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  • Tuesday 08 February 2022 - 11:30
    Ils sont influenceurs, leur métier c’est faire parler d’eux sur internet, faire grandir leur communauté d’abonnés. Ils touchent énormément de monde, c’est pour cela que les entreprises s’intéressent à eux ou elles ! Le marketing d’influence plus fort que tout ? Un commercial va chercher des clients, un influenceur est déjà chez le client ! …
    L’article Les influenceurs : ces commerciaux dun nouveau genre est apparu en premier sur EURO PRO.

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  • Monday 07 February 2022 - 11:43
    from Fubiz™

    Claire Lindner donne vie à d’étranges sculptures abstraites à la forme de bobines enroulées et contorsionnées. Ces boucles de couleurs pastel extrêmement satisfaisantes sont inspirées à la fois de formes organiques à la fois humaines. A travers le mouvement, l’artiste évoque le vivant, qu’il se présente en tant qu’animal, végétal, microparticule ou bien humain. Avant de commencer à travailler sur une nouvelle sculpture, l’artiste imagine les « mouvements, le flux et les couleurs » qui constituent sa base et son noyau. Ensuite le travail est effectué en modelant du gré émaillé. Pour suivre de près cette artiste prometteuse rendez-vous sur son compte Instagram.

  • Sunday 06 February 2022 - 15:29
    Si la bougeotte vous prend, si vous n'avez pas trop les moyens financiers de voyager, faire le tour du monde en images et en fonds d'écran est une excellente solution économique, gratuite même, rapide et efficace ... à méditer ... :)
    départ en voyage
    départ en voyage : une aventure de style économique ...
    Les temps sont durs pour beaucoup, les envies de voyage se multiplient de plus en plus, alors ...

    Partez voyager à tout petit prix pour faire le tour du Monde ...

    Une solution qui n'est pas factice du tout, une vraie solution, qui peut vous faire voyager dans le monde entier, sans vraiment bouger de chez vous, sans quitter votre fauteuil, c'est ce que nous vous proposons le plus souvent sur ce site. Il vous suffit de vous laisser inspirer par vos désirs, par vos rêves, de chercher la bonne rubrique pour naviguer sur le site, et hop là ! c'est parti pour l'autre bout du Monde...

    Choisissez votre voyage ou laissez-vous guider ...

    C'est le principe ici, vous pouvez choisir une série, vous pouvez laisser faire le hasard et ensuite vous serez partis ... au travers de superbes photographies, au travers d'images sublimes, que vous pouvez même vous attribuer et  télécharger pour changer le fond d'écran de votre ordinateur et rester ainsi, tous les jours ailleurs, comme pendant les vacances  ... :)

    © www.unesourisetmoi.info
  • Saturday 05 February 2022 - 09:22
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/france/sante/recit_deux_ans_de_pandemie_feb2022/pandemie_37.jpg “Pour nous, journalistes qui avons couvert la pandémie, elle a aussi donné lieu à une expérience professionnelle unique: raconter la science en train de s'écrire sous nos yeux, à toute vitesse. Comment prédire que nous couvririons à la fois l'apparition d'une maladie inconnue de l'humanité puis la mise au point de ses vaccins?”. Paul Ricard à la rubrique santé/médecine de l'AFP à Paris, raconte ses deux années à suivre en temps réel les recherches sur le Covid-19, tout en étant pressé de questions par son entourage, le prenant pour un “oracle”.
  • Friday 04 February 2022 - 12:03
    from Fubiz™

    Les photographes Edouard Taufenbach et Bastien Pourtout réinterprètent la richissime collection photographique autour de Marlène Dietriche de Pierre Passebon. En se plongeant dans plus de 2000 images de l’icône du cinéma, ils parviennent à réaliser des nouvelles photographies, des œuvres mixtes, réflexion sur la beauté iconique de la star ainsi que sur sa puissance graphique. Cette mise en abîme de la collection de Passebon redonne vie à une archive aussi vaste que précieuse pour les passionnés de cinéma et de photographie. Les images se constituent dans l’échange entre les deux photographes qui, selon des procédés instantanés inspirés de notre usage des réseaux sociaux, produisent des résultants étonnants. Obsession Dietrich est une exposition novatrice ouvrant la voie à des nouveaux possibles graphiques.

    Exposition ouverte du 15 février au 15 mars, Pierre Passebon – Galerie du Passage 20/26 Galerie Véro-Dodat, 75001 Paris.

  • Thursday 03 February 2022 - 14:49
    from Fubiz™

    Ce reddit réunit plus de 3 millions de personnes. Il s’agit d’une incroyable page historique qui entend revenir sur certains des événements de l’histoire les plus iconiques à travers des photographies saisissantes, accompagnées par des commentaires d’historiens de renom. Ces photos explorent toutes le passé à travers des photographies historiques. Les images rarement vues et la façon détaillée dont la communauté les partage permettent non seulement de jeter un coup d’œil sur notre passé, mais aussi de susciter des discussions intéressantes dans la section des commentaires.

    « Lesbian couple in semi-drag wedding attire; Kingdom of Hungary – Budapest, 1920

    A policeman stops traffic in New York so that a mother cat holding a kitten can cross safely. C.1925

    Rail travellers wearing white protective masks, one with the additional message « Wear a mask or go to jail », during the 1918 flu pandemic in California.

    Women in the streets of Kabul, Afghanistan, 1972.

    It is no longer possible to have this extraordinary view, as the buildings outside block the sun. Grand Central, NYC, 1929 Photo by Louis Faurer.

    A beach in Iran a few months before the Islamic revolution, 1979

    A man searches for books in the old Cincinnati Public Library. The building was demolished in 1955.

    Remember the photo of the workers having lunch on the unfinished Empire State Building? This is the photographer Charles Ebbets who took that picture. 1932

     

  • Thursday 03 February 2022 - 09:20

    Edito de Michel Drouihier

    Lorsque j’ai vu le scandale de l’entreprise Orpéa se déclarer, c’était l’occasion parfaite pour enfin me défaire de mon grand-père qui veut que je passe le voir tous les 3 jours alors qu’il est sourd comme un pot, ingrat et raciste.

    Sacré René, des années que je te supporte, lorsque tu prends un malin plaisir à me rabaisser en public, moi et mon modeste poste de commercial dans une entreprise de rénovation de fenêtres, lorsque tu confonds le prénom de ma femme avec celui de mon ex par plaisir, lorsque tu pètes à table et fais croire que c’est ton chien mort.

    Toutes ces fois, j’ai su secrètement qu’au fond il y avait une justice qui s’opérerait à point nommé. René, toutes ces années tu m’as fait croire que tu oubliais mon prénom alors que tu le connais bien, tu m’as toujours servi des lasagnes alors que tes lasagnes molles m’ont toujours donné la gerbe. Je pense que tu as étudié la recette exprès d’ailleurs.

    Tu m’as toujours détesté, j’ai trouvé une vengeance à la hauteur.

    Il va sans dire que ça a été une décision difficile, tout d’abord car je connaissais les galères administratives pour inscrire un vieux con en Ephad : formulaires à remplir, compte en banque à lier, déménagement à prévoir et tutti quanti. Mais, en réalité ça a été encore plus dur que je l’imaginais car tu m’as mis des batons dans les roues, évidemment c’est tout toi d’annuler ton entrée chez orpéa un jour avant ton arrivée prévue.

    Ta femme est partie l’année dernière, je l’aimais beaucoup mais je comprends que vivre à tes côtés peut donner la crève. J’ai pleuré lorsque j’ai appris que tu étais encore vivant et pas elle, le sort s’acharnait. Tu aurais pu avoir la décence d’esprit de profiter de l’appel d’air pour partir.

    Alors, sincèrement et au nom de toustes les vieux/vieilles cons et connes de France grand père, je t’emmerde et je te souhaite une retraite au niveau de l’emmerdement que tu m’as procuré toute ma vie. Moi, je pars vivre gros con.

    Ps: change de couche souvent lol.

    Edito de Michel Drouihier

    L’article ÉDITO : Mon grand père est un gros con, je l’ai mis chez Orpéa. est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Wednesday 02 February 2022 - 12:52

    « C’était un bon moment, cependant maintenant il est adapté de reprendre des forces et de se relancer dans la campagne pour de bon. » a expliqué Yannick Jadot sur nos collègues de Francheculture. Les candidats de la gauche ont bien profité de l’élan médiatique et des discussions de la primaire pour partir dans le grand sprint des présidentielles qui auront lieu en avril prochain.

    Nous savions que la primaire citoyenne n’avait aucune valeur, c’était juste un moment idéal de se motiver les uns les autres et aller en avant vers une présidentielle qui s’annonce complexe.

    Jean Lasalle

    Les candidat.e.s semblent toustes d’accord pour dire que cette primaire citoyenne ne remet absolument pas en cause l’échiquier politique, juste il permet à chacun de tester sa popularité au sein des votants de gauche, ce qui est déjà pas si mal que ça.

    Je ne vois pas pourquoi je devrais me retirer, je suis arrivée dernière mais pour autant je suis mairesse de Paris.

    Anne Hidalgo

    « Le principal, c’est que cette primaire nous a apporté plus d’union et de discussion au sein de notre branche politique. Et même si ça n’a pas été le cas, alors on a quand même gagné une note chacun et c’est bien de savoir qu’on vaut bien+. » a expliqué Yannick Jadot, qui se sent plus fort que jamais à l’approche de la présidentielle.

    Pour le moment, hormis Jean Luc Mélenchon personne n’a présenté de programme concret. Même pas Christine Taubira qui a gagné cette primaire. « J’attendrai juin au plus tard pour le présenter. » a-t-elle expliquée. Une présidentielle qui s’annonce encore mouvementée.

    L’article La primaire maintenant finie, tous les candidats de gauche reprennent leur campagne est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Wednesday 02 February 2022 - 11:14

    On a pu lire ces derniers jours différentes sources contradictoires se permettant d’impliquer les kangourous comme acteurs principaux des incendies qui ont eu lieu en Australie il y a deux ans maintenant. Il s’agit de ce qu’on appelle sur internet des « hoax » ou encore des « fake news ».

    Ce sont des articles parodiques qui n’ont aucune valeur scientifique et sont voués à discréditer la communauté des Kangourous, peu appréciée en Australie mais très appréciée par les touristes. En effet, désormais que le COVID a chassé les touristes, il ne reste plus aucun rempart contre la haine anti-kangourou.

    Nous craignons une escalade de la tension, notamment dans la zone du proche-Koweit.

    David Levinson

    « Nous vivons une période charnière au niveau de l’acceptation des kangourous en tant qu’espèce emblématique d’Australie par les locaux. Ce genre d’information satirique qui tourne est tout à fait déplorable car elle entrave la nécessité d’informer justement et professionnellement les citoyens mondiaux. » nous a expliqué David Levinson, experts en médias et fan de kangourous depuis ses 7 ans.

    Les kangourous, normalement animaux tranquilles, ne sont que peu capables d’allumer des incendies en Australie pour dénoncer le capitalisme. Déjà, car leurs pattes ne sont que peu adaptées au maniement de briquets et allumettes, comme le démontre l’image ci dessous. Ensuite également car le kangourou est à priori un animal dont le positionnement politique est de centre-droit, votant traditionnellement Bayrou d’après des études menées en France. Il est donc assez incohérent de le voir dénoncer le capitalisme, d’un coup d’un seul en allumant des incendies de bush.

    What does a kangaroo really look like? - Quora
    Pattes de kangourou

    Cependant, il reste le doute de savoir quelle information est réellement fausse. Le fait que ce soient les kangourous qui allument des incendies, ou le fait qu’ils allument des incendies mais pas pour dénoncer le capitalisme ? Libre à interprétation mais quoi qu’il en soit une partie de cette information, au moins, est fausse.

    L’article Non, les kangourous n’allument pas des incendies en Australie pour dénoncer le capitalisme est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Wednesday 02 February 2022 - 09:41
    from Fubiz™

    Les femmes et la photographie ont souvent tissé une relation complexe : invisibilisées dans le huitième art, elles étaient souvent confinées au rôle de modèles. Même les publicités pour les « Kodak Girl » limitaient l’utilisation de l’appareil photo par les femmes à un simple passe-temps, car il était de leur devoir d’être les gardiennes de la mémoire de la famille. Elles ne devaient pas expérimenter la photographie comme un outil de documentation ou un espace d’expression personnelle. Pourtant, ces femmes ont fait l’histoire de la photographie et apporté des regards réellement révolutionnaires, souvent bien plus recherchés que ceux finalement assez uniformes de leurs collègues masculins.

    Cette 23e édition du magazine AAP a voulu reconnaître non seulement la force, la beauté et la résilience des femmes du monde entier, mais aussi leur poésie artistique et leur talent, comme en témoignent les 19 femmes photographes sélectionnées. Les 25 artistes choisis pour cette édition, sans distinction de sexe, nous ont offert – à travers leurs différentes approches et techniques – un puissant hommage aux femmes.

    25-Powerful-Images-of-Women-Selected-by-AAP-Magazine-61eaf2ad7b88c__880
  • Tuesday 01 February 2022 - 17:44

    Loin des yeux, près du coeur disait le poète (nous dit Michel de la rédaction, celui qui s’occupe des proverbes), apparemment il en est de même pour les déchets nucléaires. Ils sont un peu à leur façon comme ces ex qu’on a enfoui dans les tréfonds de notre inconscient, dans l’espoir de les ressortir à notre analyste. Ce qu’on déconseille de faire avec les déchets nucléaires du fait de leur radioactivité.

    Une étude danoise menée par un studio de couture du 12ème arrondissement de Copenhagen (surnommée plus sobrement la Dunkerque du Nord) a dernièrement fait un rapprochement entre le eye-contact et la radioactivité des matières, notamment celle des éclairs à la vanille (vanilje eclairs). Dans sa thèse, Miriam Olafson établit avec cohérence et rigueur le lien décroissant entre la matière radioactive et le regard du sujet, suggérant que la radioactivité décroit au fur et à mesure qu’on éloigne la matière des yeux de l’homme.

    Hypothèse testée immédiatement en lien avec la plus grande patisserie de Copenhagen, qui ont produit plus de 7 millions d’éclairs à la vanille qui ont ensuite été délicatement saupoudrés de sucre vanillé onctueusement imbibé de plutonium recueilli à la centrale nucléaire jouxtant la patisserie. Ces éclairs à la vanille ont ensuite été testés grâce à un compteur Geiger, puis préalablement goûtés afin de savoir s’ils répondaient aux standards de la profession de pâtissier, le tout avant d’être éloignés des yeux du cobaye (déjà chauve donc personne sans danger conséquences de la radioactivité). Les résultats étaient tout simplement estomaquants, comme témoigne le frère du pâtissier.

    J’ai aucune idée de ce dont vous parlez, je ne suis que le frère du pâtissier, merci de sortir de chez moi.

    Le frère du pâtissier.

    « Je n’ai rien vu, aucune idée de ce dont vous parlez et d’ailleurs je ne parle plus à mon frère depuis qu’il m’a offert un éclair à la vanille il y a quelques temps. Depuis je suis chauve, oui comme votre cobaye exactement. Pourquoi, quel rapport ? » a expliqué l’intéressé. Le cobaye, pour sa part, a réagi très fortement à l’expérience, expliquant qu’il a ressenti une forte sensation de diarrhée pendant l’expérience tout comme des grattements dans le nez (ndlr il avait des longs poils de nez).

    Il avait juste la chiasse.

    Miriam Olafson

    En effet, d’après la chercheuse ayant effectué l’expérience, celle-ci s’est montrée concluante : lorsque l’éclair à la vanille a été éloigné du cobaye, plus aucune radioactivité n’a été détectée autour de celui-ci.

    Une vraie réussite qui encourage à continuer l’enfouissement massif des déchets, une aubaine pour l’entreprise Radiodig, société dirigée par Olaf Olafson, frère de Miriam. « Une coïncidence, tout au plus un hasard, dans le pire des cas un arrangement mais en aucun cas ce n’est grave.« 

    De quoi ne pas enterrer la hache de guerre de ci tôt.

    L’article Science : si on ne voit plus les déchets radioactifs ils ne seraient plus radioactifs est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Tuesday 01 February 2022 - 11:13
    from Fubiz™

    Marco Martalar, sculpteur, a créé une impressionnante sculpture de dragon en se servant des arbres détruits pendant une tempête. Le dragon est devenu symbole de la force de la mère nature et domine désormais la vallée en devenant une véritable attraction touristique. « Le type de sculpture que je faisais auparavant n’avait plus de sens », explique-t-il à My Modern Met. « J’ai donc commencé à utiliser ce que la tempête avait détruit et à lui donner une nouvelle vie en tant qu’art ».

  • Monday 31 January 2022 - 18:59

    En achetant mon récent téléphone, le vendeur (à la Fnac) m’a souscrit à une assurance smartphone, avec les 30 premiers jours gratuits (perso je n’avais rien demandé), je me suis retrouvé avec ça à la fin de la commande. Je trouvais étrange aussi qu’il prenne 15 minutes à consulter ses stocks. M’enfin.

    J’ai déjà dit ce que je pensais de ces assurances spécifiques pour téléphones, électroniques ou autre.

    Ici j’avais donc une assurance pour 300 € par an (!) et moults garanties. Donc j’ai demandé à résilier ça.

    Bah c’est la merde :

    Résilier un truc : expectation VS réalité.

    Leurs CGU permettent de résilier ça facilement, gratuitement et sans raison durant les 30 premiers jours : un coup de fil, et hop. Ou un courrier simple avec un formulaire joint… que je n’ai pas reçu.

    Va pour le coup de fil…

    Donc 3j après l’achat, j’appelle. Après 10 minutes d’attente, je suis en ligne avec quelqu’un.

    Je donne mon nom, ma référence dossier et je dis « j’aimerais résilier cette assurance ».

    Là la personne commence à me demander pourquoi. Je lui dit que je n’ai pas de raison à avoir (dixit les CGU, article 6.2) et je répète machinalement que « j’aimerais résilier ».

    Là la personne commence à m’inventer un scénario catastrophe au cours duquel mon téléphone subit des dommages et où l’assurance, dans son infinie bonté arrive à la rescousse*

    [*] suggestion de présentation.

    Je n’ai pas laissé le temps à la personne de finir son baratin. Je lui ait dit « Excusez-moi de vous interrompre, mais je souhaite juste ré-si-lier, maintenant et sans histoires. ».

    J’ajoute que « cela fait trois que je le dis clairement, si je dois le redire une fois de plus je raccroche et vais voir un avocat et il vous fera une lettre puis une mise en demeure. ».

    La personne me dit « inutile d’en arriver là, on va résilier ».
    Moi : « bien. »
    d’autres questions ?
    c’est résilié ?
    je suis en train de le faire.
    – …
    c’est fait. Vous recevrez un mail de confirmation d’ici 48 h.
    Bien. Merci. Bonne journée.

    Je ne me suis pas énervé, j’ai juste été ferme et clair. Aussi j’ai horreur qu’on me prenne pour un demeuré. Si j’appelle pour résilier, c’est pas pour ne pas résilier.

    Du coup, il me restait à attendre l’e-mail de confirmation.

    Ni 48h ni maintenant (on est 15 jours après), je n’ai reçu quoi que ce soit.
    Et non, pas non plus dans les spam.

    Du coup, je vais sur leur site et leur formulaire de contact. J’envoie un message. Le site bug, je le renvoie. Pas de réponse.

    Quelques jours après, j’envoie un mail à l’adresse trouvé dans l’e-mail de bienvenu.

    Je reçois un mail automatique me disant que la demande a été envoyée au broyeur reçue. Mais je n’ai pas eu de suite même après quelques jours.

    Le mardi suivant (on est à J+15 après l’achat) j’envoie une LRAR avec une lettre où j’indique vouloir résilier. J’indique clairement ma demande et ses références dossiers. J’ajoute aussi que ça fait suite à mes précédentes tentatives, et j’enfonce le clou en disant que si je me fais prélever une quelconque somme de leur part (signe que la résiliation n’a pas été prise en compte), j’engagerai des poursuites.

    Une semaine après (aujourd’hui) je reçois un SMS disant qu’ils ont reçu la demande (laquelle, je ne sais pas : email, courrier, tél ?) et qu’elle sera effective sous 12 jours.

    12 jours à parti d’aujourd’hui, c’est à J+31 à partir de l’achat.
    1 jour après la fin des 30 jours gratuits, donc.

    Rien à foutre : ils me prélèvent un centime, je dépose une plainte jusqu’à ce que me soient remboursés ça.

    Oui ça m’énerve. Oui je suis en colère.
    Ces pratiques sont honteuses, pour ne pas dire douteuses.

    Je hais, de base, ce genre de paperasse. Je déteste aussi les assureurs, qui ne servent à rien jusqu’au jour où on a besoin d’eux : là, ils t’envoient chier avec cordialité. Et avec ton pognon. Et je hais tout ce bordel en plus quand on n’a rien demandé.


    Ne vous faites pas avoir : à moins que ce soit vraiment votre intention (libre à vous de jeter du fric par la fenêtre), NE SOUSCRIVEZ PAS CES TRUCS LÀ : c’est la galère pour en sortir et ils vous feront chier jusqu’au bout.

    Et maintenant, quand on achète un truc, il faut aussi déclarer NE PAS vouloir d’assurances et de services à la con ? Bah.

    Quant à l’assurance en question, « Celside », filiale de la « SFAM », il suffit de chercher sur Google et voir les différentes mentions sur les forums comme UFC Que choisir pour se rendre compte que c’est du gros n’importe quoi, et que — comme toutes les assurances, y compris l’assurance chômage — ce sont des […nom d’oiseau ici…].

    Voilà.


    Dans mon cas, on verra ce qui se passe. En attendant, j’ai mes relevés téléphoniques indiquant la date de l’appel, les différents mails envoyés et la note de bonne réception de leur part, ainsi que l’accusé de réception du LRAR, et le courrier envoyé.

    La LRAR étant la seule preuve légale, les autres papiers serviront éventuellement pour la bonne foi.

    Si vous vous faites avoir : ne perdez pas de temps avec le téléphone et les e-mail. Foncez à la poste avec un modèle de lettre et envoyez ça en LRAR. Y a effectivement que ça qui fonctionne. Et qui soit légal aussi.

    Leur formulaire a beau dire « résiliez par courrier », j’imagine qu’ils font ça pour qu’on envoie un courrier simple qu’ils déclareront ne jamais avoir reçu une fois les 30 jours écoulés et les premiers prélèvements effectués (et après, pour résilier, c’est encore plus chiant, et probablement pas gratuit).

    Oui je vois le mal partout.
    En même temps on parle des assureurs.


    Inutile de dire que je ne serais plus jamais client à la Fnac pour quoi que ce soit. Ici, c’était dans une boutique physique, mais ça vaut aussi pour en ligne.

    Ça rejoindra Cdiscount, Priceminister et tous les autres groupes qui prennent leurs clients pour des cons.

    Étrangement, tous sont des groupes Français.

    Amazon ?
    Jamais eu une seule prise de tête avec : les problèmes de colis cassés ont été résolus dans l’heure les deux ou trois fois que c’est arrivé en 10 ans.

    Achetez français, qu’ils disent.
    Allez vous faire foutre, que je réponds.

  • Monday 31 January 2022 - 17:51
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/usa/traduire_les_insultes_feb2022/insultes_22.jpg “Son of a bitch”, “Emmerder”, “shithole countries”... Comment faire comprendre à un lecteur francophone une insulte proférée par un président américain ? Comment faire comprendre à un lecteur américain, espagnol ou argentin une grossièreté dite par le président français ? Sébastien Blanc, chef du desk francophone à Washington, raconte les vifs débats au sein de l'AFP pour traduire au plus près les noms d'oiseaux, langage fleuri et autres invectives lâchées par les hommes d'Etat, qui défrayent immanquablement la chronique et resteront dans les annales. Petit avertissement au lecteur: ce récit est truffé d'insultes !
  • Monday 31 January 2022 - 14:33
    PCSD (Publier du Contenu Sans difficulté)


    Nom du site : PCSD
    Thématique : création et génération de contenu
    Date de création du nom de domaine : Janvier 2022
    Type de site : blog

    URL du site : https://pcsd.fr/
    Description du site : Il est essentiel pour tout entrepreneur de générer et de créer un contenu à haute valeur ajoutée afin d’attirer et de fidéliser les clients mais aussi pour espérer avoir un bon classement sur Google ou Bing via le référencement SEO. Cependant, il peut être difficile de créer un contenu à la fois informatif et intéressant et ce pour plusieurs raisons (manque de temps, manque d’informations sur un sujet, peur de mal faire…). C’est pourquoi via notre site, nous allons explorer et vous dévoiler quelques conseils sur la façon de générer et de créer du contenu qualitatif manuellement ou automatiquement pour aider votre entreprise à se démarquer de la concurrence mais aussi à gagner du temps et optimiser votre communication.
  • Monday 31 January 2022 - 14:30
    Fabiendumel63


    Prénom : Fabien
    Nom : Dumel
    Âge : 41 ans
    Localisation : La Ciotat
    Pays : France

    Spécialité : édition de site

    Site Internet : pcsd.fr

    URL : pcsd.fr
    Description du site : Publier du Contenu Sans Difficulté

    Centres d’intérêt : sport, foot

    Message personnel : je suis passé au SEO mais surtout de création de contenu
    Message au webmestre : j'espère apprendre encore grâce à ce forum
    Message à la communauté : j'espère vous faire partager mon expérience en retour
  • Monday 31 January 2022 - 11:00
    from Fubiz™

    Georgia O’Keeffe était principalement connue pour ses peintures à grande échelle de fleurs et de paysages, souvent empreintes d’une énergie sexuelle. Pourtant, elle fut également une grande photographe : l’artiste prolifique était constamment entourée par le médium, ayant été mariée au photographe Alfred Stieglitz. Georgia O’Keeffe, photographe est la première exposition consacrée au travail d’O’Keeffe en tant que photographe. Près de 100 photographies provenant d’archives récemment examinées révèlent l’approche moderniste de l’icône américaine. Les photographies sont complétées par des peintures et des dessins qui représentent toute l’étendue de sa carrière. Aux Etats-Unis, jusqu’au 12 juin, une exposition sera donc consacrée à Georgia O’Keefe en tant que photographe. Cette exposition est organisée par le Museum of Fine Arts, Houston, avec la collaboration du Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe.

    Todd Webb. Georgia O’Keeffe with Camera, 1958. Gelatin silver print, 9 7/16 x 7 5/8 inches. Georgia O’Keeffe Museum. Gift of The Georgia O’Keeffe Foundation. © Todd Webb Archive.

  • Monday 31 January 2022 - 10:16

    La présentation du programme présidentiel d’un.e candidat.e est un moment charnière pour sa candidature à l’élection présidentielle. Elle représente l’accomplissement du travail de l’équipe toute entière, le fruit de la réflexion profonde de centaines de cerveaux dans la direction commune des élections présidentielles.

    Dans cette dynamique, Christiane Taubira a annoncé présenter son programme « en juin au plus tard », mais plus possiblement en fin mai d’après l’équipe de campagne de la candidate de gauche. Côté Jean Luc Mélanchon, le programme est déjà publié de façon payante à seulement 3 euros, 5 euros en version premium avec la préface de Raphael Glucksman, un affront pour beaucoup de soutiens à Jean Luc Mélanchon qui trouvent ses idées « recyclées« . Présenter son programme après la présidentielle, une tendance à la mode qui permet de « voter pour la personne et non pas pour les idées » se défend Christiane Taubira, qui s’est très largement inspirée d’Emmanuel Macron en 2017 qui a présenté son programme 2 ans après avoir été élu président.

    Je ne vais pas briser le lien solennel qui me lie avec ma vocation, juste car quelques irréductibles vaniteux ne veulent pas faire confiance en l’instinct profond d’une femme de France

    Christiane Taubira

    La candidate, qui avait déjà attendu 2022 pour présenter sa candidature à 3 mois des élections présidentielles, ménage maintenant le suspense sur ses idées et directions pour faire bouger la France. « Une question de teasing » a expliqué la stagiaire communication de Christiane Taubira, qui a l’air de maitriser les techniques d’entertainment de niveau CE1, merci à toi d’être si intelligente.

    L’article Présidentielles : Christiane Taubira présentera son programme « en juin au plus tard » est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Monday 31 January 2022 - 09:13

    Pendant qu’à droite, Eric Zemmour porte le fier étendard de son racisme décomplexé contre toute la droite traditionnelle, à gauche l’heure est encore à la recherche de la personne pouvant le mieux représenter le physique de la personne de gauche. Réunis en comité l’année dernière, de nombreux chercheurs de gauche ont réussi à proposer une solution innovante mais néanmoins incompréhensible : la primaire populaire.

    « Nous avons tenté de réunir toutes les personnes qui ne pourraient pas être élues individuellement hors européennes dans un même scrutin, et avons ensuite effectué un vote interne par voie numérique pour élire celui d’eux qui serait le ou la moins mauvais(e) pour représenter notre défaite aux élections prochaines. » a expliqué Madeleine Sustrac, une des créatrices de la primaire populaire, qui ne comprend pas encore comment elle a pu créer quelque chose d’aussi inutile.

    Le conseil scientifique dans son entièreté a dès hier arrêté de travailler sur le covid pour se pencher sur la primaire populaire, un gros dossier pour le président de la république qui cherche à occuper son temps dans l’attente de sa réélection prochaine. Mirabeau de Pierrejonc, physicien quantique à l’origine du proton de Sbome et chercheur prestigieux de l’université de Pontarlier a stoppé net sa thèse sur la nucléité du proton de Sbome pour se pencher sur la Primaire Populaire.

    Expliquer le proton de Sbome est envisageable, mais expliquer la Primaire Populaire est un réel défi pour moi, je l’avoue.

    Mirabeau de Pierrejonc

    Il n’est pas seul à vouloir des explications d’ailleurs, comme l’explique le youtubeur Hugo Décrypte sur ses réseaux sociaux « les français veulent savoir l’utilité de la primaire populaire et celle du concept d’ouverture facile sur les paquets de parmesan« . En effet, sur les réseaux sociaux la colère semble monter petit à petit du côté des internautes, comme le montrent ces commentaires recueillis sur twitter.

    c quoi la primère deazfezooeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Parfois je me sens aussi utile que la primaire de la gauche, puis je me rappelle que moi je bosse au moins.

    mdr yavait une primaire ?

    Une primaire de la gauche qui n’a pas montré le succès ni la légitimité qu’elle recherchait, certains candidats ayant auparavant déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas à ce scrutin. Mélanchon avait a ce moment défrayé la chronique en disant qu’il ne pouvait pas participer à la première car il avait « aquaponey », une information démentie par nos collègues de Média appart.

    L’article Ce physicien quantique interrompt sa thèse pour vulgariser la Primaire Populaire est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Friday 28 January 2022 - 19:14
    Le digital a pris une place énorme dans notre quotidien, autant dans celui des entreprises que des particuliers. Le marketing d’influence est un nouveau liant entre les pros et leurs prospects. Comment ça marche, quelles sont les techniques utilisées et pourquoi faut-il s’y intéresser ? Qu’est-ce que le marketing d’influence ? Pour résumer, on peut …
    Lire la suite…
  • Friday 28 January 2022 - 18:01
    from Fubiz™

    Les bulles sont au centre d’une nouvelle enquête scientifique autour de l’évaporation. L’université de Lille, en France, a créé une bulle à partir d’un film liquide composite qui a duré 465 jours avant d’éclater : ces bulles plus résistantes sont constituées d’un film liquide composite. De minuscules billes de plastique sont utilisées pour renforcer et consolider le film mince qui entoure la poche d’air. Pour étudier la longévité de ces billes de gaz, l’équipe de l’Université de Lille en a créé deux sortes : l’une utilisant l’eau comme base, l’autre l’eau-glycérol. Le glycérol est un composé présent dans le savon qui se lie bien aux molécules d’eau.

     

  • Thursday 27 January 2022 - 20:48

    Photo d’un ail et d’un vieux téléphone : ail-phone.
    Je suis passé sous iPhone.

    En effet, un publicitaire m’a offert un iPhone 13 Pro Maxi-choco XL+ S V8 42 light+X GTR Bio sans gluten 8G AK47 double-cheese C++ RATP pour que j’en vante les mérites sur mon blog devant des millions milliers douze lecteurs quotidiens mensuels !

    Les trolls vous arrêtez de lire ici.
    Les autres aussi, si vous voulez.

    Pour l’unique lecteur qui reste désormais, s’il arrêtait de ronfler au fond de la pièce, il pourrait voir ici pourquoi moi, un utilisateur plutôt « power-user » a décidé de passer d’un Android ouvert à un iOS fermé (ainsi qu’un avis sur l’iPhone).

    Et non, je n’ai évidemment pas reçu cet iPhone de façon promotionnel, pas que je n’aurais pas pu le faire, et plusieurs fois par an, vu tout ce que les annonceurs me proposent et que je refuse pour vous tous toi.

    Pourquoi changer de téléphone ?

    Mon ancien téléphone avait 3 ans — déjà, mais aussi seulement — et même si je l’ai adoré, il commençait à avoir des problèmes logiciels (reboot intempestifs) et matériels (l’écran jouait du tactile tout seul et l’appareil photo prenait parfois des demi-photos).

    Et quand on a déjà changé la batterie une fois, l’écran une fois (parce qu’on est manchot et qu’on casse l’écran en changeant la batterie), que le système n’est plus mis à jour parce que le constructeur a mis la clé sous la porte, qu’on me l’a fait tomber et que le dos a été pété aussi et ben si on veut continuer d’utiliser un smartphone à jour et fonctionnel sans se ruiner en réparations qui finiront par avoir été vaines, il faut en changer. L’obstination de tout réparer ça a ses limites aussi.

    Pourquoi prendre un iPhone plutôt qu’autre chose ?

    Comme d’hab, je suis assez méticuleux dans mes choix avec un cahier des charges long comme le bras. Cette fois j’étais bien embêté, parce que aucun téléphone ne me semblait convenable.

    L’iPhone était hors concours jusqu’à ce que je me dise « et pourquoi pas ? ».

    Comme ça :
    Moi : « Et pourquoi pas ? »

    Il y a 3 ans, un iPhone j’aurais dit non merci à cause de l’absence de Jack et de port SD. En plus c’est cher.

    Aujourd’hui, j’ai changé mes usages.

    J’écoute la musique autrement : le Jack Sparrow ne m’est pas utile.
    La carte SD était principalement là pour étendre l’espace de stockage interne et pour sauver toutes les photos si le téléphone mourrait subitement. Un iPhone 13 de base, c’est 128 Go : le double de tout ce que j’ai besoin et les backup se font chez moi, en Wifi et tout seuls.

    L’ouverture d’Android ? Bof. Elle est toute relative : où est mon accès à /etc, /sys, /usr, /bin d’un vrai système ouvert ? En plus, je n’en ai que peu eu besoin : je n’ai jamais installé de ROM custom, et mon dernier téléphone n’a même jamais été rooté non plus (AOSP de base avait tout le nécessaire).

    Comme j’expliquais dans un autre article, je n’ai plus besoin d’une machine à bidouille. Maintenant, je veux un truc qui marche. Au besoin je saurais comment le dépanner, mais j’ai pas besoin de plus. Et puis, arrêter de bidouiller pour bidouiller, c’est aussi arrêter de rendre le système constamment instable, ce qui aide à ne plus avoir besoin de le réparer, en fait.

    Pour ce qui est du passage d’Android à iOS, ça ne faisait pas partie de mes inquiétudes. Si je trouve les surcouches constructeurs Android bâclées et lourdes, iOS est propre et fluide. En plus, mes logiciels habituels sont disponibles indifféremment sur les deux OS. Pour mes achats sur Google Play, un petit mail au développeur suffit parfois pour avoir la version iOS sans avoir à repayer (coucou, et merci beaucoup, l’équipe d’OsmAnd).

    Ensuite, l’omniprésence de Google dans Android y est de plus en plus malsaine. Je n’aime pas du tout. Idem pour celui des constructeurs. Je ne suis pas sûr que pour Apple ce soit réellement mieux, mais en tout cas, ce n’est pas pire. Android a donc fini par perdre cet argument là.

    Un des deux gros points qui m’importaient c’est la taille du téléphone. Je constate que plus aucun constructeur de premier plan ne fait de téléphones haut de gamme (puissants et équipés, j’entends) qui ne soient pas des phablettes de 6, 7, ou 8 pouces destinées aux soit-disant « influenceurs ». Or je veux du 5", un truc à utiliser d’une main et qui tienne dans une poche, pas un pavé.

    Enfin, l’autre gros point important pour moi concerne un point noir d’Android, à savoir le manque de sérieux global dans les mises à jour du système, y compris Android One et ses 3 petites années de mises à jour et qui tombe si le constructeur tombe aussi (coucou le regretté BQ, chez qui j’ai pris mes deux derniers téléphones).

    Je suis donc emmerdé pour trouvé téléphone qui m’aille.

    Mes critères, cette fois :

    • un téléphone puissant (je veux qu’il tourne encore dans 5 ans avec l’OS du moment)
    • des mises à jours et un support étendu dans le temps
    • 5 pouces max
    • à peu près futur proof (5G, OLED, vidéo fHD… Oui j’ai visé haut, tant qu’à faire)
    • une marque qui risque pas de tomber et pour lequel je pourrais avoir des pièces et de la réparation.
    • pas de surcouche dégueux

    Avec ça, il ne reste pas grand monde. Quelques modèles anciens tout au plus, mais surtout, l’iPhone Mini. C’est donc le critère du prix qui a été mis de côté ici.

    J’ai donc sorti mes liasses de billets reçus d’EDF et d’Orano pour vanter l’électronucléaire sur mon site ma carte bancaire et ma prime énergie mes chèques cadeau du boulot et j’ai pleuré fait le choix de l’iPhone 13 mini.

    C’était ça ou le 12 Mini, le modèle précédent, mais le 13 avait des caractéristiques nettement plus attirantes, principalement au niveau de la batterie, pour un prix qui en valait selon moi le coup.

    Ce téléphone compense tout les points listés plus haut :

    • il fait 5,4 pouces, pratiquement sans bords. Il est aussi grand que mon Samsung Galaxy Wifi 4" en 2011, le borderless en plus (donc un ration écran/face avant bien plus proche de 1)
    • Apple supporte actuellement jusqu’au iPhone SE sorti en 2016, donc 7-8 ans de support.
    • Le 13 Mini a la puissance du 13 normal, et il est ultra-fluide et rapide.
    • 5G, charge induction, OLED, Wifi AX, Glonass, BeiDou, four à pizza… tout y est.
    • Avant que Apple tombe ou arrête son département iPhone, je pense qu’on a de la marge. Par contre, on sait déjà que les formats « mini » c’est terminé. Ils se vendent mal car tout le monde le dernier influenceur à la con mode veut des phablettes.

    Bref, tout ça c’était pour expliquer un peu ma problématique et finalement mon choix.

    Ci dessous, une petites liste des trucs bien ou pas bien avec ce téléphone.

    Les plus et les moins

    Points négatifs

    Le prix.
    C’est le double du prix de mon téléphone précédent. Maintenant, s’il me dure le double de temps, ça revient au même. On verra. J’espère en tout cas.
    J’ai pu en réduire le prix avec mes chèques cadeaux du boulot (dont je ne sais autrement jamais quoi faire, et je ne cache pas que sans ça, je n’aurais pas changé tout de suite), mais ça reste un objet cher.

    iTunes
    Ce logiciel est une merde, probablement encore plus sous Windows que sur Mac. Heureusement qu’EDF m’a gentiment offert un Mac. Mais c’est le seul moyen de transférer sa musique (50 Go) sur un iPhone, hormis tout racheter sur Apple Music depuis le téléphone.
    Comme ça reste un truc à faire quelque fois par an seulement, pas tous les jours, ça ira.

    Safari
    Sur iOS, Apple interdit les autres navigateurs que Safari. Plus précisément, c’est le moteur de rendu qui est bloqué. On a donc bien des navigateurs comme Firefox ou Opera, mais ce ne sont que des Safari déguisés.
    Or, le moteur de rendu de Safari (pas juste sur iOS) est en retard par rapport au reste et a ses particularités. Pour un webdév, Safari c’est un peu l’équivalent d’IE-6 à une époque sombre, très sombre : un mouton noir de couleur qui pose problème.
    Safari n’a pas non plus de bloqueur de pub/popup aussi puissant que Vivaldi sur Android. Globalement faudra s’y faire et c’est pas la mort, mais c’est un point noir quand-même, pour moi.

    Port Lightning.
    J’ai toujours préféré le design du port Lightning au port USB-C. Le lightning est une broche plein et dure, alors que l’USB-C peut s’écraser et les broches sont fragiles. Même si je préfère lightning, j’ai quand-même dû refaire mon stock de câbles (le seul fourni est USB-C-Lightning).

    AppStore
    Pourquoi le champ de recherche de l’AppStore n’est pas mis en avant comme celui de Google Play ? Ici il est sur la dernière page, WTF ? Entre ça et le Google Play, ce dernier est mieux fait, je trouve.

    L’encoche de l’appareil photo
    Le fameux « notch » sur le haut de l’écran et totalement affreux, mais pas propre à ce téléphone. Le même sans appareil photo frontale m’irait tout aussi bien sinon mieux. Je ne prends que des photos de chats et ils n’ont encore jamais fait de selfies.

    Des petits détails
    Apple vante le multitouch, mais ne l’utilise lui-même pas partout. Par exemple, là où Android permet de pivoter une photo avec deux doigts qu’on fait pivoter, Apple Photo ne le permet pas. Il faut passer par un bouton « rotation », puis « tourner 90° ». C’est ubuesque.
    Un autre exemple est le clavier : pas assez personnalisable. Et le fait d’appuyer longtemps sur une touche (E) pour afficher les diacritiques (ÉÈÊË) ne marche pas toujours (je suppute que je m’y prenne mal mais où…). Et la ligne des chiffres sur le clavier me manque également.
    Un autre truc : dans le « drawer » des paramètres rapides (équivalent au menu du haut dans Android), les boutons Bluetooth et Wifi ne désactivent plus ces derniers. Ils nous déconnectent seulement, et ça se réactive après X temps. C’est totalement stupide. Pour les désactiver on peut et il faut aller dans les paramètres d’iOS. Mais le drawer ne sert plus à ça.

    Points positifs

    Logiciels désinstallables
    De façon intéressante, la très grande majorité bloatwares Apple (notes, bourse, cartes, radio…) se désinstallent sans problème, là où sur Android elles sont seulement désactivées (et encore : on finit par les retrouver en tâches de fond !). On peut les remettre via l’AppStore si besoin.

    Les logiciels de base
    En dehors des apps qui ne me servent pas, celles que je garde (e-mail, photos, réveil…) sont globalement utilisables et neutres.
    Sur Android, l’appli e-mail est GMail, orienté GMail. Sur iOS, c’est e-mail, orienté rien du tout et ça fonctionne partout. Je ne regrette donc pas K9-Mail, qui était déjà vraiment très bon sur Android.

    Options désactivables
    Apple Music, iCloud… tout ça est désactivable et et ça nous fout la paix. Wow.
    Là où, dans Android, il y a toujours omni-présence du compte Google Play à chaque recoin dans les menus.

    L’intégration
    Toutes les app natives forment des greffons à un ensemble dont le cœur est iOS. Le système fonctionne très bien sans, mais les app ajoutent des fonctions accessibles depuis partout. L’appareil photo (qui intègre l’OCR en offline (!)) est activable dans n’importe quel champ de saisie.
    Le partage de données d’une app à une autre est à un niveau que je ne connaissais pas sous Android. On peut même faire des drag-n-drop d’images, par exemple d’une page web à un e-mail ou vers le logiciel de prise de notes, puis joindre ça à un rendez-vous sur l’agenda et l’envoyer à un contact directement. Bref, c’est fluide et naturel. Me gusta.

    Des petits détails
    Beaucoup de petits détails sympa.

    • Un swipe tout en en bas de l’écran glisse tout l’écran vers le bas : pratique pour accéder au haut de l’écran en utilisant le téléphone d’une main.
    • Le double-tap au dos du téléphone pour réaliser des actions rapides (capture d’écran, verrouillage…). Probablement existant sur Android, mais jamais vu.
    • Comme tous les iPhones, ils y a un bouton physique pour mettre en silencieux. Autant dire que pour moi qui déteste téléphoner et a horreur des notifs, le bouton est toujours activé.

    Points neutres

    Carte SD
    Comme expliqué plus haut, ce n’est plus un requis actuellement. Je fais régulièrement le ménage et des backup de mes photos et avec tous mes fichiers actuels, je suis à 50 % de l’usage des 128 Go du téléphone (iOS inclus).

    iOS
    Malgré une adaptation pour retrouver ses marques, je ne crains pas ce changement. J’ai connu iOS 3 et 4 il y a deux lustres (donc 10 ans), tout est encore au même endroit. Quant aux applications tierces, je les retrouve toutes.

    Port jack
    C’est dommage qu’il n’y soit pas, mais je m’en sers pas ; et de toute façon le téléphone est vendu avec des écouteurs lightning au cas où.

    5G
    J’ai la 5G dans la ville où je bosse. C’est cool, c’est très rapide (mes cartes OSMand sont téléchargées en quelques minutes) mais la 4G/4G+ m’aurait suffit sur un téléphone. À un certain niveau de vitesse de téléchargement, je me dis que ça ne sert à rien d’avoir plus. En tout cas sans les usages qui vont avec, et qui ne sont pas les miens. La 5G rend néanmoins le téléphone future-proof. Donc pourquoi pas.

    Siri
    Je ne me suis jamais servis de OK Google, je ne sais pas si je me servirais de Siri un jour. Heureusement, on peut le masquer pour que ça ne traine pas constamment dans les pattes comme un installateur de Edge sur Windows. Dis Siri, tu veux bien m’empêcher de troller Microsoft ?

    Liens

    Image d’en-tête : montage des photos de Da Sal et de Liz West.

  • Thursday 27 January 2022 - 15:20
    from Fubiz™

    Basée à Budapest, en Hongrie, Tamas Kanya créée des mandalas. Ces derniers sont pour le moins originaux puisqu’ils sont composés d’éléments naturels que l’artiste collecte lors de ses promenades le long du Danube. « Je n’utilise que des éléments saisonniers naturels : plantes, fleurs, graines, glands, pommes de pin, coquillages, cailloux, feuilles, etc. Je ramasse tout ce qui est disponible, dans l’environnement immédiat, là où je crée mes pièces et j’essaie toujours de faire quelque chose de nouveau, d’unique », explique-t-il. Pour lui, cette activité représente un passe-temps méditatif et relaxant, dans un environnement plaisant où il se sent heureuse.

    Pour en découvrir plus, rendez-vous sur sa page Facebook ou son compte Instagram.

  • Wednesday 26 January 2022 - 16:15
    from Fubiz™

    Dans sa dernière série, le réalisateur et photographe primé Jeremi Durand sublime à nouveau un corps et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de celui de la danseuse et performeuse : Aliashka Hilsum. Cette dernière incarne ici une statue humaine, intelligemment teintée d’un aspect urbain et contemporain qui l’ancre véritablement non pas dans un musée de peintures classiques, mais bien dans un contexte actuel. Jeremi a savamment réussi à saisir et suspendre le mouvement. Quant à elle, la modèle très expressive, a su mettre sa sensibilité et sa force au service du photographe. On peut d’ailleurs retrouver son travail dans le collectif Goku Kepler.

    L’intitulé de la série n’a pas été choisi par hasard. En effet, l’artiste a en ce moment envie de figer le mouvement dans le temps et de présenter le corps humain qui le fascine depuis toujours, comme une œuvre d’art. « On va toujours plus vite, j’ai eu envie de ralentir », explique-t-il. Ici, Museum est une fenêtre ouverte sur la perception du corps, son fonctionnement et son mécanisme comme une œuvre de musée, « comme quelque chose d’incroyablement efficace, redoutable, complexe, et de le figer dans le temps pour les yeux du spectateur », conclue Jeremi.

    Pour en découvrir plus sur Jeremi et son oeuvre, rendez-vous sur son site internet ou son compte Instagram.

  • Tuesday 25 January 2022 - 11:23

    Chaque matin c’est la même rengaine, Hélène met ses chaussettes désaccordées et se douche avant aller bosser quelques minutes à son bureau. Le manque total de sens dans ses tâches et son envie pressente d’en finir avec la vie la poussent bien souvent à aller à se confronter à l’espace préféré des français déprimés : le coworking.

    Autour, les rires, les discussions et le bonheur d’autrui qui rayonne tout comme les senteurs de taria doppio espresso french brew with latte. L’objectif d’Hélène à travers ses déplacements dans cet espace de vie partagé est simple, mais néanmoins ambitieux. Elle, comme 62% des français en 2021, pense que le bonheur d’autrui pourra possiblement l’éclabousser. « Au pire des cas, ça sera toujours l’occasion de voir à quoi ressemblent les couples heureux. » nous partage Hélène hors micro, adepte du couple malgré le fait qu’elle n’a jamais tenté l’expérience elle même.

    Travailler ? « Ca n’est pas la priorité du tout dans le fait d’aller au coworking, sinon je pourrais aussi bien rester chez moi ou aller au bureau de ma boîte. Non la réelle motivation est dans le fait de confronter son réel avec celui des autres, de croiser le destin d’inconnus et de possiblement terminer la journée dans un gangbang. Oublier mon inévitable solitude face à la mort et face à la mort de ceux que j’aime, voilà pourquoi je dois aller dans cet univers parallèle du coworking. »

    Elle n’est pas la seule à penser ça, en effet ce sont près de 120% des français qui disent briser la solitude de leur quotidien post covid en allant errer dans les bars de France, à la recherche désespérée d’une prise de courant et du code wifi.

    Une tendance qui semble se répandre avec l’apparition de trottoirs dédiés au travail, pour partager un moment délicat avec un homme de la rue, partager un café et la prise de courant de la facade de la gare. Un coup de pouce partagé qui permet de briser la solitude pour beaucoup de sans abris, qui se transforment le temps d’une heure en borne wifi.

    Avec le partage des trottoirs, je retrouve espoir de manger ce midi et peut être même de refaire entièrement mon CV. J’aurai ensuite un chien et un CV refait, c’est moins pire que la situation initiale. Dire que je pourrais juste traverser la rue pour trouver un travail, un comble.

    Michel, sans abri depuis samedi

    Même si le psychologue Damien Buriez affirme de ce n’est « pas une solution viable de camoufler sa solitude existentielle façe à la mort à travers un sentiment illusoire de compagnie » il affirme tout de même que cette démarche est beaucoup plus efficace pour s’en sortir que le suicide. De quoi redonner espoir à la jeunesse de France, enclin à une certaine morosité constante.

    L’article Elle part travailler au coworking pour oublier son inévitable solitude face à la mort est apparu en premier sur Francheinfo.

  • Tuesday 25 January 2022 - 11:15
    from Fubiz™

    Bryanna Marie réalise des tableaux minutieux sur des pennies. En 2014, elle s’est retrouvée à peindre une toile de 3 par 3 pouces pour un événement caritatif, et est rapidement tombée amoureuse du défi de transmettre de grandes idées artistiques sur de petites toiles. Ce qu’elle fait ici, sur des pièces colorées. Portraits ou paysages sont créés avec précision. Pour les réaliser, l’artiste puise son inspiration dans « la beauté quotidienne dans le monde naturel qui nous entoure » et « les choses qui ont tendance à s’effacer dans l’arrière-plan de l’agitation quotidienne, en mettant leur beauté en évidence dans ses peintures miniatures », comme elle l’explique.

    Pour en découvrir plus, rendez-vous sur son site internet.

  • Monday 24 January 2022 - 11:13
    from Fubiz™

    Nicholas Meogly créé des illustrations qui plongent le spectateur dans une sorte d’état de nostalgie confortable. L’atmosphère à la fois sombre et bizarrement rassurante est rehaussée par des touches de lumières orangées apportées par des lampes, derrière des fenêtres ou encore par des lampadaires. De temps à autre, quelques animaux sauvages font leur apparition. En fermant les yeux, on entendrait presque les faibles sons qui accompagnent les fins de journées désertes de monde. Basé dans le Miwest, Nicholas a travaillé avec plusieurs artistes lauréats de Grammy, plusieurs entreprises, des marques internationales de vêtements et de boissons, et son travail a été exposé dans des galeries autour du monde.

    Pour en découvrir plus, rendez-vous sur son site internet ou son compte Instagram.

  • Monday 24 January 2022 - 11:04
    Un Tour du Monde,tout le monde en rêve, mais tout le monde n'en n'a pas forcément le budget ... Alors une solution ... plus économique : voyager avec les images, avec les photographies, avec les fonds d'écran, sera aussi une manière d'apprécier ces paysages givrés de blanc, couverts de neige ....
    givre sur les arbres
    givre sur les arbres : un manteau blanc qui transforme tout ...
    C'est la période, dans notre hémisphère qui veut cela : nous sommes en hiver et les  gens rêvent de soleil, mais nombreux aussi sont ceux qui pensent aux sports d'hiver, nombreux aussi sont ceux qui rêvent de partir survoler notre planète pour découvrir tous ces paysages merveilleusement transformés par le blanc du givre, de la neige, de la glace ..

    Le monde de la photographie en plein hiver : quel beau voyage !!!

    Prenez le temps de bien regarder ces petites vignettes, là en-dessous, prenez le temps de les agrandir en cliquant dessus et vous verrez les photos plus qu'en plein écran, vous verrez ces paysages sublimes qui vont vous sauter aux yeux, un vrai régal ... :)

    Prendre l'air et survoler le Monde entier ...

    Depuis l'ours blanc qui semble vouloir vous dire bonjour, jusque la file d'embauche des pères Noël, en passant par les feuilles d'automne aux premières gelées, vous allez découvrir certains animaux peu connus, certains paysages extraordinaires comme l'ombre de l'aile d'un avion sur les plus hauts sommets du monde, la Russie vue des airs en hiver, pour finir après un petit passage en Sibérie à Prague en plein hiver ...
    De quoi meubler et combler des rêves qui,peut-être un jour, vous deviendront accessibles, la meilleure chose que l'on puisse souhaiter ...
    GO !!! Prenez votre envol !!!
    © www.unesourisetmoi.info
  • Friday 21 January 2022 - 13:51

    S’il y a bien un truc puissant en programmation, ce sont les expressions régulières, ou « regular expressions », Regex pour les intimes.

    J’en avais déjà fait une petite introduction que je vous conseille de lire.

    Aujourd’hui, voyons un usage à ces choses-là.
    Depuis le début de l’année, le jeu Wordle (en anglais) et Sutom (en français) sont devenus viraux. Leur principe est celui du jeu télévisé « Motus ».

    Sutom ?

    Le principe du jeu est le suivant.

    Le but est de deviner un mot.
    La première lettre nous est toujours fournie. On connaît également la longueur du mot.
    On a droit à 6 essais pour deviner le mot :

    Début du jeu Sutom.

    À chaque fois qu’on essaye un mot, on a des indices :

    • les lettres bien placées sont en rouge
    • les lettres présentes mais à leur mauvaise place sont en jaune
    • les autres lettres ne figurent pas dans le mot

    Dans cet exemple, celui du 21 janvier 2022, si j’essaye le mot « Diamètre », j’obtiens :

    Premier essai dans le jeu Sutom
    Je sais désormais que :
    – Le mot fait 8 lettres (incluant le D au début)
    – D et I sont bien placés
    – E et R sont mal placés (mais présents).
    – A, T et M sont exclus (grisés sur le clavier)

    D’essai en essai, on accumule les indices et la solution nous apparaît plus ou moins facilement.
    Motus était un jeu télévisé, mais sur ces petits jeux en ligne, il n’y a rien à gagner. Il y a un seul mot par jour.

    Si vous trouvez, vous recevez un code rigolo à partager sur les réseaux sociaux qui représentent les couleurs des cases du tableau. Comme personne n’essaie les mêmes mots, il est généralement unique à vous pour ce jour-là. C’est amusant :).

    Utiliser les Regex pour jouer à Sutom

    Sutom demande deux choses qu’un ordinateur a :

    • de la mémoire (du vocabulaire)
    • de la logique

    Il suffit d’une liste de mots connus suffisamment complète ainsi que quelques règles de base pour permettre à un ordinateur de jouer à Sutom.

    On pourrait créer un solveur où l’on prend la grille en photo et il nous donne la réponse. Ce serait un exercice intéressant à plusieurs niveaux, mais ce n’est pas ce que je vais faire ici.

    Je me contenterai ici d’utiliser une liste de mots et les Regex mentionnées plus haut pour trouver la solution grâce aux indices du jeu.

    J’ai fait cette page : Rechercher un mot. Elle contient 340 000 mots et un champ de recherche.
    L’intérêt est que la recherche fonctionne par Regex !

    Le but de cet article est de créer une Regex puissante qui va très vite filtrer les mots et nous sortir le bon, généralement après 1 ou 2 essais seulement.

    Pour l’exemple du 21 janvier 2022, le mot commence par D et fait 8 lettres.

    On a donc cette Regex :

    D.{7}$

    Vous pouvez copier ça dans le champ de recherche de la page de recherche de mots.

    La Regex signifie « un “D”, suivi de 7 lettres » (donc bien 8 au total). Le « $ » à la fin signifie que c’est la fin du mot après ça. Si on ne le met pas, il va nous sortir les mots de 8 lettres ou plus. Or nous ne voulons que les mots de 8 lettres.

    À ce stade, ma page me sort 37 042 mots. On peut en utiliser un de la liste ou en poser un qu’on connaitrait déjà.

    Dans mon cas, j’essaye « DIAMETRE ». J’obtiens les informations suivantes :
    – D et I sont bien placés
    – E et R sont mal placés (mais présents).
    – A, T et M sont exclus (grisés sur le clavier)

    Il faut donc un mot qui débute par DI, qui ne contienne pas A, T, M, mais qui contienne E, R. et dont la longueur totale fasse toujours 7 lettres.

    Le début de la Regex est simple : le mot commence par DI.

    La Regex débute donc tout naturellement par :

    di

    Ensuite, il faut dire que parmi tous les mots commençant par « DI », on veut ceux comportant E et R.

    Il s’agit d’utiliser une assertion positive avant (positive lookahead), pour dire « je veux un E et un R après le DI ». Il existe aussi des assertions arrière, pour vérifier ce qui se trouve avant, mais ça ne nous intéresse pas ici.
    L’assertion positive est inclue dans notre Regex sous la forme (?=REGEX). Elle contient elle-même une sous-Regex.

    Notre sous-Regex est la forme « une lettre suivie de E ou de R ». La regex est triviale, mais comme on veut un E et un R, qu’importe l’ordre mais il nous faut les deux, il nous faut deux assertions :

    (?=.*e)(?=.*r)

    Maintenant un peu de technique interne aux Regex.

    Normalement quand on cherche « ABC », il cherche un « A » suivi d’un « B » suivi d’un « C ». La chaîne « A1B1C1 » ne marche pas, car les trois lettres ne se suivent pas.

    Effectivement, après avoir matché le « A », le parseur se positionne après le A. Il regarde donc s’il y a un « B » juste après, et ainsi de suite, à chaque fois en venant avancer dans la chaîne. Ainsi, quand on matche notre « AB », on avance de deux lettres dans le mot.

    Les assertions servent à matcher des trucs, mais ne font pas avancer dans notre Regex globale. Quand on utilise l’assertion, on va parcourir le reste du mot et renvoyer un TRUE si un E et un R sont trouvés, mais on vient se remettre juste après le DI.

    À ce stade, la Regex entière a filtrée les mots débutant par DI et contenant un E et un R.

    Il reste à filtrer les mots pour éliminer ceux avec A, T, M.

    Pour ça, on veut exclure des lettres. On va utiliser une assertion négative avant (negative lookahead) pour dire « je ne veux pas de A, T, M après le “DI” ».

    L’assertion négative se construit avec (?!REGEX). Elle est négative, car on retourne FALSE si la REGEX à l’intérieur de l’assertion retourne TRUE.

    Dans notre cas, on veut refuser A, T et M. Une seule assertion suffit car on veut éliminer les mots contenant une ou plusieurs des lettres parmi A, T, M :
    Ce qui donne :

    (?!.*[atm])

    Maintenant, il nous reste à dire qu’il nous faut 6 lettres.
    Inutile de lister les lettres : on peut utiliser le simple « . ». Les assertions ont déjà filtré les lettres qui nous intéressent ou non. On a donc :

    .{6}

    Mis bout à bout, on a :

    di(?=.*e)(?=.*r)(?!.*[atm]).{6}$

    Le filtre me trouve 34 mots (sur 340 000). Pas mal, mais pas suffisant pour gagner au jeu. Il faut en essayer un au hasard. J’essaye donc le mot « DISPOSER ».

    Qui donne :

    Essai du mot « disposer » dans Sutom.
    J’apprends donc que le mot est de forme « DI...SER ». J’apprends également qu’on peut éliminer les lettres O et P, en plus de A, T, M.

    On peut donc modifier notre assertion négative avant pour filtrer ces deux lettres supplémentaires. De plus, le E et le R sont bien placés : on sait où ils sont. Notre assertion positive avant devient inutile.

    La Regex globale devient :

    di(?!.*[atopm]).{3}ser$

    Qui signifie :

    • « di »
    • puis « on ne veut pas de A, T, O, P, M »
    • puis on revient après le « di », on met trois lettres n’importe lesquelles
    • puis on met « ser »
    • et c’est la fin du mot.

    Et là, bim, mon outil de recherche ne me sort plus qu’un seul mot.

    Il se trouve que c’est le bon :

    SUTOM #14 3/6
    
    🟥🟥🟦🟦🟡🟦🟡🟦
    🟥🟥🟦🟦🟦🟥🟥🟥
    🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥

    Bingo !
    Ou plutôt « Motus » !
    (ou Sutom)

    Bien-sûr cela fonctionne, car tous les mots dans le dictionnaire utilisé par le jeu sont contenus dans le dictionnaire de ma page.

    Ma page n’utilise pas le même dictionnaire. C’est volontaire, car je veux un dictionnaire plus large. Mais il arrive bien à filtrer des choses.

    Notez que ma page permet de filtrer les accents et les tirets aussi. Sutom ne les affiche pas (ou plutôt il compte le É ou le È comme un E).


    Enfin, j’ai aussi un outil de visualisation de Regex. Il est repris d’un code déjà existant (pas de moi) mais ça permet de visualiser ce que signifient les expressions assez compliquées de Regex.

  • Friday 21 January 2022 - 13:34
    from Fubiz™

    C’est lors d’un voyage en Inde que l’artiste autodidacte Kanat Nurtazin, originaire du Kazakstan, a réalisé une série de créations en papier. Après avoir commencé à dessiner en 2013, ce dernier s’est rapidement intéressé aux arts mixtes. L’une de ses techniques préférées pour créer des œuvres d’art consiste à couper de vraies feuilles d’arbre. Grand amateur de voyage, il aime tout particulièrement explorer de nouvelles cultures et découvrir de nouveaux endroits « mais plus que les voyages, j’aime l’art. Ainsi, où que j’aille, ma pratique m’aide à capturer et à mémoriser les moments de mon voyage », comme c’est le cas pour cette série.

    More to learn about Kanat and his work on his facebook page or his Instagram account.

  • Thursday 20 January 2022 - 18:05
    from Fubiz™

    Parfois, en levant les yeux au ciel et avec un peu d’imagination, on peut imaginer des formes dans les nuages. Une sorte de jeu qui parle à tous et qui aide à apprécier la beauté de ce qui nous entoure. Dans un autre genre, ce sont les ombres que Vincent Bal interprète. L’artiste utilise en effet les ombres que projettent différents objets ou encore aliments sur un support blanc, puis dessine par-dessus afin de leur donner vie. Le résultat de ce processus offre une œuvre où le détournement de l’ombre paraît être ici une évidence.

    Pour en découvrir plus, rendez-vous sur son compte Instagram.

     

  • Tuesday 18 January 2022 - 17:27
    from Fubiz™

    Lucille, la créatrice qui se trouve derrière « Le petit jardin du Roy », est fortement inspirée par la nature, qu’elle utilise d’ailleurs comme matériel dans ses œuvres. Ces dernières sont vouées à investir les intérieurs de leur propriétaire comme décoration. De quoi intégrer un peu de nature à son foyer. L’artiste s’adapte aux différentes envies de ses clients, et créée des décorations végétales sur mesure « que ce soir pour un mur végétal, une sculpture sur vigne ou bois flotté, un cadre végétalisé, du mobilier unique… l’essentiel est que la poésie verte vous transporte à travers mon travail », explique-t-elle sur son site internet.

    Parmi toutes ses réalisations, on découvre une série inspirée de la glisse. Des planches de skateboard, de surf, mais aussi des dérives ou des alaïas deviennent des objets de décorations uniques. La série Dérive surf a été créée à partir de bois recyclé avec des végétaux stabilisés et fleurs séchées. La série Alaïa est en chêne massif fabriqué par Pastline surf, shaper local vendéen combiné avec des végétaux stabilisés. Enfin, les séries Plante ton skate et Truck fleuri ont été créées à partir de skates recyclés agrémentés de fleurs séchées ou végétaux stabilisés.

    Pour en découvrir plus, rendez-vous sur son site internet ou son compte Instagram.

  • Tuesday 18 January 2022 - 10:42
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/countries/china/olympics_beijing_jan2022/photo_francois-xavier_marit_1.jpg La première équipe technique de l’AFP est arrivée à Pékin le 11 janvier pour préparer la logistique de la couverture des Jeux olympiques, du 4 au 20 février. Sans eux,  les dépêches, photos et vidéos des JO n'arriveraient jamais à nos abonnés. Mais pour se lancer dans les préparatifs, Karim Menasria, François-Xavier Marit et Antonin Thuillier ont du surmonter l'épreuve N°1, indispensable pour tous ceux qui participeront aux Jeux:  obtenir le sésame pour accéder à la draconienne bulle sanitaire mise en place par les autorités chinoises. Une épreuve qui a commencé en France. 
  • Monday 17 January 2022 - 15:08
    from Fubiz™

    Reina Takahashi, alias Reinasaur, est une artiste indépendante spécialisé dans le papier. Originaire du Midwest, elle est basée dans la région de la baie de San Francisco, en Californie. Les œuvres colorées qu’elle crée sont originales et toujours inspirées. Elles peuvent être destinées à des publications, mais aussi servir d’accessoires pour des séances de photos et des animations stop-motion pour le numérique. « Les clients qui collaborent avec moi recherchent le plus souvent un travail unique, propre et réfléchi. Je commence souvent au stade de la conception par des croquis, je produis toutes les pièces à la main, et je travaille avec des photographes ou je photographie et retouche moi-même. Je propose également des conseils sur la construction d’accessoires en papier. », explique-t-elle sur son site internet.

    Pour en découvrir plus, rendez-vous sur son site internet ou son compte Instagram.

  • Monday 17 January 2022 - 10:42
    En manque de salles obscures, en manque de nouveaux films, en manque de popcorn ? Beaucoup de gens le sont actuellement, malheureusement à cause de la fermeture ou des limitations de nombreuses salles de cinéma actuellement ... à quand le retour à la normale ???
    projecteur
    projecteur : sans lui pas de cinéma !
    L'industrie cinématographique est directement impactée par ce qui se passe actuellement, le monde du spectacle, acteurs, intermittents et autres le sont également et les habitués des salles obscures commencent un peu à désespérer ...

    Alors, si nostalgie il y a, retournons, quelque peu dans le passé ...

    Visite de salles de projection, au cinéma.
    Installés dans vos fauteuils vont êtes souvent à des années lumières de vous douter de ce qui se passe derrière vous ...
    Dans une salle obscure ce n'est pas comme à la télévision, enfin pas encore ... On utilise toujours les fameuses bandes de celluloïd sur lesquelles sont figées les images du film, la bande son aussi, et tout cela nous donne, dans la cabine de projection, l'impression d'un autre monde, un monde dans lequel l'homme dirige, commande et répare les machines lui-même, un monde où l'homme reste toujours le même ....
    Regardez les images qui suivent pour mieux comprendre, et ... si vous le voulez, cliquez pour agrandir et télécharger ces fonds d'écran, c'est gratuit ... :)

    © www.unesourisetmoi.info
  • Saturday 15 January 2022 - 11:08
    Sympa ! Les photos sont vraiment magnifique et téléchargeable gratuitement Top. Surtout quand on aime les beaux modèles de voiture. La communauté des passionnés de voitures est l'une des communautés les plus actives sur les réseaux sociaux. Ils publient constamment de belles photos de leurs voitures et les partagent avec le monde. En conséquence, il existe une énorme demande d'images de haute qualité à partager sur diverses plateformes, telles qu'Instagram, Facebook, Pinterest, etc. Merci pour ce travail de qualité. ( https://magic-booster.fr/ )
  • Friday 14 January 2022 - 09:37

    10 Janvier

    La fin de la journée arrive. J’ai répondu aux mails, j’ai consulté ce qu’il fallait. Au lieu de lire en ligne, j’ai été forcé de terminer certaines tâches. Je sais qu’il n’y aura rien de nouveau sur mon ordinateur. Pas besoin de le consulter avant d’aller dormir. Pas besoin de le consulter immédiatement au lever. Le matin, en buvant mon thé, je commence à prendre l’habitude de répondre aux derniers mails dans ma boîte avant ma prochaine synchronisation.

    Aujourd’hui, j’ai raté une réunion téléphonique.

    J’avais bien allumé mon téléphone ce matin, mais je l’avais laissé en silencieux.

    Je suis bien forcé si je ne veux pas être dérangé par les appels presque quotidiens du fameux « Bureau des énergies », une sorte d’arnaque téléphonique incompréhensible qui ne respecte aucune règle, aucune loi, changeant à chaque fois de numéro et raccrochant dès que l’on demande le nom de la société incriminée ou de ne plus être appelé. Ce spam constant a rendu, à lui seul, mon téléphone invivable s’il n’est pas en silencieux.

    Il y’a aussi les messageries instantanées. Il y’a surtout les messageries instantanées. J’utilise Signal, mais vous connaissez probablement Whatsapp, Telegram, Messenger, Viber… Sur le principe, toutes sont similaires (Signal ayant l’avantage d’être chiffré et de ne pas espionner ses utilisateurs, contrairement aux autres. Une différence fondamentale.).

    L’instantanéité spontanée de ces outils a donné au mail un caractère formel qu’il n’avait peu ou prou initialement. Mais il est vrai que, pour envoyer un email, il faut structurer une idée, lui donner un début, une fin. Clarifier ce qui est attendu de la personne en face. À l’opposé, les messageries instantanées offrent de partager avec d’autres ce que les écrivains appellent un « flux de conscience », un rouleau sans fin que l’on déroule au fur et à mesure que l’on pense sans trop savoir où l’on va. Il n’y a plus de barrière au partage, plus d’anticipation. Le message est envoyé avant même que son expéditeur ait pu réfléchir à ce qu’il écrit. « Je passe justement dans ta rue, ça te dit de boire un verre ? » « Oups, oublie, j’avais oublié que j’avais un rendez-vous » « Ce sera pour une autre fois, ce serait chouette de se voir » « Au fait, j’espère que tu vas bien ».

    Nous avons le rouleau sans fin, mais nous ne sommes pas Jack Kerouac. Beaucoup de conversations instantanées sont en fait de tristes soliloques guettant désespérément une validation externe, validation faite sous forme de réponses, car ne pas répondre est souvent perçu comme grossier. Ce comportement est encouragé par les plateformes, depuis l’incroyablement intrusif « indicateur de lecture du message » (que je vous conseille de désactiver) jusqu’aux fonctionnalités implémentées dans certains logiciels, comme Snap, qui affiche sous forme de récompense le nombre de jours consécutifs durant lesquels vous avez été en contact avec un correspondant. Lorsque la fille adolescente d’un ami est partie au camp scout, où les GSMs étaient interdits, elle a confié son téléphone à son père en le chargeant d’envoyer un message, une fois par jour, à une liste prédéfinie de contacts. Afin de ne pas briser la chaîne ! « Et surtout, Papa, n’oublie pas. Ce serait trop la loose auprès de mes copines ! »

    D’autres m’avouent consulter le contenu de leurs messages depuis les notifications de leur téléphone afin que la messagerie ne marque pas le message comme « lu » auprès de l’expéditeur. Une manière de gagner un peu de temps avant d’être forcé de répondre.

    À travers nos téléphones, nous sommes noyés dans des multiples flux de conscience partagés. Avec le risque de perdre notre propre conscience, notre propre individualité. L’actualité politique le montre suffisamment : nous nous agrégeons, nous perdons notre libre arbitre, notre conscience propre. Nous la déléguons dans des multiples groupes de discussion, créés généralement pour une cause très précise (un voyage, un événement …), mais dérapant systématiquement vers des discussions sans queue ni tête, des partages de rumeurs, d’images rigolotes, d’avis de perte de chiens et chats, de l’autopromotion pour une brocante, l’ouverture du magasin d’un arrière-cousin ou un livre.

    Contrairement à l’email, qui a connu et connait encore ces travers, il n’est pas possible de filtrer les messages. Il n’est pas possible de les consulter et de les traiter à un moment donné. De considérer une conversation comme close. Dans toutes les cultures, la fin d’une conversation, orale ou écrite, est marquée par un protocole social de clôture alambiqué. « Salutations distinguées ! », « Je dois y aller vraiment y aller, a+  », « Ce fut un plaisir », etc. L’utilité de ces formules est fondamentale pour permettre à chaque participant de passer à autre chose, de changer de contexte. C’est également le dernier moment pour échanger de l’information critique. C’est une fois debout pour sortir de la réunion ou sur le pas de la porte, la veste déjà enfilée, que les cœurs s’ouvrent, les choses se révèlent, se disent. Malheureusement, ces clôtures sont généralement inexistantes dans les groupes de discussion. N’étant jamais terminées, les discussions instantanées sont omniprésentes, à toute heure du jour ou de la nuit. Les notifications vous sautent aux yeux alors que vous saisissez votre téléphone pour payer dans un magasin, pour consulter votre agenda ou pour téléphoner. Même en silencieux, la plupart des téléphones s’allument et illuminent la pièce lors de la réception d’un message. Une fois que le cerveau a vu qu’il y’avait un message, impossible d’y échapper, de ne pas être distrait au moins quelques secondes. La seule solution, hormis de ne pas avoir de messagerie, est de mettre son téléphone en mode avion pour s’offrir quelques heures de répit. De rendre le téléphone inopérant.

    Autour de moi, j’observe des gens courbés sur leur téléphone dans la rue, dans les maisons, dans les familles. Leurs doigts tapotent des messages alors qu’ils marchent sur le trottoir, qu’ils mangent, qu’ils tiennent leurs enfants par la main. Parfois, ils tiennent le téléphone horizontal face à leur bouche pour enregistrer un message audio qui ne sera pas toujours écouté. Au lieu de regarder le coucher de soleil, ils le prennent en photo et l’envoient aussitôt pour le commenter avec d’autres. Ou partagent le selfie d’un moment en famille.

    Comme si un moment non partagé en ligne n’existait plus. Comme si le souvenir biologique seul ne suffisait plus.

    Nous perdons la conscience et la mémoire. Nous les avons délocalisées toutes les deux vers les serveurs de grandes sociétés informatiques qui n’ont pour but que de nous afficher le plus de publicités possible.

    Si le choix était individuel, cela ne prêterait pas tellement à conséquence. Mais le choix est global, sociétal. La seule solution pour ne pas subir un bombardement permanent d’informations est de se couper complètement du monde, d’être totalement injoignable. La possibilité technique de contacter un tiers transforme la plupart des questions en urgences vitales (et je suis le premier coupable de ce genre de comportement) : « suis au magasin, est-ce que je dois reprendre du pain ? » ou « tu viens ou pas à la fête ce soir ? Dois savoir immédiatement pour commander le traiteur ».

    Être joignable partout tout le temps étant la norme, changer, déplacer ou annuler un rendez-vous sont des comportements acceptables, banalisés. « T’es où ? » « J’arrive ! » « Finalement, on est devant le bowling, pas devant le ciné » « OK, je suis là dans 5 minutes ». En conséquence, il n’est plus possible de prévoir, de planifier, d’organiser sa journée. Tout peut être modifié, parfois même après le début prévu de l’événement. La décision de participer ou non à un événement est repoussée, en attente des autres sollicitations potentielles pour ce moment.

    Nous sommes tout le temps en interaction, tout le temps entre deux décisions, entre deux messages. Les messageries nous forcent à être en permanence sur le qui-vive. La réalité non virtuelle n’est qu’une pause forcée entre deux notifications.

    Ce n’est pas un hasard si, en occident, la popularité de la méditation a suivi la courbe de progression des téléphones. Méditer, c’est s’offrir 10, 20 ou 30 minutes de silence mental par jour. Quelques minutes sans sollicitations, c’est tellement peu…

    C’est tellement peu et c’est inquiétant, car, dans l’histoire humaine, les intellectuels ont de tout temps baigné dans ce silence mental permanent. Les sollicitations étaient l’exception. Une fois chez eux, les intellectuels n’avaient d’autres ressources que de réfléchir et consulter leur bibliothèque. La plupart des découvertes, des œuvres et des progrès humains ont été réalisés, car leurs auteurs avaient à disposition du temps et de l’espace mental (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle la plupart étaient rentiers de naissance ou, comme Voltaire, le sont devenus dans le but explicite de se consacrer à leur art). Le progrès humain s’est construit sur la douleur de l’ennui solitaire. Comme toute douleur, comme tout effort, nous tentons de l’effacer. De l’interdire.

    Si nous perdons notre conscience, notre mémoire et que nous brisons les espaces de réflexion, d’où viendront les prochaines grandes idées, celles qui nous font cruellement défaut ?

    Recevez les billets par mail ou par RSS. Max 2 billets par semaine, rien d’autre. Adresse email jamais partagée et définitivement effacée lors du désabonnement. Dernier livre paru : Printeurs, thriller cyberpunk. Pour soutenir l’auteur, lisez, offrez et partagez des livres.

    Ce texte est publié sous la licence CC-By BE.

  • Friday 14 January 2022 - 08:16
    from Fubiz™

    Une chambre d’enfant est un endroit spécial dont on se souvient toute sa vie, et dans lequel on se raconte de nombreuses histoires. Qu’on le partage ou non, qu’il soit plus ou moins décoré, il reste gravé dans notre mémoire. L’artiste Darina, basée à Moscou, réalise des peintures murales dans ces espaces. Présentant souvent un aspect onirique, elles se parent de douces couleurs et offrent aux propriétaires une parenthèse poétique où se côtoient animaux et villages. Sur son compte Instagram, on découvre ainsi une réalisation avec un cerf et un faon au milieu d’une forêt, un bateau sous lequel se trouve une baleine ou encore une carte du monde avec, sur quelques parties de continent, les animaux qui l’habite.

    Pour en découvrir plus, rendez-vous sur son compte Instagram.

     

  • Thursday 13 January 2022 - 22:47
    from serelit

    Pourquoi acheter un aspirateur sans sac Dyson ? La réponse est simple. Il s’agit du premier aspirateur sans fil doté d’une filtration HEPA et d’une poubelle verticale, ce qui le rend facile à vider sans toucher la saleté. Le V10 reste le modèle le plus vendu de la catégorie, mais il n’est pas recommandé pour les grandes maisons ou les moquettes. Le V11 est la prochaine génération du V10. Il est moins cher que son prédécesseur mais a moins d’accessoires.

    acheter un aspirateur sans sac Dyson

    Peut être le meilleur aspirateur Dyson en 2022, l’aspirateur Dyson Cinetic Big Ball est doté de la technologie cyclonique et d’une aspiration supérieure. Cet aspirateur capte également la poussière microscopique avant de la filtrer. Vous n’aurez pas à vous soucier des filtres sales. La forme unique de la boule et le centre de gravité bas facilitent les déplacements dans la pièce. Cela permet d’atteindre plus facilement les coins et autres endroits difficiles d’accès. Le V15 Detect possède également une deuxième tête de nettoyage. Le V12 Detect Slim est également disponible.

    Comment le choisir?

    Malgré sa taille, le DC41 Animal Complete est un aspirateur super puissant. Il utilise la technologie Root Cyclone pour ramasser les poils d’animaux et a une puissance d’aspiration réglable. Sa conception légère le rend plus facile à manœuvrer que le DC28. Une autre caractéristique intéressante est que le DC41 est plus compact que son prédécesseur et peut être converti en aspirateur à main. Un Dyson sans sac est un choix pratique pour les ménages occupés.

    aspirateur sans sac Dyson: fonctionnalités

    En ce qui concerne les fonctionnalités, le V15 a l’aspiration la plus élevée, ce qui en fait le meilleur choix pour les maisons avec des animaux domestiques. Il est également livré avec une filtration HEPA complète de la machine et une tête bonus pour les escaliers. Son prix est bas et il est disponible à la vente chez certains détaillants. Vous pouvez également économiser de l’argent sur une Dyson Ball grâce à un programme de remise à neuf certifié. C’est aussi un excellent moyen de faire une bonne affaire, car il est remis à neuf et généralement en vente.

    Bien que le DC41 soit le dernier modèle, il s’agit toujours d’un aspirateur puissant et facile à manœuvrer. Ses racines sont conçues pour ramasser les poils d’animaux, ce qui en fait un excellent choix pour les maisons avec des enfants. Le DC41 est également plus abordable que le DC28, mais il lui manque le filtre HEPA. Les deux modèles ont une variété d’accessoires, mais ils ont tous une puissance d’aspiration similaire.

    Le V12 est le modèle le plus abordable de tous les modèles Dyson. Il peut traiter des débris solides sur des sols nus, et même un tapis à poils ras. Son système de détection laser est un autre atout. Le V15 est une excellente option si vous êtes à la recherche du meilleur aspirateur Dyson sans fil. Il constitue une bonne valeur pour moins de 500 $. C’est un excellent achat.

    A lire aussi cet article sur les centrales vapeur

    L’article Pourquoi acheter un aspirateur sans sac Dyson ? est apparu en premier sur serelit.

  • Thursday 13 January 2022 - 17:59
    Windows 11 est arrivé, Windows 10 va bientôt lui laisser la place, mais pour les fonds d'écran, si tous sont encore compatibles, les nouveautés commencent elles aussi à nous parvenir en faisant une grande place au graphisme, à la créativité, à l'inventif ...
    Windows 11
    Windows 11 : les nouveaux fonds d'écran
    Windows 11 arrive et s'installe avec une quantité de nouvelles créations de " wallpapers " plus jolis les uns que les autres ... Si les anciens sont encore toujours valables et opérationnels, prenez le temps quand même de visualiser les ...

    Derniers fonds d'écran mis en ligne pour Windows 11.

    Il y en a pour tous les goûts et si les formats ont déjà atteint certaines limites imposées principalement par la taille des écrans, la conception, la création des nouveaux fonds d'écran pour cette toute nouvelle mouture de Windows voit se décupler les auteurs les plus talentueux.
    Les différentes collections de fonds d'écran présentes sur ce site sont toujours d'actualité, mais nous allons peu à peu vous mettre en ligne les nouvelles œuvres graphiques qui arrivent sur la marché ... GRATUIT :)
    Allez-y, regardez, cliquez, téléchargez et hop !!!
    © www.unesourisetmoi.info
  • Wednesday 12 January 2022 - 15:31
    from Fubiz™

    Le studio britannique Dorothy’s produit des impressions, des produits et des œuvres d’art qui sont vendus et exposés à l’échelle internationale. Dans leur « Stamp Collections », ils ont créé des affiches de livres de timbres qui célèbrent la grande littérature et d’autres qui célèbrent les albums post-punk, post-rock, psych, électroniques et alternatifs les plus influents de ces 50 dernières années. Par exemple, « Classics », célèbre des classiques littéraires très appréciés, du XVIIe siècle au début de la première guerre mondiale. « Nous avons réimaginé 42 livres classiques influents sous la forme d’une série de timbres-poste surdimensionnés, en commençant par Don Quichotte de Miguel de Cervantes, un livre souvent décrit comme le premier roman moderne et élu par les auteurs comme le ‘livre le plus significatif de tous les temps’, et en terminant par The Good Soldier de Ford Maddox Ford, publié au début de la Première Guerre mondiale et de plus en plus cité comme un exemple précoce de modernisme« , expliquent-ils sur leur site web.

    Pour en découvrir plus sur Dorothy’s et ce qu’ils font, rendez-vous sur leur site internet.

  • Tuesday 11 January 2022 - 15:23
    from Fubiz™

    Vital Impacts propose de “collectionner des œuvres d’art et soutenir la planète ».  À l’origine de ce projet : Ami Vitale, photographe primée et Eileen Mignoni, une visual journalist. Cet organisme à but non lucratif dirigé par des femmes, fournit une aide financière et amplifie le récit des organisation communautaires qui se consacrent à la protection et à la préservation des habitats humains et sauvages. Le bénéfice des œuvres acheté est directement reversé à des organisations du monde entier. « Lors de notre vente inaugurale, 60 % des recettes nettes seront versées à la fondation Big Life, au projet Ranger de la fondation Great Plains, à Roots & Shoots de l’institut Jane Goodall et à SeaLegacy », explique l’équipe.  40 % des recettes nettes seront versées directement aux photographes pour leur permettre de poursuivre leur travail essentiel de sensibilisation à la conservation.

    Pour en savoir plus et découvrir les œuvres, rendez-vous sur le site internet de Vital Impacts.

    (c) Jane Goodall, Self Portrait – Small

    Cristina Mittermeier, Hammerhead Shark – Small

    Reuben Wu, Field of Infinity XT2011 – Small

    (c) James Balog, The Old Man and The Ape, 1993

    (c) Andy Mann, Arctic Angel

  • Tuesday 11 January 2022 - 13:35

    7 janvier 2021

    À l’université, j’avais un professeur d’électronique pour qui nous donner cours pendant 2h sans fumer représentait une épreuve terrible. Durant tout le cours, il manipulait son briquet, jouait machinalement avec où l’utilisait comme exemple.

    « C’est un peu comme ce briquet ! »

    À la fin du cours, nous l’avons retenu plusieurs fois pour poser des questions. Il prenait visiblement beaucoup de plaisir à nous répondre. Mais une partie de son esprit était déjà ailleurs. En sus du briquet, il préparait sa cigarette qu’il portait parfois à ses lèvres en nous parlant.

    Après une semaine de déconnexion, je pense que je commence à le comprendre.

    Une semaine pendant laquelle je n’ai synchronisé mon ordinateur qu’une seule fois par jour. Une semaine pendant laquelle une partie de mon esprit ne cessait de me rappeler que, au départ, j’avais imaginé faire deux synchronisations par jour (une le matin pour recevoir les mails, une le soir pour les envoyer).

    Une semaine pendant laquelle j’ai réalisé le nombre de petites actions quotidiennes que nous faisons en ligne sans réfléchir. Des factures à payer. Un scanner à installer dont le mode d’emploi est en ligne. Une bibliothèque logicielle à installer pour mes projets. Un papier administratif à obtenir sur le site du ministère. Cela n’arrête littéralement pas. Un colis devait me parvenir, sans urgence aucune. En synchronisant mes mails un matin, j’ai découvert… 10 mails traitant du colis. Le colis avait quitté l’entrepôt. Le colis était dans les mains du livreur. Le colis aurait peut-être un peu de retard. Le colis serait finalement livré aujourd’hui. Le fait d’avoir ces mails en une fois m’a ouvert les yeux sur l’absurdité de notre consommation de l’Internet et des mails. Comme l’illustre le paradoxe de Jevons, lorsqu’une ressource devient plus facilement accessible, nous en augmentons l’usage de manière disproportionnée, au point de rendre le bénéfice de cette facilité nouvelle nul, voire négatif.

    Je m’étais autorisé une connexion prévue et planifiée pour modifier l’infrastructure de mon gemlog (mon blog sur Gemini). Des modifications techniques à effectuer sur un serveur distant. Il s’est avéré que ma mission n’était pas très claire, que rien ne fonctionnait comme je le voulais. Au bout de 28 minutes, je me suis rendu compte que je cherchais compulsivement des solutions en ligne. J’ai donc arrêté. Même topo avec une facture impayée de mon service de courriel, Protonmail, qui menaçait de suspendre mon compte. J’ai tenté de payer en urgence, mais aucune de mes cartes de crédit ne fonctionnait (le popup de confirmation de la banque se fermait automatiquement, la transaction était à chaque fois annulée). 26 minutes perdues. Dans les deux cas, en me déconnectant, j’ai pu revenir au problème plusieurs heures plus tard en sachant exactement ce que je devais faire. En étant connecté, j’aurai probablement résolu le problème en 1h ou 2, consultant en parallèle un million d’autres trucs. Cela m’aurait énervé, mais je n’aurai jamais su dire avec certitude combien de temps j’y avais passé. Le multitâche nous permet de supporter les frustrations administratives. C’est un problème, car ces frustrations sont devenues la norme.

    Pour apprendre de ces échecs, je me suis imposé une nouvelle règle : sauf urgence clairement définie, je me limite à deux connexions par semaine. Ces connexions seront préparées à l’avance avec la liste exacte des sites web à visiter et, pour chacun, la tâche exacte à accomplir. Si je dois me connecter en urgence pour une tâche donnée, je ne peux effectuer que cette tâche précise, sans prendre de l’avance dans les tâches non urgentes. Si une tâche ne se déroule pas comme prévu, elle est immédiatement abandonnée pour être reconsidérée. En quelques jours, la liste de tâches pour ma prochaine connexion s’est déjà allongée à une dizaine de lignes : commander un livre technique non disponible en librairies, se désinscrire de plusieurs newsletters, faire mon don annuel à certains projets open source, rechercher des exemples techniques pour intégrer plusieurs logiciels (mutt, abook, notmuch pour ceux qui connaissent) parce que je n’y arrive pas avec la documentation que j’ai, etc.

    Tout comme mon professeur jouant avec son briquet, je me retrouve à consulter machinalement cette liste, à la lire, la relire en anticipant le moment où je vais enfin me connecter. Cette relecture a un effet positif : je me rends compte que certains éléments ne sont pas clairs. D’autres, ajoutés impulsivement, ne sont pas strictement nécessaires. Je les supprime. J’hésite d’ailleurs à m’autoriser des recherches aussi larges que « trouver des exemples techniques d’intégration entre plusieurs logiciels ». Je préférerais avoir un livre de référence. Après deux jours de cogitations, je réalise que je dispose d’une copie offline d’une partie du réseau Gemini, un réseau susceptible de parler de sujets aussi techniques. Une recherche dans la liste des fichiers Gemini me le confirme. Plutôt que de chercher un peu au hasard sur le web, je vais déjà tenter d’exploiter les nombreuses informations dont je dispose déjà sur mon ordinateur. Et quelques minutes plus tard, je dois me rendre à l’évidence. Ça fonctionne ! J’ai trouvé exactement l’information que je cherchais, postée en 2019 sur un gemlog. 3 lignes de code minimales qui sont tout ce que je souhaitais. 3 lignes de code que j’ai pleinement comprises, assimilées avant de les adapter. Tout le contraire de mon comportement en ligne consistant à ouvrir 10 solutions différentes, les copier-coller sans comprendre, les tester avant de passer à la suivante.

    Pourquoi être si sévère avec moi-même ? Parce que cette déconnexion est difficile. Mon esprit erre sans cesse vers le monde en ligne que j’ai quitté. Que s’y passe-t-il ? Quelles sont les réactions à mes billets de blog ? Quelles sont les nouveautés de tel ou tel projet ? La connexion quotidienne et son avalanche de mails me donne l’impression d’une bouffée de ma drogue préférée. Je lis avec avidité les mails de réaction de mes lecteurs (même si j’ai choisi consciemment de n’y répondre que très rarement). Une fois les mails, les RSS et les gemlogs lus, le silence se fait. Je sais que rien n’arrivera plus sur mon ordinateur jusqu’au lendemain. C’est à la fois un soulagement et terriblement angoissant.

    J’écris alors dans mon journal. Parfois en anglais pour publier sur mon gemlog afin de décrire mes questionnements techniques. Le fait de l’écrire, de savoir que je n’aurai pas de réponse me donne du recul, une vision différente des choses. Je me lève plus souvent de ma chaise. Je considère plus rapidement une tâche comme terminée : si je n’ai pas l’information pour continuer, rien ne sert de me torturer les méninges.

    Paradoxalement, je lis moins. Je passe plus de temps sur mon ordinateur. J’explore les manpages (pages de manuel). Je peste sur Devhelp, le logiciel de documentation que j’utilise pour programmer en Python. Je plonge dans mes propres notes. Je relis mon propre journal. Je lis et relis les réponses que j’ai faites à certains mails. Je procrastine toujours autant mes projets. Je me dis que cette déconnexion était une idée vraiment stupide. Je commence à ressentir le manque…

    On ne brise pas si facilement plus de vingt années d’accoutumance…

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    Ce texte est publié sous la licence CC-By BE.

  • Monday 10 January 2022 - 19:19

    Petite digression sur cet article :

    Je commente juste ce passage, lié à la licence MIT car je suis totalement d’accord avec :

    The MIT license to a large extent is the anti-license. The utopia of socialized programs, one that embraces the lack of marginal cost for software goods.

    It’s an explicit rejection of the strong-property rights approach taken by both Gates and Stallman at their respective ends of the libertarian spectrum.

    It’s the language of giving without expecting anything in return. It’s the language of sincere charity. A charity without strings attached, neither commercial nor reciprocal. With the risk of sounding sanctimonious, I read it as a pure projection of altruism.

    […]
    That to me is freedom.

    Car non, même si je considère que GPL et consorts sont nécessaires, ce n’est pas pour moi une licence libre.

    La liberté, c’est quand je fais ce que j’ai envie de faire, et comment j’ai envie de le faire (je caricature évidemment).

    Est-ce que la licence GNU me permet de faire ce que je veux ? Non. Je ne peux pas, par exemple, faire un logiciel propriétaire avec un code d’origine libre (pour ça, il y a d’autres licences qui sont apparues).

    La liberté va de paire avec des devoirs, je suis absolument d’accord avec ça. Mais précisément : il faut bien distinguer les deux.

    Ainsi, je vois les licences comme suit :

    • MIT est la liberté : je fais ce que je veux.
    • Une licence propriétaire, n’a que des devoirs (ou des interdits, qui ne sont que des devoirs négatifs ; en tout cas le contraire d’une liberté). Je ne fais rien comme je veux.
    • GNU/GPL essaye de concilier les deux : en donnant une liberté associée à des devoirs. Je fais ce que je veux, mais sous certaines conditions.

    Parfois, souvent même, c’est utile et nécessaire de poser quelques limites. Mais dans autant de cas, une permissivité totale est également nécessaire.

    Prenons l’exemple de la loi, car c’est ça qui détermine nos vies en société.

    La loi, la constitution, posent des libertés et des devoirs pour chaque personne. Ainsi, par exemple, pour utiliser l’espace public, on ne doit pas être ivre. Il en va de la tranquillité de la société, sachant que l’alcool est une drogue, qu’elle rend violent et incapacitant : une personne ivre est un danger pour elle-même et les autres et il est mieux d’éviter ça.

    Pourtant, il est tout à fait autorisé d’être ivre.
    Il est tout à fait autorisé de boire quand on est mineur.
    Et il est aussi tout à fait autorisé d’être ivre quand on est mineur.

    Juste, chez soi.

    Chez soi y a pas de problème.
    Chez soi, la permissivité est très très large.

    Encore heureux.

    Stallman avec GPL, n’a pas fait une permissivité totale pour chez soi. Ce qu’il a fait, c’est un espace public : à la fois ouverte sur des libertés et délimité par des devoirs. La licence MIT, elle, c’est chez soi. Une licence propriétaire, en revanche, c’est chez les autres : on fait ce qu’on nous autorise de faire, car on n’est pas chez soi.

    Quand je suis chez moi, je n’ai pas envie qu’on vienne me dire ce que j’ai le droit de faire ou non. Ni Bill Gates, qui vient me harceler parce que j’ai modifié Windows ; ni Richard Stallman qui exige le code source d’une modif que j’aurais commise (dans le cas de la AGPL, cette exigence est imposée même sans que le code ne soit redistribué).

    Gates et Stallman ont beau être chacun à l’opposé d’une échelle assimilable à la droite et à la gauche en politique, cette échelle binaire, je la vois plutôt comme un polygone à trois sommets : Gates (tout interdit) à un bout, Stallman (des libertés ET des devoirs) à un autre, et les licences totalement libres telles que MIT, Apache, WTFPL au troisième (que des libertés).

    Ces trois « pôles » défendent donc des intérêts différents à chaque fois : celui de l’utilisateur, du créateur, ou de la société (et on peut très bien en imaginer d’autres).

    En fait, en rédigeant ce post, je viens de me mettre une image mentale sur pourquoi je n’ai jamais considéré les licences GPL comme libre, tout en étant fondamentalement convaincu de leur utilité. L’un n’empêche pas l’autre en fait.

    Et le seul problème, c’est qu’on assimile GPL ou GNU à la liberté, alors qu’en réalité on devrait l’associer à une chose publique. (je n’emploie volontaire pas l’expression « domaine public », car ce vocabulaire signifie déjà quelque chose, même si le terme approprié serait bien « domaine public »). La GPL s’appelle d’ailleurs « General Public Licence », pas « General Free Licence ». C’est peut-être pas sans raison.

    Car ce qui est public est accessible à tous sans appartenir à qui que ce soit.
    Le bus est un transport public : pourtant je ne peux pas virer le conducteur et voler le bus pour rentrer directement jusque chez moi. Ni sortir dans un parc et couper les fleurs. Ni ramasser un banc pour mettre dans mon jardin.

    Alors que ce qui est libre, je peux le prendre et en faire ce que je veux. Si y a un panier de pommes dehors où c’est écrit « Gratuit, servez-vous », je peux prendre une pomme et elle devient la mienne. Je peux la manger, la rapporter à la maison, en faire de la compote ou la jeter aux poules : j’ai le droit. C’est libre.

  • Saturday 08 January 2022 - 10:30
    from Liste
    https://making-of.afp.com/sites/default/files/medias/aa_new_posts/misc/year_best_of/bestof-2021/000_8ya6mw.jpg Les blogs les plus lus en 2021 et un récit en images de l'année, avec certaines des photographies tirées du best of de notre rédaction en chef photo. 
  • Friday 07 January 2022 - 12:30
    from Fubiz™

    Le studio Emilieu est le concepteur de la nouvelle école Camondo à Toulon, l’école d’architecture d’intérieur des Arts-Décoratifs de Paris. Le studio innove et conçoit l’ensemble de l’école sur mesure, au matériel 100% éco-conçu, modulaire et déplaçable. De ce projet est née une série de mobiliers unique en leur genre, les Servant Camondo. Ces mobiliers massifs mais designés pour être facilement déplaçables remplissent leur fonction traditionnelle de stockage de matériel, d’ornementation de la pièce et de partition de l’espace. Mais leur conception novatrice permet également d’ouvrir une pièce dans la pièce, renversant la notion usuelle d’espace servant et d’espace servi. L’intérieur à large volume, une fois déployé, ouvre l’étendue de sa modularité.

    La conception du meuble lui permet de se transformer en bibliothèque, en atelier (le contreplaqué est waterproof et réagit au feutre comme un tableau blanc), en mini studio-photo, en monde imaginaire… ou en armoire, tout simplement. Chaque meuble, avec sa fausse façade de pierre, est immédiatement identifiable : à chaque Servant Camondo, une organisation intérieur spécifique choisie par l’usager, ne connaissant de limite que son imagination. Ces larges meubles en contreplaqué maritime réemployé sont chacun peints à la main par un peintre décorateur, imitant les marbres nobles de la région du Var. Emilieu Studio upcyle des surfaces jugées inutiles et des savoir-faire jugés désuets, chaque pièce nécessitant plus de 30 heures de travail spécialisé de menuiserie et de peinture en trompe l’œil.

    Revaloriser matériaux et savoir-faire contre un extractivisme funeste, surtout pour le commerce du marbre qui fait des ravages sociaux et environnementaux, n’est-ce pas la meilleure manière de respecter la matière première ? Les Servants Camondo font la démonstration par l’hybridation de techniques artisanales qu’il n’est pas indispensable d’extraire des matériaux surexploités pour réaliser des mobiliers exclusifs de la plus haute qualité. La réhabilitation du savoir-faire du faux, bien loin de « dénaturer » la réalité de la matière, questionne plutôt notre relation à la nature.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet du studio Emilieu ou son compte Instagram.

  • Thursday 06 January 2022 - 14:19
    from PluXml

    (english version below)

    Je profite de cet article, pour vous souhaiter une bonne année 2022 !

    Du côté de la documentation de PluXml, vous l'avez peut-être déjà remarqué, celle-ci été migrée de MKDocs à Sphinx. La raison principale de ce changement, est liée au fait que Sphinx gère le multilingue contrairement à MKDocs. De plus, Sphinx est compatible avec Transifex, l'outil de traduction collaborative en ligne. Ainsi, chacun peut participer à la traduction de la documentation, sans avoir besoin de passer par git et la syntaxe Restuctured Text (reST) utilisée pour rédiger la documentation. Si vous le souhaitez vous pouvez dès maintenant y participer en cliquant sur ce lien.

    Du coté des prochaines versions de PluXml, la 5.8.8 et son lot de correctifs est en cours de finalisation. Vous pouvez avoir un premier aperçu des changements en consultant le changelog. La prochaine version majeur, estampillée 6.0.0, est également en cours de développement. Elle apportera son lot de nouveautés, notamment l'intégration native du moteur de recherche (sur la base du plugin plxSearch) et la refonte du backoffice. D'autres changements sont prévus pour la 6.0.0 et seront présentées au fil du développement.

    D'autres nouveautés vont arriver en cours d'année, elle feront l'objet d'articles sur le blog. Encore une fois je vous souhaites une bonne année 2022 et une pleine réussite dans vos projets !


    🇬🇧 I wish you a happy new year 2022!

    Regarding the PluXml documentation, you may have already noticed, it has been migrated from MKDocs to Sphinx. The main reason for this change is linked to the fact that Sphinx manages multilingual. In addition, Sphinx is compatible with Transifex, the online collaborative translation tool. Anyone can participate in the translation of the documentation, without having to go through git and the Restuctured Text (reST) syntax used to write the documentation. If you wish, you can now participate by clicking on this link.

    As for the next version of PluXml, 5.8.8 and its set of fixes is being finalized. You can get a first look at the changes by checking the changelog. The next major version 6.0.0 is also under development, it will bring its share of new features, in particular the native integration of the search engine (based on the plxSearch plugin) and the redesign of the backoffice. More changes are planned for 6.0.0 and will be introduced as development progresses.

    Other news will arrive during the year, they will be the subject of articles on the blog. Once again I wish you a happy new year 2022 and success in your projects!

  • Thursday 06 January 2022 - 12:23
    from Fubiz™

    Afin de célébrer les 20 ans des films d’Harry Potter, Kristy Edgar a réalisé une série de créations en papier représentant chacun des personnages emblématiques de l’incontournable saga. Chaque pièce représente une lettre de l’alphabet. « C’est une série que j’ai toujours aimée, avec laquelle j’ai grandi et qui me tient à cœur, mais je savais que ce serait un défi. En réalisant cette série, j’ai pu développer ma créativité, utiliser de nouvelles techniques et fournitures que je n’avais jamais utilisées auparavant, et rendre hommage à un monde magique qui a défini mon enfance ».

     

    Rendez-vous sur son compte Instagram pour découvrir d’autres de ses œuvres

     

  • Thursday 06 January 2022 - 11:40
    Voici la liste des sociétés et brevets rachetés par Google depuis 2001. Elle est mise à jour constamment afin d'aider à comprendre la stratégie globale de Google. Ces derniers mois Google investit beaucoup dans le cloud et encore le mobile.
  • Wednesday 05 January 2022 - 19:40

    Quand j’ai commencé à utiliser un ordinateur, j’adorais bidouiller. J’étais encore petit, mais je m’amusais à modifier tous les paramètres possibles et voir ce qui se passait. C’était sous un système Windows. J’essayais aussi de supprimer ou déplacer des fichiers, toujours pour voir. Là, forcément ça plantait et il fallait réparer.

    Avec le temps et au fil des bidouilles, on comprend quel programme fait quoi et ce qu’il ne faut pas faire ou alors seulement en connaissances de cause.

    C’est un bon moyen d’apprendre.

    Au fil du temps, je me suis lassé et j’ai voulu découvrir d’autres trucs. J’ai essayé GNU/Linux (Ubuntu). J’ai pu découvrir un autre système, d’autres manières de fonctionner, d’autres paramètres à bidouiller, à casser et à réparer, d’autres fichiers dans lesquels gratter, etc.
    J’utilise toujours du Linux aujourd’hui, sur mon système personnel de façon courante.

    Mais j’ai l’impression que tout ça c’était avant. Aujourd’hui je ne bidouille plus comme ça.

    Aujourd’hui, si je bidouille mon système, c’est pour qu’après ça marche. J’édite d’obscurs fichiers de config, j’installe des outils étranges et je fais des scripts bizarres, mais tout ça est devenu purement fonctionnel.

    J’ai plus le temps ni l’envie de bidouiller pour m’amuser : la fin n’est plus l’excitation de découvrir, casser puis réparer un ordinateur. Pas que je ne suis plus curieux, mais parce qu’une fois qu’on a découvert, on ne peut plus redécouvrir. Mon intérêt s’est porté sur autre chose.

    La fin est devenue d’avoir un ordinateur qui fonctionne comme je le veux. Et c’est bien ce que j’ai : j’ai passé plusieurs années étudier le fonctionnement, afin de voir ce qu’on pouvait modifier et comment, pour pouvoir avoir enfin un système qui fonctionne comme je veux.

    Ça ne me dérange pas de lancer des lignes de commandes trouvées sur la dernière page de l’internet, mais ça doit avoir un but et ça doit fonctionner. C’est d’ailleurs la raison de mes checklists Linux/Windows : avoir mes commandes à porté de main et pouvoir les appliquer rapidement en cas d’installation d’un nouveau système (mise à niveau complet, changement de PC…).

    Pourquoi avoir un PC qui marche ?

    Avant je bidouillais pour bidouiller. Maintenant je bidouille pour que ça marche. Car si ça marche, je peux produire et créer : faire des choses constructives.

    L’informatique a pris une grande place dans mon quotidien et j’aime avoir les outils pour l’exploiter correctement. Et si un outil n’existe pas (ou n’est pas à mon goût), je sais le créer.

    Tout le temps passer à regarder le fonctionnement d’un ordinateur m’a permis de découvrir l’univers des possibles en informatique (car oui, un ordinateur peut faire autre chose que ses courses en ligne ou regarder Netflix).

    Du coup, maintenant, je crée des outils qui me servent au quotidien dans ce que je fais. Ma page des outils en ligne est dans cette veine-là.

    Je pense que c’est un peu comme quand on évolue de lecteur à écrivain : on regarde, on apprend, puis on construit des choses différentes de ce qu’on a vu grâce à ce qu’on a appris.

    Peu de monde va aussi loin dans cette démarche. La plupart des gens, face à un ordinateur, n’y voient qu’un écran interactif, bien loin de se douter qu’avec les bons outils et les bonnes connaissances on peut utiliser son PC pour faire à peu près n’importe quoi.

    Et aujourd’hui, c’est là que je me dirige, plus que vers le simple bidouillage.

    Ça en est à un point où, parfois, les systèmes trop configurables me font chier. KDE, un environnement Linux axé sur la personnalisation, est très joli mais ne m’attire pas. Je préfère Mate (Gnome) qui a autant d’options (juste elles sont cachées) mais qui à l’utilisation n’est pas encombrante.

    C’est un peu ce que je reproche à Android de plus en plus. Il y a des tas d’options partout, à tel point que celle que l’on cherche est introuvable 90 % du temps. Sur ce plan, et bien que ça ne soit pas la seule raison, je songe de plus en plus à passer sur iOS/iPhone. Un système qui tourne et qui ne traîne pas dans mes pattes, quitte à avoir moins d’options : c’est ça que je veux.