SI1 (Slightly Included 1) : des inclusions visibles à l'œil nu, mais qui n'affectent pas la beauté ou la valeur du diamant.
    - SI2 (Slightly Included 2) : des inclusions visibles à l'œil nu, mais qui n'affectent pas la beauté ou la valeur du diamant.
    - I1 (Included 1) : des inclusions visibles à l'œil nu et qui peuvent affecter la beauté ou la valeur du diamant.
    - I2 (Included 2) : des inclusions visibles à l'œil nu et qui affectent la beauté ou la valeur du diamant.
    Internally Flawless
    Internally Flawless : exemples de prix en fonction de la classification de la pureté d'un diamant
    La pureté d'un diamant est déterminée par un gemmologue qualifié, qui utilise une loupe de grossissement de 10 fois pour examiner le diamant sous tous les angles.
    La pureté d'un diamant peut influencer son prix. Les diamants sans inclusions sont les plus rares et les plus précieux, suivis des diamants avec de petites inclusions. Les diamants avec de grandes inclusions sont moins précieux.

    Anecdote : les 10 diamants les plus chers du Monde

    - Le Koh-i-Noor est un diamant de 105,6 carats de couleur jaune vif. Il est considéré comme l'un des diamants les plus célèbres au monde, et il a une histoire riche et tumultueuse. Le Koh-i-Noor est actuellement détenu par la couronne britannique, et il est exposé au Tower of London.
    Koh-i-Noor
    Koh-i-Noor : "LE" diamant !!!
    - Le Cullinan I est un diamant de 530,2 carats de couleur D, incolore. Il est le plus gros diamant taillé au monde, et il est également connu sous le nom de "Star of Africa". Le Cullinan I est monté sur le sceptre impérial britannique, et il est également exposé au Tower of London.
    - Le Pink Star est un diamant rose de 59,6 carats de couleur Fancy Vivid Pink. Il est le plus gros diamant rose au monde, et il a été vendu aux enchères pour 71,2 millions de dollars en 2017. Le Pink Star est actuellement détenu par le joaillier chinois Chow Tai Fook.
    - Le Princie Diamond est un diamant rose de 34,65 carats de couleur Fancy Vivid Pink. Il est le deuxième plus gros diamant rose au monde, et il a été vendu aux enchères pour 39,3 millions de dollars en 2013. Le Princie Diamond est actuellement détenu par un collectionneur privé.
    - Le Blue Moon of Josephine est un diamant bleu de 12,03 carats de couleur Fancy Vivid Blue. Il est le troisième plus gros diamant bleu au monde, et il a été vendu aux enchères pour 48,4 millions de dollars en 2015. Le Blue Moon of Josephine est actuellement détenu par le joaillier américain Harry Winston.
    - Le Graff Pink est un diamant rose de 24,78 carats de couleur Fancy Vivid Pink. Il est le quatrième plus gros diamant rose au monde, et il a été vendu aux enchères pour 46,2 millions de dollars en 2010. Le Graff Pink est actuellement détenu par le joaillier britannique Laurence Graff.
    - Le Hope Diamond est un diamant bleu de 45,52 carats de couleur Fancy Blue. Il est célèbre pour sa couleur bleue intense et pour sa prétendue malédiction. Le Hope Diamond est actuellement détenu par le Smithsonian Institution, et il est exposé au National Museum of Natural History à Washington, D.C.
    - The Orange est un diamant orange de 14,82 carats de couleur Fancy Vivid Orange. Il est le deuxième plus gros diamant orange au monde, et il a été vendu aux enchères pour 35,5 millions de dollars en 2013. The Orange est actuellement détenu par un collectionneur privé.
    - The Williamson Pink Star est un diamant rose de 11,15 carats de couleur Fancy Vivid Pink. Il a été vendu aux enchères pour 49,9 millions de dollars en octobre 2022. Il s'agit du diamant rose le plus cher jamais vendu aux enchères.
    Ces diamants sont tous des exemples de la rareté et de la beauté de ces pierres précieuses. Ils sont également des symboles de richesse et de pouvoir, et ils ont été convoités par les hommes depuis des siècles.
    .... enjoy  :)
    source : © le blog du référencement efficace - https://longuetraine.fr - soumis à licence CC - accord préalable demandé -
  • Tuesday 17 October 2023 - 08:28

    devez pas en minimiser l’organisation. En effet, c’est la dernière fois que vous aurez l’occasion de rendre hommage à une personne à qui vous tenez. En outre, cela fait amplement partie du processus de deuil. Alors, comment organiser ce genre d’évènement ? Quels sont les détails à prendre en compte ? Comment faciliter les choses ? 

    Choisir un playlist de chanson pour un enterrement

    Parmi les premiers détails auxquels vous devez penser, il y a notamment le choix de la playlist de chanson pour un enterrement. C’est à la fois important pour votre deuil, mais aussi nécessaire pour rendre hommage à la personne que vous mettez en terre.  En plus, cela vous sera utile pendant le processus de deuil. 

    Les chansons durant un enterrement n’apportent pas seulement l’ambiance qu’il faut à toute la cérémonie. Elles vous aident à affronter la douleur et à reprendre de l’espoir. Généralement, vous trouverez du réconfort dans leur parole. 

    Vous avez le choix entre des chants religieux, les chansons préférées du défunt, etc. Les orchestres spécialisés dans les évènements de ce genre s’adaptent à tout. Ils peuvent vous donner quelques idées pour vous faciliter la tâche. 

    Une entreprise de pompes funèbres

    Vous ne pouvez pas vous passer des services d’une entreprise de pompes funèbres pour l’organisation d’un enterrement. C’est votre meilleure alliée pour le choix des accessoires funéraires et la préparation de l’inhumation ou de l’enterrement proprement dit. Professionnelle dans ce domaine, elle prépare le défunt. Elle organise le lieu de l’enterrement et de la veillée. Elle installe les accessoires d’obsèques. 

    Une société de pompes funèbres est l’équivalent d’une entreprise évènementielle dans le domaine du deuil. Elle prend tout en charge et propose un service à la carte sur mesure afin de répondre à toutes les demandes. Elle a notamment pour but de vous faciliter le deuil et de vous décharger des détails de l’enterrement pour mieux vous concentrer sur vous-même. 

    Les démarches administratives 

    Néanmoins, même les sociétés de pompes funèbres ne peuvent pas se charger de tous les détails administratifs concernant l’enterrement. Vous devez tout de même vous occuper de certaines procédures. Tel est le cas de la déclaration des décès aux autorités ou encore de la demande de l’acte de décès. 

    Par contre, les demandes d’enterrement auprès de la Mairie ou de la Préfecture sont de la prérogative de ces prestataires. Il en est de même des procédures pour le déplacement et le rapatriement d’un corps, même à l’étranger. Servez-vous de leur contact et de leur savoir-faire pour garantir la réussite de la démarche. 

    Le traiteur pour l’enterrement  

    Pour un enterrement, il faudra également penser au traiteur. Ce sera notamment utile pendant la veillée. Certes, vous perdrez l’appétit à cause de la douleur. Cependant, ce ne sera pas forcément le cas pour les personnes qui sont venues vous soutenir. En outre, selon les médecins, malgré le manque d’envie, il faudra tout de même manger un peu pour ne pas tomber malade à cause de la fatigue. 

    En ligne, il existe aussi des professionnels spécialisés dans les évènements de ce genre. Pour un enterrement, on préfère les petits fours et les buffets faciles à manger en se déplaçant et directement avec la main. Ce qui n’empêche pas les traiteurs d’en soigner la présentation. Il faut de l’élégance pour toujours rendre hommage aux défunts. 

    Néanmoins, ces questions ne se posent pas si le défunt a pris ses dispositions. Il existe en effet des contrats d’assurance obsèques qui sont très tendance auprès des compagnies d’assurance. C’est une manière pour tout de monde de prendre en main l’organisation de son enterrement, et ce, dans les détails, de son vivant. Les proches n’auront alors qu’à suivre les directives.

  • Tuesday 17 October 2023 - 02:00

    Le nouveau transhumanisme

    Les poumons remplis par la cigarette électronique,
    Les oreilles bouchées par les écouteurs,
    Les yeux obnubilés par l’écran,
    Les doigts agrippés au smartphone,
    Que l’on porte alternativement devant la bouche ou l’oreille,
    Dans son absurde horizontalité.

    Nous rêvions d’un transhumanisme pour étendre nos capacités,
    Pour augmenter notre sensorialité,
    Pour démultiplier notre perception et notre impact sur la réalité.

    Nous avons construit à la place une technologie de l’anesthésie.
    Nous bloquons, nous bouchons, nous tentons d’oublier.
    Nous désactivons nos sens pour ne pas nous sentir crever.

    Et lorsque nous nous retrouvons brièvement déconnectés,
    Les sens soudain réveillés sur la conscience de la douleur d’exister,
    Angoissés nous cherchons une connexion, un substitut, un objet à acheter,
    Un cancer à consommer en cannette, barre sucrée ou cendres inhalées.

    L’extension, l’amélioration de la réalité étaient un rêve.
    Mais les rêves ne sont plus faits pour se réaliser,
    Ils ne sont que l’inspiration de produits à consommer.
    J’aurais bien sauvé le monde, mais je vais rater.
    Le dernier épisode de la nouvelle série télé.

    Après tout, ce petit écran ne me donne-t-il pas accès au monde entier ?
    Au savoir humain dans son entièreté ?
    Moi dont la voix pourrait porter à l’autre bout de la planète,
    Moi qui pourrais sans effort créer de quoi…

    Oh, tiens, une mise à jour à installer !

    Ingénieur et écrivain, j’explore l’impact des technologies sur l’humain. Abonnez-vous à mes écrits en français par mail ou par rss. Pour mes écrits en anglais, abonnez-vous à la newsletter anglophone ou au flux RSS complet. Votre adresse n’est jamais partagée et effacée au désabonnement.

    Pour me soutenir, achetez mes livres (si possible chez votre libraire) ! Je viens justement de publier un recueil de nouvelles qui devrait vous faire rire et réfléchir.

  • Monday 16 October 2023 - 19:10

    Nous vous avons déjà parlé à plusieurs reprises du projet « Métacartes » que nous trouvons très pertinent pour aborder des sujets complexes de façon simple (et collective !).

    Mélanie et Lilian, les créateur⋅ices de cette initiative (et des personnes fabuleuses par ailleurs), reviennent aujourd’hui nous partager un point d’étape important. Nous sommes ravi⋅es de leur laisser la parole.

    Rappel des épisodes précédents

    À tout point de vue, le modèle actuel du numérique est catastrophique (si vous en doutez lisez chaque semaine le fabuleux Khryspresso où la réalité dépasse souvent la fiction). Pourtant, même quand on est conscient qu’il faut changer de modèle, il est difficile de passer à l’action car c’est un problème complexe qui nécessite des changements à la fois individuels et collectifs.

    Pour soutenir les professionnels qui accompagnent des collectifs dans des démarches vers un numérique plus éthique, ainsi que les formateur.ice.s et médiateur.ice.s numériques, nous avons conçu les Métacartes Numérique éthique : une boite à outils sous forme de cartes papier reliées à des fiches en ligne (rappel des épisodes précédents sur le Framablog ici, ici et ici).

     

    Aperçu des cartes Numérique éthique

    Aperçu des cartes Numérique éthique

    Un outil d’animation participative et d’apprentissage coopératif

    Les Métacartes ont été conçues pour offrir une multitude de possibilités :

    • structurer les échanges et les réflexions sur le numérique grâce à un outil de médiation synthétique qui tient dans la poche
    • apprendre et réfléchir au numérique en sortant la tête des écrans
    • faciliter l’échange et le partage des connaissances avec des publics de tous âges, à travers la manipulation d’un support physique
    • faciliter la coopération et l’apprentissage par les pairs (pas seulement via le formateur.ice),
    • mettre en action les individus et collectifs sur des projets concrets (pas juste du théorique),
    • mobiliser tous les styles d’apprentissage, visuels, auditifs, kinesthésiques, en utilisant le visuel, l’écoute, la manipulation et le mouvement (pas de journée complète en position assise).
    • consulter et proposer des ressources en lignes actualisées et enrichies régulièrement.
    • consulter et proposer des tutoriels complémentaires adaptés à des publics ou contextes particuliers

     

    Fruit d’un travail de plus de deux ans en coopération ouverte avec un groupe d’acteur·ice·s du libre et de la société civile, cet outil constitue un commun pédagogique qui peut être personnalisé pour vos usages et enrichi par vos contributions.

    Deux ans après, il s’est passé plein de choses : on vous raconte.

    De nouveaux outils, complémentaires

    Au fur et à mesure des retours et de nos propres usages, nous avons complété les cartes avec une série d’outils téléchargeables sur le site.

    Un tableau récapitulatif des cartes Numérique Éthique

    Pensé pour les animateur·ice·s et les formateur·ice·s, ce tableau offre une vue d’ensemble des cartes et de leur utilisation. Lors de la conception de vos séquences pédagogiques, vous serez guidé sur les cartes à choisir en fonction de votre objectif, les objectifs étant reliés aux différentes étapes du canevas “vous êtes ici” :

    • prendre conscience des enjeux
    • faire le point
    • définir ses critères
    • découvrir des alternatives
    • faire évoluer ses pratiques
    • évaluer
    tableau récapitulatif des cartes numériques éthiques classées par objectifs

     tableau récapitulatif des cartes numériques éthiques classées par objectifs

     

    Une base de données de ressources libres sur le thème du Numérique éthique

    Lors de la conception des cartes Numérique éthique, nous avons collecté beaucoup de ressources et de contenus de grande qualité sur le sujet. Nous avons mis à jour et catégorisé cette base de ressources afin de vous aider à trouver des contenus pertinents pour enrichir vos ateliers ou vos formations.

    base de données de ressources

    base de données de ressources

     

    Pour cela, vous pouvez filtrer les ressources par objectifs précédemment cités (prendre conscience des enjeux, faire le point,…) par l’un des critères du set (intimité numérique, accessibilité, transparences algorithme…).

    tri des ressources par critères éthiques

    tri des ressources par critères éthiques

     

    Tableau récapitulatif des Usages et sous-usages Numérique Éthique

    Dans Numérique éthique, nous avons un parti pris : rien ne sert de remplacer un outil non-éthique par un outil éthique si l’usage demeure problématique. Outils et usages sont intrinsèquement reliés, alors quitte à changer d’outil autant profiter de ce moment pour prendre du recul sur ses usages.

    Les cartes ingrédients catégorie #usages, servent à cela : se poser des questions sur ses pratiques et ses besoins avant de tester et éventuellement d’adopter de nouveaux outils.

     

    carte ingrédient usage audio et visio conference

    Pour chaque usage, il y a plusieurs propositions de sous-usages plus précis et à chaque fois, un lien vers un outil ou un tutoriel.

    proposition d’usages et d’outils

     

    Si les cartes sont utiles pour travailler avec un groupe, ce tableau destiné lui aussi aux animateur·ice·s et les formateur·ice·s, offre un panorama complet de l’ensemble des propositions d’alternatives éthiques classées en 20 familles d’usages (correspondant aux 20 cartes INGRÉDIENTS #usages).

     

    tableau récapitulatif de l’ensemble des usages et sous usages (et des outils).

     

    Inspirés de la base d’alternative proposée initialement par Degooglisons Internet, nous l’avons enrichie pour montrer les nombreux usages et outils existants en proposant à chaque fois une alternative éthique.

    Au total ce sont plus de 130 propositions d’usages et d’outils dans lesquelles vous pouvez piocher pour transformer vos usages personnels ou enrichir vos ateliers et formations.

    Des remix et des tutos

    Ce qui est chouette avec le libre, c’est que d’autres peuvent s’emparer de votre travail pour leur propre besoin et inventer de nouvelles choses ! Depuis la sortie des cartes, nous avons récolté plusieurs retours d’usages dans différents contextes et nous les avons postés dans la section mode d’emploi sous forme succincte afin de montrer d’autres usages possibles.

    Formation de conseiller-es numériques – Julie Brillet

    Une activité pour faire réfléchir de futurs conseillers numériques aux enjeux éthiques et leur faire découvrir des outils/usages plus éthiques.

    Animation par des étudiants d’un atelier sur les « Questions éthiques autour du Web » – Stéphane Crozat :

    L’objectif de cette activité est de faire animer des petits ateliers par des étudiant·e·s à propos de questions éthiques autour du numérique en général et du Web en particulier.

    Animation d’un atelier « usages numériques et réflexivité des étudiant·e·s » – Gabriel Trouvé

    Une amélioration de l’éthic-o-test expérimentée pour un Atelier usages numériques et réflexivité des étudiants : comment développer un esprit critique et porter les enjeux éthiques des usages numériques auprès des étudiant·e·s ?

    Animation d’un atelier de sensibilisation au Numérique éthique dans un contexte de recherche en éducation et numérique – Mathieu Payn

    Dans ce format simple, les participant·e·s sont amené·e·s à découvrir les cartes et à les utiliser pour débattre de leurs intérêts et priorités.

    Animation d’un atelier “Outils collaboratifs et travail en équipe” pour des professionnels de l’action sociale et médico-sociale – Morgane Quilliou-Rioual

    Dans cet atelier, des cartes recettes et ingrédients ont été utilisées pour faire prendre du recul sur les outils, les usages et les enjeux éthiques à des professionnels de l’action sociale et médico-sociale ayant des fonctions de coordination ou en passe de les avoir.

    Des retours sur la méthode et la stratégie

    Ce qui est intéressant c’est que dans la plupart de ces ressources, les auteur·ice·s partagent non seulement la recette (le déroulé), mais aussi une analyse réflexive sur ce qui a marché ou serait à améliorer. ce qui est au moins aussi intéressant que le déroulé.

    Un commun pédagogique qui peut être enrichi

    En concevant numérique éthique, nous avons essayé de le penser comme un commun pédagogique polyvalent, une base solide qui peut être enrichie et personnalisée selon les contextes.

    Nous sommes très intéressés de voir comment les cartes sont utilisées dans différents contextes et nous aimerions beaucoup que demain il existe des recettes annexes adaptées à différents publics (enfants, ados, adultes, …) ou contextes (professionnels du numérique, de la médiation, de la formation, associations, centre sociaux, collectivités…)

    Des formations pour cheminer (ou aider à cheminer) vers un Numérique éthique

    5 ans après la sortie de Faire Ensemble et 2 ans après la sortie de Numérique Éthique, nous avons remis à plat notre offre de formations.

    Formation et accompagnement à distance : Pour l’instant nous proposons un format unique de mini formation/accompagnement d’une heure. D’un temps de “simple décoinçage” à du temps de conseil sur un sujet très spécifique, ce format est polyvalent et s’adapte aux différents besoins. Nous sommes en train de réfléchir à proposer une offre d’accompagnement sur plusieurs mois.

    Formations en présence : En tant que formateur.ice·s, nous avons à cœur de proposer des moments de formations qui développent le pouvoir d’agir des individus et des organisations, favorisent les actions concrètes et l’autonomisation, sans créer de dépendances. Nous souhaitons que nos formations, comme nos conceptions et animations d’évènements, contribuent à un changement positif en remettant du sens dans toutes vos actions.

    En pratique, pour les formations, cela implique que :

    • l’apprentissage se fait aussi par les pairs (pas seulement via le formateur.ice),
    • nous pratiquons une mise en action sur du concret (pas juste théorique),
    • nous apprenons en manipulant un support physique qui permet l’échange et le partage des connaissances, à destination de tous les âges,
    • nous utilisons le visuel, et le mouvement (pas de journée complète en position assise) et cela mobilise tous les styles d’apprentissage, visuels auditifs, kinesthésiques.

    Nous proposons maintenant deux formations en présence :

    niveau 1 – Cheminer vers des outils et des usages numériques éthiques

    niveau 2 – Accompagner des collectifs dans leur réflexion autour de l’éthique du numérique.

    La première formation s’adresse à des collectifs souhaitant évoluer vers des pratiques plus éthiques en utilisant les cartes, tandis que la seconde s’adresse plus à des professionnels de la transition numérique qui souhaite mieux prendre en main les cartes pour les utiliser dans leurs accompagnements.

    Et bien sur, les formations pourront aussi servir à co-créer des communs complémentaires 😉

    Prochaines idées et envies

    Nous sommes à l’écoute de la communauté, des besoins, mais nous faisons attention à ne pas tomber dans la démesure et dans la course en avant. Nous essayons donc prendre soin de la ressource, de nous, et faire les choses pas à pas, ce qui n’est pas toujours facile. Pour autant nous aimons partager nos envies, car elles peuvent résonner avec celles d’autres personnes.

    Rendre les cartes interopérables avec le référentiel CRCN/PIX

    Pix est le service public en ligne pour évaluer, développer, et certifier ses compétences numériques. Ce référentiel français pour l’évaluation des compétences numériques est lui-même basé sur le référentiel européen DigComp.

    Notre outil pouvant être utilisé pour de la formation ou de la médiation numérique, nous sommes en train de réfléchir à une intégration entre ce référentiel et nos outils.

    Rendre interopérable le référentiel PIX avec les Métacartes pourrait faciliter l’appropriation des Métacartes par les formateur·ice·s, mais aussi, peut-être, mettre plus de réflexion éthique dans les parcours proposés par PIX.

    Traduire les contenus Numérique éthique en anglais

    Nous avons présenté (à distance) les Métacartes Numérique éthique lors de LibrePlanet, la conférence annuelle de la Free Software Foundation. Le projet a suscité intérêt et plusieurs participants ont manifesté leur volonté de participer à une traduction en anglais du contenu des cartes si un jour nous allions dans ce sens. Faute de temps et soucieux de stabiliser nos travaux actuels, nous n’irons pas dans cette direction pour l’instant, mais l’idée reste et nous espérons pouvoir y travailler quand les conditions seront favorables.

    Metacartes : a free/libre toolbox to chart the course to an ethical digital technology :

    Concevoir des fresques éthiques du numérique

    La fresque du numérique et les autres fresques ont eu beaucoup de succès ces dernières années. Pourtant si la méthode d’animation participative présente un certain intérêt, plusieurs choses nous ennuient/déplaisent. Malgré le nom fresque la dimension dessinée est minimaliste, l’atelier représente un “jeu fermé” (il y a un nombre limité de “bonnes réponses” détenues par les animateur·ice·s), la méthode n’est pas sous licence libre, le format consacre beaucoup de temps à la prise de conscience qui peut être très anxiogène et les solutions de petits gestes présentées occultent les enjeux systémiques et politiques et réduisent notre pouvoir d’agir. À la place nous proposons d’inventer une/des alter (anti ?) fresque(s) qui pourraient être animées/personnalisées/remixées sur le numérique éthique en général ou certains sujets plus ciblés.

    L’occasion de travailler avec des copain.e.s et d’apprendre à mieux se connaître, coopération entre Mélanie et Lilian de Métacartes et Romain et Julie de L’établi numérique.

    Nous avons ainsi testé notre premier prototype sur le thème de l’hébergement web éthique avec un premier atelier test animé par Romain et Lilian lors du camp CHATONS 2023.

    Organiser des ateliers thématiques d’échanges de pratiques :

    Nous aimerions organiser des ateliers d’échanges de pratiques (à distance) autour de Numérique éthique pour différents contextes (médiateurs, pour les enseignants, centre sociaux, pour les collectivités, pour les professionnels de l’action sociale, …) ou publics (enfants, ados, adultes, …). Ces ateliers pourraient servir à partager des pratiques, mais aussi les documenter pour enrichir la base de ressources communes.

    Animer des discussions et réflexions sur les questions éthiques

    Une autre de nos envies serait d’animer ou de contribuer à l’organisation de discussion sur les questions éthiques. Par exemple poser des questions comme « Le Libre est il éthique ? ». Le libre des origines répondait à un certain besoin éthique. Mais aujourd’hui où en est on ? et où veut-on aller ? Nous n’avons pas la réponse, mais nous avons des questions et nous pensons qu’il est extrêmement important de les explorer collectivement en utilisant un format participatif qui favorise l’expression de toustes.

    Ou encore organiser le « procès de chatGPT » comme un prétexte pour créer des espaces de discussion sur les enjeux de l’IA, sujet sur lequel il serait essentiel de rendre intelligibles les enjeux pour avoir un vrai débat de société. Ça pourrait être un atelier d’échange basé sur des cartes ou bien une conférence gesticulée, peu importe, mais il est urgent d’avoir des discussions là-dessus car cette technologie va bouleverser nos sociétés et risque de faire beaucoup de dommages si nous ne nous posons pas de vraies questions sur son usage.

    Se relier à d’autres acteur·ice·s

    Enfin une envie que nous avons depuis le début et qui demeure essentielle pour nous : se relier avec les autres acteur·ice·s qui œuvrent pour plus d’éthique, rendre visibles les initiatives qui vont dans ce sens à la fois dans le monde du numérique (Res numérica, l’établi numérique, libérons nos ordis, l’april, les CHATONS) mais aussi dans d’autres domaines afin casser les silos et rompre la tragédie du LSD (l’isolement entre différentes cultures comme les libristes, les solidaristes,les durabilistes, les artistes … qui ont des problèmes et des solutions différents et complémentaires, mais communiquent peu entre eux).

    Rêver et agir dans un archipel de communs

    Tout cela fait beaucoup. Nous sommes une petite structure (deux personnes à temps partiel) et nous ne souhaitons pas grossir, car au-delà d’une certaine taille il y a le risque de perdre le sens.

    Mais nous aimons rêver et nous pensons qu’en partageant nos envies cela peut donner envie à d’autres de s’y relier et d’avancer sur ces sujets, que ce soit avec nous ou bien simplement de leur coté. Car, comme Framasoft nous croyons beaucoup à l’idée d’archipelisation, une coopération qui se nourrit de la diversité et des différences.

     

  • Monday 16 October 2023 - 18:46
    C’est l’une des pancartes le plus souvent vues, au cours de mouvement de grogne de greffiers, ces derniers mois : « Les calculs ne sont pas bons. » Un mouvement qui d’ailleurs ne s’essouffle pas. Au fil des manifestations, on peut aussi lire « Les éternels oubliés », « Injustice dans la Justice »… Bref, les greffiers de France se sentent exclus d’un mouvement ministériel qui tend à donner plus ...
  • Monday 16 October 2023 - 09:32

    L’importance de faire appel à une agence web pour la création de site web et le référencement naturel ne peut être sous-estimée dans le contexte numérique d’aujourd’hui. Ces deux aspects sont cruciaux dans le marketing digital pour établir une présence en ligne efficace, atteindre un public cible et prospérer dans le monde numérique.

    L’importance de recourir à une agence web pour la création de site web

    Un site web est généralement la première interaction que les clients ont avec une entreprise en ligne. Il est donc essentiel que ce site soit, non seulement, attrayant, mais également fonctionnel, convivial et en adéquation avec l’identité de l’entreprise. C’est là qu’intervient une agence web. Elle apporte une expertise technique et créative pour la création d’un site Web professionnel, adapté aux besoins spécifiques de chaque entreprise. Pour cela, elle dispose d’une équipe d’experts possédant des compétences techniques en développement web, conception graphique, sécurité en ligne, référencement et bien plus encore. Les agences web sont aussi spécialisées dans la création de sites web esthétiquement attrayants, faciles à naviguer et adaptés aux besoins des entreprises.

    Elles offrent d’ailleurs des services de maintenance et de mise à jour du site web, garantissant qu’il reste fonctionnel, sécurisé et à jour. Elles savent également comment créer une expérience utilisateur optimale, afin d’améliorer la satisfaction des visiteurs et la conversion des prospects en clients. Elles s’assurent ensuite que le site web en question est réactif et s’adapte correctement aux différents appareils, y compris les smartphones et les tablettes. Si le site nécessite des fonctionnalités avancées, telles qu’un système de commerce électronique, un système de gestion de contenu ou des fonctionnalités interactives, une agence web se charge de l’optimisation éditoriale de manière professionnelle.

    L’importance de confier le référencement naturel d’un site à une agence web

    Une fois que le site web est créé, il doit être visible pour les moteurs de recherche et pour les clients potentiels pour booster la visibilité d’une marque sur Internet. Le référencement naturel, ou SEO, est la clé de cette visibilité. Les agences web spécialisées dans le SEO utilisent leur expertise pour optimiser le site, améliorer son classement dans les moteurs de recherche et attirer un trafic qualifié. Pour ce faire, elles disposent d’experts en SEO qui comprennent les algorithmes des moteurs de recherche, les meilleures pratiques et les tendances en matière de référencement naturel de qualité. Cette expertise est essentielle pour obtenir des résultats rapides et comme le référencement naturel est un processus en constante évolution, contacter une agence web Cholet permet une surveillance permanente des changements dans les moteurs de recherche pour ajuster la stratégie SEO en conséquence, maintenir et améliorer le classement. Elles utilisent également des outils d’analyse avancés pour suivre les performances du site web et ajuster leur approche en fonction des données réelles. Les agences web peuvent aussi aider à créer du contenu de qualité et optimisé pour le référencement, ce qui est essentiel pour attirer des visiteurs et améliorer le classement.

  • Monday 16 October 2023 - 07:50

    gain information

    Avec les changements de la SERP et l’ajout progressif de l’IA (Bard, SGE, ChatGPT), la qualité et l’originalité des contenus sur le web vont prendre une importance capitale. Google a déjà mis en avant une nouvelle métrique pour identifier ces contenus : le gain d’information. Dans un article publié sur Search Engine Land, Amanda King nous dévoile les subtilités de ce score. Elle démontre sa faculté à prioriser des articles uniques. Revenons ensemble sur cette nouvelle métrique qui pourrait augmenter vos positions sur la SERP !  

    L’origine du gain d’information

    Très récemment, Google a déposé un brevet autour de ce concept. Cela présage une volonté de mise en avant de contenus pertinents et uniques. Le gain d’information est une métrique permettant de quantifier la singularité d’un article en ligne. Comment le gain d’information est-il évalué ? Cette nouvelle donnée est prise en compte dans l’EEAT de Google. Pour rappel, cette notion développée par le géant américain calcule la qualité d’un contenu sur son moteur de recherche. Il signifie Expertise, Expérience, Autorité, Fiabilité. Le score de gain d’information s’appuie sur ce concept. Il permet de discerner les articles originaux qui répondent à ces critères en mettant en lumière les publications qui apportent une réelle valeur ajoutée aux utilisateurs.  

    L’impact du gain d’information sur votre SEO

    Le gain d’information apporte une nouvelle dimension à la manière dont Google perçoit et classe les contenus dans la SERP en laissant aux algorithmes le soin de juger les articles selon leur degré d’unicité. En fonction de son score, ces derniers pourraient être positionnés en haut des résultats de recherche ou bien en bas de page. Cela a une conséquence directe sur le référencement naturel.  Autre impact du gain d’information sur le SEO : la production de contenus web. Dans ses dernières mises à jour, Google a visé le contenu généré par l’IA, pointée du doigt pour son manque de singularité et de preuves concrètes. Le score de gain d’information pourrait jouer un rôle de garde-fou, en mettant en avant l’innovation et l’authenticité au sein des textes. Toutefois, Google a affirmé que la valeur ajoutée d’un contenu, écrit par un humain ou bien par IA, garde une place centrale dans le positionnement sur la SERP. L’objectif du gain d’information est d’inciter les créateurs à innover ainsi qu’à rédiger des articles avec une plus-value, quelle que soit la manière dont ils sont conçus.   gain information pour google

    Score de gain d’information : Risques et opportunités 

    Le gain d’information de Google pousse les professionnels à créer des contenus uniques. Il vise les techniques SEO comme la reformulation d’articles ou bien le “Skyscraper”. Cette stratégie consiste à repérer et s’inspirer des textes performants dans un domaine donné, puis à créer un contenu encore meilleur.  De même, les articles traitant d’une thématique similaire qui utilisent des termes différents pourraient être pénalisés par le gain d’information.   Cette notion, sûrement implantée dans la mise à jour de Google d’août dernier, offre également de nouvelles possibilités d’engager ses utilisateurs : 
    • Recherche d’informations approfondies : une veille exhaustive, une actualité du secteur…le contenu ne doit plus être une simple redite des données déjà disponibles, mais apporter une nouvelle perspective ;
    • Engagement de l’audience : des études de cas, des infographies, une interview de professionnel…montrer son autorité avec des contenus différenciants à forte valeur ajoutée est une opportunité pour gagner des points auprès de Google ;
    • Miser sur l’authenticité : partager son expérience, démontrer son expertise, raconter son histoire.. en donnant une voix unique à votre publication, vous vous démarquez et vous augmentez vos chances de vous positionner sur la SERP.
      De manière générale, le score de gain d’information invite les créateurs à produire des articles dont les concurrents ne pourront que difficilement s’inspirer.  

    Score de gain d’information : une réelle nouveauté ?

    Si la notion du gain d’information est nouvelle, force est de constater que l’idée derrière la conception de contenu à valeur ajoutée ne date pas d’hier. Au contraire, celle-ci s’inscrit dans l’ère du temps ainsi que la volonté de Google à proposer des articles pertinents à ses utilisateurs. Le SEO a vu de nombreuses évolutions en matière de création de textes. Les articles se sont allongés et étoffés, passant de 300 mots à plus de 2000 voire 3000 en quelques années. Le principe d’EAT, dévoilé en 2018 avant d’être mis à jour dernièrement en 2022, a montré comment rédiger un article de qualité. Le gain d’information s’inscrit dans cette mouvance de rédaction de textes toujours plus pertinents. Aujourd’hui, avec les prémices de l’IA, Google réaffirme cette volonté. Il incite les professionnels à ne pas se baser uniquement sur les contenus déjà présents sur les moteurs de recherches ou sur l’IA dans l’élaboration de leurs stratégies éditoriales.  

    Publié le 16/10/2023

    L’article Qu’est-ce que le gain d’information ? est apparu en premier sur Brioude Internet.

  • Monday 16 October 2023 - 07:42

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


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    Brave New World

    Spécial Palestine et Israël

    Spécial femmes dans le monde

    • Le “prix Nobel” d’économie décerné à Claudia Goldin, experte de la situation des femmes sur le marché du travail (liberation.fr)

      Claudia Goldin a fouillé dans les archives et recueilli plus de 200 ans de données sur les Etats-Unis, ce qui lui a permis de montrer comment et pourquoi les différences de revenus et de taux d’emploi entre les hommes et les femmes ont évolué au fil du temps Voir aussi Claudia Goldin, “Nobel” d’économie pour ses recherches sur les inégalités femmes – hommes (lesnouvellesnews.fr) Claudia Goldin est la 3eme femme de l’histoire sur 93 lauréats. à recevoir le “Prix Nobel” d’économie après l’Américaine Elinor Ostrom (2009) et la Franco-Américaine Esther Duflo (2019). Elle a été la première femme à diriger le département d’économie d’Harvard depuis sa création au XVIIe siècle.

    • « Le mouvement féministe a remis en circulation le mot révolution » (lundi.am)
    • La jeune fille et la mort (lundi.am)

      L’incident a été abondamment relayé par les médias français. Mais peu ont rapporté la réponse de la jeune iranienne à la policière : « Est-ce que je te demande d’enlever ton foulard ? Pourquoi me demandes-tu d’en porter un ? » […] C’est en effet la seule réponse qui vaille, celle d’une femme libre qui refuse toutes les tyrannies, de quelque bord qu’elle soit […] La jeune fille de 16 ans est depuis dans le coma. Mais elle est autrement plus vivante que la mort qui gouverne aujourd’hui l’Iran ; autrement plus vivante, aussi, que les adeptes d’une laïcité française qui puise à la même source que la police des mœurs iranienne.

    RIP

    Spécial France

    Spécial femmes en France

    Spécial médias et pouvoir

    Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

    Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

    Spécial procès du 8/12

    Spécial résistances

    Spécial GAFAM et cie

    Les autres lectures de la semaine

    • Catalyse totalitaire (blog.mondediplo.net)

      « terrorisme » a une irremplaçable vertu : donner une violence pour dépourvue de sens. Et de causes. […] Il est vrai qu’ici nous naviguons en eaux vallsiennes où comprendre est contradictoire avec s’émouvoir, et vient nécessairement en diminution du sentiment d’horreur, donc en supplément de complaisance. L’empire de la bêtise, comme une marée noire, n’en finit plus de s’étendre. […] Surtout donc : ne pas comprendre. Ce qui demande un effort d’ailleurs, car l’évidence est massive et, avoir les yeux ouverts suffit – pour comprendre. Un peuple entier est martyrisé par une occupation, ça fait bientôt 80 ans que ça dure. On les enferme, on les parque à les rendre fous, on les affame, on les tue, et il n’est plus une voix officielle pour en dire un mot. […] À chacune des abominations du Hamas ce week-end, on en opposerait tant et plus commises par les militaires ou les colons – à peine quelques rides à la surface de l’eau. Les tragédies israéliennes sont incarnées en témoignages poignants, les tragédies palestiniennes sont agglomérées en statistiques. […] Les moments de vérité recèlent toujours quelque avantage : nous savons désormais en quoi consiste le camp républicain. C’est le camp qui interdit le dissensus, qui interdit l’expression publique, qui interdit les manifestations, qui impose l’unanimité ou le silence, et qui fait menacer par ses nervis policiers tous ceux et toutes celles qui seraient tentés de continuer à faire de la politique autour de la question israélo-palestinienne. C’est le camp qui fait faire des signalements par des institutions universitaires à l’encontre de communiqués de syndicats étudiants, qui envisage tranquillement de poursuivre des organisations comme le NPA ou Révolution permanente […] C’est bien davantage qu’un spasme en fait. Par définition, un spasme finit par relaxer. Ici, ça cristallise : une phase précipite. Et pas n’importe laquelle : catalyse totalitaire.

    • Images de terreur. Viralité des râles. (affordance.framasoft.org)
    • Du Web sémantique au Web synthétique (affordance.framasoft.org)
    • Logiciel libre et anarchisme (framablog.org)
    • C’est encore loin les communs ? (hubertguillaud.wordpress.com)

      les services publics sont peu démocratiques. Bien souvent, les usagers y sont totalement absents. On ne leur demande jamais leur avis – et quand c’est le cas, c’est toujours pour des choses insignifiantes, dans des formes dites participatives qui ne sont rien d’autres que consultatives.

    • Feminist City de Leslie Kern (note de lecture) (futuromium.fr)
    • Trans* – Destituer le genre (lundi.am)

      « La manie adamique de nommer tout ce qui bouge a commencé, sans surprise, avec l’exploration coloniale. Toute personne ayant visité un jardin botanique ou zoologique le sait : la collection, la classification et l’analyse de la faune et de la flore du monde vont de pair avec les diverses formes d’expansion et d’initiative coloniale. » Comme Foucault l’a bien montré, je crois, dans Les Mots et les Choses, cette « manie adamique » a déteint sur l’ensemble du monde et a puissamment contribué à en justifier une certaine mise en ordre : « Les distinctions scientifiques entre les corps normaux et anormaux, poursuit Halberstam, ont ainsi soutenu le projet suprémaciste blanc qui essayait de faire se correspondre les différences de race, les différences de genre et les diverses formes de perversion sexuelles. »

    Les BDs/graphiques/photos de la semaine

    Les vidéos/podcasts de la semaine

    Les trucs chouettes de la semaine

    Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

    Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).